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Construction Installation sanitaire (plomberie)
Préface des installations sanitaires

Pour faire la rime, je dirais que c’est pas aussi simple que ça en a l’aire...

Dans mon cas, il y a 3 domaines :
 L’évacuation ou tout à l’égoût : toilettes, douches, les différents éviers/labavos et une grille au sol dans la buanderie.
 L’eau sous pression : eau potable, eau chaude et eau de pluie.
 Le chauffage : panneaux solaires thermique et le poële de masse (qui chauffera aussi l’eau). Mais ce point là on s’en occupera en temps voulu.

Bon pour ce qui concerne l’évacuation, je vous conseille de vous documenter. J’ai personnellement acheté ce livre, mais il est basé sur les normes et matériaux français. Ça m’a tout de même permis de comprendre bien des choses.
Mon beau-frère étant installateur sanitaire de métier, m’a fait un petit cours en accéléré pour avoir une idée de quoi comment et avec quoi faire les évacuations. Et j’en profite pour te remercier grandement car ça m’a bien aidé ! Merci José !!

Donc en Suisse on installe des tuyaux Geberit PE. Il en existe 2 type : normal ou « silent ». Le silent est en fait étudié pour isoler phoniquement les bruits de l’eau qui passe. Les différents éléments qui forment votre système d’évacuation doivent être soudés. Pour les souder, il y a 2 moyens : les manchons électrique ou la soudure au « miroir ».
 Les manchons électrique premettent d’automatiser la soudure. On place simplement les deux extremités qu’on veut souder dans le manchon, on branche l’appareil (ce qui me fait dire que vous devez vous trouver un appareil à souder) et on appuie sur le petit boutton et on attend que le petit « vu » s’allume. That’s it !
 La soudure manuelle est un peu plus délicate (je ne l’ai encore jamais faite). il faut un autre appareil qui s’appelle un « miroir ». Le miroir sert à faire fondre les deux extremités, puis une fois fondus, on les serts l’une contre l’autre à la main ou avec un appareil spécial.

La soudeuse en action
On voit le câble bleu branché sur le manchon électrique.

Il faut faire attention à plusieurs points :
 Toujours avoir au moins 2% (1.146°) de pente.
 Jamais de contre-pente !
 Jamais passer d’un gros à un petit tuyau, le contraire étant évidemment possible.
 Si vous avez des longues distances, attention à la dilatation !

L’évacuation doit absolument être liée à une ouverture de ventilation primaire. La ventilation primaire sert à éviter que par exemple lorsque vous allez aux toilettes, votre tirage d’eau ne fasse l’effet de vacum et tire tout les siphons de votre réseau. Le principe est un peu comme quand vous remplissez une paille d’eau et que vous posez le doigt sur le trou du haute, l’eau ne coule pas et reste dans la paille, si vous enlevez le doigt, alors l’eau coule.
La prise d’air se fait soit sur le toit (une de ces petite cheminée qu’on voit sur les toits) ou alors par un clapet à membrane qu’on peut mettre à l’intérieur. La préférence va au toit pour éviter tout risque de mauvaises odeurs.

Pour ce qui est de l’eau sous pression, on va utiliser des tubes Sanipex prégainés. On va se la jouer « réseau en étoile », c’est à dire que chaque amenée d’eau ira de l’évier à la cave et tout les branchements se feront à la cave. Ce qui permet de faire des changements de branchement en cas de besoin (p ex : mettre de l’eau chaude aux machines à laver).
Pour le moment je me contenterai de tirer les tubes. Donc je n’ai aucun détails quant aux techniques de branchement...

On fera tout en Sanipex diamètre 16, sauf pour la baignoire, car c’est mieux de prendre du Sanipex diamètre 20, comme ça on a un plus gros débit et la baignoire se remplis plus vite...

Voilà, reste plus qu’à faire... .. ... .....

