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Construction Installation solaire thermique
Une petite fondation pour le boiler

Voilà, j’ai signé le contrat avec Sebasol. Grâce aux bonne réflexions de cette association, je vais en fait faire une installation pour l’eau chaude sanitaire et l’appoint chauffage. Ça peut paraître étrange vu que je n’aurai pas de chauffage !
En fait il semble que les boilers pour l’appoint chauffage sont increvables (dixit Sebasol, ils n’en ont pas changé un depuis 20 ans !) et que le prix est quasi le même. De plus ça me laisse la liberté de brancher un éventuel petit chauffage (radiateur) comme par exemple dans la salle de bain ou le sas (vestibule extérieur).

Normalement une fois que le contrat est signé et l’avance payée, Sebasol commande le matériel. Je ne sais pas quand je le recevrai, mais je me prépare déjà.

Le boiler fera 970 litres, il faut donc compter un poids de plus d’une tonne. Je crois qu’il est donc préférable de faire une petite dalle en béton (ben oui...) pour le porter. Ce sera à la cave (ou plutôt le futur local technique). On attaque donc en dégageant les galets et en commençant le coffrage.

Début du coffrage

Soudain j’ai eu une lumière : « Mais je veux mettre l’installation d’arrivée d’eau sous pression par là » ?! Je pense donc que cette tuyauterie va traverser la dite dalle ! Ni une ni deux j’appelle le responsable de cette installation et par chance il est juste dans le coin. Il passe et effectivement me confirme tout ça. Il va donc faire l’installation définitive prochainement (en tout cas avant le coulage de la dalle, forcément !).

Voilà, la fondation est finie

J’ai commandé quelques fers à béton pour armer cette « dallette » et je suis allé chercher ce bazar sur place. Il y avait 38 kg de ferraille.

Suite de quoi, on a tout mis ça en place et on a coulé.

Armé !
Coulé !
Eclectotravail

Oui, plein de petites choses aujourd’hui.

J’ai tout d’abord décoffré la dalle, puis j’ai coupé la solive et le plancher derrière la dalle afin de donner plus de hauteur pour la montée de l’escalier du rez-inférieur (en effet si je laissait la solive, c’étais un peu juste et on risquait de se cogner la tête...).

La dalle décofrée

J’ai coupé la première partie à la tronçonneuse, mais ma tronçonneuse est franchement pas la meilleure et la chaîne n’est plus très aiguisée. De plus l’huile gicle beaucoup et ça a tout dégeulassé autour...
Pour couper la solive de l’autre côté, j’ai tenté le coup avec la scie sauteuse, une fois d’un côté, puis de l’autre (en deux passes) et c’est vraiment pas trop mal ! En tout cas ça marche. Bon il faut un peu de place autour pour laisser passer la machine...

La solive coupée
A droite à la tronçonneuse et à gauche à la scie sauteuse.

Je vais bientôt recevoir mon accumulateur d’eau chaude (boiler) et il pèse tout de même 290 kg (!). Si tout va bien, il sera livré par le fabricant lui-même et il a un chariot pour l’ammener à sa place. Si tout va mal, ça va être livré par une société tierce qui va simplement me le déposer devant la maison, auquel cas il faudra que je trouve un moyen de le transporter dedans. J’ai évidemment insisté pour que ce soit la première solution...
Bref dans le but d’anticiper tout ça on a monté une « route » pour qu’un éventuel chariot puisse rouler jusqu’au fond de la cave.

J’ai ensuite continué à mettre les paillons autour de la fenêtre de la deuxième chambre. Mais comme je suis arrivé à cours d’agrafes, j’ai dû m’arrêter là (la suite sera pour samedi).

J’ai alors continué à mettre de la terre.

