Je crois que les tempêtes de neige son définitivement passées (quoi que on ne sait jamais...). J’ai donc décidé de retirer les bâches pour que ça respire là-dedans.
J’avais aussi envie, si le temps nous le permettait, de commencer les cloisons du rez inférieur et supérieur.
Pour pouvoir faire les cloisons, il a d’abord fallu déplacer, pour la énième fois, le bois pour la construction des murs en paille, puis nettoyer la paille en vrac et enfin déplacer une vingtaine de bottes. En effe,t tout cela se trouvait droit à l’emplacement des cloisons !
Pour le bon conseil, mettez toujours la paille sur des palettes pour garantir l’aération. On a eu la surprise de trouver de la paille en vrac qui commençait à pourrir (rien de grave mais quand même). Je l’avais laissé sur le hérisson ventilé en me disant que justement il étais ventilé... Mais apparemment il y a eu condensation pendant l’hivers.
Heureusement, à midi, du renfort (deux personnes) est arrivé. Du coup on a fait deux équipes : une qui débâche et l’autre qui fait les cloisons.
Résultat, tout a été débâché et une cloison est montée (il faut encore la régler).
Pour les cloisons, en fait, hormis leur rôle évident de séparation de pièces, elles auront aussi un rôle porteur et de contrevent. La lisse basse doit donc poser sur le béton.
On a découpé toutes les poutres puis on est allé la monter à un endroit à peu près plat.
Une fois fait on l’a posée et vissée juste pour qu’elle tienne. On fera les ajustements et le vissage final mercredi.
En effet, la structure des cloisons du bas est prête.
On a tout d’abord enlevé les deux visses (désolé Claire :-) ) qu’on avait mises la dernière fois car durant mes nombreuses réflexions quotidiennes [1], j’ai pensé que c’était mieux de la fixer contre la solive qui se trouve juste en dessus, puis de combler les éventuels espaces (qui n’étaient pas si éventuels) par des cales d’épaisseur. Après l’avoir fait, je peux dire que pour moi c’était la bonne décision, d’autant plus que, par après, j’ai constaté que les solives (posées par le charpentier) elles-mêmes étaient posées sur des cales d’épaisseur. Donc pour l’installer, on a procédé comme suit :
On l’a positionnée au centre et sous la solive et vissée ainsi. Pour la soulever et la coller à la solive, on a mis une poutrelle sous la cloison puis on a utilisé le principe du bras de levier. Pendant qu’un la soulevait, l’autre la réglait à coup de marteau, puis la vissait.
On a pris le fil à plomb pour positionner le bas et on a vissé.
Ensuite on a calé sous la cloison aux zones où elle doit poser.
On a mis les éléments statiques (colonnes sous la grosse poutre) qui reprennent les charges afin d’éviter un fléchissement de la poutre d’en dessus. Ceci va nous permettre de retirer l’étais.
Et pour finir on a mis des contrevents. Ceci nous permettra de retirer tout ceux qui traînent autour et dans la maison, et qui nous embêtent bien dans nos divers travaux !
Pour faire un pilier ou une colonne de soutien (qui reprend des charges quoi) je vous conseille de couper la poutre un peu trop longue, puis de la raccourcir à la scie à onglet petit à petit (même très petit à très petit). Elle ne doit pas pouvoir rentrer à la main, sinon elle ne va rien porter et ne va donc pas tenir son rôle. Nous on l’a même installée à la masse !
Sur la bonne lancée, on a monté la deuxième cloison et on l’a réglée selon le même procédé.
Ayant encore un peu de temps, on a commencé à s’installer sur les voûtes pour construire les cloisons du rez supérieur.
Je suis content de cette journée constructive !
Notes
[1] Ouais, là je crois que clairement, si vous voulez faire de l’auto-construction, vous allez avoir le cerveau qui va se mettre en ébullition quasi constamment...
Bonne journée productive. On a fait les deux cloisons du rez supérieur. Mon fils a sa chambre ! Ouais, il y a encore à faire jusque là...
