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Les ch’no et le virvent

Dernière étape avant de poser les tuiles.

On pose les chéneaux (ou gouttières) et leurs bavettes [1]. En fait je le fait faire car il faut une ribanbelle d’outils et une certaine expérience. Je pensais le faire avec mon beau-frère, mais il y a quelques impératifs, manque de temps et autres qui font que je laisse tomber cette partie. De toute façon à la base, je pensais déléguer la ferblanterie.

Un crochet de chéneau
Pose du chéneau
Première partie du chéneau sur les crochets.
La totale
Naissance vue de dessus
Naissance vue de dessous
Ch’no et bavette

De côté de l’auto-construction, nous avons fait les virevents et commencé à mettre les tuiles de rives afin que le ferblantier puisse poser les chéneaux correctement.
L’expérience rentre... A la première tuile de rive, la première vis, j’ai à peine trop vissé et « crac » la tuile cassée. Il faut aller tout doux avec ces tuiles !!

Le virevent sud
Les premières tuiles de rive
Elles viennent vissées sur le virevent.
Notes

[1Bavette : Bande métallique disposée devant une menuiserie pour assurer l’étanchéité.

Voûtes semaine 2

La voûte ouest est attaquée. D’ici la fin de la semaine, la première couche des 3 voûtes seront finies (ou quasi finies).

La semaine prochaine, la deuxième couche de briques va être posée.

Arrivée des tuiles

Les tuiles sont arrivées, mais pas sans soucis...

Dans l’idéal, Bardonnex (le fournisseur de mes tuiles) aurait dû venir avec un camion équipé d’une grue avec un bras de 25m. De mon côté, j’aurais dû avoir 9 consoles [1] sur lesquels on aurait pu directement poser les palettes. Vous aurez remarqué que j’utilise le conditionnel...

Dans les faits, le transporteur me téléphone au début de la semaine me disant qu’il n’a plus de camion avec grue disponible cette semaine. Le problème est que j’ai déjà organisé le week-end participatif et que la météo est avec nous ! Bon, le transporteur essaie d’arranger ses pots en me proposant des adresses d’autres transporteurs dans la région. Après quelques téléphones, j’en ai trouvé un qui est disponible le jeudi matin.
Pour ce qui est des consoles, je pensais négocier ça avec le ferblantier qui est venu faire mes chéneaux, mais il n’en avait plus de disponible. Après une ribambelle de téléphones, je constate qu’il n’y a pas beaucoup de consoles disponibles à cette période ou que les couvreurs ne sont pas disposés à en louer (j’ai quand même trouvé une boite qui les louent - Alclic - mais ils n’en avaient plus...). Bref, il m’est venu l’idée d’appeler mon charpentier, tout à coup qu’il ait un « bon tuyau ». Ben ouais, il en avait lui-même 3 paires et a réussi en m’en trouver 3 autres paires. Merci Greg !
Tout ça pour dire que j’ai de quoi poser 6 palettes sur mon toit et que j’en ai 9 à monter...

Donc mercredi en fin de matinée, v’là mes tuiles qui arrivent avec le premier transporteur : 11 palettes (2 palettes étaient pour les tuiles spéciales). Je voulais les poser devant la maison, mais 2 problèmes se présentaient : Ma « paillemobile » [2] était au chemin et je n’avais pas les clés sur moi et l’entreprise qui fait les voûtes avait installé une espèce de projeteuse devant la maison.
Bon ben on fait avec et on a posé les tuiles le plus près possible.

Jeudi, voilà mon grutier pour me monter ces satanées palettes sur le toit. Il a bien ramé car ce n’était pas l’idéal pour installer son camion au plus proche car les palettes prenaient la place.
La première palette qui est montée sur le toit, on l’a déchargée directement pour économiser les consoles. Ce fut pénible pour moi et j’ai donc décidé que ce qui ne pouvait pas être mis sur le toit resterait en bas. On les montera samedi vu qu’on a du monde.

Un début de matinée un peu stressant, et le stress dans la construction est vraiment pas bon (et partout d’ailleurs...).

Grutage des tuiles
Tuiles sur les consoles
Elles n’attendent que d’être posées. On voit aussi la palette qu’on a déchargée directement sur le toit.

Une fois les tuiles montées, on a préparé le chantier participatif de samedi. On a commencé par mettre les tuiles de rives qui se vissent sur le virevent.