Jour de réception

Eh oui, tout d’un coup, je reçoit un téléphone de l’entreprise Jeni qui veut me livrer l’accumulateur solaire (boiler) le matin même. Yop là boum, je dis oui...
Peu de temps après vlà que je reçois un téléphone de mon poêlier-fumiste qui veut venir déposer l’insert et sa chaudière le soir même. Alléééé soyons fous :-).

Voilà donc que l’accumulateur arrive sur un petit camion. J’ai voulu que ce soit le fabricant lui-même qui me le livre car ils sont équipés pour le déplacer. En effet, si ça aurait été un autre transporteur (ce qui était une proposition du fabriquant), il me l’auraient déposé devant la maison et « débrouille-toi mon grand » ! Il faut quand même dire que mon accumulateur (qui est un petit) fait 290 kg !
Bref simplement et bien équipé, le livreur l’a descendu de son camion et on l’a attaché au petit chariot. Ce chariot était parfait car il avait de grandes roues pneumatiques et ça, ça roule sur la terre et les cailloux.

La descente du camion.
On y attache le chariot.

Voilà, on a donc roulé l’accumulateur jusqu’à l’intérieur et là on a eu deux petits soucis.
Le premier est qu’on arrivait pas à tourner pour entrer dans la cave à cause d’un chassis de cloison. J’étais prêt à tailler dedans, mais l’esxpérience du livreur a montré que ce n’étais pas si difficile de soulever l’accumulateur (malgré ses 290 kg), le mettre à la verticale, le tourner et le remettre à plat sur le chariot.
Le deuxième problème était que la porte provisoire de la cave était trop petite. Qu’à cela ne tienne, on l’a enlevée !

Notre accumulateur est donc arrivé saint et sauf dans la cave. On l’a soulevé une dernière fois à sa place.
Pour le petit truc : pour le tourner ou le déplacer, il suffit de le faire balancer un peu et il bouge tout seul sans grand efforts.

Et yop il est à sa place.

Ensuite on a continuer les enduits en terre.

En fin de journée et comme convenu, le poêlier-fumiste est venu déposer l’insert et sa chaudière. Il repassera demain pour l’installer.

Absorbeurs "part one"

Voilà, je me suis enfin déciidé à débuter la fabrication de l’installation solaire thermique (panneaux solaire pour chauffer l’eau quoi).

Avec mon Papa, on est allé à Lausane pour d’abord embarquer le matériel que Sebasol fourni, puis on est allé à l’atelier pour commencer la fabrication des absorbeurs [1].

Après un bref rappel de ce qu’il faut faire et ne pas faire, on attaque le premier absorbeur (je dois en faire 6).

On prend la torche de cuivre [2] et on commence à plier sur la table à plier. Et bing, voilà au premier essai on a réussi à écraser un tube... Bon on va pas se laisser abattre, on l’as mis de côté et on essaiera de le réparer plus tard.

On reprend la torche et on replie. Nickel, cette fois-ci on est bon. Ensuite on prépare nos plaque et on brase.

Bon et voilà, on en a fait trois et ne voulant pas stresser, on décide d’en rester là pour aujourd’hui. On y retournera pour faire les trois autres.
Je dois encore aller sur le chantier pour décharger tout ce matériel.

Pliage du tube en serpentins.
Le troisième absorbeur brasé.

Mine de rien une grosse journée.

Un grand merci donc à mon Papa !

Notes

[1Partie noire des panneaux en cuivre qui vont chauffer l’eau du circuit d’échange.

[2Rouleau de tube de cuivre qui servira à façonner les serpentins qui se trouve sous les plaques de cuivre.

Absorbeurs « part two »

Voilà, une journée plus tranquille pour le brasage des trois derniers absorbeurs.

Pas de problèmes particuliers, on a tenu un bon petit rythme de plus ou moins un absorbeur par heure (à deux). Le métier commence à rentrer ;-).

Cintrage du serpentin sur la table à cintrer.

Pour gagner un peu de temps, on a utilisé une perceuse avec un embout pour poncer. Pour les bandes noires sur le bords c’est extra, mais pour la surface, je trouve que c’est plus efficace cette bonne vieille « Scotch-Brite ».