Premiers pas dans les installations sanitaires

Voilà, on y est. Je fais ma petite liste d’achats des différents éléments à acheter pour faire ces évacuation et l’eau sous pression (tubes, coudes, embranchements, manchons, réducteurs, etc...) et je vais au magasin.

On attaque dans la cave où l’attente, qui se trouve un peu au milieu de la cave, doit être ramenée vers le mur. On dégage alors les galets, on creuse une place pour le coude dans le béton et je me rend compte qu’il me manque des coudes PVC pour pouvoir le faire. Et hope je refais un voyage au magasin...

Préparation de la place de l’entrée des égouts
On joue du coude !

Ensuite on commence à faire le tube de descente et là je prend concience que j’ai oublié la bouche de nettoyage [1], et rebelote je vais au magasin...

Un trou dans la voûte
Pour faire passer la descente Geberit PE

Bon avant de mettre le tuyau, on va préparer le collier qui va tenir le tube. Oh ben dis c’est des grosses visses ça, aaargh j’ai pas de tampons de fixation de cette grandeur moi !! Bon ben re-rebelote au magasin !

Fin de journée, on voit que je n’ai pas encore cette expérience et donc je cours beaucoup...

Notes

[1En effet, on met une bouche de nettoyage juste avant l’égout pour pouvoir nettoyer les canalisations si besoin se fait...

Petite journée pas prévue

Effectivement, j’ai eu un peu de temps qui s’est dégagé et j’ai donc pu travailler une demi journée. De plus ça se goupillait avec un rendez-vous avec mon fenestrier qui vient mesurer toutes les fenêtres.

Je commence par mettre en place le premier bout de tuyau fixé au collier.

Bouche de nettoyage

Puis on fait une deuxième petite dalle pour un deuxième pilier. En effet je me suis rendu compte qu’à cet endroit, j’aurai un palier d’escalier et qu’il devra bien poser sur quelque chose...

Puis pour finir on a commencé à dégager l’attente d’égouts qui se trouve à la buanderie. Je constate à nouveau qu’il me manque une pièce pour pouvoir faire mettre la grille d’évacuation de la buanderie...

Dégagement de l’évacuation de la buanderie
Le rez inférieur est quasi prêt

Ah ben on a bien avancé aujourd’hui ! Malgré encore quelques allés et retours pour des pièces manquantes...

On a fini l’évacuation de la buanderie. On a bien joué des coudes, « T », introductions en Y. Je suis plutôt content et voici le résultat.

L’évacuation de la buanderie
Les tuyaux sont soudés !
Le tout enrobé de béton
Pour que ça ne bouge plus.

Ensuite on a fait des ouvertures dans le mur intérieur de la cave pour faire passer les tuyaux d’eau sous pression.

Les tuyaux d’eau sous pression dans la cave
En attente.
L’eau sous pression en attente dans la buanderie

On a aussi commencé à mettre les boîtiers et les gaines pour l’électricité.

Pour le rez inférieur, avant de pouvoir couler la chape, il reste à finir l’électricité et nettoyer les galets (en effet chaque fois que je soulève des galets, je constate à quel point il y a du chenis dessous !!).

José est passé (merci !) pour valider notre travail et c’est OK. Il a tout de même fait quelques remarques :
 Avant de souder les tubes, c’est bien de marquer au crayon jaune [1] le tour du manchon. Comme ça juste avant de procéder au soudage, on peut bien vérifier que le tube est au fond. Après c’est trop tard...
 Dans la cave, la bouche de nettoyage est trop haute. Ça n’a pas d’incidence, mais c’est moche. De plus c’est mieux de la tourner vers la porte, on gagnera un petit peu de place.

Donc au programme de demain : nettoyage des galets et finalisation de l’électricité.

Merci à Caryl pour sa participation.

Notes

[1Haaa voilà un outil indispensable pour marques sur des tubes noir ! Le crayon de papier noir c’est pas très efficace... Donc il existe un crayon spécial pour ces fameux tubes Geberit.

