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Une buanderie se pointe

Mais aussi un bureau et un atelier...

En effet, la structure des cloisons du bas est prête.

On a tout d’abord enlevé les deux visses (désolé Claire :-) ) qu’on avait mises la dernière fois car durant mes nombreuses réflexions quotidiennes [1], j’ai pensé que c’était mieux de la fixer contre la solive qui se trouve juste en dessus, puis de combler les éventuels espaces (qui n’étaient pas si éventuels) par des cales d’épaisseur. Après l’avoir fait, je peux dire que pour moi c’était la bonne décision, d’autant plus que, par après, j’ai constaté que les solives (posées par le charpentier) elles-mêmes étaient posées sur des cales d’épaisseur.
Donc pour l’installer, on a procédé comme suit :

  1. On l’a positionnée au centre et sous la solive et vissée ainsi. Pour la soulever et la coller à la solive, on a mis une poutrelle sous la cloison puis on a utilisé le principe du bras de levier. Pendant qu’un la soulevait, l’autre la réglait à coup de marteau, puis la vissait.
  2. On a pris le fil à plomb pour positionner le bas et on a vissé.
  3. Ensuite on a calé sous la cloison aux zones où elle doit poser.
  4. On a mis les éléments statiques (colonnes sous la grosse poutre) qui reprennent les charges afin d’éviter un fléchissement de la poutre d’en dessus. Ceci va nous permettre de retirer l’étais.
  5. Et pour finir on a mis des contrevents. Ceci nous permettra de retirer tout ceux qui traînent autour et dans la maison, et qui nous embêtent bien dans nos divers travaux !
La première cloison finie
On voit bien ici les colonnes sous la grosse poutre.

Pour faire un pilier ou une colonne de soutien (qui reprend des charges quoi) je vous conseille de couper la poutre un peu trop longue, puis de la raccourcir à la scie à onglet petit à petit (même très petit à très petit). Elle ne doit pas pouvoir rentrer à la main, sinon elle ne va rien porter et ne va donc pas tenir son rôle. Nous on l’a même installée à la masse !

Sur la bonne lancée, on a monté la deuxième cloison et on l’a réglée selon le même procédé.

La deuxième en préparation
Les cloisons contreventées
Pour les néophytes, ce sont les planches en biais...
Les trois pièces
A gauche le bureau, la buanderie au milieu et l’atelier à droite...

Ayant encore un peu de temps, on a commencé à s’installer sur les voûtes pour construire les cloisons du rez supérieur.

On s’installe sur les voûtes

Je suis content de cette journée constructive !

Notes

[1Ouais, là je crois que clairement, si vous voulez faire de l’auto-construction, vous allez avoir le cerveau qui va se mettre en ébullition quasi constamment...

Les cloisons du rez sup.

Bonne journée productive. On a fait les deux cloisons du rez supérieur. Mon fils a sa chambre ! Ouais, il y a encore à faire jusque là...

Ces cloisons sont quasi dans l’alignement des cloisons du rez inférieur, mais un étage plus haut. Je dis « quasi » car le soir avant, on est venu voir, avec ma femme, les cloisons finies du rez inférieur et on s’est fait la réflexion que la salle de bain pourrait bien être un peu petite. Vu que j’avais prévu de construire les cloisons du rez sup. le lendemain, il fallait se décider et vite ! « Branle-bas de combat » et grandes discussions. On s’est retrouvé chez nous, dans une pièce, à simuler en grandeur réelle la taille de la salle de bain en mettant des scotchs et en déplaçant des meubles. Bref, on a décidé d’agrandir la salle de bain de 10 cm, et donc de réduire les 2 chambres à coucher attenantes de 5 cm.

Pour ces cloisons là, on s’y est pris un peu autrement. Primo, on devait les encastrer en partie dans la solive, secundo les cloisons ne sont pas juste sous une solive. Bref, j’ai décidé de d’abord fixer la lisse basse à niveau et alignée sur les solives du dessus.

Pour encastrer la lisse basse, il fallait faire une entaille dans la solive puis mettre des taquets pour agrandir la surface de pose (vu qu’on a décidé d’agrandir...).
Petit truc, pour couper droit dans la solive, on a mis une pièce de bois devant pour que la tronçonneuse puisse s’appuyer dessus.

Le guide de la lame
Et voilà le travail !
La cale qui agrandit la surface de pose
Les lisses basses sont posées

Ensuite, on a découpé la lisse haute et les montants. Puis, on a monté la partie haute qu’on a posée sur la lisse basse déjà fixée. Là, on a été obligé de visser les montants en bas en « guèpe » [1].

On a eu un petit problème quand on a voulu mettre la deuxième cloison : des palettes qui supportent la paille au dessus occupaient la place de la cloison. Bah pas de soucis, un petit coup de tronçonneuse et c’est réglé !

