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Roucoule, roucoule !

Voilà, le tour de l’arche est fini. On peut mettre de la terre partout autour de l’arche et pour ce mur ce sera fini pour la terre.

La partie de droite.

Pour la partie à gauche de l’arche, on veut faire une paroi en « semi-pierre » (en tout cas c’est comme ça que je l’ai appelé ;-) ). C’est à dire qu’on va voir apparaître sporadiquement quelques pierre jaune d’Hauterive par-ci par-là.
Pour le réaliser, on va utiliser le reste de nos briques. Problème elles font 12 cm de profondeur et il faut pas plus que 10 cm pour cette paroi. Qu’à cela ne tienne, on va casser les briques dans leur longueur. Après un bref essai, ça marche très bien. En une petite heure, les 50 briques ont été réduites à 10 cm environ !
Voilà, reste pus qu’à maçonner avec de la chaux « of course » !

Pour la finition, on mettra un enduit sur les briques et on laissera apparaître uniquement les pierres (vous l’aurez compris...).

On est aussi arrivé au bout des 6 tonnes de terre. Après un calcul savant, j’en suis arrivé au fait que je consommait environ 1 tonne pour 33 m2 d’enduit. Vu ce qu’il me reste à faire, j’en ai recommandé 3 tonnes. Et justement elle est arrivée aujourd’hui.

On en arrive à l’explication du titre : comprenez « recule, recule » avec un léger accent portugais ;-).
Je ne le répéterai pas, mais il faut être présent lors de la réception de la marchandise (ah ben si, je l’ai répété) !!!! Cette fois-ci, c’est une chauffeuse qui est venue me livrer, malheureusement je crois qu’elle n’était pas très douée pour les exercices de style. Effectivement pour venir chez moi, il faut reculer une centaine de mètres sur un petit chemin dans la forêt avec un virage sur un dos d’âne... Elle a commencé par me dire qu’elle n’arrivait pas à entrer dans le chemin. Je lui ai gentillement expliqué (en allemand s’il vous plait !) qu’elle devait être la 7 ou 8ème à devoir le faire. Bon je l’ai guidée à grand coups de « links », « rechts », « geradeaus » et par de grands gestes, mais quand je lui disait tout droit, elle tournait. J’aurais dû lui fournir mon décodeur ;-). Mais bon, on y est arrivé sans casse et sans soucis. Elle m’a dit que ce fut un bon exercice.

Suite de quoi on a directement monté de la terre pour continuer.

J’ai continué la journée en mettant les paillons autour de la cheminée en rond pour faire notre futur déco.

L’ossature.
Et les paillons.

C’est pas top top ce que j’ai fait. En effet, comme vous pouvez le voir sur la photo, j’ai vissé des lattes sur des plateaux arrondis, puis j’ai agrafé le paillon sur les lattes. Résultat, il y a comme un vide entre les lattes et le paillon bouge un peu à cet endroit. Ça aurait été bien mieux de mettre le paillon directement sur les plateaux arrondis, ou le combler les vides ou encore de mettre plus de lattes.

Du vrai faux vieux

Aujourd’hui j’ai comme objectif de finir tout ce qui est paillons au 1er étage. Il me reste en fait la « maisonnette » qui abritera le lavabo des toilettes du 1er. Vue de l’extérieur, on verra comme une maisonnette avec une fenêtre. Celle-ci aura pour but d’amener de la lumière dans les toilettes ainsi que de donner une belle vue sur le lac et les Alpes à celui qui se lave les mains.

Comme je n’ai pas trouvé de vieille petite fenêtre de récup., j’ai décidé de la faire moi-même et de vieillir le bois.

Pour vieillir le bois j’ai fait comme suit :
 j’ai brûler au chalumeau la surface,
 puis j’ai brossé le bois à la brosse métallique (sur perceuse) afin de creuser les veines,
 pour finir je vais le peindre (mais là je ne sais pas encore comment)
 on peut aussi taper le bois avec des chaines pour donner une impression de vieilles histoires (j’avais vu ça à la télé, mais je n’ai pas osé maltraiter mon bois pareillement ;-) ).

L’encadrement de fenêtre vieilli.

Une fois fait, je l’ai monté à sa place et j’ai mis les paillons autour.

L’encadrement monté.