Ces cloisons sont quasi dans l’alignement des cloisons du rez inférieur, mais un étage plus haut. Je dis « quasi » car le soir avant, on est venu voir, avec ma femme, les cloisons finies du rez inférieur et on s’est fait la réflexion que la salle de bain pourrait bien être un peu petite. Vu que j’avais prévu de construire les cloisons du rez sup. le lendemain, il fallait se décider et vite ! « Branle-bas de combat » et grandes discussions. On s’est retrouvé chez nous, dans une pièce, à simuler en grandeur réelle la taille de la salle de bain en mettant des scotchs et en déplaçant des meubles. Bref, on a décidé d’agrandir la salle de bain de 10 cm, et donc de réduire les 2 chambres à coucher attenantes de 5 cm.
Pour ces cloisons là, on s’y est pris un peu autrement. Primo, on devait les encastrer en partie dans la solive, secundo les cloisons ne sont pas juste sous une solive. Bref, j’ai décidé de d’abord fixer la lisse basse à niveau et alignée sur les solives du dessus.
Pour encastrer la lisse basse, il fallait faire une entaille dans la solive puis mettre des taquets pour agrandir la surface de pose (vu qu’on a décidé d’agrandir...). Petit truc, pour couper droit dans la solive, on a mis une pièce de bois devant pour que la tronçonneuse puisse s’appuyer dessus.
Ensuite, on a découpé la lisse haute et les montants. Puis, on a monté la partie haute qu’on a posée sur la lisse basse déjà fixée. Là, on a été obligé de visser les montants en bas en « guèpe » [1].
On a eu un petit problème quand on a voulu mettre la deuxième cloison : des palettes qui supportent la paille au dessus occupaient la place de la cloison. Bah pas de soucis, un petit coup de tronçonneuse et c’est réglé !
Pour finir, les poutres qui reprennent les charges du dessus, et les contrevents.
Ces cloisons finies, on est enfin libéré des contrevents provisoires et surtout de ce pilier provisoire moche et qui passe au milieu de la voûte et de la fenêtre de la cave. Ni une ni deux, on l’a tronçonné !
Durant mes travaux d’électricité, j’ai constaté que le dernier boîtier que je devais mettre n’avait point de support. En effet il manquait un bout de cloison ! Ni une ni deux j’ai commandé le bois pour la faire et je l’ai reçu ce matin.
Donc on a commencé par monter la dite cloison puis finir l’électricité.
Ensuite on a peaufiné les préparatifs pour le chantier participatif du lendemain.
Aujourd’hui on a fini d’installer le siphon et donc l’écoulement de la douche. On a mis les différentes pièces et on a coulé le béton de chanvre qui manquait. On a bien fait attention à mettre suffisamment de pente autours de l’écoulement pour être sûr que l’eau s’écoule...
Pour faire le béton de chanvre, on a dû trouver une technique, car nous n’avions plus le malaxeur pour faire le mélange. Nous avons donc pris un gros bac et un malaxeur à main. Après plusieurs expériences, j’ai trouvé ce qui me convenais le mieux :
faire des petites quantités, pour que le malaxeur puisse bien mélanger.
commencer par faire une espèce de barbotine en mélangeant l’eau, puis la chaux et le plâtre.
ensuite incorporer petit à petit le chanvre.
On a profité pour directement reboucher une tranchée qui avait été faite pour la pose d’une porte au rez-inférieur.
Les cloisons sont toutes contreventées.
Des piliers on été poncés pour qu’ils soient « acceptablement » propre pour être peints.
On a aussi fait un escalier provisoire pour monter au 1er. Et ça c’est très cool. C’est fou come des escaliers, même provisoires lient les étages (vous me direz que c’est leur rôle...) et donnent tout de suite une ambiance plus casanière.