Nettoyage des plaques avec la perceuse.
En fait on a fait uniquement les bandes noires, le reste a été fait à la "Scotch-Brite"...

Une fois les absorbeurs finis, on est allé chercher du matériel (isolation pour l’accumulateur et le champ de capteurs) chez un fournisseur à Renens.

Encore une fois un grand merci à mon Papa !

En rentrant déposer tout le matériel dans la maison, j’ai croisé l’artisan qui fait les escaliers. Il a fini trois marches. C’est cooool... On pourrais même déjà y monter.

Les trois marches.

Apparemment on a aussi eu la visite impromptue d’un contrôleur du service de l’environnement pour voir si on avait un chantier propre (pas de produits chimiques qui trainent, pas de feux pour éliminer les déchets, etc...). Il est apparement repartis content car il est vrai qu’on a très peu de déchets poluants. Dommage que je n’étais pas là pour l’accueillir, j’aurais eu plaisir à lui montrer un chantier « propre »...

Préparation pour le champ solaire

La semaine prochaine, il y a un « apprenti » Sebasol qui vient m’aider à construire le champ solaire sur le toit.

J’ai décidé de préparer les pièces en bois afin que nous n’ayons plus qu’à faire le travail sur le toit.

J’ai commencé par découper les carrelets à la bonne longueur. Ayant 6 absorbeurs (champ de 2 x 3), j’aurai 3 carrelets longitudinaux et 2 latéraux.

Ensuite j’ai directement fait le chanfrein (pour des listes de ferblanterie) et les encoches pour fixer les profilés en alu (qui porteront les vitres). Le chanfrein, je l’ai fait à la scie circulaire [1] et les encoches à la défonceuse. Pour faire tout ça, j’ai rassemblé les carrelets avec des serres joints et j’ai défoncer d’un les 4 d’un coup.

Chanfrein à la scie circulaire et défonçage des encoches.

Ensuite je suis allé acheter le Pavatex pour faire le fond des panneaux et de la peinture noire pour fourneaux (sans solvants) pour que mon champs solaire soit tout joli... Au sujet des panneaux en Pavatex, je suis allé chez Jumbo et je les ai fait découper directement à la bonne taille car un panneau complet fait 207 cm x 280 cm et c’est un peu grand pour ma voiture.

Pour finir, j’ai déjà peint les carrelets afin de gagner un peu de temps la semaine prochaine.

Les carrelets peints.

Reste « plus qu’à » monter tout ça...

Notes

[1Je pense qu’avec une scie circulaire à table ce serait mieux et plus régulier.

Champ solaire

Aujourd’hui est un jour attendu : il fait beau et chaud ! Du coup - comme annoncé - je vais commencer à construire le champ solaire (mise en place des absorbeurs sur le toit).

Pour ce faire j’ai eu le plaisir d’avoir un apprenti Sebasol qui est venu me donner un coup de main et ça m’a été très utile car je suis pour le moment sans expériences et lui il en connais juste une tonne sur le sujet !

Assez vite on se retrouve sur le toit et on analyse où on va mettre exactement le champ solaire, où et comment sera la purge d’air et par où ira le circuit solaire pour descendre jusqu’à la cave ?

Une fois tout ça décidé, on commence par enlever les tuiles qui sont dans l’espace du champ (malgré le fait que j’avais réservé un espace lors de la pose des tuiles), on place les carrelets, on met le fond en Pavatex, puis l’isolation en laine de roche.

L’ossaure pour le champ solaire.

J’ai choisi l’option de faire passer la conduite de retour à l’intérieur du champ pour faciliter le travail du ferblantier (ce qui n’est pas du luxe vu mes tuiles...). Il a donc fallu tirer ces tubes dans l’isolation jusqu’en bas du champ et par dessous.

