Je crois que les tempêtes de neige son définitivement passées (quoi que on ne sait jamais...). J’ai donc décidé de retirer les bâches pour que ça respire là-dedans.
J’avais aussi envie, si le temps nous le permettait, de commencer les cloisons du rez inférieur et supérieur.
Pour pouvoir faire les cloisons, il a d’abord fallu déplacer, pour la énième fois, le bois pour la construction des murs en paille, puis nettoyer la paille en vrac et enfin déplacer une vingtaine de bottes. En effe,t tout cela se trouvait droit à l’emplacement des cloisons !
Pour le bon conseil, mettez toujours la paille sur des palettes pour garantir l’aération. On a eu la surprise de trouver de la paille en vrac qui commençait à pourrir (rien de grave mais quand même). Je l’avais laissé sur le hérisson ventilé en me disant que justement il étais ventilé... Mais apparemment il y a eu condensation pendant l’hivers.
Heureusement, à midi, du renfort (deux personnes) est arrivé. Du coup on a fait deux équipes : une qui débâche et l’autre qui fait les cloisons.
Résultat, tout a été débâché et une cloison est montée (il faut encore la régler).
Pour les cloisons, en fait, hormis leur rôle évident de séparation de pièces, elles auront aussi un rôle porteur et de contrevent. La lisse basse doit donc poser sur le béton.
On a découpé toutes les poutres puis on est allé la monter à un endroit à peu près plat.
Une fois fait on l’a posée et vissée juste pour qu’elle tienne. On fera les ajustements et le vissage final mercredi.
En effet, la structure des cloisons du bas est prête.
On a tout d’abord enlevé les deux visses (désolé Claire :-) ) qu’on avait mises la dernière fois car durant mes nombreuses réflexions quotidiennes [1], j’ai pensé que c’était mieux de la fixer contre la solive qui se trouve juste en dessus, puis de combler les éventuels espaces (qui n’étaient pas si éventuels) par des cales d’épaisseur. Après l’avoir fait, je peux dire que pour moi c’était la bonne décision, d’autant plus que, par après, j’ai constaté que les solives (posées par le charpentier) elles-mêmes étaient posées sur des cales d’épaisseur. Donc pour l’installer, on a procédé comme suit :
On l’a positionnée au centre et sous la solive et vissée ainsi. Pour la soulever et la coller à la solive, on a mis une poutrelle sous la cloison puis on a utilisé le principe du bras de levier. Pendant qu’un la soulevait, l’autre la réglait à coup de marteau, puis la vissait.
On a pris le fil à plomb pour positionner le bas et on a vissé.
Ensuite on a calé sous la cloison aux zones où elle doit poser.
On a mis les éléments statiques (colonnes sous la grosse poutre) qui reprennent les charges afin d’éviter un fléchissement de la poutre d’en dessus. Ceci va nous permettre de retirer l’étais.
Et pour finir on a mis des contrevents. Ceci nous permettra de retirer tout ceux qui traînent autour et dans la maison, et qui nous embêtent bien dans nos divers travaux !
Pour faire un pilier ou une colonne de soutien (qui reprend des charges quoi) je vous conseille de couper la poutre un peu trop longue, puis de la raccourcir à la scie à onglet petit à petit (même très petit à très petit). Elle ne doit pas pouvoir rentrer à la main, sinon elle ne va rien porter et ne va donc pas tenir son rôle. Nous on l’a même installée à la masse !
Sur la bonne lancée, on a monté la deuxième cloison et on l’a réglée selon le même procédé.
Ayant encore un peu de temps, on a commencé à s’installer sur les voûtes pour construire les cloisons du rez supérieur.
Je suis content de cette journée constructive !
Notes
[1] Ouais, là je crois que clairement, si vous voulez faire de l’auto-construction, vous allez avoir le cerveau qui va se mettre en ébullition quasi constamment...
Bonne journée productive. On a fait les deux cloisons du rez supérieur. Mon fils a sa chambre ! Ouais, il y a encore à faire jusque là...
Ces cloisons sont quasi dans l’alignement des cloisons du rez inférieur, mais un étage plus haut. Je dis « quasi » car le soir avant, on est venu voir, avec ma femme, les cloisons finies du rez inférieur et on s’est fait la réflexion que la salle de bain pourrait bien être un peu petite. Vu que j’avais prévu de construire les cloisons du rez sup. le lendemain, il fallait se décider et vite ! « Branle-bas de combat » et grandes discussions. On s’est retrouvé chez nous, dans une pièce, à simuler en grandeur réelle la taille de la salle de bain en mettant des scotchs et en déplaçant des meubles. Bref, on a décidé d’agrandir la salle de bain de 10 cm, et donc de réduire les 2 chambres à coucher attenantes de 5 cm.
Pour ces cloisons là, on s’y est pris un peu autrement. Primo, on devait les encastrer en partie dans la solive, secundo les cloisons ne sont pas juste sous une solive. Bref, j’ai décidé de d’abord fixer la lisse basse à niveau et alignée sur les solives du dessus.
Pour encastrer la lisse basse, il fallait faire une entaille dans la solive puis mettre des taquets pour agrandir la surface de pose (vu qu’on a décidé d’agrandir...). Petit truc, pour couper droit dans la solive, on a mis une pièce de bois devant pour que la tronçonneuse puisse s’appuyer dessus.
Ensuite, on a découpé la lisse haute et les montants. Puis, on a monté la partie haute qu’on a posée sur la lisse basse déjà fixée. Là, on a été obligé de visser les montants en bas en « guèpe » [1].
On a eu un petit problème quand on a voulu mettre la deuxième cloison : des palettes qui supportent la paille au dessus occupaient la place de la cloison. Bah pas de soucis, un petit coup de tronçonneuse et c’est réglé !
Pour finir, les poutres qui reprennent les charges du dessus, et les contrevents.
Ces cloisons finies, on est enfin libéré des contrevents provisoires et surtout de ce pilier provisoire moche et qui passe au milieu de la voûte et de la fenêtre de la cave. Ni une ni deux, on l’a tronçonné !
Après l’électricité, on a donc commencé le plancher.
Pour le plancher j’ai un impératif fixé par le charpentier : je dois mettre les planches à 30° pour faire du contreventement, ce qui complique un peu les choses et qui pour changer va nous prendre un peu plus de temps...
J’ai pas mal réfléchis à la composition du plancher. Le plancher doit faire au moins 27 mm d’épaisseur car nous voulions - pour l’esthétique - avoir des solives assez écartées. Après plusieurs demande d’offres, j’ai constaté que du chêne massif de 27 mm est hors de prix (entre 120.- et 160.-) le m2. De plus vu que je dois le mettre à 30° nous avions des doutes sur l’esthétique de la chose. Il y a aussi un autre problème, une fois le plancher posé, si c’est du plancher de valeur, on doit bien le protéger, vu qu’on a encore pas mal de travaux à faire... Après plusieurs discussions, on a pris la décision de mettre un plancher « statique » en sapin catégorie C [1] que j’ai eu pour 21.- le m2. Suite de quoi nous poserons dessus une couche résiliante [2] et un plancher en bois massif pour la finition.
Un autre impératif que ma femme a fixé est que le plancher ne grince pas. J’ai acheté un livre sur l’isolation phonique écologique afin détudier les possibilités d’isoler phoniquement. Il y a justement un paragraphe qui traite du grincement et il dit en gros qu’il faut mettre une bande résiliante sur la solive (la fameuse bande que j’atandais vendredi) et mettre de l’huile de parafine (qu’on trouve en droguerie) sur la crêtre (du rainé-crêté) de la lame.
Bon ben à l’attaque, on coupe, on huile, on pose, on coupe, on huile, on pose, on coupe, on huile, on pose... Et on marche dessus et ça grince déjà ! Aaaarrgh !! Mission loupée. Apparemment le façonnage du rainé-crêté a un peu de jeu sur certaine lames et du fait qu’il y a plus de 80 cm entre les solives, la planche plie et frote sur l’autre => ça grince. L’huile ne sert à rien ici. Je la met quand même pour la forme. Peut-être est-ce dû à la qualité du bois ? Enfin je ne sais pas. Bon je relativise car il va encore venir la couche phonique résiliante et le plancher définitif qui lui sera de sûr de bonne qualité (enfin je l’espère...).
Voilà, en un peu moins d’une après-midi on a fait environ 1/3 de la surface du rez supérieur. Au début on a eu pas mal de complications et de découpes. Les dernières lammes on été rapides à poser.
On verra mercredi prochain ce qu’on fait...
Parallèlement, ma femme et une de ses copines on commencé à poncer les encadrements de fenêtre.
Un grand merci à Carole !
Notes
[1] Les catégories sont la qualité du plancher. A = Excellent, pas ou très peu de noeuds, B = Bon, avec quelques noeuds, C = Le reste et donc des noeuds...
[2] Couche phonique servant à absorber les bruits d’impacts.
Oauis on fête la Suisse aujourd’hui ! Et tout le monde a congé ou presque...
Après une semaine de vacances bien méritée, on a pris une décision : on va couler les chappes en béton de chanvre le samedi 11 août, mercredi 15 et jeudi 16 août. D’ailleurs si vous souhaitez apprendre à poser du béton de chanvre en chappe, c’est l’occasion de participer ! Ce qui nous a fait prendre cette décision est que nous allons louer le malaxeur de l’entreprise Pittet Artisans. Le même qu’il on utilisé pour faire l’enduit en terre sur nos façades. Donc ils le laissent simplement sur place un fois l’enduit fini.
Mais, mais ! Avant tout ça il faut poser tout ce qui sera noyé dans le béton de chanvre ! A savoir : l’évacuation des eaux usées (tout à l’égout), Les tuyaux d’eau sous pression et les tubes électriques. Un sacré bouleau à faire avant le samedi 11 août !
Bon pour ce qui est d’aujourd’hui, nous avons fini le plancher du rez supérieur.
Nous avons aussi commencé à faire les différents travaux pour pouvoir couler la chape en béton de chanvre :
– On a mis les plaques de liège (8 cm) pour isoler le point faible qui se trouve entre la fondation et la paille. En effet à cet endroit le froid passe facilement.
– On a fait une petite dalle pour porter un pilier qui lui-même portera une solive qu’on coupera prochainement (trémie d’escalier oblige...).
Un grand merci à Nicole qui est venu nous aider encore une fois aujourd’hui !
Petite journée. Nous avons marqué le mètre fini [1] Pour ce faire, j’ai fait l’acquisition d’un petit niveau laser et c’est vraiment bien utile.
On a reçu la livraison du chanvre. Avant que le camion arrive, ayant maintenant un peu d’expérience et sachant que c’est un camion à hayon, on a préparé une « voie » pour déposer les palettes et surtout pour que le livreur puisse rouler avec son trans-palette dessus.
Suite de quoi j’ai peaufiné mon électricité et nous avons fait un peu de nettoyage.
Notes
[1] Le mètre fini est une ligne représentant le niveau 1 mètre en dessus du sol fini (ex : 1 mètre en dessus de votre carrelage).
Une de ces bonne journée bien déprimante ! En gros, on a passé la journée à essayer de nettoyer en profondeur les galets du hérisson ventilé.
Pour le faire on a finalement utilisé un aspirateur de chantier « normal », car la souffleuse/aspirateur n’est pas assez puissante...
Après 6 heures à croupis, on a réussi à nettoyer qu’une pièce. Dos cassé, crevé, déprimé, j’ai abandonné. Bou hou houuuu ! Bon il n’y aura que moi qui sait qu’il y a de la paille dans mes galets ;-).
Donc pour le bon conseil (je crois que je l’ai déjà dis, mais je le redis), soit mettez vos galets juste avant de faire la chape (ça ne m’aurais pas pris plus de temps, même à la brouette et ça aurait été bien plus gratifiant !) ou protégez les efficacement dès que possible !
Durant mes travaux d’électricité, j’ai constaté que le dernier boîtier que je devais mettre n’avait point de support. En effet il manquait un bout de cloison ! Ni une ni deux j’ai commandé le bois pour la faire et je l’ai reçu ce matin.
Donc on a commencé par monter la dite cloison puis finir l’électricité.
Ensuite on a peaufiné les préparatifs pour le chantier participatif du lendemain.
