Pour commencer l’année (ou presque...) on travaille tout en rondeur. On va faire dans un premier temps les encadrements de nos deux hublots, puis ce que j’ai appelé l’arche [1]
Donc, pour faire ces hublots, je vais assembler des pièces arrondies pour faire des cercles de 3cm d’épais, puis j’en empilerai 6 couches pour qu’ils fassent 18 cm de profond.
J’ai pas mal ruminé le processus de fabrication pour être le plus précis possible et que ça ne prenne pas trop de temps. J’ai quand même 60 pièces pour les 2 hublots et 160 pièces pour l’arche.
Dans un premier temps, je vais découper des parallélogrammes dont les angles correspondent à 1/5 de 360° divisé par deux, soit 36°. Puis dans un deuxième temps, je découperai les arcs de cercles.
Pour la première partie de la découpe (facile). pas de soucis. J’ai mis un taquet pour la longueur, puis j’ai réglé ma scie à onglet au bon angle et je scie.
Là où ça se complique un peu, c’est pour le découpage des arcs de cercles.
Après quelques discussions, on m’a conseillé de :
– Découper à la défonceuse
– Découper à la scie sauteuse
J’ai choisi la première option. Je réfléchis donc à une solution pour avoir un gabarit de découpe. Je choisis la découpe CNC, facile et précis, mais relativement cher. C’est assez génial, j’ai fait mon plan 3D sur sketchup, puis je l’ai exporté en DXF, ensuite j’ai envoyé le fichier par mail à la menuiserie, qui à son tour m’a fait mes découpes.
Bref, j’ai mon gabarit, ma scie circulaire qui est prête, y a plus qu’à (dé)foncer !
Bon, j’en ai fait une dizaine comme ça, mais autant vous dire que j’ai abandonné cette technique pour prendre la deuxième option ! Pourquoi ?
Je découpe des planches de 30mm d’épaisseur, et la plus grosse fraise fait juste 30mm. Après le premier essai, j’en ai conclu que je devais le faire en 2 passes.
Ma super défonceuse (de chez Jumbo [2]) ne tiens pas vraiment le coup et mon gabarit s’est un peu fait défoncé !
C’est lent et pénible.
J’ai donc couru chez les pros pour acheter une scie sauteuse digne de ce nom. C’est beaucoup mieux. Il y a quand même une bémol. Il faut faire très attention à garder la lame verticalement droite.
Quand à mon super gabarit, il m’est tout de même très utile, car je l’utilise pour tracer les traits de découpe.
Reste plus qu’à assembler tout ça...
Pour résumer, faire des rondeurs ça vaut la peine, mais ça prend du temps et c’est pas si facile !
Si je devais le refaire avec la défonceuse, je le ferais :
– avec des planches moins épaisses (15 à 20 mm)
– avec des gabarits dans un bois plus dur et plus épais, voire en métal (mais là le prix je ne sais pas...)
– avec une méga-défonceuse pro !
– peut-être que je prédécouperais un bout à la scie sauteuse pour donner moins de bouleau à la défonceuse, mais là c’est moi qui aurait plus de bouleau
M’enfin je vous redirai en temps voulu ma conclusion...
Notes
[1] Encadrement de notre baie vitrée arrondie du 1er étage.
[2] J’arrête pas de me le dire, le bon marché est toujours trop cher, mais ma fois je fais encore des bêtises... Achetez du bon matériel, professionnel !!!
Aujourd’hui, on a commencé par coller le premier hublot.
Pour ce faire, nous avons monté une petite table de travail sur laquelle nous avons tracé un cercle de 40cm de rayon. Ce cercle a pour but de nous guider sur les 2 premières rangées et garantir que le hublot n’est pas ovale ;-).
Nous avons donc commencé à assembler les pièces. Pour la colle, ayant vite compris que dans le commerce, je n’aurais que des produits « pétro-chimiques », j’ai fait quelques recherches sur le web et j’ai trouvé ça ! Une colle à bois faite avec de la caséine. Elle est tellement naturelle qu’on pourrait la manger ;-). J’ai quand même fait un essai avant (pas de la manger évidemment) et c’est concluant. Elle a même l’avantage de pouvoir être utilisée par grands froids (ce qui m’arrange bien...).
A chaque couche, j’ai mis des visses afin de renforcer la tenue et de faire un serrage pour la colle.
Je vous avouerai que je ne suis pas encore pleinement satisfait du résultat. La découpe à la scie sauteuse a fait que certaines découpes ne sont pas belles droites (verticales). Je cherche un outil ou une combine pour rectifier l’intérieur du hublot.
Mmmmm.... Ça a l’air de correspondre...
Comme il nous manquait 2 planches pour finir les pièces du 2ème hublot (eh oui, j’avais pas commandé assez de bois...), on s’est attaqué à l’arche !
