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Architecture

Architecture, une sacrée aventure (et ça rime).

En Suisse, l’architecte est obligatoire. Donc, on doit faire avec, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi !

Ce que nous pouvons vous conseiller : soyez très au clair sur ce que vous voulez ! A mon avis le rôle d’un architecte est d’écouter son client, le conseiller et de le cadrer. Évidemment, si le client ne sait pas exactement ce qu’il veut, il doit pouvoir donner carte blanche à l’architecte.

Dans notre cas, nous sommes plutôt créatifs et nous savons, dans les grandes lignes, ce que nous voulons.

Nous avons tout de même eu 3 architectes différents. Ce qui me fait dire, n’hésitez pas à changer si votre architecte ne vous convient pas !
 En juillet 2009, nous avons pris contact avec notre premier architecte qui a accepté de nous suivre. Nous nous sommes séparés de lui à fin août car nous n’avions pas les mêmes idées et nous ne nous sentions pas écoutés par lui.
 Ensuite, début septembre, nous avons trouvé une architecte/dessinatrice qui était beaucoup plus souple et faisait ce que nous demandions. Résultat, nous avons réussi à faire la projection de nos rêves, une maison de 260m2 (sans le sous sol). Heureusement, les plans ont été refusés par le SAT et ça commençait à être sérieusement tard. D’où notre décision de reporter le chantier d’une année.
 Puis petit à petit l’idée a fait son chemin et nous avons décidé de recommencer à zéro, avec un nouvel architecte qui aille dans notre sens. Après plusieurs téléphones, ma femme a eu, une fois de plus, « le nez creux ». Elle a trouvé un collectif d’architecture (un architecte et un dessinateur) qui cherchait justement un projet de maison en paille, et cerise sur le gâteau, ils viennent de Neuchâtel !

Nous voilà donc avec nos nouveaux architectes, qui apparemment correspondent à nos attentes. On parle le même langage, on a les mêmes approches et nos idées ne leur font pas peur (par exemple le sous sol en briques terre cuite).
Mais tout n’est pas si beau. Apparemment, nous n’avons pas tout à fait les mêmes goûts. Ils ont un design assez contemporain, alors que nous on veut plutôt quelque chose de classique voir rustique. Nous avons dû batailler plusieurs séances, mais on a finalement trouvé un design qui nous convient.

Il ne reste « plus qu’à » déposer les plans et recevoir le permis de construire...

La moisson

Eh oui, nous n’avons pas encore commencé les travaux, mais nous avons déjà notre paille. 960 bottes de 36 x 46 x 90 !!

Ça c’est vachement bien car nous ne sommes plus dépendants de la moisson pour la construction de nos murs !

Bref, la moisson a déjà été une aventure.

Tout d’abord, il était prévu que l’agriculteur fasse le bottelage lui-même. Mais deux semaines avant la moisson, il m’appelle et me dit qu’il ne souhaite plus le faire et me propose une entreprise spécialisée pour le faire. Sachant que l’agriculteur a une botteleuse qui est vieille (et selon lui asmathique) et que ça rentre dans mon budget, j’accepte (remarquez que j’avais pas trop le choix...). Au final c’était une bonne chose car en plus de botteler, cette entreprise fait des grosses bottes composées de 14 petites bottes (plus facile à transporter).

Le jour de la moisson, un mardi d’août, j’étais à mon travail (env 50km du champ de paille) et le matin je reçois un téléphone de l’agriculteur qui me dit que dans l’après-midi il allait battre le champs. Heureusement que ma femme a pu s’arranger pour aller prendre quelques photos.

La moissoneuse batteuse
C’est bien elle qui a battu le triticale pour faire notre paille !

Le lendemain, l’entreprise de bottelage est venue pour botteler. Je m’étais bien préparé avant ! D’après mes renseignements, il fallait compter environ 120kg/m3. J’arrive donc vers le botteleur et lui dit que je veux donc 120kg/m3. Là il me répond tranquillement qu’il ne connait pas la compression et que la machine de la donne pas ! Personne n’avait de balance sous la main, alors on a utilisé le système D... Il a fait une botte et on l’a soupesée. Et là m’est venu une idée : j’avais mon fils avec moi qui justement à ce moment, je le savais, pesait 15kg. On a comparé et on a pu constaté que la botte était un peu plus lourde que lui. Calcul vite fait, j’ai dit OK ! Pour finir la petite histoire, le lendemain, j’ai pesé une botte et elle faisait 18kg et donc pile poile 120kg/m3...

La botteleuse en pleine action
La paqueteuse
Cette machine fait une grosse botte de 14 petites bottes.
Encore la botteleuse
Et une botte une !

Toutefois, la journée était loin d’être finie ! Avec ma femme, nous avions un gros doute sur la proposition de stockage de la paille. Il nous proposait une vieille ferme au bord du champ, et pour ce faire il fallait défaire les gros paquets et rentrer les bottes une à une !! Juste un très gros bouleau...
Durant les longues heures de bottelage, nous avons repéré la ferme d’à côté (le cousin de notre fournisseur) qui a un grand hangar. Ma femme est allée demander si c’était possible d’entreposer la paille jusqu’à l’année prochaine (avril-mai 2011). Après une petite négociation, ils ont accepté. Gros soulagement pour nous !

Et on met les paquets à l’abri !

Ce fut une grosse journée pour nous, mais tout a bien fini.

Le stockage.
Et là y’a pas tout !
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