Pour certaines cloisons, j’ai décidé de les remplir en faisant une espèce de pisé. Ceci pour isoler phoniquement, faire de la masse thermique et gérer l’hygrometrie (surtout pour la salle de bain). J’ai donc décidé d’en mettre dans les cloisons de la salle de bains (pour l’humidité) et vers le poêle de masse pour (pour l’inertie thermique et la transmission de la chaleur dans les chambres derrière).
C’est quand même un travail qui est pénible et long. Il faut d’abord cribler la terre pour enlever les gros cailloux, puis la transporter à l’étage, coffrer, remplir par petites couches et bien tasser.
On a aussi fini de fermer la trémie de la cheminée. Le ferblantier peut maintenant finir son travail...
Voilà, on continue à remplir les cloisons de terre. C’est quand même long... On a même par encore tout à fait fini, mais ce samedi, je suis sûr que ce sera fait !
Bon ben du coup, ça ma décidé de ne pas cribler ma terre pour faire les enduits et j’ai donc acheté 6 tonnes de terre qui est arrivée aujourd’hui.
Je le re-dis : il est impératif d’être présent et de bien se préparer pour recevoir le matériel ! Si je n’avais pas été là, je ne sais pas où j’aurais retrouvé la terre. Et allez déplacer des « big-bag » de plus d’une tonne !
Avec la terre, j’ai aussi reçu des panneaux isolants en chanvre. En effet, je vais faire une petite partie des cloisons en chanvre pour freiner
le son et surtout gagner du temps (d’ailleurs j’ai déjà fait une partie). Ce n’est pas le meilleure frein acoustique, mais il me suffira amplement...
Pour couper le chanvre, je n’ai pas encore la bonne technique. Je l’ai fait pour le moment avec un couteau à pain... Mais je ne suis pas convaincu. En cherchant un peu j’ai trouvé qu’un bon moyen serait de le faire avec une meuleuse et un disque diamant (voir ici la preuve par 9). Je vais essayer et je vous redirai.
Ça y est j’ai branché ma première source de chaleur au bois à la cheminée ! Il s’agit d’un vieux potager de la marque Sarina qui faisait partie du lot avec l’achat du terrain. Selon l’ancien propriétaire, il n’a été utilisé que quelques fois pour des raisons de WAF :-). Mon poêlier-fumiste m’a expliqué ce qu’il fallait regarder pour voir s’il était en bon état. Il faut surtout voir si les briques réfractaires dans le foyer sont en bon état, et effectivement, elles sont comme neuves !! L’historique du potager semble donc vrai ?! Pour le brancher j’ai acheté des tube métalliques fait pour ça, ainsi qu’une réduction pour le branchement dans la cheminée. Il faut bien mesurer les diamètres des différents embranchements ! J’ai aussi bouché les autres entrées de la cheminée avec des bouchons prévus à cet effet. On aura pour combustible la myriade de déchets de bois de construction. Recycling, recycling !
On a aussi continué à remplir les cloisons. avec la terre, mais aussi avec la laine de chanvre. Pour celle-ci, comme je l’avais dit précédemment j’ai essayé d’utiliser une meuleuse munie d’un disque en diamant pour découper les panneaux. Résultat : c’est extra ! Pour moi c’est donc un bon moyen.
Pour que la terre sèche et aussi pour maintenir la maison chaude (pour évacuer l’humidité), j’ai mis des petits chauffages à ventilateur et c’est assez efficace : mes cloisons en terre sèchent (par contre je me méfie de la facture d’électricité...) !
Un grand merci à Didier qui une fois de plus est venu m’aider !
Pour ce qui est des cloisons, on a continué de faire celle des toilettes sèches au 1er. Celle-ci devient un peu plus compliquée à faire, car il y a la pente du toit. Pour la faire, on a d’abord fixé la lisse haute sous le chevron, puis on a monté la lisse basse avec les montants et on a assemblé le tout. C’est plutôt bien allé.
Suite de quoi on a continué à fixer les paillons aux murs en prévision de l’enduit.