Pour ce qui est de la technique de découpe des pièces de l’arche, je vous laisse voir l’article sur les hublots, c’est exactement la même, mais avec un autre gabarit de traçage.
C’est parti pour 160 pièces à découper !! Donc pas grand chose à dire de plus...
Voilà, aujourd’hui on a découpé, découpé et encore découpé. On en est à 85 pièces. Plus que 75...
Pour la petite histoire, une fois le tas de pièces ci-après coupé, on a constaté que les angles étaient faux. Une petite vérification à la machine : elle affichait 15° au lieu de 11.3°. Elle avait dû bouger pendant son utilisation ! Aiiiieee. J’ai eu un tour de sang ! « Tout ce bois foutu » me suis-je dit. Après m’être calmé, je me suis remercié d’avoir pris un peu de marge quand à la largeur des planches ! On a pu tout rectifier. Donc au final, aucune perte à déplorer. Ouf, ouf !
De plus, on a travaillé dans des conditions extrêmes ! Eh oui il faisait -6°. Je pense que c’était et sera la journée de construction la plus froide. Vous avez maintenant compris le titre...
Ça y est, on a nos 160 pièces pour faire l’arche !
On a aussi fini le deuxième encadrement de hublot.
Pour finir cette courte journée, on a commencé à préparer le montage de l’arche. Après réflexion, on va commencer à monter quelque couches « in situ », puis quand nous auront une structure assez solide, nous la coucherons pour finir les 20 couches !
Nous avons commencé par façonner la poutre de base (fig 1, numéro 2) qui portera l’arche, fermera l’encadrement et fera un seuil pour le balcon. Hormis que la poutre a un peu travaillé pendant l’hiver, elle va pile-poil.
Comme je l’ai dis dans mon article précédent, le but est de commencer l’arche « in-situ » puis de la descendre à plat pour finir sa construction au sol. Nous avons donc installé cette poutre provisoirement.
Une fois installée, nous avons fixé des planches verticalement afin de former un guide pour les premiers éléments. Sur ces planches, nous avons tracé un arc de cercle à l’aide d’un câble afin de garantir la forme arrondie voulue. En fait, la première et la deuxième couches sont les plus sensibles. En effet, une fois ces deux couches posées, elles se consolident déjà entre elles.
Voilà le grand moment tant attendu du début de la pose de l’arche ! Le moment de vérité ! Est-ce que ça va jouer, ai-je bien calculé tout ça ? Nous attaquons donc cette première couche en vissant les éléments par derrière les planches de support.
Magnifique, à très peu de chose près, c’est parfait !
Ensuite on a fait « chauffer » [1] la colle et on a successivement mis des couches. Pour mettre les couches, on badigeonne de colle sur les deux faces, on applique, on vérifie l’alignement et on visse pour consolider et serrer les éléments ensembles. Aussi pour consolider, on a croisé couches de 1/3. Ça veut dire que 2 couches sur 3 on a découpé le premier élément de 1/3 - 2/3. Puis sur une couche on met les 2/3 à gauche et sur la couche suivante à droite.
On a réussi à faire cinq couches et entamé la sixième (pour finir la colle).
Une petite précision : à quasi chaque couche, j’ai tout de même dû faire des petits ajustements de la dernière pièce que je posais.
Reste 15 couches...
Notes
[1] En fait on dois la préparer vu que j’ai trouvé une colle à la caséine qui est en poudre et il faut donc la préparer...
En effet, nous avons fini la 12ème couche. Reste 8. Toutefois, on s’est fait une réflexion : au niveau design, nous allons mettre les fenêtres à raz la poutraison, ce qui fait que nous allons enlever une couche. Donc reste 7...
Aussi, la dernière couche (celle qui sera apparente) je vais la coller sans la visser, pour que ce soit plus joli.
En effet, nous avons fini de coller tous les éléments ensemble et elle est maintenant prête à être installée définitivement.
Pour être installée définitivement, on devra la descendre, la poncer pour corriger les imperfections, fixer les piliers (fig 1 numéro 3), fixer le seuil (fig 1 numéro 2), mettre des joints d’étanchéité, la mettre à sa place définitive et fixer tout ça définitivement.
Dans les dernières couches, j’ai fait une petite astuce. Ça fait un moment que je me disais que telle qu’elle est, elle provoquerait une perte thermique par le fait qu’il y a une « jointure traversante » qui peut poser problèmes. J’ai alors décidé de redécouper 8 pièces, mais de ne découper que l’intrados et laisser l’extrados tel quel. Ceci a pour effet de faire comme une barrière qui casse la « jointure traversante ». Cette couche se trouve sur le bord extérieur de la paille. Elle va peut-être nous embêter un peu lors de la pose de la paille, mais on fera avec. Au pire on la sciera...