Donc aujourd’hui le but est de faire la chape en béton de chanvre de 20 cm d’épais. Pour ce faire, nous allons commencer par faire le remplissage sur 16 cm, puis nous allons changer de mélange pour faire la finition de 4 cm à niveau.
Pour commencer la journée, nous avons débarqué le malaxeur et nous l’avons installée à l’endroit qui nous paraissait le plus sensé.
Puis Pascal nous a expliqué comment faire le mélange :
Mettre un ballot de 200l dans le malaxeur
Mouiller jusqu’à ce que la chanvre soit ait une apparence « doré »
Ajouter un sac de chaux hydratée (aérienne)
Mouiller
Ajouter un sac de plâtre d’électricien (FixIt 101)
Ensuite à grand coup de brouettes, on amène le mélange à l’intérieur. La il faut le tasser, et pour ça il suffit de marcher dessus.
Il faut alors régler le niveau de cette première couche. Pour ce faire, j’ai utilisé mon nouveau niveau à faisceau laser que j’ai réglé sur le mètre fini. Puis j’ai préparé des « bâtons à niveler » en prenant un bout de latte de 1 m 20 et en faisant une marque à 1.07 m [1] et à 1.03 m [2]. Ces marques servent voir le niveau avec le laser. Quand le laser est sur le trait, on est à niveau ! Pour mettre la matière à niveau, on utilise des râteaux.
Une fois fait, on fait les « réglées ». Pour ce faire on change le mélange. On ajoute au mélange initial un sac de chaux, 120l de sable à chape (sable avec 20% de gravier de 8) et on mouille plus. Ensuite, avec ce mélange, on fait deux lignes d’environ 4 cm d’épais. On y pose deux planchettes (env, 20 x 15) à chaque bout, qu’on tape avec notre bâton pour l’enfoncer jusqu’au niveau final (trait à 1.03) précis. Puis on prend une « règle à tirer » et on met la réglée à niveau en s’appuyant délicatement sur les deux bouts de bois.
Une fois les réglée faites (2 ou 3 selon la surface), on remplis autour des réglées et on met la surface à niveau avec une règle en s’appuyant sur les réglées.
Et voilà, on a pu faire une pièce et les couloir. Mercredi on continue.
Un grand merci à Nicole, Isabelle, Pascal, Flavio, Stephan, Stephan (c’est pas une erreur, il y en avait 2...), Christophe, Didier, Caryl, Michel et notre cuistot Laurent !!
Notes
[1] Niveau de la première couche = mètre fini + 3 cm de finition (plancher, catelles ou autres) + 4 cm de la dernière couche de la chape.
[2] Niveau de la première couche = mètre fini + 3 cm de finition (plancher, catelles ou autres). Soit sur la chape finie.
Aujourd’hui on a continué à faire la chape du rez inférieur. On a fini la première couche (16 cm), mais tout juste. En effet on a pu faire une dernière machine avec le dernier sac de plâtre qu’il nous restait et on a eu un misérable petit sceau de matière de trop... Ouf ouf ! Du coup, j’ai directement réservé de la chaux et du plâtre pour demain.
A la buanderie on a une spécialité. En effet on aura une grille d’évacuation au milieu de la pièce (le gros tube noir) et pour que l’eau arrive jusqu’à la grille, il va falloir mettre de la pente (je veux min. 3%). Pour le faire, j’ai rajouté des marques à mes « bâtons à niveler ». Après un bref calcul, on a définis qu’il devait y avoir 5 cm entre le haut et le bas. Donc j’ai mis les marques à 2.5 cm et 5 cm afin de pouvoir vérifier le niveau en bas, au milieu et en haut de ma pente. Et ça a bien marché.
La chaux ne sèche pas vite, ça on le savait déjà, mais vraiment pas vite. L’un d’entre nous en a fait l’expérience en marchant dessus. On réparera ça demain...
Donc demain, on commence par aller chercher le plâtre et la chaux, puis on fait la couche de finition.
Un grand merci à Adriano et Caryl qui nous ont bien rendu service.
Le rez inférieur est quasi à niveau ! Il manque juste la couche de finition (plancher, dallage, etc...). Bon, il faut maintenant laisser le temps à la chaux de bien sécher. Et elle prend le temps ! Je ne vais pas la blâmer car prendre le temps de faire les choses fait partie intégrante du projet...
La couche finale de la buanderie a été assez pénible à faire à cause des pentes qui mènent à la future grille d’évacuation. Mais bon, une fois de plus, il suffit de prendre le temps...
Pour la petite combine. Pour grandement aider à tirer le béton à la règle sur le réglées, on a mis un feuillard métallique fin et souple (moins de 1 mm) sur la réglée. Ceci empêche la règle de s’enfoncer dans la réglée et améliore la glisse.
Ensuite on a barricadé les entrées pour ne pas avoir la bonne surprise qu’un passant qui passe nous laisse un souvenir non désiré...
Un grand merci à Eric, Caryl et Laurent notre cuistot qui avait envie de nous refaire une p’tite bouffe.
Aujourd’hui un coup de gueule à celui qui croit être plus léger que l’air ! En effet je suis allé sur le chantier et j’ai constaté des traces de pas dans ma chape toute fraîche !
Il y en a un/une qui manque pas d’air. Cette personne a réussi à outrepasser le panneau « chantier non autorisé », que la porte était clairement barrée, qu’on a construit un pont pour ne pas marcher sur la chape et que, quand on marche sur quelque chose de mou, on peut quand même se poser la question et ne pas faire le tour de l’étage en laissant ses petites traces...
Enfin pas très maligne cette personne ! Runtudju !!
Ce que je prends pour moi, c’est que je n’ai pas mis de panneau « béton frais ». Et donc pour le conseil du jour, quand vous faites ce type de travaux, barricadez l’accès et affichez clairement qu’il y a du « béton frais » !
On attaque le plancher du 1er étage. C’est le deuxième plancher, mais aussi le dernier...
J’ai décidé de mettre en « stand by » la chape sur les voûtes pour plusieurs raisons : nous n’avons pour le moment pas de malaxeur et nous ne sommes pas au clair sur certains détails (en particulier dans la salle de bains).
Une des choses qui nous a pris beaucoup de temps est d’enlever le plancher provisoire et déplacer nos affaires qui se trouvaient dessus...
J’ai évalué qu’en une journée, on a fait environ 15 m2 (y.c. l’enlèvement du plancher provisoire).
On continue le plancher. Du coup on a maintenant suffisamment de place pour déplacer notre établi et les affaires qu’on veut garder en haut sur le plancher. On y est aussi plus en sécurité !
Mais il y a encore beaucoup de chenis (chutes de découpe, palettes et diverses planches) qui reste sur le plancher provisoire. Je passe donc une partie de la journée à déblayer tout ça.
Bon je suis content, tout est déblayé, et maintenant on voit l’ouverture donnant sur notre futur salle à manger (du 1er au rez-inférieur) !
Plus je pose le plancher, plus je vois mon stock qui diminue, et ça m’inquiète car j’ai le sentiment que je ne vais pas en avoir assez... On verra demain.
Bon ben j’ai pu avancer et paf, il me manque du bois : 4m2 !!! Aaaargh ! Un petit téléphone à la scierie et par bonheur, il en ont en stock (catégorie B, un peu plus cher, mais bon pour la quantité...). Ni une ni deux, un petit voyage à la scierie et me voilà de retour avec mes 10 planches (j’en ai pris plus pour être sûr ;-) ).
Mais avec tout ça j’ai compris mon erreur : en effet lors de la commande du plancher, j’ai calculé (enfin sketchup) la surface à recouvrir et j’y ai ajouté 10% pour les chutes. Cependant, comme je pose mon plancher à 30°, il y a beaucoup plus de chutes...
Donc pour le petit conseil du jours, si vous posez du plancher de travers, je dirais qu’il faut compter 15%, voire 20% de plus que la surface à recouvrir dans votre commande.
De temps en temps, il y a des planches qui on travaillé et qui font un peu la banane et qui donc ne veules pas s’emboîter dans leurs copines. On peut assez simplement leur suggérer de se mettre à leur place avec un bras de levier. Le plus simple c’est par l’image...
Sinon, il est fini mon plancher ! Et je suis content.
Voilà, c’est le dernier moment pour être sûr que tout y est, car dès demain, on recouvre les voûtes de béton de chanvre !
Bon alors si je reprends ma liste, je dois :
– Tirer une gaine pour le réseau et la téléphonie à la salle à manger => ça c’est fait !
– Prévoir un boîtier de dérivation pour les luminaires au rez-inférieur => ça c’est fait !
– Tirer un tube d’eau sous pression et une évacuation pour le poêle de masse => ça c’est fait !
– Des tubes pour pour le circuit d’échange => ça c’est pas fait. Ça attendra et on passera par ailleurs que sur les voûtes.
Je me suis aussi assuré que tout ces tubes et gaines soient bien fixés. En effet, s’il bougent, dans le béton de chanvre, à la longue ça va se tasser autour du tuyau jusqu’à faire une bonne différence en surface... Donc pour le bon conseil, si béton de chanvre alors bien tout fixer !!
Vu qu’on est au rez-supérieur (1 étage plus haut), il faut que l’on puisse monter le béton de chanvre pour le couler ! Qu’à cela ne tienne, on a construit un pont !
Voilà, on est prêts, demain sera une grosse journée !!
Bon ben pas grand chose à dire. Pour la technique c’est la même que celle qu’on a fait pour le rez-inférieur à un détail près : au lieu de mettre de la chaux aérienne (qui durcit au contact de l’air), on a mis de la chaux hydraulique (qui durcit au contact de l’eau). Ça devrait durcir plus rapidement ! D’ailleurs la chape du rez-inférieur n’est toujours pas sèche !! Si ça se trouve, elle le sera après celle-ci...
On a presque tout fini, il nous reste juste la salle de bain. On essaiera de finir demain en plus de la dernière couche.
Voilà on attaque la couche de finition. On est un peu fatigué de la grosse journée d’hier, mais on y fous !
On fait les réglées et on tire à la règle.
Une journée stressante pour moi car on a la machine jusqu’à mercredi et la semaine prochaine je ne peux pas travailler comme prévu. On dois donc finir aujourd’hui si je veux respecter ma règle « jamais le dimanche » !
Ben on a pas fini... Reste encore une fois de plus la salle de bain.
Un grand merci à Nicole, Isabelle, Didier et Flavio pour leur précieuse aide.
La rèle : Jamais le dimanche ! L’exception : vous l’aurez compris, on est dimanche ! La confirmation : j’aime pas travailler le dimanche (surtout qu’il ne faisait pas beau).
Restait environ 4 m2. On les a fait (une machine) puis il a fallu tout nettoyer à fond pour rendre le matériel.
Bon ben maintenant c’est fini ! Le voûtes ne sont visible que par dessous maintenant et c’est très bien comme ça ! Je suis content. Heuuu fini ou presque, car la partie de la douche n’est pas coulée, pour cause qu’on avait pas encore reçu le siphon qui doit être noyé dans la masse... On fera ça plus tard.
Je dirais que tout le gros oeuvre horizontal est fini, il faut maintenant faire le vertical (cloisons et enduire la paille à l’intérieur). Mais avant tout ça, on doit fignoler deux ou trois points pour la venue des fenêtres qui sont actuellement en fabrication et deux ou trois autres choses pour l’enduit de finition. Suite de quoi on va faire les panneaux solaire pour boucler définitivement le toit et pouvoir enlever les échafaudages.
Pour la petite histoire, cette fois-ci ce n’est pas quelqu’un qui a marché dans le béton frais, mais un chat :-) !
Etant néophyte dans à peu près tout ce qui est dans le futur, et comme dans le proche futur nous allons commencer à faire les enduits intérieurs, et comme il se trouve qu’un spécialiste se trouve justement en Suisse ces jours-ci, et comme il a accepter de jouer les prolongations le dimanche, ben voilà on suis un cours privé sur notre chantier.
Tout d’abord un petit explicatif de la technique d’application que nous avons choisi. Pour l’accroche de la terre aux murs ou aux cloisons, nous allons appliquer les enduits sur des paillons (ou canisses) [1].