Pour mettre le paillon qui se trouve au dessus des escaliers, j’ai essayé de le mettre depuis l’intérieur, mais c’était trop difficile et puis de toute façon il faudra mettre la terre. J’ai donc décidé de faire un pont. C’est quand même dingue de prendre une heure pour faire un pont pour faire un travail de 10 minutes. Mais bon qualité et sécurité obliges !

On se réjouit de la voir finie.
Activité de saison

Y faisait chaud aujourd’hui, alors ça m’a inspiré : « et si j’habillais le poêle de masse ?! »

Habiller le poêle consiste à maçonner un coque en chamotte autour de l’insert et des plaques d’accumulation qui auront pour rôle de rayonner (et donc chauffer) ainsi que donner un support pour faire la finition. Les plaques d’accumulation devront quant à elles accumuler la chaleur de la flambée puis distribuer lentement la chaleur au plaques de rayonnement.

Hop hop, je réfléchit comment exactement je vais attaquer le morceau. Tout d’abord, je vais arrondir les angles avec un rayon de 10 cm. Pour faire ce rayon, je vais découper les plaques de chamotte en petites bandes avec un angle de 15°.
Maintenant comment découper ça ? Je sais que la meule avec un disque diamant marche très bien. Mais pour faire un angle de 15°, je dois dire que ma scie à onglet me titille (même si elle est faite pour du bois, le poêlier-fumiste m’a dit que ces plaques se coupaient comme du beurre). Je décide donc de faire un essai, et pis si la lame de ma scie ramasse un peu, je l’aiguiserai un coup (de toute façon ça fait un moment que j’y pense). Premier essai assez concluant. Mais dans les essais suivants, c’est devenu bien moins concluant... J’appelle mon fournisseur d’outillage pour savoir si c’était possible de mettre un disque diamant sur ma scie à onglet et il me répond clairement que non et qu’il me le déconseillait clairement.
Bon ben il me reste la meule... et je ferai mon angle à l’œil, ou presque. En fait je me suis construit un plan incliné à 15°, sur lequel je pose ma plaque à découper, puis j’essaie de couper le plus vertical possible. Ça marche plutôt bien. Je me fais alors une série de pièces.

Au niveau du design, on veut avoir quelques pierre jaunes apparentes sur le poêle. Je vais donc insérer de temps en temps une pierre dans la chamotte.

Bon vient maintenant le moment de maçonner. J’ai assez vite remarqué que les plaques étaient assez fragiles. La premières que j’ai découpé pour mettre une pierre dedans (voir photo ci-après), est tombé de la tranche à plat et elle s’est simplement cassée. Heureusement j’ai pu la récupérer pour d’autre choses... Je colle tout ça avec une colle spéciale réfractaire qui résiste à plus de 1000° et qui prend en à peine 10 minutes. Je dois donc en faire de petites quantités.

Un début d’habillage.
On y voit l’angle avec les pièces à 15°, les plaques de chamotte, ainsi qu’une pierre insérée dans la chamotte.
Pantalon

Voilà, je continue à habiller mon poêle de masse, à lui mettre sa coque de rayonnement !

Deuxième étage.
Je commence à tourner autour de la porte.

Les plaques sont assez fragiles, j’an ai cassé quelques unes en les découpant. Bon OK, j’ai essayé de les découper à la scie sauteuse (pour les emplacements des pierres jaunes), et c’est pas une bonne idée. Décidément, il n’y a que la meule !

Mais bon pour me rassurer je commence à prendre la main et je réfléchis moins. Ça devient assez automatique.

Fin de journée, les plaques d’accumulation son habillées. En gros le poêle a son pantalon, reste à faire la chemise et le chapeau...

D’un côté.
Et de l’autre.
Tenue décente

Voilà, le poêle est en « tenue décontractée », mais il faut encore qu’on lui mette son « smoking ».

En effet, on a fini de maçonner la coque de rayonnement. Toutefois, il faut encore faire le couvercle et la finition, à savoir l’enduit.

Alors qu’il me restait 3 éléments à fixer, mon sac de colle est arrivé au bout... Je fais un téléphone à mon poêlier-fumiste pour voir si je peux utiliser du ciment « sakrete » [1] et il me dit : « Non tu ne peux pas, mais j’arrive et je t’amène un nouveau sac et le reste du matériel ! ». Ouaaahhh quel service !

