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On continue à preparer la venue des fenetres.

On est toujours dans la préparation de l’arrivée des fenêtres, et donc on a plein de petites choses à faire.

 On a fait une saignée devant la porte de la buanderie, à la demande du fenestrier, pour des raisons techniques que je n’exposerai pas ici.

 On a continuer à poncer les encadrements de fenêtre.

 On a fait une pente pour l’écoulement sur les seuils des porte-fenêtres. Là c’est moi qui me suis planté et je rattrape le coup. En effet je pensais qu’on pouvait faire un renvoi d’eau plus large qui irait jusque devant mon seuil. J’aurais dû me renseigner mieux.
Pour le faire, j’ai utilisé la scie circulaire et j’ai fait un myriades d’entailles en pente. Pour guider la pente j’ai fait un socle plus haut que le seuil pour poser la règle dessus (voir photo ci-après). Une fois les entailles faites, j’ai enlevé au ciseau à bois les gros morceaux, puis j’ai utiliser la ponceuse à ruban pour finir le tout. C’est pas mal, mais j’ai quand même quelques ratées que j’essaierai de rattraper.

On fait le seuil en pente

 Avant la pose de l’enduit de finition, on doit mettre une finition sous le toit. J’ai enfin trouvée (parce que ça fait un moment que j’y pense...) comment j’allais le faire : je vais faire un bardage à clin. Pour ça on a préparé des supports pour clouer le dit bardage. Comme il y a une bonne épaisseur (12 cm environ) entre le chevron et la façade extérieur, on a découpé des pièces dans des poutrelles de section de 5 cm * 10 cm. Puis on les a vissés sur le chevron (voir photo ci-après, c’est plus simple). Restera plus qu’à clouer les planches à clin !

Supports pour le bardage à clin

Sinon bonne nouvelle, la chape du rez inférieur (en chaux aérienne) commence enfin à sécher (mais elle n’est pas encore sèche). Ça fait quand même 2 mois et ce n’est pas encore fini... Je vous tiendrai au courant quand elle sera enfin sèche (en tout cas en surface ;-) ).

Un grand merci à Nicole qui une fois de plus est venu nous aider !!

On est prêts

Voilà, on a fini toutes ces petites tâches. Les fenêtres peuvent arriver ! D’ailleurs on les attend avec impatience, le froid arrive à vitesse grand V.

Ce qu’on a donc fait :

 On a fini de dégager le hublot de la cage d’escalier. On y a refait une « coupe de paille » et on a enlevé le support provisoire qui le traversait au beau milieu.

Le hublot dégagé

 On a fini de poncer les encadrements. Mine de rien, c’est un sacré bouleau !!
A ce sujet, on a décidé de ne pas les peindre. On hésitait puis après essais de peintures, discussions et grande réflexions, on va les laisser se protéger par eux même [1].

Les encadrements poncés

On a aussi préparé l’arrivée prochaine de l’enduit de finition extérieur.

 On a dégagé le « saut de loup » pour que le crépit puisse descendre jusqu’en bas. En effet, on ne va pas faire un saut de loup conventionnel (ben tient du boulot en plus ;-) ). On va plutôt faire une « mini arène » en pierre sèches de deux ou trois marches (tout est bon pour boire l’apéro...). Ce sera donc ouvert et il n’y aura pas de grille pour marcher dessus. Comme ça, il y aura aussi plus de lumière dans la cave (enfin le carnotzet) et la vue depuis l’intérieur sera plus intéressante qu’une cage en béton ! Affaire à suive dans le futur.

Ayant fini tout ça on a repris la pose des gaines électriques. En effet une de nos prochaine grosse étape, et de fait les enduits de terre à l’intérieur (sur la paille et sur les cloisons). Mais avant tout ça il faut que toutes les gaines et les arrivées d’eau soient posées.

Notes

[1Le bois se protège de lui même tout d’abord en jaunissant et si l’eau s’en mêle, il grise (ce qu’on ne souhaite pas...).

Ça a bardé !

Oui, enfin, on a mis un petit bardage sous le toit pour faire une finition. En fait l’enduit de finition arrive tantôt et je dois faire ça avant pour que l’équipe qui va faire l’enduit puisse l’appuyer proprement dessus (ou plutôt dessous).

Je l’ai mis à clin pour rappeler le lambris des avant toits.

On a pris pas mal de temps pour faire la première partie car on a fait beaucoup de découpes autour des contre-fiches. Pour les autres parties, on a grandement simplifié tout ça et on a quasiment fait les trois autres parties dans le même temps que la première...

Le bardage
Vue de loin
Il y aura surement encore des petites retouches esthétiques à faire.

Autrement on a fait une petite arasée car j’ai acheté une fenêtre bon marché pour fermer la cave et il faut adapter le vide de maçonnerie à la fenêtre.

Maçonnage de l’arasée
Cours privé pour les enduits terre crue

Etant néophyte dans à peu près tout ce qui est dans le futur, et comme dans le proche futur nous allons commencer à faire les enduits intérieurs, et comme il se trouve qu’un spécialiste se trouve justement en Suisse ces jours-ci, et comme il a accepter de jouer les prolongations le dimanche, ben voilà on suis un cours privé sur notre chantier.