Donc dans un premier temps il faut accrocher le paillon au mur. C’est là que je suis bien content d’avoir mis mes planche à fleur des murs intérieurs. Ceci permet d’agrafer le paillon sur du bois, ce qui est bien plus solide. Pour les parties qui sont sur la paille, on met des grosses agrafes maison (bous de gros fil de fer d’environ 20 cm plié en deux) que l’on plantes à travers le paillon dans la paille. Evidemment il faut agrafer sur le petit fil de fer composant le paillon. Encore évidement, loi de Murphy oblige, le petit fil de fer n’est jamais aligné sur la planche... Bon pour ça il y a un petit truc : il suffit de mettre un fil de fer contre le paillon et d’agrafer. C’est tout bête, mais il faillait y penser.
Une fois le paillon posé, il faut mettre la première couche de terre, pas plus épaisse que le paillon et très brute.
Une fois cette couche appliquée, on peut mettre la deuxième couche qui celle-ci doit être plane.
Puis on peut enfin faire la couche de finition ou alors peindre selon les souhaits.
Autrement, je suis plutôt content car pour préparer cette journée, j’ai analysé ma terre en faisant un échantillon. J’ai donc tamisé ma terre avec un tamis de 2.5, puis je l’ai un peu mouillé et je l’ai étalé en une couche de 1 cm sur une planche. A propos de tamis, je sais pas si c’est moi, mais c’est la croix et la bannière pour en trouver en Suisse !! On en trouve chez Landi mais il faut les commander et il n’y a que du 5... Bon en cherchant sur internet, j’ai trouvé cette entreprise (HSB) qui est apparemment spécialisée. L’inconvénient est qu’il faut se déplacer à Berne...
Le résultat est que ma terre est bien assez argileuse !! Même trop, il faudra que je la coupe avec du sable. Bonne nouvelle !
Reste plus qu’à la tamiser. Là, il faut encore que je trouve une bonne technique, car la terre on la tamise soit très sèche (ce qui est râpé vu la saison) soit très mouillée, ce qui est plus fastidieux...
Un grand merci à Bruno Gouttry pour nous avoir transmis un peu de son savoir.
Notes
[1] Ce qui différencie le paillon de la canisse est que le paillon est fait de roseaux (ou autres) complets, tandis que la cannisse est faite de demi roseaux.
Ensuite on a fini la terre qui nous restait de la fin du cours. J’en ai profité pour remplir de paille (donc isoler) une niche dans notre structure en briques terre cuites, ce qui a permis de mettre la terre sur le mur ouest du bureau.
Autrement j’ai eu pas mal de rendez-vous ce qui m’a bien freiné dans la construction pure...
Maintenant qu’on se retrouve enfermés dans la maison, on a juste envie d’y rester, surtout vu la saison qui s’annonce... Donc pour passer d’un étage à l’autre, il faut qu’on s’équipe !
Bah, qu’à ce la ne tienne, on se fait un petit escalier...
Autrement j’ai étanché et calé provisoirement les dessous de portes en attendant que ce soit fini proprement.
Je suis un peu inquiet car en calant la dite porte, j’ai constaté que la botte de paille y attenant était bien mouillée ! J’ai constaté que l’échafaudage renvoyait beaucoup d’eau quand il pleuvait, et ce à cause d’une bâche qui descend du toit. Ni une ni deux on a tout de suite modifié la position de la bâche. Vu qu’on a des murs perspirant, la paille doit pouvoir sécher. A surveiller de près !! Ce qui est aussi intéressant, c’est que l’enduit en terre qu’on a mis en dessous et qui recouvre la zone incriminée, ne sèche pas et est donc très humide. En fait elle fait très bien son rôle et pompe l’humidité qui se trouve dans le mur.
On a aussi isolé et fermé la trémie de la cheminée pour que le ferblantier puisse faire sa garniture.
Aujourd’hui on a fini d’installer le siphon et donc l’écoulement de la douche. On a mis les différentes pièces et on a coulé le béton de chanvre qui manquait. On a bien fait attention à mettre suffisamment de pente autours de l’écoulement pour être sûr que l’eau s’écoule...
Pour faire le béton de chanvre, on a dû trouver une technique, car nous n’avions plus le malaxeur pour faire le mélange. Nous avons donc pris un gros bac et un malaxeur à main. Après plusieurs expériences, j’ai trouvé ce qui me convenais le mieux :
faire des petites quantités, pour que le malaxeur puisse bien mélanger.
commencer par faire une espèce de barbotine en mélangeant l’eau, puis la chaux et le plâtre.
ensuite incorporer petit à petit le chanvre.
On a profité pour directement reboucher une tranchée qui avait été faite pour la pose d’une porte au rez-inférieur.
Les cloisons sont toutes contreventées.
Des piliers on été poncés pour qu’ils soient « acceptablement » propre pour être peints.
On a aussi fait un escalier provisoire pour monter au 1er. Et ça c’est très cool. C’est fou come des escaliers, même provisoires lient les étages (vous me direz que c’est leur rôle...) et donnent tout de suite une ambiance plus casanière.
Pour certaines cloisons, j’ai décidé de les remplir en faisant une espèce de pisé. Ceci pour isoler phoniquement, faire de la masse thermique et gérer l’hygrometrie (surtout pour la salle de bain). J’ai donc décidé d’en mettre dans les cloisons de la salle de bains (pour l’humidité) et vers le poêle de masse pour (pour l’inertie thermique et la transmission de la chaleur dans les chambres derrière).
C’est quand même un travail qui est pénible et long. Il faut d’abord cribler la terre pour enlever les gros cailloux, puis la transporter à l’étage, coffrer, remplir par petites couches et bien tasser.
On a aussi fini de fermer la trémie de la cheminée. Le ferblantier peut maintenant finir son travail...
Voilà, on continue à remplir les cloisons de terre. C’est quand même long... On a même par encore tout à fait fini, mais ce samedi, je suis sûr que ce sera fait !
Bon ben du coup, ça ma décidé de ne pas cribler ma terre pour faire les enduits et j’ai donc acheté 6 tonnes de terre qui est arrivée aujourd’hui.
Je le re-dis : il est impératif d’être présent et de bien se préparer pour recevoir le matériel ! Si je n’avais pas été là, je ne sais pas où j’aurais retrouvé la terre. Et allez déplacer des « big-bag » de plus d’une tonne !
Avec la terre, j’ai aussi reçu des panneaux isolants en chanvre. En effet, je vais faire une petite partie des cloisons en chanvre pour freiner
le son et surtout gagner du temps (d’ailleurs j’ai déjà fait une partie). Ce n’est pas le meilleure frein acoustique, mais il me suffira amplement...
Pour couper le chanvre, je n’ai pas encore la bonne technique. Je l’ai fait pour le moment avec un couteau à pain... Mais je ne suis pas convaincu. En cherchant un peu j’ai trouvé qu’un bon moyen serait de le faire avec une meuleuse et un disque diamant (voir ici la preuve par 9). Je vais essayer et je vous redirai.
Ça y est j’ai branché ma première source de chaleur au bois à la cheminée ! Il s’agit d’un vieux potager de la marque Sarina qui faisait partie du lot avec l’achat du terrain. Selon l’ancien propriétaire, il n’a été utilisé que quelques fois pour des raisons de WAF :-). Mon poêlier-fumiste m’a expliqué ce qu’il fallait regarder pour voir s’il était en bon état. Il faut surtout voir si les briques réfractaires dans le foyer sont en bon état, et effectivement, elles sont comme neuves !! L’historique du potager semble donc vrai ?! Pour le brancher j’ai acheté des tube métalliques fait pour ça, ainsi qu’une réduction pour le branchement dans la cheminée. Il faut bien mesurer les diamètres des différents embranchements ! J’ai aussi bouché les autres entrées de la cheminée avec des bouchons prévus à cet effet. On aura pour combustible la myriade de déchets de bois de construction. Recycling, recycling !
On a aussi continué à remplir les cloisons. avec la terre, mais aussi avec la laine de chanvre. Pour celle-ci, comme je l’avais dit précédemment j’ai essayé d’utiliser une meuleuse munie d’un disque en diamant pour découper les panneaux. Résultat : c’est extra ! Pour moi c’est donc un bon moyen.
Pour que la terre sèche et aussi pour maintenir la maison chaude (pour évacuer l’humidité), j’ai mis des petits chauffages à ventilateur et c’est assez efficace : mes cloisons en terre sèchent (par contre je me méfie de la facture d’électricité...) !
Un grand merci à Didier qui une fois de plus est venu m’aider !
Pour ce qui est des cloisons, on a continué de faire celle des toilettes sèches au 1er. Celle-ci devient un peu plus compliquée à faire, car il y a la pente du toit. Pour la faire, on a d’abord fixé la lisse haute sous le chevron, puis on a monté la lisse basse avec les montants et on a assemblé le tout. C’est plutôt bien allé.
Suite de quoi on a continué à fixer les paillons aux murs en prévision de l’enduit.
Pendant la pose de ceux-ci, j’ai constaté que mes cloisons n’étaient pas tout à fait finies : pour que je puisse mettre mes paillons partout, il manque le cadre de porte ainsi que les tablettes de fenêtres. On a donc posé les paillons et on s’est attaqué aux cadres de portes (mais pas longtemps car c’était déjà la fin de journée) !
Voilà, je continue mes cadres de portes pour les chambres du rez-supérieur. En analysant un peu plus la chose, je me suis dit que ce serait bien que le paillon aille se coincer un peu derrière celui-ci, histoire que ça ne bouge plus et que ce soit propre. J’ai donc défoncé les montant pour faire une rainure. J’ai fixé les cadres en mettant les visses par derrière, en traversant l’ossature. Pour ce faire, j’ai pré-percé le passage de la visse et j’ai mis un bout de scotch sur mon embout de visseuse pour faire un repère pour la profondeur de vissage. Tip top ! On ne voit pas une visse et ça tient du tonnerre.
Pour les petites erreurs, j’ai constaté que l’ossature n’était pas très épaisse autour de la porte, ce qui a pour effet d’avoir le cadre qui rentre de 2 cm dans la cloison (dans l’angle) et que mes boîtiers électriques sont tout collés au cadre de porte (aaargh !). Donc pour le bon conseil, pensez à vos cadres de porte dès la conception. Je dirais qu’il faut compter au moins 10 cm entre les murs (ou les boîtiers électrique) et le vide pour la porte...
Bon ben on va faire avec. Pour les boîtiers électriques, j’ai encore la possibilité de creuser la terre après et de remettre un boîtier à côté...
Pour finir, j’ai fini l’ossature à la hauteur du cadre et j’ai mis de l’isolation en chanvre pour boucher le tout. C’est bon je suis paré à finir mes paillons dans les chambres !
Aujourd’hui, j’ai voulu continuer de faire les tuyaux d’évacuation au 1er. Mais je suis assez vite tombé sur un petit soucis de matériel. Je n’avais plus de manchons...
Je me suis donc rabattu sur la préparation de la venue du poêle de masse. Pour faire celui-ci, je dois d’abord couler une dalle en béton de minimum 12 cm (c’est obligatoire). Celle-ci fera aussi office de 1ère marche pour l’escalier.
J’ai commencé par préparer des petits élément pour faire le coffrage. Je vous les présenterai en temps voulu...
Avant de couler la dalle, je dois mettre un pilier qui va soutenir la dernière solive avant la trémie car je dois la couper si on ne veux pas se mettre la tête dedans quand on montera/descendra les escalier d’en bas.
Donc j’attaque le morceau, qui est relativement lourd... J’ai tracé en bas sur notre petit socle la verticale de l’emplacement au fil à plomb, puis j’y ai fixé un pied réglable. Ensuite j’ai placé la poutre et je l’ai réglée. Pour finir le tout, j’ai mis des longues visses qui traversent la solive et qui la tiennent par dessus.
Voilà, on continue à poser les paillons. L’agrafeuse chauffe !
En posant le paillon qui se trouve dans les chambres et contre la paroi où il y a la porte, j’ai pris conscience que si je voulais rectifier mes boîtiers électriques, c’était maintenant ou jamais ! Bon ben alors c’est maintenant...
Zou, je creuse la terre à côté des boîtiers existants, puis je fais de bon gros trous sur les boîtiers, je mets les clips et la terre [1], et je visse un deuxième boitier à côté. Ça c’est fait !!
Et je continue à mettre mes paillons. Après avoir mis tous les murs pleins, il me reste les murs qui ont les fenêtres. Mais avant de mettre les paillons, il faut finir quelques petits détails :
– Il faut isoler entre le cadre de fenêtre et les embrasures.