Pendant la pose de ceux-ci, j’ai constaté que mes cloisons n’étaient pas tout à fait finies : pour que je puisse mettre mes paillons partout, il manque le cadre de porte ainsi que les tablettes de fenêtres. On a donc posé les paillons et on s’est attaqué aux cadres de portes (mais pas longtemps car c’était déjà la fin de journée) !
Voilà, je continue mes cadres de portes pour les chambres du rez-supérieur. En analysant un peu plus la chose, je me suis dit que ce serait bien que le paillon aille se coincer un peu derrière celui-ci, histoire que ça ne bouge plus et que ce soit propre. J’ai donc défoncé les montant pour faire une rainure. J’ai fixé les cadres en mettant les visses par derrière, en traversant l’ossature. Pour ce faire, j’ai pré-percé le passage de la visse et j’ai mis un bout de scotch sur mon embout de visseuse pour faire un repère pour la profondeur de vissage. Tip top ! On ne voit pas une visse et ça tient du tonnerre.
Pour les petites erreurs, j’ai constaté que l’ossature n’était pas très épaisse autour de la porte, ce qui a pour effet d’avoir le cadre qui rentre de 2 cm dans la cloison (dans l’angle) et que mes boîtiers électriques sont tout collés au cadre de porte (aaargh !). Donc pour le bon conseil, pensez à vos cadres de porte dès la conception. Je dirais qu’il faut compter au moins 10 cm entre les murs (ou les boîtiers électrique) et le vide pour la porte...
Bon ben on va faire avec. Pour les boîtiers électriques, j’ai encore la possibilité de creuser la terre après et de remettre un boîtier à côté...
Pour finir, j’ai fini l’ossature à la hauteur du cadre et j’ai mis de l’isolation en chanvre pour boucher le tout. C’est bon je suis paré à finir mes paillons dans les chambres !
Aujourd’hui, j’ai voulu continuer de faire les tuyaux d’évacuation au 1er. Mais je suis assez vite tombé sur un petit soucis de matériel. Je n’avais plus de manchons...
Je me suis donc rabattu sur la préparation de la venue du poêle de masse. Pour faire celui-ci, je dois d’abord couler une dalle en béton de minimum 12 cm (c’est obligatoire). Celle-ci fera aussi office de 1ère marche pour l’escalier.
J’ai commencé par préparer des petits élément pour faire le coffrage. Je vous les présenterai en temps voulu...
Avant de couler la dalle, je dois mettre un pilier qui va soutenir la dernière solive avant la trémie car je dois la couper si on ne veux pas se mettre la tête dedans quand on montera/descendra les escalier d’en bas.
Donc j’attaque le morceau, qui est relativement lourd... J’ai tracé en bas sur notre petit socle la verticale de l’emplacement au fil à plomb, puis j’y ai fixé un pied réglable. Ensuite j’ai placé la poutre et je l’ai réglée. Pour finir le tout, j’ai mis des longues visses qui traversent la solive et qui la tiennent par dessus.
Aujourd’hui on était plusieurs. On a d’abord fait un peu de terre, mais on s’est assez vite retrouvé coincés car si on mettait une deuxième couche sur d’autres parts, il fallait venir le lendemain finir et le lendamain c’est dimanche et la règle ici dit « jamais le dimanche »...
Parallèlement, on a fini de mettre les paillons sur le mur de la deuxième chambre (là où il me manquais des agrafes).
Bon alors je me suis réorganisé et on a mis des paillons là où passera l’escalier, comme ça il se fera coincer derrière l’escalier et ce sera plus propre.
On a aussi continué à faire des chassis de cloisons au 1er.
Au niveau de l’apprentissage de la terre, je voudrais faire une parenthaise à propos des enduits en terre. On a sur une paroie de fissures assez imposantes.
J’analyse ça de la manière suivante :
– Cette part de cloison est vide derrière (juste la laine de chanvre) et l’espace entre les montants du chassis en bois est assez large. Peut-être que l’enduit bouge un peu.
– La terre était trop mouillée quand elle a été posé, et ça on le sait, c’est égal à fissures...