Petit problème résolu

Pour finir, les poutres qui reprennent les charges du dessus, et les contrevents.

Ces cloisons finies, on est enfin libéré des contrevents provisoires et surtout de ce pilier provisoire moche et qui passe au milieu de la voûte et de la fenêtre de la cave. Ni une ni deux, on l’a tronçonné !

Jeux des différences
Trouvez LA différence !
Notes

[1Visser en guèpe c’est visser en bied.

Descente de l’arche

Petite journée. Mais bon, elle n’était même pas prévue au programme...

On a rangé le petit atelier qu’on avait monté pour faire les cloisons du rez sup. et on a descendu l’arche pour pouvoir la finir prochainement (poncer, monter et fixer).

En ce qui concerne la descente de l’arche, ce fut un peu sport ! En fait, dans mes réflexions, j’avais imaginé la faire descendre avec un palan. Mais je crois que ce nétait pas la meilleure idée. En tous cas, le palan a tenu son rôle.

Bref, pour la coucher, on a d’abord accroché le palan à la panne faîtière puis à l’arche.

Le palan

Suite de quoi, on l’a un peu soulevée et poussée en avant afin de la sortir de la charpente. C’est là que ça s’est un peu compliqué... En fait, quand on l’a sortie, elle est descendue de 30 cm sur le côté est. On a donc dû la remonter et on l’a fait avec un étai.

L’arche remontée et stabilisée

Une fois l’arche stabilisée, on l’a descendue et posée sur des bottes de paille (vraiment utile pour tout cette paille ;-) ).

Descente de l’arche

Elle n’attend plus que d’être définitivement fixée...

Premiers encadrements

Dans mon programme, j’avais prévu de monter les échafaudages. Mais vu la météo, j’ai décidé de rester à l’abri et de faire les encadrements de fenêtre pour le rez inférieur. Ben oui, je dois assurer que l’ossature pour la paille soit prête pour le chantier participatif du samedi 21 avril (où vous êtes les bienvenus) !

Au cours de mes différentes études, je n’ai trouvé aucun exemple pour le détail des fenêtres et ça m’a bien manqué.
Et donc je vous fais part des détails des miennes :
 Les encadrements de fenêtre seront accrochés à l’ossature que je fais pour la paille.

Ossature paille et cadres

 Les fenêtres seront fixées en applique sur les encadrements.
 A l’intérieur, les enduits viendront jusque sur l’encadrement et le cadre de fenêtre afin d’améliorer l’étanchéité à l’air.

Coupe verticale
Coupe 3D
Prototype 3D
Un aperçu de ce que ça devrait être au final.

Bon voilà pour la théorie, passons à la pratique ! On a commencé par faire les deux encadrements du rez inférieur (120 x 120) et comme dans notre future chambre (au 1er) il y aura deux fenêtres de même dimension, on les fait dans la volée ! Donc 4 cadres de 120 x 120.
On a commencé par se fabriquer un petit atelier. Puis on a découpé les différentes pièces. Jusque là pas de problèmes (si je dis ça c’est qu’il va en avoir un, vous vous en doutez bien...).

Pour la lisse basse de l’encadrement, il faut le façonner un peu. Tout d’abord, j’ai fait une rigole pour la « goutte pendante [1] ».

Rigole de la goutte pendante.

J’ai aussi prévu de mettre une pente à la lisse basse de l’encadrement (j’ai décidé de le faire à 6°) afin d’évacuer l’eau. Il fallait donc pour ça que je scie la lisse basse sur sa longueur à 6° afin qu’elle reste à fleur des montants (je sais pas si vous comprendrez, en tout cas c’est tout claire dans ma tête ;-)). Le problème est que pour scier une telle poutre (10 cm x 18 cm de section) il faut une scie circulaire sur table capable de couper plus de 10 cm (j’ai ai une qui en coupe 9...) ou alors (je suppose) une raboteuse (j’en ai pas et je ne vais pas faire l’investissement) ou alors j’ai pensé à une scie à ruban. Je me suis donc mis à la recherche d’une scie à ruban et j’en ai trouvé une sur internet pour 40.-. Une toute vieille... mais résultat elle n’est pas assez puissante. Bon ben essayé pas pu !

La scie à ruban...

Il fallait donc trouver une solution pour cette lisse basse d’encadrement ! En regardant les maisons autour de moi, j’ai constaté que souvent le rebord de fenêtre dépasse de quelques centimètres. J’ai donc fait un petit essai, modélisé ça en 3D puis on a décidé, avec ma femme, qu’on le ferait comme ça ! Donc plus besoin de scier... Ouf, ouf !

Fin de journée, on fera ça demain...