– Il faut mettre les tablettes de fenêtre.
– Et isoler sous la tablette de fenêtre.
Bon je ne vais pas faire ça maintenant, mais pour voir si l’idée que j’ai eu il y a quelque temps est valable, je vais essayer sur une fenêtre : « proof of concept » ! Donc l’idée est d’utiliser des bandes en laine de chanvre que j’avais acheté pour mettre entre les solives et le plancher, que j’ai reçu trop tard et que donc je n’ai jamais mis... Bref j’ai un carton plein de ces bandes qui font 5mm d’épais. L’espace entre l’embrasure et le cadre de fenêtre faisant en moyenne 1cm, si je la plie en deux, elle est juste parfaite. Donc je l’enfonce avec mon double-mètre. Là je constate que c’est quand même profond. Bah qu’à cela ne tienne, j’en met 2 couches, j’en ai assez de cette bande... Puis une fois mis, je tasse tout ça au fond. Ensuite le paillon viendra se glisser entre l’embrasure et le cadre jusque contre la bande en chanvre, qui lui-même sera enduit. Pour le reste, ce sera une autre fois.
Pour la pose des paillons, il faut les agrafer aux montants en bois avec du fil de fer. Pour notre bonheur, il y a déjà du fil de fer dans le paillon. Pour notre malheur, il n’est vraiment pas toujours sur le montant en bois... Pour palier à ça il suffit de mettre un fil de fer à l’extérieur qu’on agrafe.
Notes
[1] Les tubes blindés que j’utilise doivent être reliés à la terre pour évacuer les champs électro-magnétiques.
Dans les spécialités, j’ai terminé le « paillonnage » du hublot de la salle de bain. Pour qu’il reste bien autour de l’embrasure, J’ai eu l’idée d’agrafer un fil de fer autour du hublot. Dans le béton de chanvre les agrafes tiennent très bien. Puis j’ai découpé le trou dans le paillon à la Dremel. Je ferai l’embrasure avec de la toile de jute.
Pour info aussi, j’ai planté des agrafes dans la terre tassée des cloisons et étonnement ça marche suffisamment bien pour tenir certains endroits de recouvrement qui rebiquent.
A la fin de la journée, j’avais fini les deux chambres et la salle de bain (sauf là où il y a les fenêtres).
Selon les normes en vigueur, le poêle de masse doit être posé sur une dalle en béton d’au moins 12 cm d’épaisseur. Le poêle étant à côté de l’escalier qui fera le lien entre le rez-supérieur et le 1er, je profite de faire directement la 1ère marche.
Il faut encore avant de monter le coffrage que je définisse la forme de la première marche. Mine de rien, j’ai pris un bon moment pour définir la forme finale de cette dalle.
Après de savants calculs, j’en arrive à une hauteur de dalle de 18.2 cm de hauteur. Je cale donc mon niveau laser et j’attaque le coffrage.
Pour ce faire j’avais préparé à l’avance des équerres en bois pour tenir les planches à l’extérieur du coffrage. La première marche est un peu arrondie, j’ai donc serré mes équerres et j’ai utilisé de l’OSB qui est plus souple et qui donc peut être tordu.
Les escaliers devraient venir en janvier. On va faire des escaliers maçonés voûtés qui seront doc faits comme les voûtes (photos sur le site des artisans). Il faut donc que tous les éléments porteurs soient en place.
Dans ces éléments, je dois faire une petite dalle qui fera office de palier pour l’escalier qui va du rez-inférieur au rez-supérieur. De plus elle fera la plateforme d’entrée dans la maison. J’ai décidé de faire cette dalle en bois.
Pour la construire, je vais prendre des planches d’une section de 25 mm x 145 mm et les clouer en quinconce avec des clous de 8 (pour que le clou traverse au moins 3 planches). Cette petite dalle sera posée sur deux traverses et un pilier.
Aujourd’hui, je m’attaque donc à faire la structure porteuse de la dalle (pilier et traverses).
Je commence donc par fixer la première planche sur l’arasée en béton avec des chevilles à frapper.
Puis une par une je cloue mes planches pour composer ma dalle. Je n’avais pas beaucoup de temps aujourd’hui, je n’ai pu faire que 25 cm de dalle.
Je cloue les planches à la main, car ma dalle n’est pas bien grande, c’est fun de clouer et ça me fait le sport de fêtes(!), mais si vous décidez de faire une plus grande dalle, je vous conseille vivement la cloueuse pneumatique ! Pensez aussi qu’à partir d’une certaine taille il faut des joints de dilatation...
Pour finir la dalle en bois, on commence la journée par clouer, mais à deux. Ça va quand même plus vite... Puis une fois la dalle en bois finie on a remonté les escaliers provisoire et remis des barrières.
Ensuite on a continué à poser les paillons.
Un grand merci à mon ami François qui vient du Canada et qui a pris un moment pour venir m’aider.
Bon voilà j’entre dans la pose de paillons dans des endroits plus techniques : là où il y a des fenêtres...
Bon avant de mettre les paillons, il faut isoler les cadres de fenêtres. Ben rien que ça, ça prend du temps. J’ai amélioré ma technique : j’ai fait un petit outil pour tasser le chanvre entre le cadre de fenêtre et l’embrasure (voir photo ci-après) et ça marche plutôt bien !
Pour la première fenêtre, j’ai mis de la toile de jute dans les angles pour palier au défaut du paillon. Puis après avoir mis les paillons, j’ai constaté que si je faisais ça bien, il n’y en aurait pas besoin.
Aussi, dans ma conception, je fais en sorte que le paillon aille se coincer dans l’espace entre le cadre de fenêtre et l’embrasure (contre l’isolation), puis la terre viendra fermer cet espace.
Pour faire tenir les paillons sur la paille, j’ai fabriqué des « agrafes » avec du fil de fer (diam. 2.8 mm) plié en deux. J’ai laissé la courbure naturelle de la bobine sur les branches de l’agrafe ce qui a pour effet que les branches se croisent quand on les plantes dans la paille et ça renforce la tenue.
Aujourd’hui j’avais un équipe motivée à poser la terre. Ben qu’à cela ne tienne, on mettra de la terre ! On va donc attaquer l’enduit de corps.
Dans l’idéal, il faudrait préparer de la terre le soir avant pour qu’elle se dilue bien avec l’eau. Bon je n’ai pas eu le temps, mais pour faire bien on a directement malaxé 3 bacs. Pour le malaxage, il faut d’abord mettre l’eau afin d’éviter que la terre s’attache au fond du bac. Le temps de préparer les bacs a permis au premier bac de se reposer une peu. Pour la suite, on avait un bon roulement : il fallait environ une heure pour utiliser un bac, ce qui laissait le temps aux autres bac de se reposer. Chaque fois qu’un bac était vide, on le refaisait directement, même sur la fin de la journée, comme ça j’ai déjà de la terre toute prête pour la semaine prochaine (il suffira de la remalaxer et éventuellement y ajouter un peu d’eau).
Pour l’application, il n’y a pas vraiment de règles. Le bon usage dirait qu’il faut partir d’en bas puis remonter, mais lors de notre petit cours on a vu qu’en tout cas avec notre manière de faire ce n’était pas si important. Notre « coach » nous a même expliqué que lui il commençait au milieu du mur, puis en haut et pour finir il faisait le bas, car il pouvait ainsi récupérer la matière qui tombait pour faire le bas... Ce que nous avons essayé de faire, mais comme nous étions 3 - voire 4 en fin de journée - on avait plutôt tendance à répartir le travail selon la disposition des échelles :-)...
Un grand merci à Isabelle, Christophe et Stephan !
Tout d’abord, pour protéger mes fenêtres, j’ai scotcher une bande de papier sur le cadre de fenêtre en laissant mon estimation d’épaisseur d’enduit libre.
Pour enduire, un des coins spécifique, est autour des cadres de fenêtre. La je souhaite faire bien attention de bien remplir avec la terre afin d’étanchéifier un maximum. Et ça il faut prendre le temps de le faire.
Quant à « Pi » (le titre), la formule pour avoir le pourtour d’un cercle est bien utile, mais il faut calculer et mesurer juste... Donc autour du hublot de la salle de bain, j’ai mis de la toile de jute (car plus souple pour des forme non conventionnelles). Pour calculer la longueur de la toile à découper, j’ai donc pris Pi x Diamètre, mais j’ai un peu fait au pif : en gros j’ai 90 cm de diamètre x Pi (3.14, que j’ai arrondi à 3) = 2.7 m => 3 bon pas (env 1 m par pas) et j’y suis... Résultat...
... il manque 20 cm... A ma décharge c’était tard le soir...
Un grand merci à Nicolas pour son aide et sa bouteille ;-), il s’est justement collé aux détails de fenêtres...
Bon voilà, j’en ai marre de repousser cette dalle pour diverses raisons valables. Bref je prends les choses en main et je décide d’armer et de couler cette fichue dalle. Problème : je n’ai pas de béton. Pour le béton, il y a plusieurs possibilitée :
aller le chercher, mais il faut un petit camion.
se le faire livrer, mais c’est très cher (la livraison).
le faire soi-même, mais je n’ai pas de gravier à béton, ni de bétonière.
acheter des sac de béton sec à gâcher, mais c’est un peu plus cher et c’est lourd.
J’opte pour la dernière solution qui me parait la plus réaliste avec les moyens que j’ai.
Bon je peux donc maintenant armer tout ça. Le maçon du village m’a dégoté un bou de treillis (merci Christian !!) et j’ai tordu quelques barres en épingle pour renforcer l’angle obtu (au fond sur la photo). Quelques découpes dans le treillis avec une « pince-coupante » on le pose sur des paniers pour le maintenir à hauteur, on met en place les épingles et le tour est joué.
Maintenant je vais m’occuper de ce béton ! Je file chez mon fournisseur qui vend des sacs de 40 kg (!) et je lui en prend 20 (que je prends en 2 voyages car ma voiture n’aurait pas supporter 800 kg d’un coup, en tout cas c’est ce que croit la police...). Trimbaler tout ça j’usqu’au rez-supérieur et je crois que j’ai mon cottas de physique pour aujourd’hui... De plus on a plus assez de temps pour couler, on fera ça demain.
Bon il me reste quant même du temps. Je vais donc finir de mettre mes tablettes de fenêtre et enfin mettre les paillons sur ces paroies.
Aaaahh voilà enfin le jour du coulage de cette dalle. Je dois dire que je l’ai attendu ! Mais me voilà content.
Bon, vu que je n’ai pas de bétonière, je vais gâcher le béton avec mon malaxeur dans une bassine près du coffrage afin de pouvoir verser tout ça dedans. C’est même pas trop mal, ça fonctionne bien. Pas plus que deux sacs à la fois (80 kg), sinon ça devient franchement pénible à malaxer... Il ne faut pas mettre trop d’eau non plus car nous allons vibrer le béton.
Assez vite, la dalle a été coulée, ce qui me laisse pas mal de temps pour faire d’autres choses.
Je vais commencer à appliquer la deuxième couche de terre dans les chambres. Mais là attention, il faut en mettre assez, et dès que la matière est un peu plus dure [1] on doit mettre encore une couche et aplanir à la taloche (ce sera pour demain). Je ne vais donc pas faire trop de murs.
Quand on fait de la terre, il faut toujours s’assurer que la couche précédente est humide (voire mouillée). Je sors donc mes vaporisateurs que j’avais acheté dans ce but. Mais c’est lent : pschit ! pschit ! pschit ! pschit !... Soudain me vient une idée ! J’ai un kit d’outils pour l’air comprimé et dedans il y a un pistolet à peinture. Mais c’est biensûr !! Hop, ni une ni deux, je monte tout ça et c’est top ! Ça va vite et cerise sur le gâteau c’est amusant...
Une fois la couche précédente humidifiée, on peut appliquer la terre au platoire.
Notes
[1] Chez moi c’est le lendemain, mais ça dépend beaucoup de l’humidité ambiante et de la température. Ça peu aller de quelques heures à quelques jours...
Voilà la deuxième couche que nous avons appliqué hiers est parfaite : un peu dure (mais pas trop) et encore humide à la fois.
Il est donc temps d’aplanir tout ça. Je dois dire que c’est la première fois que je fais ça et notre petit cours remonte déjà à quelques mois... Bon je fais appel aux souvenirs (après un petit tél avec notre enseignant ;-)) et j’attaque.