Mais bon c’est de la terre, on va essayer de simplement fermer ces fissures. Je vous redonnerai des nouvelles...
Un gran merci à Nicole pour son aide.
Aussi un grand merci à mon Papa pour les agrafes.
La place s’amenuise. Au fure et à mesure que les éléments se construisent, on a de moins en moins de place pour nos divers ateliers. Justement, je m’attaque aux cloisons du 1er et mon atelier actuel est en plein sur la trajectoire des cloisons. De plus, tout mon lambris pour faire le dessous du toit se trouve en attente dans la chambre au nord et si il reste là, je devrai le couper pour pouvoir le sortir (les lames font quand même 5 m) pour faire le lambris au salon (au sud)...
J’ai donc commencé la journée par une réorganisation de l’atelier et du stockage des matériaux. J’ai démonté l’atelier « fixe » pour en faire un atelier « mobile », puis on a déplacé les trois quarts du lambris dans la partie sud de l’étage. On a dû le mettre en bied pour qu’il ne passe pas dans la trajectoire des cloisons...
Une fois la place libre, j’ai commencé à faire les chassis des cloisons. Après mure réflexion, j’ai décidé de l’aligner à l’axe des poteaux et non pas de la traverse [1] (vous verrez par l’image demain).
J’ai commencé par faire le petit chassis à l’est.
Puis j’ai attaqué la grande partie qui est relativement compliquée car elle s’encastre dans la traverse (à cause de la différence des axes).
Notes
[1] En effet les poteaux et la traverse ne sont pas tout à fait dans le même axe pour des raisons de constructions de la part du charpentier dont je ne me souviens plus.
Voilà j’ai fini la cloison un peu compliquée du 1er. J’ai dû faire des découpes pour l’encastrer dans la traverse, mais c’était amusant à faire.
De son côté, le premiers endroits techniques des enduits on reçus l’avant dernière couche (avant la finition qui se fera elle juste avant de déménager...). Là c’est juste sur les arrondis et c’est rudement beau. Je suis content !
Aaaahhhh enfin j’ai avancé avec mes tuyaux d’évacuation. J’ai presque tout soudé. Il reste juste la montée sur le toit (qui attendra que la météo soit meilleure) pour la ventilation primaire et les détails des éviers (toilettes et chambre), soit moins de dix soudures ! Je dois dire que j’ai pas mal dû jouer du coude pour les installer car je les ai mis un maximum à l’extérieur des toilettes (cachés) puis à un certain moment, il a bien fallu rentrer dans les toilettes car sinon ils auraient été apparents dans la cage d’escalier...
J’ai aussi directement mis un « Y » qui est prêt à recevoir une toilette « humide » au cas où [1]...
Pour l’attente de l’évier qui sera dans la chambre, j’ai dû faire une soudure manuelle (au miroir) car la soudure se trouve dans la poutre du chassis et le manchon prenais trop de place.
Suite de quoi j’ai finis la cloison de la chambre y compris la porte.
J’ai aussi eu la visite de Pittet Artisans qui viennent la semaine prochaine commencer à faire l’escalier en voûtes sarasines (comme les voûtes de la cave). Du coup je dois finir la pose du paillon de la porte d’entrée car l’escalier viendra s’appuyer contre. Et voilà qui est fait.
En parallèle à tout ça, ma femme et une de ses copines on fait des enduits en terre. Ma fois ça avance ces enduits.
L’embrasure du hublot est maintenant prêt !
Un grand merci à Sylvie pour son aide.
Notes
[1] Pour ceux qui ne le savent pas encore, on va mettre une toilette sèche à cet endroit.
Nous avons décidé de faire des escaliers maçonnés car ils correspondent à notre désire. De plus, après quelques demandes d’offre, il s’avère que c’est quasi le même prix. Aujourd’hui un des artisans de l’entreprise Pittet Artisans a commencé à faire les escaliers. Son premier travail a été de dessiner les repères contre les murs.
Mais avant ça on a longuement discuté plusieurs détails que je ne développerai pas ici.