Tout d’abord un petit explicatif de la technique d’application que nous avons choisi. Pour l’accroche de la terre aux murs ou aux cloisons, nous allons appliquer les enduits sur des paillons (ou canisses) [1].

Paillon
Canisse

Donc dans un premier temps il faut accrocher le paillon au mur. C’est là que je suis bien content d’avoir mis mes planche à fleur des murs intérieurs. Ceci permet d’agrafer le paillon sur du bois, ce qui est bien plus solide. Pour les parties qui sont sur la paille, on met des grosses agrafes maison (bous de gros fil de fer d’environ 20 cm plié en deux) que l’on plantes à travers le paillon dans la paille.
Evidemment il faut agrafer sur le petit fil de fer composant le paillon. Encore évidement, loi de Murphy oblige, le petit fil de fer n’est jamais aligné sur la planche... Bon pour ça il y a un petit truc : il suffit de mettre un fil de fer contre le paillon et d’agrafer. C’est tout bête, mais il faillait y penser.

Une fois le paillon posé, il faut mettre la première couche de terre, pas plus épaisse que le paillon et très brute.

Application du corps d’enduit

Une fois cette couche appliquée, on peut mettre la deuxième couche qui celle-ci doit être plane.

Puis on peut enfin faire la couche de finition ou alors peindre selon les souhaits.

Autrement, je suis plutôt content car pour préparer cette journée, j’ai analysé ma terre en faisant un échantillon. J’ai donc tamisé ma terre avec un tamis de 2.5, puis je l’ai un peu mouillé et je l’ai étalé en une couche de 1 cm sur une planche.
A propos de tamis, je sais pas si c’est moi, mais c’est la croix et la bannière pour en trouver en Suisse !! On en trouve chez Landi mais il faut les commander et il n’y a que du 5... Bon en cherchant sur internet, j’ai trouvé cette entreprise (HSB) qui est apparemment spécialisée. L’inconvénient est qu’il faut se déplacer à Berne...

Le résultat est que ma terre est bien assez argileuse !! Même trop, il faudra que je la coupe avec du sable. Bonne nouvelle !

Test de ma terre
Si la terre fissure c’est qu’elle est trop argileuse. Ce qui est largement mon cas !

Reste plus qu’à la tamiser. Là, il faut encore que je trouve une bonne technique, car la terre on la tamise soit très sèche (ce qui est râpé vu la saison) soit très mouillée, ce qui est plus fastidieux...

Un grand merci à Bruno Gouttry pour nous avoir transmis un peu de son savoir.

Notes

[1Ce qui différencie le paillon de la canisse est que le paillon est fait de roseaux (ou autres) complets, tandis que la cannisse est faite de demi roseaux.

On fini notre terre d’apprentissage

Tout d’abord on a fini notre bardage sous le toit.

Ensuite on a fini la terre qui nous restait de la fin du cours. J’en ai profité pour remplir de paille (donc isoler) une niche dans notre structure en briques terre cuites, ce qui a permis de mettre la terre sur le mur ouest du bureau.

Autrement j’ai eu pas mal de rendez-vous ce qui m’a bien freiné dans la construction pure...

Il faut finir pour enduire !

Tout est dans le titre... Ben oui partout où on va enduire il peut y avoir des gaines électriques, des boîtiers électriques, des conduites d’eau sous pression ou encore des attentes pour la robinetterie.

Je commence donc par continuer l’électricité. J’ai fini tout ce qui est du gainage et des boîtiers pour les prises et les interrupteurs du rez-supérieur.
Je me suis ensuite attaqué au gainage des luminaires.

J’ai pas tout fini, mais je suis content de l’avancement. Il y a déjà certains pans de mur qui peuvent être enduits ! Cool. Je me réjouis d’attaquer ça.

Une petite fondation pour le boiler

Voilà, j’ai signé le contrat avec Sebasol. Grâce aux bonne réflexions de cette association, je vais en fait faire une installation pour l’eau chaude sanitaire et l’appoint chauffage. Ça peut paraître étrange vu que je n’aurai pas de chauffage !
En fait il semble que les boilers pour l’appoint chauffage sont increvables (dixit Sebasol, ils n’en ont pas changé un depuis 20 ans !) et que le prix est quasi le même. De plus ça me laisse la liberté de brancher un éventuel petit chauffage (radiateur) comme par exemple dans la salle de bain ou le sas (vestibule extérieur).

Normalement une fois que le contrat est signé et l’avance payée, Sebasol commande le matériel. Je ne sais pas quand je le recevrai, mais je me prépare déjà.

Le boiler fera 970 litres, il faut donc compter un poids de plus d’une tonne. Je crois qu’il est donc préférable de faire une petite dalle en béton (ben oui...) pour le porter. Ce sera à la cave (ou plutôt le futur local technique). On attaque donc en dégageant les galets et en commençant le coffrage.

Début du coffrage

Soudain j’ai eu une lumière : « Mais je veux mettre l’installation d’arrivée d’eau sous pression par là » ?! Je pense donc que cette tuyauterie va traverser la dite dalle ! Ni une ni deux j’appelle le responsable de cette installation et par chance il est juste dans le coin. Il passe et effectivement me confirme tout ça. Il va donc faire l’installation définitive prochainement (en tout cas avant le coulage de la dalle, forcément !).

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