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Nettoyages de printemps

Suite à nos divers travaux, mais surtout l’isolation en béton de chanvre, il y avait un tel b....l [1] que j’ai décider de prendre une partie de mon temps pour faire du rangement en profondeur.

J’ai commencé par la cave qui le méritait bien, puis tout l’étage du bas (celui où on a fait le béton de chanvre). J’y ai même passé l’aspirateur !

Ben au résultat c’est vraiment très cool et ça m’a motivé à maintenir le plus possible la maison en l’état (surtout que je suis pas très assidu à ce niveau là).

Suite de quoi, le mur en pierre a continué.
Au début du premier mur, on avait décidé de faire une « niche » décorative pour y mettre un objet de déco. Puis on était plus très convaincus et on a eu l’idée de faire 4 petites niches : une par membre de la famille dans laquelle chacun pourra mettre ce qu’il veut.
J’ai mis des petits tubes électriques qui vont à chacune d’entre elles pour mettre une éventuelle petite source de lumière (comme une LED). J’ai bien fait attentiton de laisser un fil de fer à l’intérieur pour pouvoir passer mes fils électriques le moment venu.

Le tubage des 4 niches.
Notes

[1Un mot qui commence par « bor » et qui finit par « del »... Ma fois je n’ai pas trouvé d’autre mot pour qualifier ça.

Allumez le feu !

Aujourd’hui est un grand jour ! On allume pour la première fois le feu dans le poêle pour vérifier que l’installation marche bien.
Le chauffagiste (Di Marzo Eco-Energies) et le poêlier-fumiste (Colin Porret, à Gorgier) sont venu pour faire les derniers contrôles avant la mise à feu !

Tout étant OK, on charge de bois et on met le feu. Et on attend un moment. Après quelques minutes on a commencé à sentir la chaudière chauffer. On s’est alors dirigé à la cave pour voir comment réagissait le groupe hydraulique.
Assez vite on a vu la température monter sur l’affichage digital de la régulation [1] puis une fois la température minimale atteinte (70° dans la chaudière), la pompe s’est mise en marche.

Le feu !
Le groupe hydraulique.
La régulation.
Les chiffres de gauche à droite : Température dans la chaudière, température dans l’accumulateur (boiler) et vitesse de la pompe.

Voilà, on était tous très contents. De plus j’ai continué à charger du bois dans le feu et en fin de matinée, le haut de l’accumulateur atteignait les 50° et à moins de la moitié, on avait plus de 20° (il faut dire qu’avant la flambée on était pas à plus de 10°).

L’accumulateur n’est pas encore isolé, ce qui m’arrange bien car du coup il me sert de chauffage à la cave ;-). Pour le moment c’est une perte d’énergie arrangeante...

Sinon, j’ai dû finir de mettre le tuyau d’évacuation jusque sur le toit car je dois rendre le matériel pour souder les tuyaux.
J’ai donc enlevé la réserve qui était dans la paille pour pouvoir y enfiler le tuyau. J’ai percer la sous-couverture du toit et j’y ai découpé un trou de la taille du tuyau. Ensuite j’ai planté le tuyau dedans et j’ai fait les dernières soudures. J’ai aussi mis du scotch (que m’avait laisser le charpentier) pour étanchéifier entre le tuyau et la sous-toiture.
Le ferblantier (qui mettra la bouche d’aération) m’avais demandé de laisser sortir du toit au moins 80 cm. Ce qui est fait.

La sortie sur le toit.
80 cm en dessus...
Le passage à travers le toit.
Le passage à l’intérieur.
Et voilà la boucle est bouclée.
Notes

[1La régulation est le composant électronique qui met en marche ou arrête la pompe selon les besoins.

Mur en pierre fini

Voilà, le mur en pierre est enfin fini. Une fois de plus ça prend du temps.

Par contre on a fait le bon choix de passer à une version 2 car on le trouve juste superbe, il est à notre goût !

Au niveau design, on voulait faire des joints claires (voire blanc). On avait fait un essai avec de la chaux hydratée (aérienne) qui est blanche et du sable (qui est gris) et ça donnait gris (ben ouais logique vous me direz).
Conclusion, si je veux des joints claires, il faut que je trouve du sable claire. Après quelques recherches, j’ai simplement trouvé chez mon fournisseur du sable de quartz qui apparemment est assez vitreux et donc prend la couleur de la chaux. Résultat : tip top !

Le mur fini.
Il sont pas blancs ces joints ? Hein !

Nous avons aussi eu Sibylle qui est venue nous aider. Elle a fait la deuxième couche de terre sur quelques pans de murs. Merci beaucoup !

Préparation pour le champ solaire

La semaine prochaine, il y a un « apprenti » Sebasol qui vient m’aider à construire le champ solaire sur le toit.