En même temps, le chauffagiste (Di Marzo Eco-Energies) est venu finir la première partie de l’installation (du poêle à la cave). Il a tout soudé puis a testé l’installation en mettant de l’eau sous pression dedans. Enfin il a isolé tout ça.
De mon côté, il y a encore des pans de murs qui ont été enduits.
J’ai aussi isolé les fenêtres du 1er, ainsi que posé les tablettes de fenêtre.
J’ai construit le chassis pour la porte des toilettes du 1er. En ce qui concerne les cloisons du 1er, il me reste maintenant à faire le « box » où se trouvera l’évier. Cependant je recherche une petite fenêtre (pas plus que 50 cm x 70 cm) autour de laquelle je construirai le chassis... L’appel est lancé !
Non pas un toboggan , mais la paillasse est finie ! Le maçon a réussi (tout juste) à finir le virage, puis d’une volée a fini jusqu’en haut ! C’était très impressionnant et instructif de l voir à l’oeuvre. D’ailleurs si vous voulez voir le bâtissage d’une voûte et escalier je vous invite à aller voir ce petit film.
J’ai quant à moi continué de poser des tubes électriques, mais comme à un moment donné il me manquait des informations sur l’emplacement de certains éléments, je me suis rabattu sur le chassis des toilettes du 1er.
De leur côté les enduits avancent. Ils sont bientôt finis, mais les embrasures arrondies prennent vraiment beaucoup de temps ! Je pense que la semaine prochaine ce sera fini.
Aujourd’hui j’ai une fois de plus eu la participation de Nicole et j’ai décidé de faire une chose que je souhaitais faire depuis longtemps. Isoler et étanchéifier le velux.
Pour ce faire il a fallu bourrer de laine de chanvre l’ouverture entre la ferblanterie du velux et l’étanchéité du toit pour isoler. Puis on a fait une bande étanche autour des chevêtres pour que l’air ne passe pas (merci Nicole, j’aurais oublié ;-) ). Ensuite on a fais des cales pour y agrafer le lambris et on a isolé autour des cales. Puis pour finir on a posé une partie du lambris.
Ainsi donc un grand merci à Nicole pour son aide !
En fin de journée, j’ai aussi posé quelques tubes électriques avec mon fils. Un grand merci à toi Antonin !!
C’est agréable, pour une fois on a une impression que les travaux avancent bien !
Tout d’abord nos enduits en terre au rez-supérieur sont finis ! Il reste tout de même la couche de finition (couleur, texture, etc...) mais ce sera pour la fin des travaux. Pourquoi à la fin des travaux ? Ben parceque la loi de Murphy dit que « si tu fais tout beau, c’est sûr qu’à un moment ou à un autre, tout le matériel que tu vas rentrer et manipuler dans la maison touchera tes belles finitions et tu pourras en refaire un bout... ». Un homme avertit en vaut deux !
La paillasse de l’escalier est en train de se faire doubler (elle devient donc solide). Pour ce faire, l’artisan met quand même une armature en plastique entre les deux couches afin de la renforcer.
Au 1er, on a déjà 3 pans d’enduit de corps qui sont finis. Merci Isa !
A la salle de bain du rez-supérieur, notre mur de la douche est fait. Pour celui-ci on voulait de la sensualité. On a donc décidé l’arrondir le haut du mur. Pour le mortier pour faire les joints, on a utilisé une mélange de terre (celle que j’utilise pour mes enduits) et de chaux hydraulique (1 volume de chaux pour 2 volumes de terre). Et voici le résultat.
Une fois ce mur fait, on a attaqué un mur en semi-parement [1] qui sera fait en moellons. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile à faire car je souhaite qu’il soit non linéaire. C’est à dire que l’arrangement des moellons ne soit pas en ligne, mais plutôt aléatoire. Je constate que notre tendance (peut-être dû à notre société ?!) est d’aligner les choses (voir la première rangée de notre mur). Mais bon en se faisant un peu violance ;-) on y arrive.