Notes

[1La goutte pendante sert à éviter qu’une goutte puisse remonter jusqu’au mur.

Amorçage des murs

Aujourd’hui, plein de petites choses.

On a commencé par finir les encadrements de fenêtre en vissant comme décidé la lisse basse qui dépasse...

Un encadrement fini
Il y en a 4 comme ça.
La lisse basse qui dépasse...

Puis, on a un peu bricolé quelques outils pour la paille.

J’ai aussi enfin trouvé un moyen de poncer l’intérieur des hublots pour égaliser les imperfections. Reste à trouver un moyen pour l’arche, mais je crois qu’on va faire comme les hublots.

Voici donc ma solution de ponçage : j’ai une brosse à polir le fart des skis, qui date de l’époque où je faisais de la compétition. J’ai imaginé qu’avec un peu de scotch double face et du papier à poncer ça pourrait marcher (mais je n’y croyais pas trop). Je me suis alors décidé à essayer et ça a marché !!

Et hop un outil pour poncer...

Suite de quoi, mon neveu, qui est venu nous aider cet après-midi là (merci Caryl), a poncé les deux hublots. Il sont donc prêts !

Pendant ce temps, on a fixé et mis à plomb l’encadrement de la porte est. Et je suis content, depuis le temps qu’elle attend !

L’encadrement de porte est

J’ai aussi mis des panneaux autour du chantier pour un peu plus de sécurité !

En prime le PDF des panneaux.

On a fini par commencer à mettre l’ossature pour la paille au sud.

« L’ossature paille » avance

Aujourd’hui, nous avons continué à faire l’ossature pour la paille. C’est que le chantier participatif est déjà ce samedi et nous devons être plus que prêts... Mais nous y arriverons !

Pour ma part, cet après-midi n’a pas été productif en terme de construction car j’avais plusieurs rendez-vous. Mais ceci n’a pas empêché le chantier d’avancer (merci à mes aides).

Nous avons fixé l’encadrement de la deuxième porte. Puis nous avons finalisé l’ossature autour de l’encadrement du côté est. J’avais pas pu le faire jusqu’à maintenant car il me manquait du bois...

Ossature autour de l’encadrement de porte

Entre les encadrements et l’ossature, je mets de la compribande [1] pour assurer une bonne étanchéité à l’air.

Compribande
Ceci assure l’étanchéité à l’air.

Pendant l’après-midi, et donc pendant mes rendez-vous, mes aides ont déjà mis quelques bottes de paille et ça fonctionne plutôt bien !

Demain, on finit au minimum l’ossature du rez inférieur et si possible, on commence l’ossature du rez supérieur.

Notes

[1C’est une bande qui s’épaissit lentement et épouse les formes, ce qui rend étanche les différents reccords.

Satanée compribande !

Ce vendredi, nous avons un peu stressé. En effet, nous devions finir de faire l’ossature pour les murs en paille pour le chantier participatif du lendemain.

Je vous donne déjà la fin de l’épisode : on y est presque arrivé...

On a commencé par finir de mettre quelques planches verticales, puis est venue l’heure de placer les encadrements de fenêtre.

Pour la première on a un peu ramé. L’encadrement étant assez lourd, le plus dur a été le règlage car il fallait que : le haut de l’encadrement soit à la même hauteur que celui de la porte, à la même profondeur, tout en s’assurant qu’elle soit à niveau et d’aplomb (on travaille en 4 dimensions quoi ! ;-) ). Bref, on a fini par y arriver.

Ensuite, on a attaqué le deuxième encadrement, mais cette fois-ci avec l’expérience du premier ! Donc on s’y est pris un peu autrement et on est très vite arrivé au règlage final, quand tout à coup une petite ampoule s’est allumée dans ma tête... « Merde la compribande !!!! » Argh, on a oublié de mettre de la compribande sur tous les encadrements sud. Là, mon esprit a balancé entre deux solutions : donner place à la flemardise et donc laisser comme ça ou redémonter pour poser la compribande.

Préparation au placement du deuxième cadre.
On s’aide d’une palette.

Heureusement que c’était l’heure de la pause de midi car j’ai pu me poser pour la réflexion. Bon, on va la mettre cette satanée compribande ! Sinon, jusqu’à la fin de ma vie, je vais y penser et au moinde courant d’air dans la maison je m’en voudrai...

On l’a fait, mais en réféchissant bien, on a pas dû tout démonter. On a simplement fixé les encadrements avec des lattes pour que rien ne se dérègle, puis on a ouvert les planches, mis cette satanée compribande et finalement remis les planches.

Ouf ouf, c’est quand même mieux comme ça !

L’encadrement placé et fini
Et avec la compribande !

Bon ben du coup on a pris du retard et on a pas réussi à finir l’ossature du mur ouest. Ma fois on devra le faire pendant le chantier participatif.