En prime une petite vue de la maison avec son arche.
En ce qui concerne la descente de l’arche, ce fut un peu sport ! En fait, dans mes réflexions, j’avais imaginé la faire descendre avec un palan. Mais je crois que ce nétait pas la meilleure idée. En tous cas, le palan a tenu son rôle.
Bref, pour la coucher, on a d’abord accroché le palan à la panne faîtière puis à l’arche.
Suite de quoi, on l’a un peu soulevée et poussée en avant afin de la sortir de la charpente. C’est là que ça s’est un peu compliqué... En fait, quand on l’a sortie, elle est descendue de 30 cm sur le côté est. On a donc dû la remonter et on l’a fait avec un étai.
Une fois l’arche stabilisée, on l’a descendue et posée sur des bottes de paille (vraiment utile pour tout cette paille ;-) ).
Elle n’attend plus que d’être définitivement fixée...
Dans mon programme, j’avais prévu de monter les échafaudages. Mais vu la météo, j’ai décidé de rester à l’abri et de faire les encadrements de fenêtre pour le rez inférieur. Ben oui, je dois assurer que l’ossature pour la paille soit prête pour le chantier participatif du samedi 21 avril (où vous êtes les bienvenus) !
Au cours de mes différentes études, je n’ai trouvé aucun exemple pour le détail des fenêtres et ça m’a bien manqué. Et donc je vous fais part des détails des miennes :
– Les encadrements de fenêtre seront accrochés à l’ossature que je fais pour la paille.
– Les fenêtres seront fixées en applique sur les encadrements.
– A l’intérieur, les enduits viendront jusque sur l’encadrement et le cadre de fenêtre afin d’améliorer l’étanchéité à l’air.
Bon voilà pour la théorie, passons à la pratique ! On a commencé par faire les deux encadrements du rez inférieur (120 x 120) et comme dans notre future chambre (au 1er) il y aura deux fenêtres de même dimension, on les fait dans la volée ! Donc 4 cadres de 120 x 120. On a commencé par se fabriquer un petit atelier. Puis on a découpé les différentes pièces. Jusque là pas de problèmes (si je dis ça c’est qu’il va en avoir un, vous vous en doutez bien...).
Pour la lisse basse de l’encadrement, il faut le façonner un peu. Tout d’abord, j’ai fait une rigole pour la « goutte pendante [1] ».
J’ai aussi prévu de mettre une pente à la lisse basse de l’encadrement (j’ai décidé de le faire à 6°) afin d’évacuer l’eau. Il fallait donc pour ça que je scie la lisse basse sur sa longueur à 6° afin qu’elle reste à fleur des montants (je sais pas si vous comprendrez, en tout cas c’est tout claire dans ma tête ;-)). Le problème est que pour scier une telle poutre (10 cm x 18 cm de section) il faut une scie circulaire sur table capable de couper plus de 10 cm (j’ai ai une qui en coupe 9...) ou alors (je suppose) une raboteuse (j’en ai pas et je ne vais pas faire l’investissement) ou alors j’ai pensé à une scie à ruban. Je me suis donc mis à la recherche d’une scie à ruban et j’en ai trouvé une sur internet pour 40.-. Une toute vieille... mais résultat elle n’est pas assez puissante. Bon ben essayé pas pu !
Il fallait donc trouver une solution pour cette lisse basse d’encadrement ! En regardant les maisons autour de moi, j’ai constaté que souvent le rebord de fenêtre dépasse de quelques centimètres. J’ai donc fait un petit essai, modélisé ça en 3D puis on a décidé, avec ma femme, qu’on le ferait comme ça ! Donc plus besoin de scier... Ouf, ouf !
Fin de journée, on fera ça demain...
Notes
[1] La goutte pendante sert à éviter qu’une goutte puisse remonter jusqu’au mur.
On a commencé par finir les encadrements de fenêtre en vissant comme décidé la lisse basse qui dépasse...
Puis, on a un peu bricolé quelques outils pour la paille.
J’ai aussi enfin trouvé un moyen de poncer l’intérieur des hublots pour égaliser les imperfections. Reste à trouver un moyen pour l’arche, mais je crois qu’on va faire comme les hublots.
Voici donc ma solution de ponçage : j’ai une brosse à polir le fart des skis, qui date de l’époque où je faisais de la compétition. J’ai imaginé qu’avec un peu de scotch double face et du papier à poncer ça pourrait marcher (mais je n’y croyais pas trop). Je me suis alors décidé à essayer et ça a marché !!
Suite de quoi, mon neveu, qui est venu nous aider cet après-midi là (merci Caryl), a poncé les deux hublots. Il sont donc prêts !
Pendant ce temps, on a fixé et mis à plomb l’encadrement de la porte est. Et je suis content, depuis le temps qu’elle attend !