Je commence par bien humidifier tout ça, puis je met une fine couche de terre. Ensuite je prends la taloche et je fais des mouvements circulaires. C’est physique ! Très vite on voit que la taloche répartis la terre. Elle prend la terre sur les « bosses » et en met dans les creux, puis égalise. C’est très chouette à faire.
J’ai tout d’abord décoffré la dalle, puis j’ai coupé la solive et le plancher derrière la dalle afin de donner plus de hauteur pour la montée de l’escalier du rez-inférieur (en effet si je laissait la solive, c’étais un peu juste et on risquait de se cogner la tête...).
J’ai coupé la première partie à la tronçonneuse, mais ma tronçonneuse est franchement pas la meilleure et la chaîne n’est plus très aiguisée. De plus l’huile gicle beaucoup et ça a tout dégeulassé autour... Pour couper la solive de l’autre côté, j’ai tenté le coup avec la scie sauteuse, une fois d’un côté, puis de l’autre (en deux passes) et c’est vraiment pas trop mal ! En tout cas ça marche. Bon il faut un peu de place autour pour laisser passer la machine...
Je vais bientôt recevoir mon accumulateur d’eau chaude (boiler) et il pèse tout de même 290 kg (!). Si tout va bien, il sera livré par le fabricant lui-même et il a un chariot pour l’ammener à sa place. Si tout va mal, ça va être livré par une société tierce qui va simplement me le déposer devant la maison, auquel cas il faudra que je trouve un moyen de le transporter dedans. J’ai évidemment insisté pour que ce soit la première solution... Bref dans le but d’anticiper tout ça on a monté une « route » pour qu’un éventuel chariot puisse rouler jusqu’au fond de la cave.
J’ai ensuite continué à mettre les paillons autour de la fenêtre de la deuxième chambre. Mais comme je suis arrivé à cours d’agrafes, j’ai dû m’arrêter là (la suite sera pour samedi).
Aujourd’hui on était plusieurs. On a d’abord fait un peu de terre, mais on s’est assez vite retrouvé coincés car si on mettait une deuxième couche sur d’autres parts, il fallait venir le lendemain finir et le lendamain c’est dimanche et la règle ici dit « jamais le dimanche »...
Parallèlement, on a fini de mettre les paillons sur le mur de la deuxième chambre (là où il me manquais des agrafes).
Bon alors je me suis réorganisé et on a mis des paillons là où passera l’escalier, comme ça il se fera coincer derrière l’escalier et ce sera plus propre.
On a aussi continué à faire des chassis de cloisons au 1er.
Au niveau de l’apprentissage de la terre, je voudrais faire une parenthaise à propos des enduits en terre. On a sur une paroie de fissures assez imposantes.
J’analyse ça de la manière suivante :
– Cette part de cloison est vide derrière (juste la laine de chanvre) et l’espace entre les montants du chassis en bois est assez large. Peut-être que l’enduit bouge un peu.
– La terre était trop mouillée quand elle a été posé, et ça on le sait, c’est égal à fissures...
Mais bon c’est de la terre, on va essayer de simplement fermer ces fissures. Je vous redonnerai des nouvelles...
Un gran merci à Nicole pour son aide.
Aussi un grand merci à mon Papa pour les agrafes.
Eh oui, tout d’un coup, je reçoit un téléphone de l’entreprise Jeni qui veut me livrer l’accumulateur solaire (boiler) le matin même. Yop là boum, je dis oui... Peu de temps après vlà que je reçois un téléphone de mon poêlier-fumiste qui veut venir déposer l’insert et sa chaudière le soir même. Alléééé soyons fous :-).
Voilà donc que l’accumulateur arrive sur un petit camion. J’ai voulu que ce soit le fabricant lui-même qui me le livre car ils sont équipés pour le déplacer. En effet, si ça aurait été un autre transporteur (ce qui était une proposition du fabriquant), il me l’auraient déposé devant la maison et « débrouille-toi mon grand » ! Il faut quand même dire que mon accumulateur (qui est un petit) fait 290 kg ! Bref simplement et bien équipé, le livreur l’a descendu de son camion et on l’a attaché au petit chariot. Ce chariot était parfait car il avait de grandes roues pneumatiques et ça, ça roule sur la terre et les cailloux.
Voilà, on a donc roulé l’accumulateur jusqu’à l’intérieur et là on a eu deux petits soucis. Le premier est qu’on arrivait pas à tourner pour entrer dans la cave à cause d’un chassis de cloison. J’étais prêt à tailler dedans, mais l’esxpérience du livreur a montré que ce n’étais pas si difficile de soulever l’accumulateur (malgré ses 290 kg), le mettre à la verticale, le tourner et le remettre à plat sur le chariot. Le deuxième problème était que la porte provisoire de la cave était trop petite. Qu’à cela ne tienne, on l’a enlevée !
Notre accumulateur est donc arrivé saint et sauf dans la cave. On l’a soulevé une dernière fois à sa place.
Pour le petit truc : pour le tourner ou le déplacer, il suffit de le faire balancer un peu et il bouge tout seul sans grand efforts.
Ensuite on a continuer les enduits en terre.
En fin de journée et comme convenu, le poêlier-fumiste est venu déposer l’insert et sa chaudière. Il repassera demain pour l’installer.
Ce matin, le poêlier-fumiste (Colin Porret à Gorgier que je ne peux que vous conseiller) est venu installer et connecter l’insert et la chaudière à la cheminée.
Il les a soulevés à l’aide d’un palan manuel accroché à deux serre-joints qui eux-même étaient accrchés aux solives.
Puis il a ouvert le canal de cheminée sur la partie de gauche pour la prise d’air frais.
Après quelques réglages, le tout était à la bonne hauteur et il a alors fini le branchement à la cheminée. Pour garantir l’étanchéité, il a mis de la bande céramique autour du tuyau de raccordement.
Et pour finir, il a posé le tube d’amenée d’air frais.
Reste maintenant à mettre les raccordements pour l’eau de chauffage (raccordement à l’accumulateur) qui sera fait par un chauffagiste, puis on pourra faire l’habillage du poêle pour obtenir sa forme finale.
Parallèlement j’ai continué à enduire les murs en terre. A ce sujet, j’ai pas mal de fissures et assez grosses. Je vous tiendrai au courant de comment je vais y remédier...
Pour faire propre les embrasures des hoblots, j’ai eu une idée : découper dans un passeau la forme finie du bord intérieur de l’embrasure, l’appliquer contre la paroie et remplir de terre jusquà ce bord.
J’ai donc attaqué la découpe du panneau et je l’ai accroché au mur. Le plus dur dans l’histoire a été de le centrer par rapport à la fenêtre. Pour m’aider, j’ai utiliser le niveau laser qui donne non seulement l’horizontalité, mais aussi la verticalité. J’ai donc accroché le laser au milieu de la pièce et je l’ai réglé sur le centre de la fenêtre. Une fois fait, j’ai positionné le panneau en mesurant les distances par rapport au faisseau laser. Et voilà mon panneau réglé !
Bon mon embrasure brute actuelles (en béton de chanvre) est de temps en temps déjà à fleur du coffrage. Je ferai avec. Je metterai un minimum de terre, puis le tadelakt fera le reste.
Pour le moment, j’ai juste mis une couche d’accroche pour pouvoir ensuite charger jusqu’à la limite du coffrage.
Sinon, je me suis mis à mettre un paillon sur le pan de mur qui se trouve en dessus de la porte d’entrée. Il n’est pas facile à mettre car ce pan de mur est dans la trémie de l’escalier et fait plus de 5 m de haut. Comme les paillons que j’achète font 2 m x 5 m, j’ai décidé d’en mettre un d’une pièce. Vu la hauteur, j’ai dû construire un pont pour la partie haute.
Parallèlement à ça, ma femme a continué à faire des enduits de corp dans la salle de bain.
La place s’amenuise. Au fure et à mesure que les éléments se construisent, on a de moins en moins de place pour nos divers ateliers. Justement, je m’attaque aux cloisons du 1er et mon atelier actuel est en plein sur la trajectoire des cloisons. De plus, tout mon lambris pour faire le dessous du toit se trouve en attente dans la chambre au nord et si il reste là, je devrai le couper pour pouvoir le sortir (les lames font quand même 5 m) pour faire le lambris au salon (au sud)...
J’ai donc commencé la journée par une réorganisation de l’atelier et du stockage des matériaux. J’ai démonté l’atelier « fixe » pour en faire un atelier « mobile », puis on a déplacé les trois quarts du lambris dans la partie sud de l’étage. On a dû le mettre en bied pour qu’il ne passe pas dans la trajectoire des cloisons...
Une fois la place libre, j’ai commencé à faire les chassis des cloisons. Après mure réflexion, j’ai décidé de l’aligner à l’axe des poteaux et non pas de la traverse [1] (vous verrez par l’image demain).
J’ai commencé par faire le petit chassis à l’est.
Puis j’ai attaqué la grande partie qui est relativement compliquée car elle s’encastre dans la traverse (à cause de la différence des axes).
Notes
[1] En effet les poteaux et la traverse ne sont pas tout à fait dans le même axe pour des raisons de constructions de la part du charpentier dont je ne me souviens plus.
Voilà j’ai fini la cloison un peu compliquée du 1er. J’ai dû faire des découpes pour l’encastrer dans la traverse, mais c’était amusant à faire.
De son côté, le premiers endroits techniques des enduits on reçus l’avant dernière couche (avant la finition qui se fera elle juste avant de déménager...). Là c’est juste sur les arrondis et c’est rudement beau. Je suis content !
Aaaahhhh enfin j’ai avancé avec mes tuyaux d’évacuation. J’ai presque tout soudé. Il reste juste la montée sur le toit (qui attendra que la météo soit meilleure) pour la ventilation primaire et les détails des éviers (toilettes et chambre), soit moins de dix soudures ! Je dois dire que j’ai pas mal dû jouer du coude pour les installer car je les ai mis un maximum à l’extérieur des toilettes (cachés) puis à un certain moment, il a bien fallu rentrer dans les toilettes car sinon ils auraient été apparents dans la cage d’escalier...
J’ai aussi directement mis un « Y » qui est prêt à recevoir une toilette « humide » au cas où [1]...
Pour l’attente de l’évier qui sera dans la chambre, j’ai dû faire une soudure manuelle (au miroir) car la soudure se trouve dans la poutre du chassis et le manchon prenais trop de place.
Suite de quoi j’ai finis la cloison de la chambre y compris la porte.
J’ai aussi eu la visite de Pittet Artisans qui viennent la semaine prochaine commencer à faire l’escalier en voûtes sarasines (comme les voûtes de la cave). Du coup je dois finir la pose du paillon de la porte d’entrée car l’escalier viendra s’appuyer contre. Et voilà qui est fait.
En parallèle à tout ça, ma femme et une de ses copines on fait des enduits en terre. Ma fois ça avance ces enduits.
L’embrasure du hublot est maintenant prêt !
Un grand merci à Sylvie pour son aide.
Notes
[1] Pour ceux qui ne le savent pas encore, on va mettre une toilette sèche à cet endroit.
Aujourd’hui le chauffagiste est venu pour commencer à équiper la chaudière pour faire le circuit de chauffage de l’eau.
J’ai voulu que ça se fasse en cuivre car suite au cours pour les panneaux solaires avec Sebasol, je suis convaincu que c’est un moyen d’excellente qualité.
Donc une fois que le chauffagiste et le poêlier-fumiste se sont mis d’accord avec la manière de brancher tout ça et par où passer, il a pu commencer.
Et voici un début de résultat :
Pour vous donner quelques explications de tout ces tuyaux :
– En Suisse on doit sécuriser une chaudière pour éviter qu’elle explose. Il doit donc y avoir un système de refroidissement. C’est pour ça que j’ai dû amener de l’eau sous pression (petit tuyau gris entortillé) et un écoulement jusque là (gros tuyau noir qui fait le syphon).
– Ensuite on a les tuyaux qui transportent l’eau froide et l’eau chauffée (dans mon cas en cuivre) jusqu’à l’accumulateur (boiler).
– Il y aura aussi les sondes qui serviront à informer le circulateur (pompe) des diverses températures (accumulateur et chaudière) afin qu’il se mette en marche au moment voulu.