Spaghettis d’eau sous pression

C’est un peu un méli-mélo tout ça. On a mis la majorité des tuyaux d’eau sous pression au rez-supérieur (sur les voûtes).

L’ensemble des tuyaux
Les attentes pour la cuisine
Évier et machine à laver
Les spaghetti qui s’enfilent dans la voûte
Tous les tuyaux rassemblés à la cave

Ah tout est fait en Sanipex diamètre 16. Mon beau-frère m’a dit que pour la baignoire, c’était mieux de prendre du Sanipex diamètre 20 car comme ça on a un plus gros débit et la baignoire se remplis plus vite...

J’ai aussi commandé la chaux et le plâtre pour ce week-end. Ben j’ai eu chaud ! Apparemment, la chaux n’est pas ce qui est le plus utilisé... Quand j’ai annoncé que je voulais 60 sacs de chaux pour vendredi, on m’a dit que je ne les aurait surement pas. Bon ils ont quand-même réussis à rassembler la moitié des stocks de Suisse et je les aurai vendredi.
Donc en guise de conseil, prévoyez le coup au moins une semaine à l’avance !

Nettoyages et préparation des voûtes

Tout d’abord on a fixé que les 20, 21 et 22 septembre on coule la chape sur les voûtes. On doit donc avoir tout installé ce qui va être noyé dans la masse : évacuation, tuyaux sous pression et électricité.

J’ai commencé la journée par aller - pour la énième fois... - chercher du matériel pour l’évacuation des eaux usées.

Puis on a fait un peu de nettoyage et on est allé chercher de portes de récup à Valangin dans un vieil appartement en cours de rénovation. Ça nous a pris la matinée car il a fallu démonter les encadrements et comme à l’époque ils faisaient ça bien, ils étaient biens accrochés...

L’après-midi on a mis en place les tuyaux d’évacuation, mais on ne les a pas soudés.

Evier et machine à laver (1ère version)
Douche et lavabos
Réception des toilettes et montée vers le 1er
Soudage de tubes et poste des tubes sous pression

Pendant la nuit ;-) j’ai repensé à la manière d’évacuer les eaux usées de la cuisine. Et je crois qu’il y a mieux à faire pour ce qui est de la machine à laver la vaisselle. Je m’explique : ce que j’ai prévu est de faire sortir de la cloison le tube juste à l’endroit où sera la dite machine. Le problème est que je ne sais pas encore où elle sera exactement. Alors je me suis dit que ce serait mieux d’avoir un tuyeau qui longe la cloison et je le couperai à la bonne longueur plus tard. C’est mieux en photo...

Evier et machine à laver (1ère version)
Le changement
Les tuyaux en attente

Une fois que tout était en place et que j’avais tout vérifié 20 fois (surtout les pentes...), on a tout soudé. Ca c’est fait !

La descente puis dans la voûte

Ensuite on a fini de tirer les tube d’eau sous pression car il manquais encore à notre plat de spaghetti le tubes pour le 1er étage :
 baignoire,
 lavabo dans la chambre,
 lavabo dans les WC
 les toilettes. Même si ce sera des toilettes sèches, je prévois quand même une éventuelle conversion...

Pour ce faire j’ai quand même dû installer la lisse haute et basse de la cloison de la salle de bain du rez supérieur car les tubes passent à travers.

Au 1er, pour le moment, les tubes sortent au milieu de rien. J’espère donc qu’ils seront à la bonne place ;-).

Les montées au 1er
Les attentes au 1er

Pour finir la journée, on a commencé à trier le « plat de spaghetti ». C’est à dire que je vais organiser mes nourices [1] à la cave en mettant l’eau chaude derrière et l’eau froide devant. Je pense aussi que je vais essayer de les décaler pour avoir un meilleur accès (si vous ne comprenez pas vous verrez bien quand je le ferai...).

La classification des tuyaux
Notes

[1Distribution de l’eau aux tuyaux.