J’ai aussi mis des panneaux autour du chantier pour un peu plus de sécurité !
En prime le PDF des panneaux.
On a fini par commencer à mettre l’ossature pour la paille au sud.
Ce vendredi, nous avons un peu stressé. En effet, nous devions finir de faire l’ossature pour les murs en paille pour le chantier participatif du lendemain.
Je vous donne déjà la fin de l’épisode : on y est presque arrivé...
On a commencé par finir de mettre quelques planches verticales, puis est venue l’heure de placer les encadrements de fenêtre.
Pour la première on a un peu ramé. L’encadrement étant assez lourd, le plus dur a été le règlage car il fallait que : le haut de l’encadrement soit à la même hauteur que celui de la porte, à la même profondeur, tout en s’assurant qu’elle soit à niveau et d’aplomb (on travaille en 4 dimensions quoi ! ;-) ). Bref, on a fini par y arriver.
Ensuite, on a attaqué le deuxième encadrement, mais cette fois-ci avec l’expérience du premier ! Donc on s’y est pris un peu autrement et on est très vite arrivé au règlage final, quand tout à coup une petite ampoule s’est allumée dans ma tête... « Merde la compribande !!!! » Argh, on a oublié de mettre de la compribande sur tous les encadrements sud. Là, mon esprit a balancé entre deux solutions : donner place à la flemardise et donc laisser comme ça ou redémonter pour poser la compribande.
Heureusement que c’était l’heure de la pause de midi car j’ai pu me poser pour la réflexion. Bon, on va la mettre cette satanée compribande ! Sinon, jusqu’à la fin de ma vie, je vais y penser et au moinde courant d’air dans la maison je m’en voudrai...
On l’a fait, mais en réféchissant bien, on a pas dû tout démonter. On a simplement fixé les encadrements avec des lattes pour que rien ne se dérègle, puis on a ouvert les planches, mis cette satanée compribande et finalement remis les planches.
Ouf ouf, c’est quand même mieux comme ça !
Bon ben du coup on a pris du retard et on a pas réussi à finir l’ossature du mur ouest. Ma fois on devra le faire pendant le chantier participatif.
Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je dois me réorganiser pour le prochain chantier participatif. Un des points est de trier les bottes de paille. Ca tombe bien, car pour pouvoir faire l’ossature au rez supérieur, je dois dégager un couloir en bordure de maison [1].
On a trouvé des bottes de 90, 95, 100, 105, 110 et 115 cm. Mais la majorité sont de 100 cm. C’est bon à savoir pour adapter l’ossature.
Sinon, on a découpé tous les éléments pour construire les encadrements des fenêtre et des baies vitrées.
Pour finir la journée, nous avons commencé à monter un encadrement, et pour ce faire, nous nous sommes installés sur la « terrasse » du « cabanon », car il y a une surface plus ou moins plate et abritée.
Notes
[1] A l’heure actuelle, la paille remplit le rez supérieur jusqu’au fin bord de la maison
Voici le deuxième volet de la série « satanée compribande » ! Je crois que je n’arrive pas à l’imprimer cette compribande, à chaque fois j’oublie de la mettre avant de poser un cadre !!!
Bon pour ce qui est de la journée, on a monté des encadrements, monté des encadrements, monté des encadrements et fixé/réglé un encadrement (le plus gros) en oubliant de mettre la compribande (vous l’aurez compris...).
Ça m’a tellement pris la tête que j’en ai oublié de prendre des photos. Désolé pour ceux qui ne regardent que les images ;-).
Somme toute, je suis très content d’avoir posé cet encadrement, ça donne tout de suite un aperçu de ce que seront les baies vitées à la cuisine/salle à manger et surtout la vue que l’on aura pendant nos repas...
Aujourd’hui, on continue l’ossature afin d’être prêts samedi pour le chantier participatif.
Pis surtout, on commence à mettre la compribande qu’on a oubliée sur l’encadrement de la baie vitrée au sud...! Etant donné qu’une partie de l’ossature était déjà montée, l’encadrement rentre tout juste. Donc, si on met la compribande comme ça, elle risque d’être arrachée au passage de l’ossature. Donc, décision, on fait une petite rainure et la compribande fera le reste... Vous comprendrez mieux par l’image :
Puis, on a fini toute l’ossature de la façade nord pour le rez supérieur.
Ensuite, on a posé l’encadrement de la fenêtre de la future chambre des enfants. Pour ce faire, on a pris beaucoup (trop) de temps. On l’a d’abord posé sur des bottes de paille (dont la hauteur est à peine plus basse que celle de l’encadrement) puis on a affiné la hauteur avec des taquets. Je ne crois pas que c’était la meilleure solution. Il faut que je réfléchisse à une solution plus simple pour l’autre côté. On a failli encore oublier la compribande, mais ce coup là on y a pensé juste juste à temps...
