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Au tour du rez-inférieur

Depuis le temps qu’il attend celui là il doit être content que l’on s’occupe enfin un peu de lui. Les murs du rez-inférieur vont en effet être enduits samedi.

Mais pour ça, il faut tout préparer : isoler autour des fenêtres et des portes, mettre les tablettes de fenêtres, mettre les cadres de portes et poser les paillons ! Pfouiiii, ça en fait du boulot !

Ben justement, au boulot ! Je commence par ranger... Ouaip, vu que là en bas c’était en attente, on a un peu accumulé le cheni...

Une fois fait, on a alors commencé à faire l’isolation autour des fenêtres et des portes. A ce sujet, je crois que j’ai fait une bêtise. Autour du cadre d’une porte, j’ai peut-être un peu trop bourré de laine de chanvre et ça a dû pousser un peu le cadre (du genre 1 mm). Et vlan, la porte ne fait plus vlan (en claire dans le texte, elle ne ferme plus). Je pense que je suis bon pour enlever mon isolation...

Autour de la buanderie, quand on avait fait les cloisons, j’avais un peu trop écarté les montants de l’ossature (je n’avais pas pensé à l’enduit...). Maintenant, si je met les paillons comme ça, ça sera un peu branlant et difficile à appliquer la terre.
Après un mure réflexion, j’ai décidé de faire une sorte de lattis qui va réduire l’écart entre deux appuis pour les paillons.
Ben c’est pas mal du tout !

Le lattis.
On est prêts pour samedi

Comme je l’ai dit dans mon dernier article, j’ai du monde qui vient m’aider samedi. Mais je dois me préparer et mettre un maximum de paillons. De plus il faut rassembler les outils, préparer de la terre et protéger les portes et fenêtres.

Un peu de stress, mais on y est arrivé ! Heureusement que mes neveux sont venus m’aider ! D’ailleurs un grand merci à Lany et Caryl !!

Les Verts en action !

Oui en effet, aujourd’hui j’ai eu l’honneur d’avoir le parti politique des Verts du village qui sont venus poser l’enduit de corps en terre sur mes murs du rez-inférieur.

Et ils ont bien bossé car tout ce qui pouvait être enduit a été enduit. Même que que pendant qu’ils enduisaient une partie, on a continué à mettre des paillons à la buanderie. Heureusement car pour finir leur journée ils ont enduits la dite buanderie !

Enduit !
Une pièce de plus.
On ne pourra plus traverser les murs pour amener du matériel...

J’ai aussi profité du fait que j’avais (du coup) un peu plus de temps pour faire avancer les fondations des piliers pour les terrasses. On a pu couler deux fondations de plus. Une devant la maison et l’autre le long de la façade est.

Celle qui est devant la maison est hors gel. Par contre celle qui se trouve (et qui se trouveront) le long de la façade, je ne l’ai pas mis hors gel car grâce à mes avant toits, je n’ai jamais eu d’eau là. De plus c’est un endroit drainé (d’ailleurs sur la photo on y voit même le tuyau de drainage...).

Encore un pilier hors gel.
Une fondation de pilier contre la maison.

Une belle journée dans la bonne humeur. Donc un grand merci au Verts d’Hauterive, à savoir Martine, Soraya, Marlène, Willi et Pascal !
Un grand merci aussi à André et Spiridula pour cet excellent repas de midi !
Merci aussi à Caryl, et à Eduardo pour la bouteille de blanc !

Q

Spéciale dédicace pour F de St-Blaise... Voilà pour l’intro mais ceci ne vous regarde pas ;-)

Voilà, on a fini la parenthèse avec la première couche de terre au rez-inférieur, mais maintenant j’aimerais finir le lambris au 1er. Alors hop hop, on attaque sec !

A la mi-journée, on avait fini 30% de ce qu’on avait à faire dans la journée, mais pas contre c’était la partie la plus technique (avec des des découpes). Hem, J’espère qu’on va y arriver.

L’après-midi, on attaque donc les deux dernières parties, mais cette fois-ci c’est plus facile (sans découpes) et on est en bas (pas de ponts à faire). La dernière partie étant une partie un peu cachée et dont les bords vont être encore finis lors de la pose des enduits de finitions, on s’est permis de couper les lames par paquets de cinq !
Du coup, on a fini le lambris avant l’heure ! Ah bravo alors !