Notes
[1] Semi-parement car on prend de vraies pierres de notre vrai terrain qui se trouve vraiment devant la maison. De plus notre terrain se trouve dans une ancienne carrière de pierre jaune d’Hauterive, qui pour moi est une magnifique pierre.
Afin de renforcer la statique des voûtes et des murs de la cave, les artisans qui ont fait les voûtes ont installé une barre traversante du mur nord au mur sud. Cette barre reprend les forces de poussée des voûtes (vu la forme arrondie). Toutefois cette barre est pour nous pas très esthétique. Dans mon imaginaire, je voulais la cacher avec une poutre dans laquelle j’aurais fait une rainure, dans laquelle j’aurais glissé la barre. Dans un soucis de simplification, avec ma femme on a trouvé une solution qui me va très bien : on ne va faire qu’un linteau avec une poutre (pour l’esthétique) puis nous allons maçonner le reste et cacher la barre dans les briques. Ces qui est fait !
En parallèle, le chauffagiste est venu remplir l’accumulateur car demain la mise en service du circuit du chauffage de l’eau par le poêle va être mis en service. On pourra peut-être allumer le premier feu ?! Affaire à suivre...
Dans un article précédent, je vous disais que le mur en pierre ne nous plaisait pas forcément. Ben c’est confirmé ! Donc on a tout démonté et on a recommencé. Ce qu’on a changé est :
– On va casser les pierres pour qu’on ait le beau jaune des pierre d’Hauterive.
– On va faire une mise en place un peu plus linéaire.
– On va faire des joints plus gros qu’n va remplire d’un mortier plus claire (si possible blanc).
On a déjà bien avancé :
Comme je l’ai dit dans mon article précédent, j’ai dû finir de faire le béton de chanvre. Pour ce faire j’ai eu la grande chance d’avoir mon ami Didier qui est venu m’aider en dernière minute. Que tu en soit remercier ici ! C’était pas du luxe, car on a fini, mais sur les rotules (en tout cas pour ma part). Pour moi c’était clairement le jour de trop (bon ça va j’en ai pas eu beaucoup jusque là)...
Voilà, le mur en pierre est enfin fini. Une fois de plus ça prend du temps.
Par contre on a fait le bon choix de passer à une version 2 car on le trouve juste superbe, il est à notre goût !
Au niveau design, on voulait faire des joints claires (voire blanc). On avait fait un essai avec de la chaux hydratée (aérienne) qui est blanche et du sable (qui est gris) et ça donnait gris (ben ouais logique vous me direz). Conclusion, si je veux des joints claires, il faut que je trouve du sable claire. Après quelques recherches, j’ai simplement trouvé chez mon fournisseur du sable de quartz qui apparemment est assez vitreux et donc prend la couleur de la chaux. Résultat : tip top !
Nous avons aussi eu Sibylle qui est venue nous aider. Elle a fait la deuxième couche de terre sur quelques pans de murs. Merci beaucoup !
Aujourd’hui on s’est attaqué au rez-inférieur. On a contreventé en définitif les châssis de cloisons.
Puis une fois fait, on a commencé à poser des panneaux de coffrage autour du châssis ouest, car on va le remplir de terre afin d’amener de l’inertie thermique à cet étage. Il en a bien besoin...
On a aussi continué de mettre des paillons au 1er étage. C’est de plus en plus technique. Ma fois on garde le meilleurs pour la fin.
On travaille au 1er (extrême du haut) :
– On met des paillons là où ce n’est pas encore fini.
– Et pour ce faire, je dois avancer sur la construction des toilettes sèches du 1er. On va faire un petit toit intérieur, mais les détails de celui-ci seront peut-être pour une autre fois.
– J’ai aussi ajouté un tube électrique pour une éventuelle lampe dans l’escalier (d’ailleurs c’est ce tube qui m’a empêcher de finir la pose d’un paillon pendant des semaines...).
Autrement au rez-inférieur (extrême du bas) les châssis se remplissent de terre. Et c’est bien.