Pour la façade ouest, il nous reste à poser une porte-fenêtre et la porte d’entrée de la maison. On verra ça demain.
Bon, pour être prêt pour le chantier participatif, il nous reste à poser l’encadrement de la porte-fenêtre ouest, la porte d’entrée de la maison, l’encadrement de la chambre est et quelques éléments d’ossature. Le problème est que pour diverses raisons, on a une journée plus courte... Bon ben au boulot alors !
On pose l’encadrement de la porte fenêtre, pas de soucis (on a même pensé à la compribande, ça vient, ça vient...), puis la porte et enfin on s’attaque à l’encadrement de la fenêtre de la chambre est.
Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je dois revoir ma technique de pose pour cet encadrement ! Bon, après une nuit pleine de bons conseils, voici comment on a procédé : On a simplement monté l’ossature et l’encadrement au sol puis on l’a ammené à son emplacement final. Hormis une petite erreur de 10 cm sur la hauteur de la deuxième planche d’ossature (ah hemmm, ce qui fait que l’encadrement n’était pas très plat, mea culpa...) tout s’est passé comme prévu et du coup on a pu finir tout ce que je voulais faire pour le chantier participatif de demain ! Yesssss !
Aujourd’hui, on a pas fait grand chose dans le volume de travail, mais on a fait de grandes choses...
Vous l’aurez compris, on a fixé la lisse basse de l’arche (1), levé l’arche (2) (à deux, vous noterez la performance...) et fixé les « pilliers » (3).
Pour le petit truc : pour fixer la lisse basse, on a utilisé des grosses visses (8 x 200), et là, ma super visseuse a commencé à patiner. On a alors pris la perceuse à percussion à laquelle on a fixé notre embout Torx et la vis est rentré comme dans du beurre !
Quand on a levé l’arche, après de grands efforts, on a eu un petit problème : elle ne passait plus sous la poutre, c’est peut-être dû à la compribande qu’on a pas oublié... On a donc décidé de mortaiser la lisse basse pour la descendre un peu.
Puis on a enfin fixé définitivement l’arche, encore avec de bonnes grosses visses.
Restait donc à faire et fixer les piliers. Pas facile car je voulais mortaiser la lisse basse et l’arche pour la fixer. Le problème est que pour mortaiser dans l’arche on est à l’envers et l’arche est ronde. Je n’avais pas trop le choix car pour trouver l’emplacement du pilier dans la rondeur de l’arche, il fallait aller à fil à plomb. Mais qu’à ce là ne tienne, on a mis des guides et on a défoncer tout ça ! Pour ce qui est des ajustements fins j’ai utilisé ma « Dremel » qui m’a déjà bien rendu des services. Après la découpe à la bonne longueur des piliers, on les a entrés à la masse et vissés pour le point final.
Ca y est on a enfin fini les travaux d’ossature pour la paille. Il nous restait à mettre les encadrements de fenêtre au nord ainsi que le hublot à l’ouest, ce qui est maintenant chose faite !
Pour les fenêtres au nord, pas de soucis. C’est plutôt bien allé, et on a pas du tout oubliés la compribande !
Pour le hublot, c’était un peu compliqué car il se trouve sur la cage d’escalier et à cet endroit il n’y a pas grand chose pour l’y accrocher. On avait qu’une planche d’ossature qui passe au milieu du hublot et qui doit forcément disparaitre... Bon, décision : on va l’accrocher provisoirement à cette planche, le régler, puis à travers la paille on va le fixer définitivement.
Ce qu’on a fait.
Maintenant paille, paille, paille, jusqu’à ce que le moidre trou soit fermé par un brin de paille ;-).
Les fenêtres sont actuellement en production. Elles vont donc bientôt arriver et être installées. On sera bientôt hors d’air !
Mais avant ça, il faut préparer le terrain. J’ai une liste de petites choses à faire. Voici ce qu’on a fait aujourd’hui.
On a tout d’abord ajusté les encadrements de fenêtre. En effet sur certaines fenêtres, on a dû faire un rajout pour que l’encadrement soit à fleur. Seulement ces rajouts à certains endroits, dépassaient de l’encadrement de base et donc ça donne des difficultés pour pouvoir poser les fenêtres. On a donc enlevé ces pièces et on les a rabotées, puis poncées.
A propos de ponçage, j’ai fait l’acquisition d’une ponceuse à ruban. C’est vraiment autre chose pour poncer les surfaces planes ou enlever de la matière assez rapidement. C’est pas autant efficace que le rabot, mais quand même, avec une bande de 40 ça arrache bien !
Puis on a fait une petite pente en haut des encadrements pour que l’eau ne stagne pas là et pire qu’elle s’infiltre dans la paille... Je les ai d’ailleurs faites avec la fameuse ponceuse à ruban !