Tuiles de rives
Les tuiles de rives sont fixées sur le virvent.

Puis on a vissé les peignes « stop-oiseaux » qui servent à ce que les oiseaux ne viennent pas nicher sous nos tuiles.

Peignes anti-piafs
Peignes par l’exemple
Notes

[1Ce sont des supports en métal faits pour être posés sur les pans de toits.

[2Vieille voiture que j’utilise pour le chantier

Voûtes semaine 3

Ça y est la première couche des 3 voûtes est finie. Il ont attaqués la deuxième couche.

La totale vue de dessus
Alors là...
...ça en jette !

Pour ce faire, ils enduisent la première couche avec du plâtre et placent la deuxième couche dans le sens contraire de la première (ils croisent les briques quoi).

Enduis de plâtre
Mais elles sont belles ces tuiles !

Voici une belle journée participative qui il faut le dire, a été la plus gratifiante jusque là. Voici donc comment une fine équipe s’est improvisée couvreur...

Comme je l’ai dit dans mon précédent article, il restait 3 palettes (540 tuiles) qui n’ont pas été montées. Nous nous sommes donc organisés en deux équipes : une qui monte les tuiles (à la poulie !) et l’autre qui commence à poser les tuiles.

Les tuiles sont livrées en paquets de 5 tuiles, et ceci pèse plus de 20 kg. Je pense que les tâches les plus physiquement difficiles ont été pour l’équipe qui montait les tuiles (à part Jess, la machine à monter ;-) ) et décharger les palettes qui se trouvaient sur le toit pour répartir les paquets là où ils vont être utilisés (tout ça en marchant sur les lattes sans vraiment les voir).

Avant de poser les tuiles, nous avons pu constater que l’automne a commencé. En effet, les arbres de la forêt alentour - qui m’ont bien épargné jusqu’ici - ont commencé à laisser tomber quelques feuilles et leurs semis.
Donc, avant de poser les tuiles, il a fallu nettoyer la sous-couverture à grand coups d’air comprimé et d’aspirateur.

Pour ce qui est de la pose, il a fallu prendre le coup. Le plus difficile était de garder la ligne pour chaque colonne. On avait quand même prévu le coup en répartissant des clous à chaque colonne afin de pouvoir tendre un cordeau et avoir un repère de pose. Nous avons constaté que nous avions besoin de tendre la ficelle toutes les 2 colonnes, autrement nous avions tendance à dévier.

A l’heure du repas, 2 palettes avaient été montées et les 2/3 d’un pan couverts. Ce qui était bon signe car l’équipe qui montait les tuiles s’est mise à couvrir le deuxième pan et donc la pose s’est accélérée.

Etat d’avancement à midi
Vue de la forêt

Pour finir le toit, nous avons encore dû monter une demi-palette.

Fini !
Là où il y a la bâche, il y aura les panneaux solaires thermiques.

Normalement dans la région, on met les tuiles de faîte dans le sens nord-sud car les pluies on plutôt tendance à tomber dans ce sens. Je les ai intentionnellement misent dans l’autre sens (sud-nord) car à l’arrière de la maison je suis bien protéger par la forêt. Je ne suis pas encore sûr que c’est une bonne idée car à la dernière pluie, ça tombait nord-sud... Je vais rester attentif à la météo et au pire c’est relativement vite changé !

Il est beau ce toit !!
Je crois que je l’ai dit 200 fois dan la journée...

Nous avons commencé vers 9h et fini vers 17h. Il aura donc fallu environ 7 heures (sans la pause de midi) pour monter et poser les tuiles.

Pour ce qui est des peignes stop oiseaux, finalement c’est pas si top. J’avais pas checké que le plat de la tuile précédente rentre à moitié dans la tuile. Ce qui laisse une demi tuile ouverte et donc, à mon avis, les petits oiseaux pourront quand même passer... Je réfléchis à une solution, mais je n’ai pas encore trouvé. Si un jour vous choisissez ces tuiles (ou des du même type), prenez l’option « closoir d’égout ». C’est un peu plus compliqué à poser, mais à mon avis tout à fait faisable.

Voilà qui conclu le toit car il est bel et bien fini (mise à part les éléments qui s’intègrent au toit : panneaux solaires, cheminée, velux et prise d’air sanitaire).