Les premiers murs

Pour moi c’était une journée intensive. Je ne savais plus où donner de la tête.

J’ai eu un peu peur avant le début car, apparemment, deux personnes inscrites au chantier n’ont pas reçu mon email de confirmation que j’ai envoyé le jeudi soir ! Donc pour les prochains chantiers, si vous êtes inscrits, n’hésitez pas à me contacter si vous n’avez rien reçu le vendredi matin...

Une fois que tout le monde est arrivé, j’ai commencé par donner quelques explications puis on a démarré.

Botte par botte on a monté les murs et à la fin de la journée on avait fait les trois quarts des murs du rez inférieur.

Ça avance
Le côté ouest
Le côté est
On voit ici mon angle qui laisse un peu à désirer.

J’ai trouvé qu’on n’allait pas autant vite que je l’avais pensé. Non pas que les bénévols étaient lents, mais je crois que je vais devoir paufiner l’organisation.
Ce qui n’allait pas :
 En règle générale, les bottes étaient plus longues que prévu. Normalement la botteleuse devait les faire à 90 cm de longueur, mais elles les a faites entre 95 cm et 115 cm. Ayant fait les écarts des colonnes à un peu plus de 90 cm, on s’est vu devoir quasi toutes les découper à la bonne longueur.
 Dans ma technique, il faut rainer les bottes pour que la latte puisse entrer dans la botte afin de la tenir. Et ça ça prend du temps. Il est arrivé plus d’une fois où l’on attendait sur le rainage d’une botte.
 Je n’avais qu’une visseuse et les différents groupes de travail attendaient souvent sur elle.
 L’angle sud-est de la maison est un peu fragile. J’ai une colonne de petites bottes (36 cm x 36 cm) et les premières bottes ne sont pas assez serrées. On va sûrement devoir mettre un treilli avant de faire l’enduit de terre (bon on l’avait de toute façon prévu, mais là c’est sûr !).
 Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je n’avais pas fini toute l’ossature du rez inférieur, ce qui fait que j’ai dû la finir et que donc j’étais un peu moins disponible pour les bénévols.

Rainage des bottes à la tronçonneuse

Ce que je vais changer :
 On va pré-trier les bottes par grandeur (95, 100, 105, 110 et 115 cm).
 Pour la suite, je vais adapter l’ossature aux bottes et non pas l’inverse.
 Si possible, on va pré-rainer les bottes.
 Je vais aller acheter une bonne visseuse supplémentaire.
 Pour les angles, je vais construire l’ossature de manière à ce que ce soit toujours une botte entière qui fasse l’angle.
 Je ferai en sorte d’être prêt avec l’ossature avant le chantier participatif...

En tous les cas, un grand merci à Lilou, Isabelle, Geoffrey, François, Didier, Flavio, Colette et Bernard pour leur précieuse aide !

Je donne rendez-vous aux intéressés pour le prochain participatif !

Tri des bottes et découpe d’encadrements

Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je dois me réorganiser pour le prochain chantier participatif. Un des points est de trier les bottes de paille. Ca tombe bien, car pour pouvoir faire l’ossature au rez supérieur, je dois dégager un couloir en bordure de maison [1].

On a trouvé des bottes de 90, 95, 100, 105, 110 et 115 cm. Mais la majorité sont de 100 cm. C’est bon à savoir pour adapter l’ossature.

Les bottes triées
Couloir de travail au rez sup.

Sinon, on a découpé tous les éléments pour construire les encadrements des fenêtre et des baies vitrées.

Pour finir la journée, nous avons commencé à monter un encadrement, et pour ce faire, nous nous sommes installés sur la « terrasse » du « cabanon », car il y a une surface plus ou moins plate et abritée.

Montage d’un cadre au cabanon
Notes

[1A l’heure actuelle, la paille remplit le rez supérieur jusqu’au fin bord de la maison

Aaargh ! Satanée compribande 2

Voici le deuxième volet de la série « satanée compribande » ! Je crois que je n’arrive pas à l’imprimer cette compribande, à chaque fois j’oublie de la mettre avant de poser un cadre !!!

Bon pour ce qui est de la journée, on a monté des encadrements, monté des encadrements, monté des encadrements et fixé/réglé un encadrement (le plus gros) en oubliant de mettre la compribande (vous l’aurez compris...).

Un cadre fini
La seule photo de la journée ;-)

Ça m’a tellement pris la tête que j’en ai oublié de prendre des photos. Désolé pour ceux qui ne regardent que les images ;-).

Somme toute, je suis très content d’avoir posé cet encadrement, ça donne tout de suite un aperçu de ce que seront les baies vitées à la cuisine/salle à manger et surtout la vue que l’on aura pendant nos repas...

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