On a aussi fait une série de ponts pour avoir l’accès aux différentes fenêtres qui sont inaccessibles.
Voilà, ma liste de petites choses avance, mais elle n’est encore pas finie !!
On est toujours dans la préparation de l’arrivée des fenêtres, et donc on a plein de petites choses à faire.
– On a fait une saignée devant la porte de la buanderie, à la demande du fenestrier, pour des raisons techniques que je n’exposerai pas ici.
– On a continuer à poncer les encadrements de fenêtre.
– On a fait une pente pour l’écoulement sur les seuils des porte-fenêtres. Là c’est moi qui me suis planté et je rattrape le coup. En effet je pensais qu’on pouvait faire un renvoi d’eau plus large qui irait jusque devant mon seuil. J’aurais dû me renseigner mieux. Pour le faire, j’ai utilisé la scie circulaire et j’ai fait un myriades d’entailles en pente. Pour guider la pente j’ai fait un socle plus haut que le seuil pour poser la règle dessus (voir photo ci-après). Une fois les entailles faites, j’ai enlevé au ciseau à bois les gros morceaux, puis j’ai utiliser la ponceuse à ruban pour finir le tout. C’est pas mal, mais j’ai quand même quelques ratées que j’essaierai de rattraper.
– Avant la pose de l’enduit de finition, on doit mettre une finition sous le toit. J’ai enfin trouvée (parce que ça fait un moment que j’y pense...) comment j’allais le faire : je vais faire un bardage à clin. Pour ça on a préparé des supports pour clouer le dit bardage. Comme il y a une bonne épaisseur (12 cm environ) entre le chevron et la façade extérieur, on a découpé des pièces dans des poutrelles de section de 5 cm * 10 cm. Puis on les a vissés sur le chevron (voir photo ci-après, c’est plus simple). Restera plus qu’à clouer les planches à clin !
Sinon bonne nouvelle, la chape du rez inférieur (en chaux aérienne) commence enfin à sécher (mais elle n’est pas encore sèche). Ça fait quand même 2 mois et ce n’est pas encore fini... Je vous tiendrai au courant quand elle sera enfin sèche (en tout cas en surface ;-) ).
Un grand merci à Nicole qui une fois de plus est venu nous aider !!
Voilà, on a fini toutes ces petites tâches. Les fenêtres peuvent arriver ! D’ailleurs on les attend avec impatience, le froid arrive à vitesse grand V.
Ce qu’on a donc fait :
– On a fini de dégager le hublot de la cage d’escalier. On y a refait une « coupe de paille » et on a enlevé le support provisoire qui le traversait au beau milieu.
– On a fini de poncer les encadrements. Mine de rien, c’est un sacré bouleau !! A ce sujet, on a décidé de ne pas les peindre. On hésitait puis après essais de peintures, discussions et grande réflexions, on va les laisser se protéger par eux même [1].
On a aussi préparé l’arrivée prochaine de l’enduit de finition extérieur.
– On a dégagé le « saut de loup » pour que le crépit puisse descendre jusqu’en bas. En effet, on ne va pas faire un saut de loup conventionnel (ben tient du boulot en plus ;-) ). On va plutôt faire une « mini arène » en pierre sèches de deux ou trois marches (tout est bon pour boire l’apéro...). Ce sera donc ouvert et il n’y aura pas de grille pour marcher dessus. Comme ça, il y aura aussi plus de lumière dans la cave (enfin le carnotzet) et la vue depuis l’intérieur sera plus intéressante qu’une cage en béton ! Affaire à suive dans le futur.
Ayant fini tout ça on a repris la pose des gaines électriques. En effet une de nos prochaine grosse étape, et de fait les enduits de terre à l’intérieur (sur la paille et sur les cloisons). Mais avant tout ça il faut que toutes les gaines et les arrivées d’eau soient posées.
Notes
[1] Le bois se protège de lui même tout d’abord en jaunissant et si l’eau s’en mêle, il grise (ce qu’on ne souhaite pas...).
Oui, enfin, on a mis un petit bardage sous le toit pour faire une finition. En fait l’enduit de finition arrive tantôt et je dois faire ça avant pour que l’équipe qui va faire l’enduit puisse l’appuyer proprement dessus (ou plutôt dessous).
On a pris pas mal de temps pour faire la première partie car on a fait beaucoup de découpes autour des contre-fiches. Pour les autres parties, on a grandement simplifié tout ça et on a quasiment fait les trois autres parties dans le même temps que la première...
Autrement on a fait une petite arasée car j’ai acheté une fenêtre bon marché pour fermer la cave et il faut adapter le vide de maçonnerie à la fenêtre.