Un grand merci à Isabelle, André, Jean-Christophe, Christian, Flavio et Vincent pour leur précieuse aide.

Conclusion

Je n’ai pas trouvé le toit très difficile à faire. Il faut aussi dire que mon toit a une forme très basique (2 pans isométriques). Toutefois, il faut bien étudier avant tous les petits détails et faire des plans précis. Pour ça (et pour le reste aussi) je vous conseille vraiment le dessin 3D, il m’a sauvé la mise plus d’une fois et je n’ai jusque là aucune erreur significative !!

Je suis bien content d’avoir fait faire l’ossature bois car elle était précise et m’a donné une base solide sur laquelle je pouvais me fier.

En faisant ce toit je me suis fait bien plaisir, je me suis écouté, même que les tuiles qu’on a mis nous ont été déconseillées (trop compliquées à latter et à poser). Alors que pour moi ça a été plutôt facile ! Mais je redis, mon toit a une forme simple. Je ne sais pas si je me serais lancé avec cette couverture sur un toit en « L » comprenant des décrochements ?!

Pour la ferblanterie, ça ne me paraît pas si compliqué, mais il faut des outils spécifiques et quand même un savoir faire (entre autre pour les soudures, pliage des tôles, connaissance des matériaux, etc...). Si vous voulez le faire en auto-construction, je vous conseille d’avoir une connaissance ferblantier qui le fasse avec vous.

Pour la couverture, si vous avez du bon sens et de la logique, ce n’est pas si compliqué. Il faut faire attention à bien latter en respectant scrupuleusement les recommandations de votre fournisseur de tuiles. Pour moi elles étaient là, page 3.

Pour commander vos tuiles (d’ailleurs pour tout autre matériaux aussi), passer directement par le représentant, c’est moins cher !

Si c’était à refaire, je referais la même chose, hormis que je poserais l’étanchéité moi-même.

Bâchage de la maison

Aujourd’hui et mercredi passé on a bâché la maison pour protéger le bois et surtout la paille pour l’hiver. Ceci afin d’éviter que le vent emporte la neige à l’intérieur de la maison et que notre paille pourrisse !

Voici comment est prévu le bâchage. Les façades est, nord et ouest seront complètement bâchées. La façade sud elle sera en deux parties : la partie inférieure qui sera comme les autres façades (opaque) et la partie supérieure (1er étage de la maison, sous le toit) qui sera une bâche transparente afin de laisser passer la lumière. En effet je souhaite construire mon arche pendant l’hiver (enfin si la colle le permet...) et c’est plus agréable avec un peu de lumière.

Donc mercredi passé, nous avons commencé par bâcher la partie inférieure au sud. La bâche étant assez grande (8 m x 10 m), nous l’avons préparée en la dépliant sur le champ de devant pour la replier (l’enrouler) pour la pose [1]. Puis nous l’avons fixée sous le balcon en la coinçant entre une latte et l’ossature de la maison à grand coups de visses. Cette bâche là a été facile à mettre !

Façade sud
Ici on voit bien l’arche.

Moins facile, la bâche ouest a été pénible à fixer car elle était grande (8 m x 14 m), lourde et l’accès intérieur et extérieur inaccessible.
Nous avons commencé par justement rendre l’accès intérieur « sécure » et accessible en faisant un plancher provisoire. Puis nous avons étendu la bâche roulée le long de la façade, juste sous le toit. Ensuite nous avons vissé la bâche sur l’ossature directement sous le toit. Ça nous a pris un sacré temps d’autant plus qu’il pleuvait bien (d’ailleurs petite parenthèse, mes tuiles et mes chéneaux fonctionnent à merveille !). On s’est arrêté là car nous n’avions plus de temps.

Aujourd’hui, nous avons presque fini toutes les façades. C’était beaucoup plus facile car les accès étaient plus adéquats.
Pour la façade nord, vu qu’il y a les pentes du toit, on a préparé la forme de la bâche au sol. J’ai sorti mes plans 3D, pris quelques mesures et on a plié et vissé des lattes à la taille et position exacte.

Il ne reste maintenant plus que la partie supérieure de la façade sud, que je ferai dès la réception de la bâche transparente.

Façade est
Façade nord
Notes

[1Dans le principe, nous allons fixer le bord supérieur de la bâche, puis la laisser tomber (et donc se dérouler) pour ensuite la fixer sur les côtés

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