En parallèle, les enduits continuent et une fois de plus ça prend du temps... Pour le truc et astuce (d’ailleurs je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé avant, c’est tellement évident) au lieu de tirer comme un boeuf les bacs méga lourds pleins de terre, il existe sur le marché des chariots à roulettes (si si c’est vrai !) sur le quel on peut poser le dit bac. Rest alors plus qu’à ballader notre bac...
Nous avons décidé de faire des escaliers maçonnés car ils correspondent à notre désire. De plus, après quelques demandes d’offre, il s’avère que c’est quasi le même prix. Aujourd’hui un des artisans de l’entreprise Pittet Artisans a commencé à faire les escaliers. Son premier travail a été de dessiner les repères contre les murs.
Mais avant ça on a longuement discuté plusieurs détails que je ne développerai pas ici.
En même temps, le chauffagiste (Di Marzo Eco-Energies) est venu finir la première partie de l’installation (du poêle à la cave). Il a tout soudé puis a testé l’installation en mettant de l’eau sous pression dedans. Enfin il a isolé tout ça.
De mon côté, il y a encore des pans de murs qui ont été enduits.
J’ai aussi isolé les fenêtres du 1er, ainsi que posé les tablettes de fenêtre.
J’ai construit le chassis pour la porte des toilettes du 1er. En ce qui concerne les cloisons du 1er, il me reste maintenant à faire le « box » où se trouvera l’évier. Cependant je recherche une petite fenêtre (pas plus que 50 cm x 70 cm) autour de laquelle je construirai le chassis... L’appel est lancé !
Voilà, cette semaine la construction de la paillasse voûtée en briques de l’escalier a commencée.
Chaque jour un petit bout de plus. Pour gentillement arriver au point le plus technique : le virage...
Aussi, le poêlier-fumiste est venu installer les plaques d’accumulation autour de l’insert. Ces plaques sont faites en grande quantité de fer et sont très lourdes (d’où le nom poêle de masse...). Comme son nom l’indique, cette couche va accumuler la chaleur produite par l’insert, puis rendre ça gentillement à l’habillage (dernière couche) pour chauffer la maison.
Pour ma part, j’ai commencé à poser les boîtiers et les tubes électriques au 1er étage. C’est pas toujours évident car je n’ai pas vraiment de plans. En fait j’en ai un, mais il y a beaucoup de changements dans le vif du sujet. Par exemple, il est plus facile de placer des lampes quand on est dans la réalité que sur des plans (même 3D...). Donc j’adapte au fur et à mesure (d’un coté, merci l’auto-construction).
Non pas un toboggan , mais la paillasse est finie ! Le maçon a réussi (tout juste) à finir le virage, puis d’une volée a fini jusqu’en haut ! C’était très impressionnant et instructif de l voir à l’oeuvre. D’ailleurs si vous voulez voir le bâtissage d’une voûte et escalier je vous invite à aller voir ce petit film.
J’ai quant à moi continué de poser des tubes électriques, mais comme à un moment donné il me manquait des informations sur l’emplacement de certains éléments, je me suis rabattu sur le chassis des toilettes du 1er.
De leur côté les enduits avancent. Ils sont bientôt finis, mais les embrasures arrondies prennent vraiment beaucoup de temps ! Je pense que la semaine prochaine ce sera fini.
Aujourd’hui j’ai une fois de plus eu la participation de Nicole et j’ai décidé de faire une chose que je souhaitais faire depuis longtemps. Isoler et étanchéifier le velux.
Pour ce faire il a fallu bourrer de laine de chanvre l’ouverture entre la ferblanterie du velux et l’étanchéité du toit pour isoler. Puis on a fait une bande étanche autour des chevêtres pour que l’air ne passe pas (merci Nicole, j’aurais oublié ;-) ). Ensuite on a fais des cales pour y agrafer le lambris et on a isolé autour des cales. Puis pour finir on a posé une partie du lambris.
Ainsi donc un grand merci à Nicole pour son aide !
En fin de journée, j’ai aussi posé quelques tubes électriques avec mon fils. Un grand merci à toi Antonin !!
On entame les enduits en terre au 1er étage et aussi la troisième tonne de terre. Je me suis dépêché ce matin de poser les paillons sur un pan sous le toit afin que ma femme et une de ses copine puissent venir cet après-midi appliquer l’enduit de corps.
Pendant qu’elles faisaient la première partie, j’ai posé les paillons sur un autre pan de mur pour qu’elles puissent continuer une fois le premier pan fini. C’est qu’elles avancent vite !
On a eu aussi la visite d’une partie de la famille qui a aussi fait un bout du mur.
Au 1er, pour mes cloisons intérieurs, je vais laisser l’intérieur vide. Je me suis posé la question de comment allait se passer l’application des enduits dans ce cas. Voici la réponse en image...
Je trouve ça parfait. Ça « dégueule » derrière et ça reste comme ça. Du coup ça fait de l’épaisseur à l’enduit et ça fait une bonne accroche au paillon.
Un grand merci à Silvia, Isabelle, Saskia et Sven pour votre aide !
C’est agréable, pour une fois on a une impression que les travaux avancent bien !
Tout d’abord nos enduits en terre au rez-supérieur sont finis ! Il reste tout de même la couche de finition (couleur, texture, etc...) mais ce sera pour la fin des travaux. Pourquoi à la fin des travaux ? Ben parceque la loi de Murphy dit que « si tu fais tout beau, c’est sûr qu’à un moment ou à un autre, tout le matériel que tu vas rentrer et manipuler dans la maison touchera tes belles finitions et tu pourras en refaire un bout... ». Un homme avertit en vaut deux !
La paillasse de l’escalier est en train de se faire doubler (elle devient donc solide). Pour ce faire, l’artisan met quand même une armature en plastique entre les deux couches afin de la renforcer.
Au 1er, on a déjà 3 pans d’enduit de corps qui sont finis. Merci Isa !
A la salle de bain du rez-supérieur, notre mur de la douche est fait. Pour celui-ci on voulait de la sensualité. On a donc décidé l’arrondir le haut du mur. Pour le mortier pour faire les joints, on a utilisé une mélange de terre (celle que j’utilise pour mes enduits) et de chaux hydraulique (1 volume de chaux pour 2 volumes de terre). Et voici le résultat.
Une fois ce mur fait, on a attaqué un mur en semi-parement [1] qui sera fait en moellons. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile à faire car je souhaite qu’il soit non linéaire. C’est à dire que l’arrangement des moellons ne soit pas en ligne, mais plutôt aléatoire. Je constate que notre tendance (peut-être dû à notre société ?!) est d’aligner les choses (voir la première rangée de notre mur). Mais bon en se faisant un peu violance ;-) on y arrive.
Notes
[1] Semi-parement car on prend de vraies pierres de notre vrai terrain qui se trouve vraiment devant la maison. De plus notre terrain se trouve dans une ancienne carrière de pierre jaune d’Hauterive, qui pour moi est une magnifique pierre.
Nous allons donc mettre ces panneaux sur notre plancher « primaire » puis nous mettrons le plancher (flottant) définitif dessus. Ceci a pour but de minimiser les bruits d’impact (quand on marche ou on laisse tomber quelque chose) entre les étages (surtout le rez-supérieur et rez-inférieur). En même temps, on ne fait pas une « fixette » là-dessus car en cas de bruit, les seuls personnes « embêtés » seront nous-même...
Autrement, le mur en pierre avance, mais on a des doutes quant au fait qu’il nous plaise vraiment. On va donc y réfléchir et on verra ce qu’il adviendra. Je vous tiendrai au courrant ;-).
Au niveau électrique, j’ai aussi installé quelques boitiers de dérivation au 1er. J’ai donc presque fini de mettre les tubes au 1er, il me reste que quelques endroits qui sont pour le moment inaccessibles.
Voilà, une journée plus tranquille pour le brasage des trois derniers absorbeurs.
Pas de problèmes particuliers, on a tenu un bon petit rythme de plus ou moins un absorbeur par heure (à deux). Le métier commence à rentrer ;-).
Pour gagner un peu de temps, on a utilisé une perceuse avec un embout pour poncer. Pour les bandes noires sur le bords c’est extra, mais pour la surface, je trouve que c’est plus efficace cette bonne vieille « Scotch-Brite ».
Une fois les absorbeurs finis, on est allé chercher du matériel (isolation pour l’accumulateur et le champ de capteurs) chez un fournisseur à Renens.
Encore une fois un grand merci à mon Papa !
En rentrant déposer tout le matériel dans la maison, j’ai croisé l’artisan qui fait les escaliers. Il a fini trois marches. C’est cooool... On pourrais même déjà y monter.
Apparemment on a aussi eu la visite impromptue d’un contrôleur du service de l’environnement pour voir si on avait un chantier propre (pas de produits chimiques qui trainent, pas de feux pour éliminer les déchets, etc...). Il est apparement repartis content car il est vrai qu’on a très peu de déchets poluants. Dommage que je n’étais pas là pour l’accueillir, j’aurais eu plaisir à lui montrer un chantier « propre »...
Ce n’était pas vraiment prévu, mais on s’est retrouvé à six sur le chantier pour mettre de la terre.
Heureusement qu’en début de matinée on était deux homme pour déjà préparer une bonne quantité de terre, car une fois que ces dames sont arrivées, ça a commencé à sérieusement débiter. On s’est même retrouvé à cours de surface à enduire... On a bien essayé de mettre quelques paillons pour refaire de la surface à enduire, mais je me suis retrouvé à cours d’agrafes pour la paille.
Il y a une paroie qui a été enduite sans paillons. Pour la raison que sur cette paroi, on va mettre du lambris, mais j’ai quand même tenus à mettre l’enduit de corps pour deux raisons : c’est ce qui était déclaré sur les plans et j’aimerai boucher tout les possibles passage pour les éventuelles souris. Il semble que ce n’était pas si facile que ça à mettre. J’en ai entendu plus d’une râler ! ;-)
On a aussi cassé tous les angles optus des cloisons afin qu’on puisse arrondir un peu l’enduit à ces endroits.
Un grand merci à Estelle, Françoise, Christelle, Isabelle, René-Pierre et Mathieu pour leur précieuse aide !
Pour commencer cette journée, je suis allé acheter du matériel pour la suite, ce qui prend vite un peu de temps.
Suite de quoi, j’ai fait et installé une petite poutre en renfort qui va servir à d’appuis à la paillasse pour l’escalier qui ira de l’entrée au rez-supérieur. En effet on essaie de gagner là un maximum de place en faisant descendre directement la première (ou dernière si on monte) marche au niveau de la solive. La porte d’entrée ouverte prend pas mal de place et on risque d’être un peu « cougnés » là en-bas. Affaire à suivre...
Suite de quoi, on a rangé la cave - ou plutôt déplacé une partie - car on va maçonner un mur de séparation. Une fois fait, on a fait une petite fouille dans les cailloux, puis on a fait le coffrage pour faire une petite semelle en béton et on l’a coulée. On attend maintenant que la semelle ait pris pour commencer à monter le mur.
Aussi, j’ai commencé à construire l’escalier qui liera le rez-inférieur à l’entrée.
Pour ce qui est de la conception de celui-ci, je vais faire des limons en crèmaillière sur lesquels viendront se poser les marches, puis je ferai les marches en deux temps : d’abord avec du plancher sapin (le même que pour mon plancher primaire actuel) et la finition en plancher chêne massif (comme le reste des marches de la maison d’ailleurs). Je vous passerai les détails de calcul de l’escalier, entre le balancement des marches, la ligne de foulée, les épaisseurs des matériaux, etc... Mais bon j’ai été bien aidé par un logiciel de calcul ;-) qui en plus m’a exporté tout ça dans Sketchup afin que je puisse simplement prendre des mesures directement en 3D !
Pour ça j’ai commandé des panneaux 1 pli de 6 cm d’épaisseur dans lesquels je découperai mes limons en crémaillère. Je les ai pré-découpés aux dimensions extérieurs puis je les ai placés à leur emplacement définitif. Ensuite j’ai dessiné les marches à l’aide de mon niveau laser, d’un niveau à bulle et de mes plans 3D. Demain la suite...
Tout d’abord grande nouvelle, les marches de l’escalier qui va du rez-supérieur au 1er sont terminées, on peut donc maintenant l’utiliser ! Il reste à fare les barrières et l’enduit de finition.