Finalisation du sanitaire sur les vôutes

Voilà, on finalise tout ce qui est des tubes pour l’amenée d’eau sous pression ainsi que pour l’évacuation.

On finit de trier nos tuyaux et on finit les restes d’évacuation.

Suite de quoi on a bétonné quelques parties de ces tuyaux pour que tout ça ne bouge plus.

Triés et bétonnés
Voilà le tuyaux d’eau sous pression son triés et bétonnés.

On a quand même un petit soucis : avec ma femme on aimerait faire une douche à l’italienne et pour ce faire, il faut une grille à raz le sol. On est tombé sur un catalogue et on a flashé sur une grille ronde avec des motifs. Le problème récurrent est qu’en Suisse, dès qu’on sort un peu du moule, on ne trouve plus rien. Apparemment ces grilles ne sont quasiment pas utilisées et donc il faut faire des commandes spéciales et donc ça prend du temps et donc je n’aurai pas les pièces avant de couler mon béton de chanvre... Qu’à cela ne tienne, on a fait une réserve et on coulera la partie de la douche plus tard...

Aujourd’hui on arrête là car je me sens très fatigué et un peu malade. Ce n’est pas un bon jour et comme je l’avais dit précédemment il faut s’écouter pour éviter des pépins et du travail bâclé qu’on recommencera ou regrettera de toute façon...

Dernières mise en place avant coulage

Voilà, c’est le dernier moment pour être sûr que tout y est, car dès demain, on recouvre les voûtes de béton de chanvre !

Bon alors si je reprends ma liste, je dois :
 Tirer une gaine pour le réseau et la téléphonie à la salle à manger => ça c’est fait !
 Prévoir un boîtier de dérivation pour les luminaires au rez-inférieur => ça c’est fait !
 Tirer un tube d’eau sous pression et une évacuation pour le poêle de masse => ça c’est fait !

Ajout de l’évacuation pour le PDM
AU milieu de l’image, le tube qui revient a été greffé...

 Des tubes pour pour le circuit d’échange => ça c’est pas fait. Ça attendra et on passera par ailleurs que sur les voûtes.

Je me suis aussi assuré que tout ces tubes et gaines soient bien fixés. En effet, s’il bougent, dans le béton de chanvre, à la longue ça va se tasser autour du tuyau jusqu’à faire une bonne différence en surface... Donc pour le bon conseil, si béton de chanvre alors bien tout fixer !!

Vu qu’on est au rez-supérieur (1 étage plus haut), il faut que l’on puisse monter le béton de chanvre pour le couler ! Qu’à cela ne tienne, on a construit un pont !

Pont pour monter les brouettes

Voilà, on est prêts, demain sera une grosse journée !!

L’arrivée d’eau est installée

Voilà, l’installateur pour l’eau est passé samedi (!), merci Michel.

L’arrivée d’eau et son compteur
Ceci est la part communale.

Pour la petite parenthèse, je suis passé samedi voir le travail de l’installateur et j’ai été presque choqué de voir le dessous de mes voûtes criblées de petits points noir. Ma première réaction était que l’installateur les avait giclé en faisant son installation. Après renseignements auprès du constructeur des voûtes, il s’agit en fait d’humidité qui se concentre à la cave. En fait la cave est plus chaude que le reste de la maison et l’humidité a un tendance à se focaliser là. Et pour me rassurer, c’est normal et ça n’aura aucun impacts hormis que je devrais certainement brosser un coup les briques pour les nettoyer...

Dans un autre registre, j’ai fini de gaîner pour l’électricité du rez-supérieur. Dans les petites spécialités, j’ai mis les lampes des chambres dans une solive. Il a fallu percer en conséquence...

Au milieu de la solive !

Toujours dans le but de faire les enduits intérieurs prochainement, j’ai commencé à mettre les attentes pour la robinetterie.
Si le branchement du mitigeur est visible, il faut alors faire bien attention à garantir l’écartement entre ceux-ci. Pour ce faire, il existe des guides (voir photo ci-dessous).