Effectivement 30 minutes plus tard, il est arrivé avec tout ça. Fort bien, il pourra me valider mon travail...

Tout est OK pour lui ! Il faudra juste meuler un peu autour du cadre de la porte afin que les plaques ne touchent pas l’insert. Le risque est que l’insert dilate lors de la flambée et qu’il pousse la coque de rayonnement. Ceci peut avoir pour effet l’apparition de fissures sur l’enduit.
Je dois aussi encore mettre des briques d’isolation derrière le poêle et faire le couvercle.

L’insert est trop près des plaques de chamotte.
Et voilà le travail.
Il est pas beau mon poêle ?!

Sinon, demain Paul va revenir faire un tour par chez nous car il est gentiment temps de terrasser les alentours en prévision de la construction des murs de soutènement et des terrasses.
Avant sa venue, on a donc dû nettoyer les alentours (planches, palettes, etc...) et marquer les lignes de terrassement.

Marquage pour la creuse.
Notes

[1Ciment que j’ai utilisé pour construire la cheminée, mais ce n’est pas une colle et de plus il a une prise lente.

Débuts des extérieurs

Voilà, il est gentiment temps de penser aux extérieurs, même qu’à l’intérieur c’est de loin pas fini !

Donc aujourd’hui il y a Paul qui vient avec une machine pour terrasser un bon coup. Il va :
 Nettoyer et mettre à niveau la partie est de la maison afin de pouvoir construire le mur de soutènement en rondins de bois.
 Creuser des trous afin d’y couler les fondations pour les piliers de terrasse. A faire avant la construction du mur en rondins car elles seront certainement un peu dessous.
 Terrasser la partie ouest afin que l’on puisse construire le mur de soutènement ouest qui lui sera en pierre sèches.

La partie est.
On y voit les trous pour les fondations des piliers.
La partie ouest.
Là où viendront les murs de soutènement.

Comme dit ci-dessus, nous avons choisis de faire un mur de soutènement en rondins de bois (d’une hauteur d’environ 2.80 m) pour des raisons évidentes de respect du lieu et de la nature. En effet c’est un moyen simple de ne pas utiliser du béton. De plus on trouve ça beau et chaleureux. Il est claire que ça devrait être moins durable (du point de vue temps évidemment, car du point de vue écologique c’est très durable...) mais je pense que ça va tenir en tout cas une vingtaine d’années. Vous ne le saurez jamais car dans vingt ans je suppose que je ne tiendrais pas à jour le présent site... Mais on sait jamais ;-). Les billons ont aussi été coupés à la bonne lune ce qui devrait améliorer leur résistance.

Nous allons aussi faire un mur en pierre sèches à l’ouest de la maison (environ 1.80 m dégressif) qui lui sera increvable (s’il est bien fait ;-)) !

Pendant que Paul terrassait, de notre côté, nous avons fini le côté technique du poêle. C’est à dire que pour respecter les normes, il faut encore isoler l’arrière avec au moins 12,5 cm (je crois que la norme est 10 cm, mais mon poêlier préfère assurer, à vérifier) de briques isolantes. Puis j’ai découpé une plaque armée d’un treillis en céramique pour faire le couvercle.

Isolation à l’arrière du poêle.
Isolation et le couvercle.
Le couvercles est à finir.
Lame pour peler ou lame de plafond ?

J’ai commencé par allumer un feu dans le poêle de masse. C’est de saison ! Bon c’était pas pour chauffer la maison (quoi que...) mais pour l’essayer et pour qu’il se mette en place. Selon mon poêlier-fumiste, c’est bien de le faire quand on a le temps.

C’était intéressant de voir qu’il prend son temps pour chauffer. Après une flambée, il était à peine tiède. J’en ai refais une en début d’après-midi et il était chaud (on va dire environ 35 à 40°).

La flambée de mise en place.

Puis j’ai fais mon sport de la journée : je suis aller écorcer quelques billons en prévision de la journée de montage du mur de soutènement en rondins (pour laquelle je fais d’ailleurs un chantier participatif)...
Pour peler l’écorce, j’utilise un « Biber » qui ressemble à un grand épluche-légume à moteur pour grande carottes.