Pour ma part j’ai découpé les limons en cremaillère. Pour le faire j’ai utilisé ma scie circulaire un maximum. Comme la lame est ronde, il reste toujours un petit quelque chose à découper une fois la scie arrivée au trait. J’a donc fini les découpes à la scie sauteuse.
Je suis très content du résultat. De plus une fois mis en place, mes marches sont parfaitement d’aplomb ! Good job !
Sinon le mur de la cave avance bien, on en est à peu près à la moitié.
Voilà, je commence par faire une pièce de retour du limon en cremaillère (limon gauche en bas qui fait l’angle). Tout bien, je le pose in situ et là je constate que je suis environ 3 cm trop bas ?! Oh oooohhh... Bon je fais un contrôle, et assez vite, je constate que je me suis un peu planté ! Bon l’explication est simple, j’ai pas compté que sur la dalle en bois, j’allais mettre directement le plancher massif et qu’il n’y avait pas un marche de 27 mm dessous... Bon c’est juste un peu embêtant car je dois démonter mes limons, couper le pied de 27 mm et remonter les limons. Mais rien de bien grave, juste une perte de temps.
Une fois la petite erreur rectifiée et contrôlée, je fais donc les pièces manquantes pour finir les limons, les régler et les fixer.
Je m’attaque ensuite aux marches. Pour les faire, j’ai prévu d’utiliser les restes de mon plancher sapin 27 mm. Je fais assez vite les 4 marches droites (facile) puis je m’attaque aux marches balancées qui vont être mois faciles à faire. J’utilise directement l’ordinateur pour les mesures.
J’ai réussi à n’en faire qu’une car j’ai dû m’arrêter pour faire une autre tâche plus urgente.
Au niveau des escaliers maçonés, j’ai eu la bonne surprise de voir que l’escalier qui va de l’entrée au rez-supérieur est fini ! Il y a même déjà la rembarde qui est faite. Du coup dès que j’aurai fini avec mes escaliers, toute la maison sera liée par les escaliers définitifs !
Il y a aussi le chauffagiste qui est venu et il a terminé de brancher tous les éléments pour pouvoir allumer le poêle. Du coup jeudi prochain on fera une mise en service du système et on pourra faire un feu. C’est un peu tard dans la sasion, mais bon on va peut-être pouvoir chauffer un peu ces derniers jours de froid...
En me projetant dans le fait de faire toutes mes marches avec des lames de plancher et en constatant que je n’aurai surement pas assez de bois pour le faire, j’ai craqué et je suis allé acheter un panneau contreplaqué 3 plis de 27 mm (ma fois tant pis pour la colle...).
Hé ben, c’est vachement plus simple à dessiner puis à découper... Bref, une fois mes marches découpées je vais les mettre en place et là je constate que j’ai fait l’erreur du débutant : Le bois - même contreplaqué - a un sens et il est plus résistant dans le sens des veines (celles de dessus et dessous) que dans l’autre sens. Comme je ne me suis pas posé la question, j’ai simplement dessiné et découpé dans le panneau comme ça m’arrangeait. Ben c’est pas bien ! Une fois mes marches en place (qui soit dit en passant entraient pico-bello à leur place), quand je marchait dessus, elles étaient drôlement souples, elles ne donnaient pas confiance. Rââââââââhhhhh. Solution : je vais leur mettre un renfort dessous avec mes restes de planches 30 mm (et les veines dans le bon sens ;-) ). Résultat : c’est cool, mes marches d’escaliers son solides.
Voilà, l’escalier est fini et opérationnel, en tout cas pour sa première partie. Reste les finitions (marches, contre-marches et nez de marches en chêne massif).
Conclusion de cet escalier : je confirme que c’est pas facile à faire, il faut penser à beaucoup de choses. Mais maintenant j’ai une expérience et ça c’est du tout bon !
On a aussi fais un bout du mur en briques de la cloison de la cuisine, Ce mur a deux nervures qui serviront à poser l’évier en pierre. Le mur lui-même sera le sous-bassement de la cloison avec la fenêtre intérieur.
Nicole est venue une fois de plus nous donner un coup de main, mais ce coup-ci je pense que ce sera la dernière fois car elle va imminemment commencer sa propre construction de maison en paille ! Bonne construction Nicole et encore merci pour tes multiples coups de main !! Elle a passer sa journée à mettre des paillons pour que l’équipe qui arrivais l’après-midi pour travailler.
En parlant de l’équipe de l’après-midi, on a donc eu l’aide de tout une famille, qui sont venus nous mettre un bout de l’enduit de coprs au 1er étage. Un grand merci à Manon, Valérie et Robin pour votre aide !
Afin de renforcer la statique des voûtes et des murs de la cave, les artisans qui ont fait les voûtes ont installé une barre traversante du mur nord au mur sud. Cette barre reprend les forces de poussée des voûtes (vu la forme arrondie). Toutefois cette barre est pour nous pas très esthétique. Dans mon imaginaire, je voulais la cacher avec une poutre dans laquelle j’aurais fait une rainure, dans laquelle j’aurais glissé la barre. Dans un soucis de simplification, avec ma femme on a trouvé une solution qui me va très bien : on ne va faire qu’un linteau avec une poutre (pour l’esthétique) puis nous allons maçonner le reste et cacher la barre dans les briques. Ces qui est fait !
En parallèle, le chauffagiste est venu remplir l’accumulateur car demain la mise en service du circuit du chauffage de l’eau par le poêle va être mis en service. On pourra peut-être allumer le premier feu ?! Affaire à suivre...
Ce week-end Pascal j’ai le malaxeur à axe vertical pour faire du béton de chanvre car je souhaite isoler le mur de la cave (côté intérieur). De plus demain j’ai 5 personnes qui viennent m’aider et je vais en profiter. Il faut donc que je me prépare pour demain. Nous allons donc faire du béton de chanvre banché. Le principe est de monter un coffrage, mettre la matière entre le coffrage et le mur, puis de tasser le béton de chanvre avec un bâton. Vu la technique de mise en place, et dans un but esthétique, on va pigmenter (teinter) le béton de chanvre de différentes couleurs pour faire des strates visibles.
N’étant pas un spécialiste de ce genre de travaux, on va faire un mur pilote sous l’escalier (mur qui ne se verra pas....).
Tout d’abord il a fallu retirer les marches de l’escalier. Ensuite on a préparé le coffrage. Puis on a installé la machine. Enfin on a lancé un mélange comme suit : on a commencé par mettre un ballot de chanvre ( 200 l), puis un sac de chaux aérienne (25 kg), ensuite les pigments ( 500 g) mélangés à un peu d’eau, et pour finir un demi sac (15 kg) de plâtre (fixit101).
Une fois le méalnge fait, on a commencé à mettre le béton de chanvre. Quand le mélange fut fini, on est passé à la couleur jaune. Et on l’a posée.
Au niveau de la couleur, il faut que je dise que le rouge donne un peu rose et que le jaune est un peu pâle. Comme pigments, j’ai acheté des « ocres ». Pour avoir une couleur assez vive, je dirais qu’il faut au moins mettre 1 kg par mélange. Il faut aussi savoir qu’en séchant, la teinte va s’éclaircir. De plus, j’ai mis de la chaux aérienne car elle est blanche et donc n’altère pas la couleur, par contre j’ai pris du plâtre fixit101 qui est légèrement gris et donc a un peu parasité la couleur (surtout le jaune). Essayez donc de trouver un plâtre blanc (mais attention aux plâtres chimiques...).
Bref voici le résultat :
Il y a aussi eu la mise en service du circuit de chauffage par le poêle de masse. Un installateur est venu, a branché les sondes et programmé le circulateur (pompe). Le poêle de masse est donc en théorie opérationnel. Je vais quand même appeler le poêlier-fumiste avant de faire un feu...
Aujourd’hui on a du monde qui vient nous aider. J’en profite pour faire l’isolation du mur intérieur de la cave en béton de chanvre.
On commence par quelques explications, puis on forme les équipes. Une qui fera l’escalier (très technique) et la seconde qui s’occupera de la grande partie à droite (travail plus massif).
On commence par poser les panneaux de coffrage. Le but étant de le tenir à une distance de 12 cm du mur, on a assez vite compris que le mieux était de mettre une première visse (visse de 120 forcément...) pour tenir l’écartement, puis une plus longue qui elle sert à tenir le panneau de coffrage et le serrer contre la visse d’écartement.
Pendant ce temps on a lancé la machine pour faire le premier mélange. Une fois fait, on a commencé à tasser en faisant attention à faire un peu d’art. C’est à dire qu’il fallait penser au rendu du mur vu qu’il sera apparent et qu’on le teinte. Donc on essaie de faire un peu de mouvement dans les « strates » [1].
Sinon pour le bon conseil, vraiment tassez bien. Malgré tout nos efforts il y avait encore quelques endroits qui étaient pas bien tassés. Ne mettez par trop de matière à la fois, sinon ça bourre sur la masse et en dessous on arrive pas tasser. C’est pas bien grave, mais un auto-constructeur avertis en vaux pas plus mais il est avertis !
On a presque tout fait, mais je devrai revenir demain pour finir car on a le malaxeur uniquement pour ce week-end.
Et voilà le travail. Bravo et merci à l’équipe, c’est du bon et beau boulot !!
Un grand merci à Thérèse, Sabine, Nicolas, José et Lany pour leur grande aide !
Notes
[1] Ce qu’on appelle les strates ce sont les différentes couches de différentes couleurs.
Dans un article précédent, je vous disais que le mur en pierre ne nous plaisait pas forcément. Ben c’est confirmé ! Donc on a tout démonté et on a recommencé. Ce qu’on a changé est :
– On va casser les pierres pour qu’on ait le beau jaune des pierre d’Hauterive.
– On va faire une mise en place un peu plus linéaire.
– On va faire des joints plus gros qu’n va remplire d’un mortier plus claire (si possible blanc).
On a déjà bien avancé :
Comme je l’ai dit dans mon article précédent, j’ai dû finir de faire le béton de chanvre. Pour ce faire j’ai eu la grande chance d’avoir mon ami Didier qui est venu m’aider en dernière minute. Que tu en soit remercier ici ! C’était pas du luxe, car on a fini, mais sur les rotules (en tout cas pour ma part). Pour moi c’était clairement le jour de trop (bon ça va j’en ai pas eu beaucoup jusque là)...
Suite à nos divers travaux, mais surtout l’isolation en béton de chanvre, il y avait un tel b....l [1] que j’ai décider de prendre une partie de mon temps pour faire du rangement en profondeur.
J’ai commencé par la cave qui le méritait bien, puis tout l’étage du bas (celui où on a fait le béton de chanvre). J’y ai même passé l’aspirateur !
Ben au résultat c’est vraiment très cool et ça m’a motivé à maintenir le plus possible la maison en l’état (surtout que je suis pas très assidu à ce niveau là).
Suite de quoi, le mur en pierre a continué. Au début du premier mur, on avait décidé de faire une « niche » décorative pour y mettre un objet de déco. Puis on était plus très convaincus et on a eu l’idée de faire 4 petites niches : une par membre de la famille dans laquelle chacun pourra mettre ce qu’il veut. J’ai mis des petits tubes électriques qui vont à chacune d’entre elles pour mettre une éventuelle petite source de lumière (comme une LED). J’ai bien fait attentiton de laisser un fil de fer à l’intérieur pour pouvoir passer mes fils électriques le moment venu.
Notes
[1] Un mot qui commence par « bor » et qui finit par « del »... Ma fois je n’ai pas trouvé d’autre mot pour qualifier ça.
Voilà, le mur en pierre est enfin fini. Une fois de plus ça prend du temps.
Par contre on a fait le bon choix de passer à une version 2 car on le trouve juste superbe, il est à notre goût !
Au niveau design, on voulait faire des joints claires (voire blanc). On avait fait un essai avec de la chaux hydratée (aérienne) qui est blanche et du sable (qui est gris) et ça donnait gris (ben ouais logique vous me direz). Conclusion, si je veux des joints claires, il faut que je trouve du sable claire. Après quelques recherches, j’ai simplement trouvé chez mon fournisseur du sable de quartz qui apparemment est assez vitreux et donc prend la couleur de la chaux. Résultat : tip top !
Nous avons aussi eu Sibylle qui est venue nous aider. Elle a fait la deuxième couche de terre sur quelques pans de murs. Merci beaucoup !