Dernière partie exécutée.

Ayant donc un peu de temps, je décide de faire une petite finition qui va faire du bien au moral : la fenêtre témoin [1] !
Pour faire celle-ci, on a acheté un hublot de bateau décoratif, mais qui s’ouvre et on va le planter dans le lambris. En fait on verra la paille du toit et en ouvrant le hublot on pourra même la toucher !
J’ai un peu dû me battre car les visses fournies avec le hublot étaient trop longues et les pas de visse pas aux normes de chez nous. J’ai donc dû les couper pour les adapter à ma situation.
Mais bon c’est fini et bien fini. On est rudement content du résultat !

Le hublot dans son contexte.
Et ouvert pour qu’on puisse toucher la paille.
Notes

[1On voit souvent dans les maisons en paille une fenêtre témoin qui « prouve » que derrière les murs on a bien de la paille. En fait c’est surtout pour le fun !

Rangements

Cette journée n’a pas été sous le signe des avances significatives.

On a commencé par faire un peu de rangement et de nettoyage.

Par contre cette journée est encourageante car on a décidé de monter des étagères dans la cave afin de pouvoir ranger certains éléments du chantier, mais surtout commencer à amener des cartons avec des affaires de notre habitation actuelle. C’est là que c’est encourageant car c’est un début de déménagement ! Mais on se calme tout de suite, ce ne sont que des prémisses, le déménagement réel n’est vraiment pas pour tout de suite...

Bon pour ces étagères, il a d’abord fallu vider la cave du chenis qui s’est accumulé tout au long du chantier. Entre autre toute ma réserve de tuiles que j’ai mises dehors (eh oui les tuiles ne craignent pas la pluie...). En enlevant les tuiles j’ai fait une petite découverte. Le coin tout au fond de la cave (où étaient rangé les tuiles était tout mouillé. Je pense qu’une partie de l’humidité de la cave est venue s’accumuler là et que les tuile on ralenti voire empêché le processus d’évaporation. Pas très grave, on a une cave parfaitement perspirante et ça sèchera.

Ensuite pour les monter, je vais utiliser la structure des murs de la cave, à savoir les nervures. Je vais mettre des bouts de lattes à tuiles de parts et d’autres des nervures, puis pour faire les plateaux, je vais utiliser les planches des barrières de mes échafaudages (récup, récup !). Ces planches font 15 cm de large, mes nervures font 30 cm, parfait ! J’en met juste 2 pour remplir la nervure. Mais comme je veux des étagères plus profondes, je vais encore en mettre une devant. Mes bouts de latte à tuile et donc mes étagères feront donc 45 cm de profondeur.

Un début d’étagères dans les nervures de la cave.
Un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour la maison

17 cm de haut, ça va, c’est un petit pas. Mais elle est jolie et elle amène une bonne touche de finition à la maison !

Un beau seuil de porte.

Oui aujourd’hui on a commencé à préparer l’extérieur en vue de finir le coin est de la maison. En effet, Paul va bientôt venir pour mettre la groise [1] devant le mur de soutènement. Il faut donc que l’on fasse quelques travaux qui doivent être faits avant. Dans ces travaux, il faut finir le seuil de la porte est. Pour ce faire on va prendre de la pierre d’Hauterive, laquelle on trouve à profusion sur mon terrain, et on va la coller avec un peu de ciment (une fois n’est pas coutume, la photo est en-dessus...).

Suite de quoi, j’ai décidé de bien séparer la groise des galets de drainage et donc nous allons faire une espèce de bordure (toujours en pierre d’Hauterive) qui séparera les galets de la groise.

Bordure de séparation.
Plutôt pas mal hein !

Je suis très content de tout ça, c’est rudement joli et ça sent le fini à plein nez !

On a aussi fini les étagères à la cave. C’est cool et ça fait plein de place pour faire des rangements propres ! Mais ce n’est pas fini, quand certains matériaux qui sont encore entreposés là seront utilisés, je pourrai encore en mettre. En fait, les étagères feront le tour de la pièce.