Le Biber.
Le voici en position.

Il faut faire des allés et retours depuis en haut du billon jusqu’en bas, puis faire tourner le billon d’un quart de tour et recommencer jusqu’à qu’il soit complètement pelé.

En 3 heures j’an ai fait 5, mais tout seul. Je pense qu’il est préférable d’être à 2 pour faire ça, pour pouvoir échanger de temps en temps et que quand on arrive en bas du billon, l’autre le fasse tourner. On y gagnerait du temps et de l’énergie !

En ce qui concerne la technique de montage, voici un prototype de découpe d’encoche aux croisements des billons. Je donnerai plus de détails quand on aura fait le mur.

Prototype de raccordement.
Découpe de raccordement.

Pour me reposer un peu, je suis allé faire du lambris. En effet, je pense qu’il est temps de poser ce lambris qui attend depuis octobre...

Donc le lambris, on va le poser de en haut à en bas. On mettra les agrafes dans la rainure afin qu’elle soit invisible. Ici un vidéo représentative de comment je vais faire : http://www.youtube.com/watch?v=j7jIc8HKMWA

Pour ma part j’ai des lames qui font environ 5,2 m. Pour la partie que je veux faire maintenant, c’est parfait puisque j’ai des longueurs de 5 m tout rond. Donc très peu de chutes.

Avant de poser les lames, j’ai décidé de mettre un papier entre la paille et les lames afin d’éviter que les poussières de la paille ne tombent plus bas.

Bon j’attaque la première lame. Elle n’a pas été facile à mettre car on a un petit problème de conception : la panne intermédiaire n’est pas assez basse, ce qui fait que la lame arrive à raz la panne et au niveau design, je trouve qu’on peut faire mieux. Mais bon on fera avec !
Cette première lame, on l’a fixée devant (du côté de la panne) avec des clous sans tête qu’on a enfoncé avec un chasse clou. Puis à l’arrière, dans la rainure, j’ai agrafé avec des agrafes de 35 mm sous chaque chevrons.

Bon j’attaque la deuxième lame. Mais celle-ci est déjà une toute spéciale car on arrive déjà sur la porte du box pour mon beamer ! Il faut donc découper précisément le haut de la porte, et garder la chute pour la coller sur la porte, afin de ne voir que le cadre de la découpe et que ce soit la même lame qui couvre la porte... Ben vous voulez que je vous dise ? Je l’ai ratée, j’ai fait la découpe du mauvais côté, pffffff ! Bon ben c’est l’heure, je garde ça pour demain...

La première lame.
On voit aussi le papier anti-poussières.
A raz la panne !
On voit en haut que ce n’est pas toujours bien collé à la panne...
« Lent »bris

Voilà, dans la journée on a réussis à (presque) finir la première partie des combles en lambris. Mais elle a pris le temps. Bon à notre décharge, c’est la première fois que je pose du lambris, on est directement arrivé sur un partie très technique (la porte du box à beamer) et j’ai eu un rendez-vous avec l’électricien pour les explications pour la suite.

Bon une fois que j’ai réussi à faire correctement la deuxième lame avec la découpe du haut de la porte du box à beamer, on l’a fixée, puis ça a été assez simple car la découpe de la porte traversait toute la lame.

Assez vite on est arrivé en bas de la porte, et ô miracle, la base de la porte correspondait juste au bas de la lame ! Mais ô pas miracle, j’ai bêtement mis de simples charnières pour l’ouverture de la porte et forcément les lames se touchent à l’ouverture : on arrive plus à ouvrir la porte. Bon ben je suis allé acheter des charnières de portes de cuisines qui on un mécanisme un peu plus évolué. Aaaaah ma porte ouvre parfaitement.

Pour la suite ça a été beaucoup plus vite ! Il suffisait de couper la lame à la bonne distance et de la fixer. De plus je commence à avoir la main et ça va de plus en plus vite. Finalement il nous aura fallu que 2 heures pour mettre les huit lames derrière la porte. Ça promet pour le reste...

La première partie finie.
On y voit la porte, qui pour le moment est tenue par une lambourde.

En ce qui concerne l’électricien qui est venu me donner des explications, je crois que je vous retransmettrai tout ça au fur et à mesure que je le ferai.

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