Les attentes pour la douche

Pour ce qui est du raccord entre le Sanipex (tuyau) et l’attente, il y a des outils spéciaux, mais là je vous en parle la prochaine fois car je n’ai pas encore de photos pour illustrer.

Des toilettes

Ouaip, j’ai monté mes premières toilettes, ou du moins la partie cachée... Donc pour les toilettes, j’ai acheté un système Duofix de Geberit et je l’ai monté.
Bon j’ai dû un peu improviser car ce système est quand même fait pour des murs maçonnés ou des profilés métalliques, ce qui n’est pas mon cas ! Qu’à cela ne tienne, on s’est appuyé sur les montants de nos cloisons.

Duofix vue avant
Duofix vue arrière

Les attentes pour le lavabo son montées.

Les attentes du lavabo

Le siphon pour l’écoulement de la douche est centré-soudé !

Un début d’écoulement de douche

Et l’écoulement va maintenant jusqu’au 1er étage.

L’évacuation monte au 1er

Bref, avant de pouvoir enduire, il ne reste plus qu’à mettre les attentes d’arrivée d’eau pour la machine à laver la vaisselle et quelques gaines électriques qui doivent transiter jusqu’au au 1er.

J’ai aussi connecté les raccords des gaines blindées (manchons). Eh oui le blindage doit être raccordé à la terre et le manchon coupe le blindage. Il faut donc le raccorder avec des « clips ».

Manchon de gaine
L’écoulement de la douche est installé

Aujourd’hui on a fini d’installer le siphon et donc l’écoulement de la douche. On a mis les différentes pièces et on a coulé le béton de chanvre qui manquait. On a bien fait attention à mettre suffisamment de pente autours de l’écoulement pour être sûr que l’eau s’écoule...

Le fond de la douche

Pour faire le béton de chanvre, on a dû trouver une technique, car nous n’avions plus le malaxeur pour faire le mélange. Nous avons donc pris un gros bac et un malaxeur à main. Après plusieurs expériences, j’ai trouvé ce qui me convenais le mieux :

  • faire des petites quantités, pour que le malaxeur puisse bien mélanger.
  • commencer par faire une espèce de barbotine en mélangeant l’eau, puis la chaux et le plâtre.
  • ensuite incorporer petit à petit le chanvre.
Malaxeur à main

On a profité pour directement reboucher une tranchée qui avait été faite pour la pose d’une porte au rez-inférieur.

Les cloisons sont toutes contreventées.

Cloison contreventée

Des piliers on été poncés pour qu’ils soient « acceptablement » propre pour être peints.

On a aussi fait un escalier provisoire pour monter au 1er. Et ça c’est très cool. C’est fou come des escaliers, même provisoires lient les étages (vous me direz que c’est leur rôle...) et donnent tout de suite une ambiance plus casanière.

Escalier qui va au 1er

Un grand merci à Aël et Yvan pour leur aide !

Tuyaux d’évacuation presque terminés

Aaaahhhh enfin j’ai avancé avec mes tuyaux d’évacuation. J’ai presque tout soudé. Il reste juste la montée sur le toit (qui attendra que la météo soit meilleure) pour la ventilation primaire et les détails des éviers (toilettes et chambre), soit moins de dix soudures !
Je dois dire que j’ai pas mal dû jouer du coude pour les installer car je les ai mis un maximum à l’extérieur des toilettes (cachés) puis à un certain moment, il a bien fallu rentrer dans les toilettes car sinon ils auraient été apparents dans la cage d’escalier...

Vue d’ensemble
On voit le zig-zag pour éviter de se retrouver dans la cage d’escalier.
On voit aussi l’introduction en attente pour une éventuelle toilette à eau.

J’ai aussi directement mis un « Y » qui est prêt à recevoir une toilette « humide » au cas où [1]...

Le bout, juste avant de monter sur le toit.
Il y a aussi l’entrée pour l’évier qui sera dans la chambre.