Hé oui, et ça change tout ! L’atmosphère à l’intérieur de la maison n’est plus la même. On commence à se sentir chez nous...
Nos fenêtres sont arrivées sur un petit camion, puis tout est allé très vite. Ils ont déchargé tout ça, mis les bandes comprimées, vissés les cadres, accroché et réglé les battants.
Bon tout ne s’est pas passé aussi facilement que ce que j’ai l’air de le dire... Tout d’abord, la maison a apparemment un peu bougé. Il semble que les façades ne sont plus totalement d’aplomb. Pour l’arche, en bas du cadre, il y a presque 2 cm d’écart par rapport à l’encadrement ! Ma fois c’est une maison vivante et on fait avec, Ce qui est OK !
Aussi à certaines places, j’avais oublié de vérifier que les encadrements soient bien à fleur. Il y avait quelques encadrements qui avaient un décalage entre la poutre verticale et la poutre horizontale, ce qui se reporte en bas du cadre de fenêtre.
Sinon, pour les spécialités :
– Pour pouvoir ouvrir le hublot de la salle de bain, on a eu l’idée de mettre des charnières au milieu verticalement. C’est génial et superbe, mais c’est cher ! On ne regrette pas.
– On a fait des portes à motifs. Pour ce faire et en discutant avec le menuisier, on a trouvé la solution de faire des portes vitrées (qui ont une meilleure isolation qu’une porte en bois) et de de coller des panneaux avec le motif découpé sur le verre. Le résultat nous convient plus que bien. C’est une réussite !
L’entreprise qui nous a fabriqué et monté les fenêtres est la menuiserie Oggier à Courrendlin (comme quoi ils se déplacent...) et je vous la conseille vraiment !
Maintenant qu’on se retrouve enfermés dans la maison, on a juste envie d’y rester, surtout vu la saison qui s’annonce... Donc pour passer d’un étage à l’autre, il faut qu’on s’équipe !
Bah, qu’à ce la ne tienne, on se fait un petit escalier...
Autrement j’ai étanché et calé provisoirement les dessous de portes en attendant que ce soit fini proprement.
Je suis un peu inquiet car en calant la dite porte, j’ai constaté que la botte de paille y attenant était bien mouillée ! J’ai constaté que l’échafaudage renvoyait beaucoup d’eau quand il pleuvait, et ce à cause d’une bâche qui descend du toit. Ni une ni deux on a tout de suite modifié la position de la bâche. Vu qu’on a des murs perspirant, la paille doit pouvoir sécher. A surveiller de près !! Ce qui est aussi intéressant, c’est que l’enduit en terre qu’on a mis en dessous et qui recouvre la zone incriminée, ne sèche pas et est donc très humide. En fait elle fait très bien son rôle et pompe l’humidité qui se trouve dans le mur.
On a aussi isolé et fermé la trémie de la cheminée pour que le ferblantier puisse faire sa garniture.
Vu que les façades son quasi à leur état final, il est temps de penser à retirer les échafaudages. Pour ce faire, il faut encore finir quelques « menus travaux », dont un qui est de faire les joints entre les encadrements de fenêtre et les cadres de fenêtre.
Pour essayer de faire ça propre, il faut mettre du ruban adhésif sur l’encadrement et sur le cadre de la fenêtre, mettre le joint [1], faire pénétrer avec le doigt, enlever le ruban adhésif [2], gicler avec de l’eau savonneuse et lisser avec le doigt pour faire tout joli.
En parallèle, on a mis des « prolongations » de chevron en prévision de la pose du lambris sous le toit. A propos du lambris, je l’ai justement reçu aujourd’hui et ce fut assez physique de le monter au 1er...
On a aussi commencé à faire les cloisons au 1er, mais on a juste découpé quelques éléments.
Un grand merci à Christophe, Nicolas et Raph pour leur aide !
Notes
[1] Du silicone blanc dans mon cas. J’avais prévu quelque chose de plus naturel (pâte de liège), mais pour des raisons techniques, ça ne jouais pas. Ma fois on fera une petite concession...
[2] Bien que je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment pour l’enlever. Je vais essayer d’affiner la technique. Je vous tiendrai au courant...
Voilà, on continue à poser les paillons. L’agrafeuse chauffe !
En posant le paillon qui se trouve dans les chambres et contre la paroi où il y a la porte, j’ai pris conscience que si je voulais rectifier mes boîtiers électriques, c’était maintenant ou jamais ! Bon ben alors c’est maintenant...
Zou, je creuse la terre à côté des boîtiers existants, puis je fais de bon gros trous sur les boîtiers, je mets les clips et la terre [1], et je visse un deuxième boitier à côté. Ça c’est fait !!
Et je continue à mettre mes paillons. Après avoir mis tous les murs pleins, il me reste les murs qui ont les fenêtres. Mais avant de mettre les paillons, il faut finir quelques petits détails :
– Il faut isoler entre le cadre de fenêtre et les embrasures.