Ayant encore un petit peu de temps je me met à préparer le mur « technique » (celui où se trouvent toutes les sorties d’eau, l’évacuation et l’évier) de la buanderie pour pouvoir mettre les paillons dessus.
En effet samedi je remet ça et on refait une journée d’application des enduits en terre.

A l’époque, j’avais fait sortir l’évacuation des machines dans la pièce. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour voir que c’était une bêtise et que l’évacuation sera bien mieux dans le mur ! Bon, qu’à cela ne tienne, j’ouvre autour du tuyau et c’est l’heure, je finirai demain...

Le tuyau dégagé.
Notes

[1Espèce de terre, qui sert à finir le sol. On en voit beaucoup sur les chemins de campagne.

Sous les pavés...

... ben nous on a mis du béton... Ouaip, j’ai trouvé tellement joli la bordure en pierre d’Hauterive que j’ai décidé de faire une autre séparation, mais plus orientée pavés. C’est à dire que pour faire cette séparation, on va plutôt prendre des pierres qui sont carrées. Bon il faut avouer qu’on les a souvent aider à devenir carrées à grand coup de massette...

Toutes les bordures.
On attend plus que la groise !

Cette nuit j’ai pris conscience que j’avais oublié deux éléments pour l’électricité : un interrupteur pour la cave et une lampe pour la buanderie !
En ce qui concerne l’interrupteur, j’ai eu une idée. J’explique : quand on arrive les mains chargées à la cave pour y ranger quelque chose, on est bien embarrassé pour presser le bouton de la lumière. Alors bon combien de fois il m’est arrivé chez moi d’essayer d’allumer la lumière avec le pied en faisant un exercice de style, jambe en l’air et un tat d’affaires dans les bras ?! Haaaa, c’est là que surgit l’idée : Je vais mettre un interrupteur en bas, au niveau des pieds :-). Si si, je vous assure !
Bon les détracteurs me diront mas pourquoi tu ne met pas un détecteur ? Ben comme dit la pub Orangina, « PARCE QUEEEEEE » !

Un interrupteur à pied !

Je dois aussi essayer de finir de mettre le reste des paillons au rez-inférieur (les tout derniers !) pour le chantier participatif de samedi. Mais avant ça je dois finir d’installer l’eau sous pression et l’évacuation qui sont dans la cloison de la buanderie. Petit problèmes : je n’ai pas/plus les outils pour sertir les sanipex (tuyaux d’eau sous pression) et pour souder les tuyaux d’évacuation... Un petit téléphone à mon installateur sanitaire et par chance il est dans la région. Ça a été un peu la course car il en avait besoin l’après-midi, mais on y est arrivé !

Voilà tout est installé !

Bref j’ai réussi à mettre les paillons dans le corridor, mais reste encore la buanderie. Je les mettrai samedi pendant que mes GP (gentils participatifs) mettrons de la terre.

Saucisses du terre-oir

Ce samedi, terre et saucisses au menu ! On pourrait presque dire saucisses du terroir ?!

Je reçois du monde qui ont la gentillesse de venir m’aider à essayer de finir la terre au rez-inférieur.

On commence la journée par une petite explication, puis l’équipe attaque sec. Ils commencent par mettre la première couche dans le corridor pour se faire la main, puis très vite un détachement se fait et une partie de l’équipe attaque la deuxième couche dans le bureau.

Au sujet de la deuxième couche, on a décidé de faire simple et donc plus rapide. En effet cet étage ne sera pas un étage de vie (bureau, buanderie et atelier), donc il n’est absolument pas prioritaire pour déménager. Cependant, on ne voulait quand même pas le laisser en chantier avec des cloisons ouvertes (quoi que on a hésité...), surtout que finalement la buanderie on va l’utiliser !
Donc pour faire vite et bien on a décider de mettre la deuxième couche et de la peaufiner un peu directement au platoir.

Pour ma part j’ai mis les paillons restant, les derniers de toute la maison (!) dans la buanderie et j’ai fait les mélanges de terre pour que cette équipe puisse avancer à fond !

Le mur de la buanderie.
Que ça fait du bien de ne voir que ces quelques petits éléments qui ressortent...