J’ai décidé de préparer les pièces en bois afin que nous n’ayons plus qu’à faire le travail sur le toit.

J’ai commencé par découper les carrelets à la bonne longueur. Ayant 6 absorbeurs (champ de 2 x 3), j’aurai 3 carrelets longitudinaux et 2 latéraux.

Ensuite j’ai directement fait le chanfrein (pour des listes de ferblanterie) et les encoches pour fixer les profilés en alu (qui porteront les vitres). Le chanfrein, je l’ai fait à la scie circulaire [1] et les encoches à la défonceuse. Pour faire tout ça, j’ai rassemblé les carrelets avec des serres joints et j’ai défoncer d’un les 4 d’un coup.

Chanfrein à la scie circulaire et défonçage des encoches.

Ensuite je suis allé acheter le Pavatex pour faire le fond des panneaux et de la peinture noire pour fourneaux (sans solvants) pour que mon champs solaire soit tout joli... Au sujet des panneaux en Pavatex, je suis allé chez Jumbo et je les ai fait découper directement à la bonne taille car un panneau complet fait 207 cm x 280 cm et c’est un peu grand pour ma voiture.

Pour finir, j’ai déjà peint les carrelets afin de gagner un peu de temps la semaine prochaine.

Les carrelets peints.

Reste « plus qu’à » monter tout ça...

Notes

[1Je pense qu’avec une scie circulaire à table ce serait mieux et plus régulier.

Champ solaire

Aujourd’hui est un jour attendu : il fait beau et chaud ! Du coup - comme annoncé - je vais commencer à construire le champ solaire (mise en place des absorbeurs sur le toit).

Pour ce faire j’ai eu le plaisir d’avoir un apprenti Sebasol qui est venu me donner un coup de main et ça m’a été très utile car je suis pour le moment sans expériences et lui il en connais juste une tonne sur le sujet !

Assez vite on se retrouve sur le toit et on analyse où on va mettre exactement le champ solaire, où et comment sera la purge d’air et par où ira le circuit solaire pour descendre jusqu’à la cave ?

Une fois tout ça décidé, on commence par enlever les tuiles qui sont dans l’espace du champ (malgré le fait que j’avais réservé un espace lors de la pose des tuiles), on place les carrelets, on met le fond en Pavatex, puis l’isolation en laine de roche.

L’ossaure pour le champ solaire.

J’ai choisi l’option de faire passer la conduite de retour à l’intérieur du champ pour faciliter le travail du ferblantier (ce qui n’est pas du luxe vu mes tuiles...). Il a donc fallu tirer ces tubes dans l’isolation jusqu’en bas du champ et par dessous.

J’ai décidé de monter la purge d’air jusque sour les tuiles de faîte, ainsi je pourrai facilement purger si nécéssaire, simplement en soulevant une tuile.

La purge sous une tuile de faîte.

Puis vient le moment de poser les absorbeurs et de les braser ensemble et aux tubes du circuit.

Les absorbeurs en place.
On distingue au milieu en bas le tube de retour pour le circuit.

Une fois les absorbeurs connectés, il faut vérifier qu’il n’y a pas de fuite. Pour ça on utilise de l’air comprimé et on regarde si la pression ne diminue pas.
Ach ! Pas de chance on a une fuite, juste en bas, là où mon brûleur pour faire les crèmes brûlées s’éteignait tout le temps (je suis d’ailleurs allé vite fait en acheter un autre...).
Bon ben c’est trop tard, je dois y aller, je finirai ça demain !

Un grand merci à toi Patrice pour ton aide et ton expérience !

« 3w.meilleuremeteodumonde.ch », le retour !

Oui, j’ai déjà cité ce site incroyable une fois (voir titre) ! Je vous expliquerai cette aventure là plus loin.

Bon pour les bonnes choses, aujourd’hui, j’ai fini le champ solaire et on a enduit la cheminée sur le toit.

L’enduit de finition de la cheminée.

J’ai commencé par re-braser la petite fuite que j’avais et mis le tout sous pression. Ça a l’air d’être étanche. Je continue donc :
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je fixe les profilés alu.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 J’installe la sonde.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met les listes A.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met les joints silicone en E.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met les crochets pour la première rangée de vitres.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met la première vitre (ah quel plaisir).

La première vitre.

Et cetera, jusqu’à avoir tout mis. Mé y sont beaux ces panneaux solaires !

Et voilà, c’est fini.
Reste quand même la garniture (ferblanterie), mais ça n’est pas de mon ressort...