J’ai décidé de monter la purge d’air jusque sour les tuiles de faîte, ainsi je pourrai facilement purger si nécéssaire, simplement en soulevant une tuile.

La purge sous une tuile de faîte.

Puis vient le moment de poser les absorbeurs et de les braser ensemble et aux tubes du circuit.

Les absorbeurs en place.
On distingue au milieu en bas le tube de retour pour le circuit.

Une fois les absorbeurs connectés, il faut vérifier qu’il n’y a pas de fuite. Pour ça on utilise de l’air comprimé et on regarde si la pression ne diminue pas.
Ach ! Pas de chance on a une fuite, juste en bas, là où mon brûleur pour faire les crèmes brûlées s’éteignait tout le temps (je suis d’ailleurs allé vite fait en acheter un autre...).
Bon ben c’est trop tard, je dois y aller, je finirai ça demain !

Un grand merci à toi Patrice pour ton aide et ton expérience !

« 3w.meilleuremeteodumonde.ch », le retour !

Oui, j’ai déjà cité ce site incroyable une fois (voir titre) ! Je vous expliquerai cette aventure là plus loin.

Bon pour les bonnes choses, aujourd’hui, j’ai fini le champ solaire et on a enduit la cheminée sur le toit.

L’enduit de finition de la cheminée.

J’ai commencé par re-braser la petite fuite que j’avais et mis le tout sous pression. Ça a l’air d’être étanche. Je continue donc :
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je fixe les profilés alu.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 J’installe la sonde.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met les listes A.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met les joints silicone en E.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met les crochets pour la première rangée de vitres.
 Je check le mode d’emploi Sebasol.
 Je met la première vitre (ah quel plaisir).

La première vitre.

Et cetera, jusqu’à avoir tout mis. Mé y sont beaux ces panneaux solaires !

Et voilà, c’est fini.
Reste quand même la garniture (ferblanterie), mais ça n’est pas de mon ressort...

Maintenant je commence à stresser un peu car j’ai déjà pris rendez-vous avec le ferblantier qui vient dans une semaine et donc il faut que toutes mes tuiles soient en place.
Mais avant ça il faut que je tire la ligne du circuit solaire sur le toit jusqu’à la plongée dans le toit ! On repère donc le passage du toit et on perfore déjà le panneau de sous toiture.
Je brase, j’isole, je m’énerve un peu avec des brides et l’isolation, je m’énerve un peu avec l’isolation, je me calme et le temps passe rudement vite...
Bref j’ai ma ligne jusqu’à l’emplacement de la descente dans le toit, mais ça ne descend pas dans le toit... Le trou qu’on a fait reste donc béant.

Le circuit solaire.
Qui est bien évidemment isolé.

C’est là que commence la petite aventure promise.
La météo annonce 2 jours de pluie, je me dis que je vais laisser mon toit comme ça (mais je vais quand même mettre du scotch sur le dit trou) et que mon étanchéité (sous toiture) doit bien porter son nom crénom !

Le soir venu la pluie arrive plus vite que prévu et ce n’est pas vraiment une pluie mais plutôt un déluge... Là mon instinct me dit « va voir » (le petit ange sur l’épaule gauche) et ma tête couplée à la flemardise (le petit diable sur l’épaule droite) me dit « mé non c’est une é-tan-ché-i-té ! ». Bon vu que j’ai appris à plus écouter mon instinct, j’y vais !

Arrivé sur place (21h30) je regarde un peu ce qu’il en est - surtout là où on a fait le trou - et ça goutte à travers la paille !! Bon pas de panique, je prend la bâche que j’avais rentré, je monte sur le toit et sous le déluge, puis je bâche tout ça de nuit et sous la pluie.

Conclusion :
 J’ai un bon instinct et j’ai bien fait de l’écouter.
 Je vais bien dormir cette nuit et je serai tranquille ces prochains jours.
 Pour la morale, il faut bâcher au moindre doute !

Jusqu’à la cave !