Un grand merci à Sabine, Didier, Kader, Lany, Christophe, Valérie, et Laurent pour le repas !

Chanvre à la sauce béton

Il nous reste quelques petits coins de chanvre à faire.

Tout d’abord, lorsque nous avions isolé le mur de la cave avec du béton de chanvre, il restait une petite partie à faire : le tour de la porte d’entrée de la cave.

Ensuite, il reste quelques endroits où l’on voit encore la paille et où il faut faire quelque chose. Ces endroits sont entre les solives en dessus des moises. De plus au rez-supérieur, c’est un endroit sensible car là l’isolation n’est pas excellente. C’est un de ces petits détails qui laisse à désirer. Je m’explique : les solives sont traversantes vers l’extérieur pour faire notre balcon. Et comme justement il y a le balcon, la paille ne monte pas plus haut que le haut des solives et donc il doit y avoir juste quelques centimètres d’isolation ! L’idée est donc venue que pour boucher ces espaces, autant prendre une matière isolante, et quoi de mieux que le béton de chanvre ?

Donc on a mis en route la bétonnière et on a fait des mélanges. A ce propos, n’ayant plus la bétonnière à axe vertical, je me suis rabattu sur ma bétonnière classique. J’ai fait quelques tests pour trouver comment faire le mélange plus ou moins correctement.
 De prime abord, j’ai fait comme les mélanges avec la bétonnière à axe vertical, soit le chanvre, mouiller, ajouter la chaux, mouiller puis le plâtre et mouiller. Mauvais plan, le mélange se fait mal et j’ai en sortie un ribambelle de boulettes qui se sont formées en roulant (vu que l’axe est là horizontal et que c’est le récipient qui tourne).
 J’ai fait pas mal de petits tests avec plus ou moins de quantités de tout, mais rien y fait...
 Finalement après avoir lu quelques articles sur internet, j’ai compris que je devais d’abord faire une « barbotine » avec le liant (chaux et plâtre), puis mettre le chanvre jusqu’à obtention de la matière telle que je la veux. Attention à ne pas laisser tourner trop longtemps, dès que c’est mélangé, arrêter la machine. C’est nettement mieux, mais j’ai encore quelques boulettes.
Par contre ce que j’ai constaté est que c’est le plâtre qui aide à la formation des boulettes. Si je ne met que de la chaux, il n’y a pas (ou très peu) de boulettes !

Bon maintenant il faut remplir ces espaces entre les solives. Ceux là je les fait avec le mélange sans plâtre (pour éviter le gris du plâtre).

Avant.
Après.
Un vide de plus en moins à faire !

Une fois fait, j’attaque l’isolation autour de la porte de ma cave (avec le plâtre ce coup-ci) mais je n’ai plus beaucoup de temps... Je continuerai demain.

La porte a reçu son manteau

Pas grand chose à dire, mais il faut aussi dire que c’était une petite journée...

J’ai simplement fini de mettre le béton de chanvre autour de la porte. Elle est parée pour l’hivers. Quoi que, il faut encore mettre la porte elle-même !

J’ai aussi reçu le plancher en chêne massif. Deux tonnes à vite rentrer dans la maison à l’abris. Mine de rien ça prend du temps et c’est physique.

Environ un quart du plancher...

Pour le plancher, je l’ai commandé en France car les prix sont imbattables (comme d’habitude). Mais expérience faite, je vous déconseillerais de faire de même, pour plusieurs raisons :
 Il a fallu près de 4 mois pour être livré (ce qui entre nous m’a pas dérangé vu l’avancement des travaux). Ça m’a même un peu fait flipper à un moment donné, car j’ai eu un peu peur que le fournisseur soit en faillite (impossible de communiquer avec lui...) et j’avais payé d’avance.
 Le bois est de bonne qualité, mais la finition laisse à désirer. En effet à certaines places, il y a des nœuds qui sont mal poncés et qui arrachent un peu (pas très agréable pour les pieds).
 Au niveau de la garantie, c’est quand même plus compliqué !

Bref je ne commanderai plus de « gros » matériel sensible en à l’étranger à mois d’être sûr de mon coup.

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