Maintenant je commence à stresser un peu car j’ai déjà pris rendez-vous avec le ferblantier qui vient dans une semaine et donc il faut que toutes mes tuiles soient en place.
Mais avant ça il faut que je tire la ligne du circuit solaire sur le toit jusqu’à la plongée dans le toit ! On repère donc le passage du toit et on perfore déjà le panneau de sous toiture.
Je brase, j’isole, je m’énerve un peu avec des brides et l’isolation, je m’énerve un peu avec l’isolation, je me calme et le temps passe rudement vite...
Bref j’ai ma ligne jusqu’à l’emplacement de la descente dans le toit, mais ça ne descend pas dans le toit... Le trou qu’on a fait reste donc béant.

Le circuit solaire.
Qui est bien évidemment isolé.

C’est là que commence la petite aventure promise.
La météo annonce 2 jours de pluie, je me dis que je vais laisser mon toit comme ça (mais je vais quand même mettre du scotch sur le dit trou) et que mon étanchéité (sous toiture) doit bien porter son nom crénom !

Le soir venu la pluie arrive plus vite que prévu et ce n’est pas vraiment une pluie mais plutôt un déluge... Là mon instinct me dit « va voir » (le petit ange sur l’épaule gauche) et ma tête couplée à la flemardise (le petit diable sur l’épaule droite) me dit « mé non c’est une é-tan-ché-i-té ! ». Bon vu que j’ai appris à plus écouter mon instinct, j’y vais !

Arrivé sur place (21h30) je regarde un peu ce qu’il en est - surtout là où on a fait le trou - et ça goutte à travers la paille !! Bon pas de panique, je prend la bâche que j’avais rentré, je monte sur le toit et sous le déluge, puis je bâche tout ça de nuit et sous la pluie.

Conclusion :
 J’ai un bon instinct et j’ai bien fait de l’écouter.
 Je vais bien dormir cette nuit et je serai tranquille ces prochains jours.
 Pour la morale, il faut bâcher au moindre doute !

Jusqu’à la cave !

Aujourd’hui on a tiré la ligne du circuit de circulation d’eau solaire jusqu’à la cave.

Le circuit part des panneaux et va en pente douce [1] jusqu’au point de descente dans le toit.

Le circuit solaire.
Qui est bien évidemment isolé.

Puis il plonge à travers le toit.

Passage du toit.
Reste à couper un tube et braser le tout.

Pour ensuite passer devant la panne sablière et revenir contre le mur dans le futur canal technique.

Passage devant la panne sablière.

Et descendre en ligne droite jusqu’à la cave.

Arrivée dans la cave.
En attente des branchements jusqu’à l’accumulateur.

Je crois que ce qui pour moi a finalement été le plus pénible dans tout ça c’est de mettre cette foutue isolation (enfin surtout dans les coudes).

Le ferblantier est passé ce matin pour prendre les mesures pour faire la garniture autour du champ solaire. On a regardé les détails et il m’a demandé de mettre un panneau de soutien pour la ferblanterie en haut des panneaux (comme indiqué dans le cours d’ailleurs) pour que si quelqu’un marche sur la ferblanterie ne se déforme pas...

Panneaux de soutien sous garniture.
Comme ça on pourra marche sur la ferblanterie...

Du coup, j’ai aussi mis un maximum de tuiles autour du champ solaire afin qu’il puisse prendre toutes ses mesures. J’étais un peu inquiet car en bas du champ solaire, j’ai mis des tuiles de faîte (qui sont plates en haut) qui sont assez hautes et elle arrivent assez haut devant le carrelet du bas. Je pensait que ça lui poserait un problème, mais non, tout va bien ! Ouf ouf !

Tuiles de faîte devant le champ solaire.
Comme ça la garniture ne devra pas être découpée.

Après avoir pris les mesures, il est allé en atelier pour préparer les pièces. Il reviendra demain et après-demain pour poser tout ça in situ.

Du coup plus rien ne me retiens pour enlever ces échafaudages qui maintenant ont fait leur temps autour de cette maison. J’appelle donc l’entreprise qui viendra enlever les échafaudages métalliques vendredi prochain (le 3 mai).

Aussi j’ai profité du fait qu’il était là pour qu’il me conseille au sujet des descentes de chéneaux. Il m’a tout bien expliquer et il me prête les outils pour exécuter le travail. Je suis allé acheter le matériel et je ferai ça demain !

Notes

[1En pente car le jour où je devrai purger le circuit, l’eau s’écoulera et le circuit se videra. Sinon on devrait mettre une vanne de purge dans un point bas...

Descente de ch’no

Alors voilà, suite des « aventure de la ch’no » (chéneau pour les moteurs de recherche...). Voici donc comment on met les ch’no et ce qu’il ne faut pas faire (profitez de mes erreurs petits veinards !).