Pour l’attente de l’évier qui sera dans la chambre, j’ai dû faire une soudure manuelle (au miroir) car la soudure se trouve dans la poutre du chassis et le manchon prenais trop de place.

Le passage pour l’évier de la chambre à travers la cloison.

Suite de quoi j’ai finis la cloison de la chambre y compris la porte.

La porte de la chambre !
Et voilà le tout fini.

J’ai aussi eu la visite de Pittet Artisans qui viennent la semaine prochaine commencer à faire l’escalier en voûtes sarasines (comme les voûtes de la cave). Du coup je dois finir la pose du paillon de la porte d’entrée car l’escalier viendra s’appuyer contre.
Et voilà qui est fait.

Le paillon de la porte d’entrée fini.

En parallèle à tout ça, ma femme et une de ses copines on fait des enduits en terre. Ma fois ça avance ces enduits.

La salle de bain est enduite.
Ou presque car le pan du hublot reste à faire...

L’embrasure du hublot est maintenant prêt !

Ca y est, l’embrasure du hublot est maintenant enduit.

Un grand merci à Sylvie pour son aide.

Notes

[1Pour ceux qui ne le savent pas encore, on va mettre une toilette sèche à cet endroit.

Allumez le feu !

Aujourd’hui est un grand jour ! On allume pour la première fois le feu dans le poêle pour vérifier que l’installation marche bien.
Le chauffagiste (Di Marzo Eco-Energies) et le poêlier-fumiste (Colin Porret, à Gorgier) sont venu pour faire les derniers contrôles avant la mise à feu !

Tout étant OK, on charge de bois et on met le feu. Et on attend un moment. Après quelques minutes on a commencé à sentir la chaudière chauffer. On s’est alors dirigé à la cave pour voir comment réagissait le groupe hydraulique.
Assez vite on a vu la température monter sur l’affichage digital de la régulation [1] puis une fois la température minimale atteinte (70° dans la chaudière), la pompe s’est mise en marche.

Le feu !
Le groupe hydraulique.
La régulation.
Les chiffres de gauche à droite : Température dans la chaudière, température dans l’accumulateur (boiler) et vitesse de la pompe.

Voilà, on était tous très contents. De plus j’ai continué à charger du bois dans le feu et en fin de matinée, le haut de l’accumulateur atteignait les 50° et à moins de la moitié, on avait plus de 20° (il faut dire qu’avant la flambée on était pas à plus de 10°).

L’accumulateur n’est pas encore isolé, ce qui m’arrange bien car du coup il me sert de chauffage à la cave ;-). Pour le moment c’est une perte d’énergie arrangeante...

Sinon, j’ai dû finir de mettre le tuyau d’évacuation jusque sur le toit car je dois rendre le matériel pour souder les tuyaux.
J’ai donc enlevé la réserve qui était dans la paille pour pouvoir y enfiler le tuyau. J’ai percer la sous-couverture du toit et j’y ai découpé un trou de la taille du tuyau. Ensuite j’ai planté le tuyau dedans et j’ai fait les dernières soudures. J’ai aussi mis du scotch (que m’avait laisser le charpentier) pour étanchéifier entre le tuyau et la sous-toiture.
Le ferblantier (qui mettra la bouche d’aération) m’avais demandé de laisser sortir du toit au moins 80 cm. Ce qui est fait.

La sortie sur le toit.
80 cm en dessus...
Le passage à travers le toit.
Le passage à l’intérieur.
Et voilà la boucle est bouclée.
Notes

[1La régulation est le composant électronique qui met en marche ou arrête la pompe selon les besoins.

Un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour la maison

17 cm de haut, ça va, c’est un petit pas. Mais elle est jolie et elle amène une bonne touche de finition à la maison !

Un beau seuil de porte.