Aujourd’hui on a tiré la ligne du circuit de circulation d’eau solaire jusqu’à la cave.

Le circuit part des panneaux et va en pente douce [1] jusqu’au point de descente dans le toit.

Le circuit solaire.
Qui est bien évidemment isolé.

Puis il plonge à travers le toit.

Passage du toit.
Reste à couper un tube et braser le tout.

Pour ensuite passer devant la panne sablière et revenir contre le mur dans le futur canal technique.

Passage devant la panne sablière.

Et descendre en ligne droite jusqu’à la cave.

Arrivée dans la cave.
En attente des branchements jusqu’à l’accumulateur.

Je crois que ce qui pour moi a finalement été le plus pénible dans tout ça c’est de mettre cette foutue isolation (enfin surtout dans les coudes).

Le ferblantier est passé ce matin pour prendre les mesures pour faire la garniture autour du champ solaire. On a regardé les détails et il m’a demandé de mettre un panneau de soutien pour la ferblanterie en haut des panneaux (comme indiqué dans le cours d’ailleurs) pour que si quelqu’un marche sur la ferblanterie ne se déforme pas...

Panneaux de soutien sous garniture.
Comme ça on pourra marche sur la ferblanterie...

Du coup, j’ai aussi mis un maximum de tuiles autour du champ solaire afin qu’il puisse prendre toutes ses mesures. J’étais un peu inquiet car en bas du champ solaire, j’ai mis des tuiles de faîte (qui sont plates en haut) qui sont assez hautes et elle arrivent assez haut devant le carrelet du bas. Je pensait que ça lui poserait un problème, mais non, tout va bien ! Ouf ouf !

Tuiles de faîte devant le champ solaire.
Comme ça la garniture ne devra pas être découpée.

Après avoir pris les mesures, il est allé en atelier pour préparer les pièces. Il reviendra demain et après-demain pour poser tout ça in situ.

Du coup plus rien ne me retiens pour enlever ces échafaudages qui maintenant ont fait leur temps autour de cette maison. J’appelle donc l’entreprise qui viendra enlever les échafaudages métalliques vendredi prochain (le 3 mai).

Aussi j’ai profité du fait qu’il était là pour qu’il me conseille au sujet des descentes de chéneaux. Il m’a tout bien expliquer et il me prête les outils pour exécuter le travail. Je suis allé acheter le matériel et je ferai ça demain !

Notes

[1En pente car le jour où je devrai purger le circuit, l’eau s’écoulera et le circuit se videra. Sinon on devrait mettre une vanne de purge dans un point bas...

Descente de ch’no

Alors voilà, suite des « aventure de la ch’no » (chéneau pour les moteurs de recherche...). Voici donc comment on met les ch’no et ce qu’il ne faut pas faire (profitez de mes erreurs petits veinards !).

Donc les explications que j’ai reçues sont :
 Il y a deux types de coudes : à 70° ou 85° (je crois). J’ai pris l’option 70° (qui descend plus).
 Les tubes se vendent en général en longueur de 3 m (ce qui est pile-poil ce qu’il me faut).
 Il faut mettre un « dauphin » en bas qui chez moi est la partie qui sera liée au canal qui ira dans la cuve de récupération d’eau de pluie.
 Je mettrai des rivets aveugle pour faire tenir les coudes et les tuyaux ensemble. Le « pros » brasent tout ça, mais je n’ai ni le matériel ni la compétence pour le faire et les rivets (3 par jointure suffisent) sont amplement suffisants.
 Pour mettre les rivets, il faut des mèches spéciales de 3,3 mm et une pince à rivet.
 Pour fixer les tube il faut évidement des colliers (chez moi un de 100 mm pour le tube et un de 110 mm pour le dauphin).
 Pour faire joli, il faut mettre des colliers de dauphins 100/110.

De la théorie à la pratique, voici le résultat en photos.

Le premier coude.
On voit bien les rivets.
Colier de 100.

