En effet, nous avons fini la 12ème couche. Reste 8. Toutefois, on s’est fait une réflexion : au niveau design, nous allons mettre les fenêtres à raz la poutraison, ce qui fait que nous allons enlever une couche. Donc reste 7...
Aussi, la dernière couche (celle qui sera apparente) je vais la coller sans la visser, pour que ce soit plus joli.
Aujourd’hui, nous avons rencontré un spécialiste en électricité (enseignant) qui veut bien nous aider dans la conception de notre installation.
Ce fut très enrichissant et nous avons pu éclaircir plusieurs points :
– Au début, j’avais envie de faire de la domotique, puis vu les prix on a fortement hésité, mais l’idée restait. Maintenant, nous sommes au clair et nous allons rester dans un système plus traditionnel. Les principales raisons sont donc le prix et que nous n’en aurons pas une réelle utilité (en effet nous n’aurons pas de chauffage, ni de stores, ni tout autres appareils à piloter, hormis les luminaires...).
– Quel schéma faire ? Là, ce qui me parle le plus, et qui selon notre conseiller est une bonne solution, est de faire une colonne centrale d’apport énergétique, puis de faire un petit tableau électrique à chaque étage. Ce qui a l’avantage d’avoir un moins long câblage (jusqu’à la cave), de pouvoir organiser chaque étage indépendamment et tirer les tubes en un schéma en étoile [1] (ce qui va éviter d’avoir trop de câbles dans les murs en paille).
Il reste cependant quelques réflexions :
– Quels types d’éclairages (LED, ampoules économiques ou alogène)
– Faire un réseau 12V ?
Quoiqu’il en soit, ce que nous devons faire maintenant, est de faire le schéma définitif (emplacement des prises, interrupteurs et des luminaires) de notre électricité.
Notes
[1] Le principe est de partir d’un point central pour aller à chaque prise ou interrupteur. L’avantage est que nous aurons un minimum de câblage dans les murs en paille et que la maintenance est plus facile (on sait où sont les câbles).
En effet, nous avons fini de coller tous les éléments ensemble et elle est maintenant prête à être installée définitivement.
Pour être installée définitivement, on devra la descendre, la poncer pour corriger les imperfections, fixer les piliers (fig 1 numéro 3), fixer le seuil (fig 1 numéro 2), mettre des joints d’étanchéité, la mettre à sa place définitive et fixer tout ça définitivement.
Dans les dernières couches, j’ai fait une petite astuce. Ça fait un moment que je me disais que telle qu’elle est, elle provoquerait une perte thermique par le fait qu’il y a une « jointure traversante » qui peut poser problèmes. J’ai alors décidé de redécouper 8 pièces, mais de ne découper que l’intrados et laisser l’extrados tel quel. Ceci a pour effet de faire comme une barrière qui casse la « jointure traversante ». Cette couche se trouve sur le bord extérieur de la paille. Elle va peut-être nous embêter un peu lors de la pose de la paille, mais on fera avec. Au pire on la sciera...
En prime une petite vue de la maison avec son arche.
Je crois que les tempêtes de neige son définitivement passées (quoi que on ne sait jamais...). J’ai donc décidé de retirer les bâches pour que ça respire là-dedans.
J’avais aussi envie, si le temps nous le permettait, de commencer les cloisons du rez inférieur et supérieur.
Pour pouvoir faire les cloisons, il a d’abord fallu déplacer, pour la énième fois, le bois pour la construction des murs en paille, puis nettoyer la paille en vrac et enfin déplacer une vingtaine de bottes. En effe,t tout cela se trouvait droit à l’emplacement des cloisons !
Pour le bon conseil, mettez toujours la paille sur des palettes pour garantir l’aération. On a eu la surprise de trouver de la paille en vrac qui commençait à pourrir (rien de grave mais quand même). Je l’avais laissé sur le hérisson ventilé en me disant que justement il étais ventilé... Mais apparemment il y a eu condensation pendant l’hivers.
Heureusement, à midi, du renfort (deux personnes) est arrivé. Du coup on a fait deux équipes : une qui débâche et l’autre qui fait les cloisons.
Résultat, tout a été débâché et une cloison est montée (il faut encore la régler).
Pour les cloisons, en fait, hormis leur rôle évident de séparation de pièces, elles auront aussi un rôle porteur et de contrevent. La lisse basse doit donc poser sur le béton.
On a découpé toutes les poutres puis on est allé la monter à un endroit à peu près plat.
Une fois fait on l’a posée et vissée juste pour qu’elle tienne. On fera les ajustements et le vissage final mercredi.