Donc les explications que j’ai reçues sont :
 Il y a deux types de coudes : à 70° ou 85° (je crois). J’ai pris l’option 70° (qui descend plus).
 Les tubes se vendent en général en longueur de 3 m (ce qui est pile-poil ce qu’il me faut).
 Il faut mettre un « dauphin » en bas qui chez moi est la partie qui sera liée au canal qui ira dans la cuve de récupération d’eau de pluie.
 Je mettrai des rivets aveugle pour faire tenir les coudes et les tuyaux ensemble. Le « pros » brasent tout ça, mais je n’ai ni le matériel ni la compétence pour le faire et les rivets (3 par jointure suffisent) sont amplement suffisants.
 Pour mettre les rivets, il faut des mèches spéciales de 3,3 mm et une pince à rivet.
 Pour fixer les tube il faut évidement des colliers (chez moi un de 100 mm pour le tube et un de 110 mm pour le dauphin).
 Pour faire joli, il faut mettre des colliers de dauphins 100/110.

De la théorie à la pratique, voici le résultat en photos.

Le premier coude.
On voit bien les rivets.
Colier de 100.

Au fait, ma combine de mettre des bouts de bois en attente des colliers a marché « picobello » !! Je suis très content.

Le dauphin
On voit bien ici l’entrée du tuyau dans le dauphin, le collier pour faire joli et le collier qui tient tout ça.
Liaison du dauphin et d’une canalisation.
Pour le moment juste pour écarter l’eau de la maison, mais à l’avenir ce sera pour aller dans la citerne.

Bon maintenant ce que j’ai fait de faux mais pas grave.
Quand le ferblantier a vu mon travail, il a très vite vu quelques petits détails dont je vais vous faire part :
 On met toujours la soudure du tuyau derrière, car visuellement elle devient vite moche avec le temps.
 On ne met pas de rivets sur le coude du bas. Ils ne sont pas utiles (merci la gravité). Ainsi on peu facilement enlever le tube en cas de problème.

Bon ben du coup j’ai enlevé les rivets d’en bas (en reprenant la mèche 3,3 mm et en perçant le rivet) et j’ai tourné mon tuyau.

J’ai aussi profité que les échafaudages soient toujours là pour mettre une grille de protection contre l’abondance de feuilles mortes en automne. Je les ai achetées chez Hornbach, mais ce fut une belle connerie. Elle sont en plastique (donc elles ne vont pas durer très longtemps) et sont très chères. Je vous conseille de chercher un peu ou de bricoler quelque chose avec du grillage en métal.

Grille de protection des chéneaux.
Pour éviter que les feuilles abondantes ne bourrent le canal.

Pour finir, j’ai brasé et isolé mon passage de la ligne du circuit solaire dans le toit afin que je puisse boucler (mettre les tuiles) ce coin du toit.

Voilà, c’est brasé.
Reste à isoler...
Garniture quasi finie

La garniture est posée et on est « étanche ». Il reste cependant quelques petits menu détails que le ferblantier viendra finir la semaine prochaine.

Sur le côté du champ solaire.
En bas du champ.
Pas de découpe vu que le haut de la tuile est plate.

Pendant ce temps là, on a passé la journée à démonter les échafaudages et à nettoyer les extérieurs.
La maison sur les côtés est et nord sont maintenant dégagés des échafaudages et - comment vous dire - c’est magnifique ! On a l’impression que la maison respire !

Nettoyages de printemps, mais extérieurs

Vendredi, les échafaudages métalliques partent et on doit enlever tout ce qu’on a mis qui les touche, soit nos propres échafaudages. Du coup ça nous a donné l’élan de faire du nettoyage extérieur.
Je dis pas que c’est tout beau tout propre, mais c’est déjà drôlement plus agréable. La semaine prochaine, je commande une benne à déchets et je la remplis avec tout ce qui traîne et dont je ne peux rien faire.

Dans un autre registre, on a décidé d’huiler notre poutraison intérieurs avec de l’huile de lin mélangée à de l’essence d’eucalyptus [1] ou d’agrume (orange). On a fait un essai avec de l’essence de térébenthine, mais c’est passablement toxique et ça ne sent pas très bon...

On a aussi fait quelques retouches à l’isolation en béton de chanvre dans la cage d’escalier. Ça n’a pas été facile de trouver le bon mélange pour avoir la même couleur, surtout qu je n’avais plus le malaxeur. D’ailleurs je n’y suis pas arrivé... Mais c’est pas plus mal, je me suis trompé dans la dose des pigments et j’en ai mis 2 fois plus. Mais c’est pas grave car je dois le dire c’est plutôt joli !

Notes

[1Accessoirement l’eucalyptus est un répulsif naturel pour insectes de plus il dégage une bonne odeur. Ce qui est aussi le cas pour les agrumes...

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