Au fait, ma combine de mettre des bouts de bois en attente des colliers a marché « picobello » !! Je suis très content.

Le dauphin
On voit bien ici l’entrée du tuyau dans le dauphin, le collier pour faire joli et le collier qui tient tout ça.
Liaison du dauphin et d’une canalisation.
Pour le moment juste pour écarter l’eau de la maison, mais à l’avenir ce sera pour aller dans la citerne.

Bon maintenant ce que j’ai fait de faux mais pas grave.
Quand le ferblantier a vu mon travail, il a très vite vu quelques petits détails dont je vais vous faire part :
 On met toujours la soudure du tuyau derrière, car visuellement elle devient vite moche avec le temps.
 On ne met pas de rivets sur le coude du bas. Ils ne sont pas utiles (merci la gravité). Ainsi on peu facilement enlever le tube en cas de problème.

Bon ben du coup j’ai enlevé les rivets d’en bas (en reprenant la mèche 3,3 mm et en perçant le rivet) et j’ai tourné mon tuyau.

J’ai aussi profité que les échafaudages soient toujours là pour mettre une grille de protection contre l’abondance de feuilles mortes en automne. Je les ai achetées chez Hornbach, mais ce fut une belle connerie. Elle sont en plastique (donc elles ne vont pas durer très longtemps) et sont très chères. Je vous conseille de chercher un peu ou de bricoler quelque chose avec du grillage en métal.

Grille de protection des chéneaux.
Pour éviter que les feuilles abondantes ne bourrent le canal.

Pour finir, j’ai brasé et isolé mon passage de la ligne du circuit solaire dans le toit afin que je puisse boucler (mettre les tuiles) ce coin du toit.

Voilà, c’est brasé.
Reste à isoler...
Garniture quasi finie

La garniture est posée et on est « étanche ». Il reste cependant quelques petits menu détails que le ferblantier viendra finir la semaine prochaine.

Sur le côté du champ solaire.
En bas du champ.
Pas de découpe vu que le haut de la tuile est plate.

Pendant ce temps là, on a passé la journée à démonter les échafaudages et à nettoyer les extérieurs.
La maison sur les côtés est et nord sont maintenant dégagés des échafaudages et - comment vous dire - c’est magnifique ! On a l’impression que la maison respire !

Fini de chez fini ce toit.

Voilà, le ferblantier est venu mettre la touche finale. On a donc remis les dernières tuiles en place. J’ai quand même dû en meuler quelques unes pour qu’elles soient bien à leur place.
Pour la petite histoire, pour la prise d’air primaire (sortie du tuyau des égouts sur le toit), j’ai utilisé du Geberit Silent qui a un diamètre 110 extérieur et un peu moins de 100 intérieur. Normalement le Geberit Silent s’utilise dans des bâtiments comme des écoles où le silence est d’or. Bref par habitude, il a fait une garniture de 100 et il ne pouvait pas l’enfiler. Il a donc juste dû en refaire une adaptée et est revenu la poser dans l’après-midi. Rien de grave, c’était un peu de la faute à tout le monde...

Et voilà le pan ouest fini.

Bon ben du coup, on a plus rien à faire sur le toit. On demonte les reste des échafaudages !
Ben c’était cool à faire, mais quand même un rien risqué. Je peux vous dire que je prenais le temps de faire des mouvements lents et précis, en réfléchissant plutôt deux fois qu’une à la procédure de démontage. M’enfin c’est bel et bien fait et je suis très content ! Elle est bêêêêllle cette façade ouest. Reste encore les échafaudages métalliques et ce sera pour demain.

Démontage de l’échafaudage presque fini.
On voit en haut à gauche le dernier plateau qui a été le moins évident à enlever...

Pour finir la journée, je me suis remis à mettre des paillons car samedi nous avons des amis qui viennent nous aider et il faut préparer le terrain afin qu’ils aient du travail.

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