– Il faut mettre les tablettes de fenêtre.
– Et isoler sous la tablette de fenêtre.
Bon je ne vais pas faire ça maintenant, mais pour voir si l’idée que j’ai eu il y a quelque temps est valable, je vais essayer sur une fenêtre : « proof of concept » ! Donc l’idée est d’utiliser des bandes en laine de chanvre que j’avais acheté pour mettre entre les solives et le plancher, que j’ai reçu trop tard et que donc je n’ai jamais mis... Bref j’ai un carton plein de ces bandes qui font 5mm d’épais. L’espace entre l’embrasure et le cadre de fenêtre faisant en moyenne 1cm, si je la plie en deux, elle est juste parfaite. Donc je l’enfonce avec mon double-mètre. Là je constate que c’est quand même profond. Bah qu’à cela ne tienne, j’en met 2 couches, j’en ai assez de cette bande... Puis une fois mis, je tasse tout ça au fond. Ensuite le paillon viendra se glisser entre l’embrasure et le cadre jusque contre la bande en chanvre, qui lui-même sera enduit. Pour le reste, ce sera une autre fois.
Pour la pose des paillons, il faut les agrafer aux montants en bois avec du fil de fer. Pour notre bonheur, il y a déjà du fil de fer dans le paillon. Pour notre malheur, il n’est vraiment pas toujours sur le montant en bois... Pour palier à ça il suffit de mettre un fil de fer à l’extérieur qu’on agrafe.
Notes
[1] Les tubes blindés que j’utilise doivent être reliés à la terre pour évacuer les champs électro-magnétiques.
Nous avons décidé de faire des escaliers maçonnés car ils correspondent à notre désire. De plus, après quelques demandes d’offre, il s’avère que c’est quasi le même prix. Aujourd’hui un des artisans de l’entreprise Pittet Artisans a commencé à faire les escaliers. Son premier travail a été de dessiner les repères contre les murs.
Mais avant ça on a longuement discuté plusieurs détails que je ne développerai pas ici.
En même temps, le chauffagiste (Di Marzo Eco-Energies) est venu finir la première partie de l’installation (du poêle à la cave). Il a tout soudé puis a testé l’installation en mettant de l’eau sous pression dedans. Enfin il a isolé tout ça.
De mon côté, il y a encore des pans de murs qui ont été enduits.
J’ai aussi isolé les fenêtres du 1er, ainsi que posé les tablettes de fenêtre.
J’ai construit le chassis pour la porte des toilettes du 1er. En ce qui concerne les cloisons du 1er, il me reste maintenant à faire le « box » où se trouvera l’évier. Cependant je recherche une petite fenêtre (pas plus que 50 cm x 70 cm) autour de laquelle je construirai le chassis... L’appel est lancé !
Aujourd’hui j’ai une fois de plus eu la participation de Nicole et j’ai décidé de faire une chose que je souhaitais faire depuis longtemps. Isoler et étanchéifier le velux.
Pour ce faire il a fallu bourrer de laine de chanvre l’ouverture entre la ferblanterie du velux et l’étanchéité du toit pour isoler. Puis on a fait une bande étanche autour des chevêtres pour que l’air ne passe pas (merci Nicole, j’aurais oublié ;-) ). Ensuite on a fais des cales pour y agrafer le lambris et on a isolé autour des cales. Puis pour finir on a posé une partie du lambris.
Ainsi donc un grand merci à Nicole pour son aide !
En fin de journée, j’ai aussi posé quelques tubes électriques avec mon fils. Un grand merci à toi Antonin !!
Avant que Paul ne débarque sur son cheval mécanique à pelle et que la diligence de cailloux ne se montent, on doit un peu faire la route.
Bon pour ceux qui n’ont pas compris, on doit faire un mur en pierre sèches à l’ouest de la maison et c’est Paul qui le fera. Mais avant qu’il débarque, on doit finir quelques trucs :
– Le drainage.
– Tirer deux tube électriques (un pour notre futur entrée/vestibule et un pour une éventuelle prise pour recharger un véhicule...).
– Mettre le fil de cuivre pour la terre.
Chose faite, Paul peut arriver à toutes vapeurs.
Aujourd’hui j’ai aussi eu l’agréable visite de Valentine et Marc qui sont venu participer au chantier.
Marc m’a fait un joint de silicone sur le pourtour des fenêtres (entre l’enduit et le cadre) ouest et sud, ce qui évitera des infiltrations non désirées.
Valentine quant à elle m’a poncé le cadre de notre futur fenêtre intérieur (décorative) puis st venu m’aider à tirer mon tube d’eau pour le jardinage de la cave à notre futur jardin potager.