Oui aujourd’hui on a commencé à préparer l’extérieur en vue de finir le coin est de la maison. En effet, Paul va bientôt venir pour mettre la groise [1] devant le mur de soutènement. Il faut donc que l’on fasse quelques travaux qui doivent être faits avant. Dans ces travaux, il faut finir le seuil de la porte est. Pour ce faire on va prendre de la pierre d’Hauterive, laquelle on trouve à profusion sur mon terrain, et on va la coller avec un peu de ciment (une fois n’est pas coutume, la photo est en-dessus...).

Suite de quoi, j’ai décidé de bien séparer la groise des galets de drainage et donc nous allons faire une espèce de bordure (toujours en pierre d’Hauterive) qui séparera les galets de la groise.

Bordure de séparation.
Plutôt pas mal hein !

Je suis très content de tout ça, c’est rudement joli et ça sent le fini à plein nez !

On a aussi fini les étagères à la cave. C’est cool et ça fait plein de place pour faire des rangements propres ! Mais ce n’est pas fini, quand certains matériaux qui sont encore entreposés là seront utilisés, je pourrai encore en mettre. En fait, les étagères feront le tour de la pièce.

Ayant encore un petit peu de temps je me met à préparer le mur « technique » (celui où se trouvent toutes les sorties d’eau, l’évacuation et l’évier) de la buanderie pour pouvoir mettre les paillons dessus.
En effet samedi je remet ça et on refait une journée d’application des enduits en terre.

A l’époque, j’avais fait sortir l’évacuation des machines dans la pièce. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour voir que c’était une bêtise et que l’évacuation sera bien mieux dans le mur ! Bon, qu’à cela ne tienne, j’ouvre autour du tuyau et c’est l’heure, je finirai demain...

Le tuyau dégagé.
Notes

[1Espèce de terre, qui sert à finir le sol. On en voit beaucoup sur les chemins de campagne.

Sous les pavés...

... ben nous on a mis du béton... Ouaip, j’ai trouvé tellement joli la bordure en pierre d’Hauterive que j’ai décidé de faire une autre séparation, mais plus orientée pavés. C’est à dire que pour faire cette séparation, on va plutôt prendre des pierres qui sont carrées. Bon il faut avouer qu’on les a souvent aider à devenir carrées à grand coup de massette...

Toutes les bordures.
On attend plus que la groise !

Cette nuit j’ai pris conscience que j’avais oublié deux éléments pour l’électricité : un interrupteur pour la cave et une lampe pour la buanderie !
En ce qui concerne l’interrupteur, j’ai eu une idée. J’explique : quand on arrive les mains chargées à la cave pour y ranger quelque chose, on est bien embarrassé pour presser le bouton de la lumière. Alors bon combien de fois il m’est arrivé chez moi d’essayer d’allumer la lumière avec le pied en faisant un exercice de style, jambe en l’air et un tat d’affaires dans les bras ?! Haaaa, c’est là que surgit l’idée : Je vais mettre un interrupteur en bas, au niveau des pieds :-). Si si, je vous assure !
Bon les détracteurs me diront mas pourquoi tu ne met pas un détecteur ? Ben comme dit la pub Orangina, « PARCE QUEEEEEE » !

Un interrupteur à pied !

Je dois aussi essayer de finir de mettre le reste des paillons au rez-inférieur (les tout derniers !) pour le chantier participatif de samedi. Mais avant ça je dois finir d’installer l’eau sous pression et l’évacuation qui sont dans la cloison de la buanderie. Petit problèmes : je n’ai pas/plus les outils pour sertir les sanipex (tuyaux d’eau sous pression) et pour souder les tuyaux d’évacuation... Un petit téléphone à mon installateur sanitaire et par chance il est dans la région. Ça a été un peu la course car il en avait besoin l’après-midi, mais on y est arrivé !

Voilà tout est installé !

Bref j’ai réussi à mettre les paillons dans le corridor, mais reste encore la buanderie. Je les mettrai samedi pendant que mes GP (gentils participatifs) mettrons de la terre.

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