Vendredi, les échafaudages métalliques partent et on doit enlever tout ce qu’on a mis qui les touche, soit nos propres échafaudages. Du coup ça nous a donné l’élan de faire du nettoyage extérieur. Je dis pas que c’est tout beau tout propre, mais c’est déjà drôlement plus agréable. La semaine prochaine, je commande une benne à déchets et je la remplis avec tout ce qui traîne et dont je ne peux rien faire.
Dans un autre registre, on a décidé d’huiler notre poutraison intérieurs avec de l’huile de lin mélangée à de l’essence d’eucalyptus [1] ou d’agrume (orange). On a fait un essai avec de l’essence de térébenthine, mais c’est passablement toxique et ça ne sent pas très bon...
On a aussi fait quelques retouches à l’isolation en béton de chanvre dans la cage d’escalier. Ça n’a pas été facile de trouver le bon mélange pour avoir la même couleur, surtout qu je n’avais plus le malaxeur. D’ailleurs je n’y suis pas arrivé... Mais c’est pas plus mal, je me suis trompé dans la dose des pigments et j’en ai mis 2 fois plus. Mais c’est pas grave car je dois le dire c’est plutôt joli !
Notes
[1] Accessoirement l’eucalyptus est un répulsif naturel pour insectes de plus il dégage une bonne odeur. Ce qui est aussi le cas pour les agrumes...
Voilà, le ferblantier est venu mettre la touche finale. On a donc remis les dernières tuiles en place. J’ai quand même dû en meuler quelques unes pour qu’elles soient bien à leur place. Pour la petite histoire, pour la prise d’air primaire (sortie du tuyau des égouts sur le toit), j’ai utilisé du Geberit Silent qui a un diamètre 110 extérieur et un peu moins de 100 intérieur. Normalement le Geberit Silent s’utilise dans des bâtiments comme des écoles où le silence est d’or. Bref par habitude, il a fait une garniture de 100 et il ne pouvait pas l’enfiler. Il a donc juste dû en refaire une adaptée et est revenu la poser dans l’après-midi. Rien de grave, c’était un peu de la faute à tout le monde...
Bon ben du coup, on a plus rien à faire sur le toit. On demonte les reste des échafaudages ! Ben c’était cool à faire, mais quand même un rien risqué. Je peux vous dire que je prenais le temps de faire des mouvements lents et précis, en réfléchissant plutôt deux fois qu’une à la procédure de démontage. M’enfin c’est bel et bien fait et je suis très content ! Elle est bêêêêllle cette façade ouest. Reste encore les échafaudages métalliques et ce sera pour demain.
Pour finir la journée, je me suis remis à mettre des paillons car samedi nous avons des amis qui viennent nous aider et il faut préparer le terrain afin qu’ils aient du travail.
Aujourd’hui une journée sympathique entre amis. On a fait plusieurs tâches :
– Christelle qui mettait de la terre sur les paillons que j’ai installés jeudi. Merci c’était nickel !
– Raph qui m’a fait un box dans le toit pour y ranger notre futur beamer (projecteur video). Merci, on pensera à toi en regardant un bon film.
– Isa qui a continué à peindre nos poutres avec de l’huile de lin. On les admirera en mangeant tes bons petit plats ;-)
– Et moi-même qui a continué à mettre des paillons car Christelle allait vite !
– Pour finir la journée, avec Raph, on a monté le cadre de porte de notre futur chambre à coucher.
Pour le box du beamer, l’idée est de faire une espèce de tiroir qui cache ces appareils que je trouve souvent disgracieux. Il y viendra encore une porte qui sera lamée comme le reste. Donc quand on voudra voir un film, on tirera sur une petite poignée et tac la porte se mettra à plat et le beamer sera directement positionné en direction de l’écran. On a mis un tube électrique de 32 pour y faire passer l’alimentation ainsi que le câble HDMI.
En ce qui concerne les échafaudages, ils étaient sensé venir les enlever vendredi, mais apparemment ils n’ont pas eu le temps. Pas de panique, on va voir ce qu’il se passe...
Un grand merci à vous tous pour cette chouette journée !
Voilà, le problème des échafaudages est réglé. Ils sont venus lundi en fin d’après-midi pour tout enlever. Ça fait vraiment bizarre de voir la maison comme ça. Pour moi elle change de forme et j’ai l’impression qu’elle est toute nue ! Ma première réflexion a été « bon, maintenant il faut l’habiller ! ». Ce qui sera fait prochainement avec les terrasses. De plus ça fait de la place et ça c’est agréable.
Du coup aujourd’hui on a encore un peu rangé les extérieurs.
On a démonté tous les ponts qui traînaient encore autour de la maison.
Il restait aussi près de une tonne et demi de terre qui se trouvaient au chemin (maintenant qu’on a de la place, ça dérange). Bah, on va monter cette terre une fois pour tout. De toute façon on en aura besoin ces prochains temps au 1er. N’ayant plus d’échafaudages, on a fixé une perche avec une console pour pouvoir y accrocher la poulie. Un fois fait, sceau par sceau, on a monté toute cette terre ! Ça nous a bien pris trois heures, mais ça valais la peine. Bien sûr on a fait attention à répartir les charges. c’est quand même une tonne et demi !
Pour finir cette journée, on a commencé à mettre de la terre autour du hublot de l’escalier. J’ai aussi commencé à mettre des paillons dans tous les endroits un peu compliqués.
Aujourd’hui on s’est attaqué au rez-inférieur. On a contreventé en définitif les châssis de cloisons.
Puis une fois fait, on a commencé à poser des panneaux de coffrage autour du châssis ouest, car on va le remplir de terre afin d’amener de l’inertie thermique à cet étage. Il en a bien besoin...
On a aussi continué de mettre des paillons au 1er étage. C’est de plus en plus technique. Ma fois on garde le meilleurs pour la fin.
On travaille au 1er (extrême du haut) :
– On met des paillons là où ce n’est pas encore fini.
– Et pour ce faire, je dois avancer sur la construction des toilettes sèches du 1er. On va faire un petit toit intérieur, mais les détails de celui-ci seront peut-être pour une autre fois.
– J’ai aussi ajouté un tube électrique pour une éventuelle lampe dans l’escalier (d’ailleurs c’est ce tube qui m’a empêcher de finir la pose d’un paillon pendant des semaines...).
Autrement au rez-inférieur (extrême du bas) les châssis se remplissent de terre. Et c’est bien.
Effectivement pour finir ce paillon qui est quand même assez complexe à faire, j’ai dû finir la charpente de notre petit toit sous le vrai toit. Ben c’est pô mal du tout. Ça me plait bien, même que c’est pas vraiment fini...
Pis j’ai directement mis la terre. C’était assez casse-gueule car la partie de gauche est dans le vide. J’ai bien fait un petit pont pour aider, mais la partie en haut à gauche, il fallait avoir le bras long !
Quant aux châssis de cloisons au rez-inférieur, elles sont maintenant bel et bien remplies ! C’est coool. Ça change les espaces ! On a aussi finalisé les linteaux des portes. Ils attendent maintenant leur cadres de porte respectifs.
On a essayé de couvrir tous les paillons apparents (mais on en a oublié un qui se cachait). On a aussi déjà mis la deuxième couche sur quelques pans de murs.
Un grand merci à Charlotte, Vincent, Antoine (pour son concluant test du hamac ;-) ) et Isabelle.
Tout d’abord, cette semaine, ce ne sera pas une semaine très productive. Je ne travaille que cet après-midi... Et qu’ais-je fait cet aprèm’s ? Ben je vous le demande !? Nooon je vais vous le dire.
J’ai commencé à mettre des paillons autour de l’arche (ce qui est les dernier coin de mur en paille visible au 1er). Mais c’est pas un coin des plus facile à faire. Evidemment avec l’arrondi de l’arche et qu’il y a une sur-épaisseur jusqu’au cadre de fenêtre.
Alors pour la sur-épaisseur, je vais la remplir avec de la laine de chanvre. Puis devant je mettrai de la latte à tuile qui tiendra la laine et qui me fera la structure porteuse et de montage des paillons et donc de la terre.
Super ! Je prépare tout mon petit bazar et je monte toute la partie de gauche. Je m’apprête à monter le paillon et tout à coup la lumière (ou plutôt ce qui devrait l’alimenter...) : « mais j’ai oublié de mettre les tubes pour les lampes autour de l’arche » ! Argh ! Après quelques gros efforts (oui car je n’avais pas envie de démonter ce qui était déjà fait), j’ai réussi à glisser mon tube. Bon bon, continuons. Je commence à mettre mon paillon et j’ai presque fini. Mais voilà, c’est déjà la fin de la journée et je dois y aller.
Voilà, le tour de l’arche est fini. On peut mettre de la terre partout autour de l’arche et pour ce mur ce sera fini pour la terre.
Pour la partie à gauche de l’arche, on veut faire une paroi en « semi-pierre » (en tout cas c’est comme ça que je l’ai appelé ;-) ). C’est à dire qu’on va voir apparaître sporadiquement quelques pierre jaune d’Hauterive par-ci par-là. Pour le réaliser, on va utiliser le reste de nos briques. Problème elles font 12 cm de profondeur et il faut pas plus que 10 cm pour cette paroi. Qu’à cela ne tienne, on va casser les briques dans leur longueur. Après un bref essai, ça marche très bien. En une petite heure, les 50 briques ont été réduites à 10 cm environ ! Voilà, reste pus qu’à maçonner avec de la chaux « of course » !
Pour la finition, on mettra un enduit sur les briques et on laissera apparaître uniquement les pierres (vous l’aurez compris...).
On est aussi arrivé au bout des 6 tonnes de terre. Après un calcul savant, j’en suis arrivé au fait que je consommait environ 1 tonne pour 33 m2 d’enduit. Vu ce qu’il me reste à faire, j’en ai recommandé 3 tonnes. Et justement elle est arrivée aujourd’hui.
On en arrive à l’explication du titre : comprenez « recule, recule » avec un léger accent portugais ;-). Je ne le répéterai pas, mais il faut être présent lors de la réception de la marchandise (ah ben si, je l’ai répété) !!!! Cette fois-ci, c’est une chauffeuse qui est venue me livrer, malheureusement je crois qu’elle n’était pas très douée pour les exercices de style. Effectivement pour venir chez moi, il faut reculer une centaine de mètres sur un petit chemin dans la forêt avec un virage sur un dos d’âne... Elle a commencé par me dire qu’elle n’arrivait pas à entrer dans le chemin. Je lui ai gentillement expliqué (en allemand s’il vous plait !) qu’elle devait être la 7 ou 8ème à devoir le faire. Bon je l’ai guidée à grand coups de « links », « rechts », « geradeaus » et par de grands gestes, mais quand je lui disait tout droit, elle tournait. J’aurais dû lui fournir mon décodeur ;-). Mais bon, on y est arrivé sans casse et sans soucis. Elle m’a dit que ce fut un bon exercice.
Suite de quoi on a directement monté de la terre pour continuer.
J’ai continué la journée en mettant les paillons autour de la cheminée en rond pour faire notre futur déco.
C’est pas top top ce que j’ai fait. En effet, comme vous pouvez le voir sur la photo, j’ai vissé des lattes sur des plateaux arrondis, puis j’ai agrafé le paillon sur les lattes. Résultat, il y a comme un vide entre les lattes et le paillon bouge un peu à cet endroit. Ça aurait été bien mieux de mettre le paillon directement sur les plateaux arrondis, ou le combler les vides ou encore de mettre plus de lattes.
Aujourd’hui j’ai comme objectif de finir tout ce qui est paillons au 1er étage. Il me reste en fait la « maisonnette » qui abritera le lavabo des toilettes du 1er. Vue de l’extérieur, on verra comme une maisonnette avec une fenêtre. Celle-ci aura pour but d’amener de la lumière dans les toilettes ainsi que de donner une belle vue sur le lac et les Alpes à celui qui se lave les mains.
Comme je n’ai pas trouvé de vieille petite fenêtre de récup., j’ai décidé de la faire moi-même et de vieillir le bois.
Pour vieillir le bois j’ai fait comme suit :
– j’ai brûler au chalumeau la surface,
– puis j’ai brossé le bois à la brosse métallique (sur perceuse) afin de creuser les veines,
– pour finir je vais le peindre (mais là je ne sais pas encore comment)
– on peut aussi taper le bois avec des chaines pour donner une impression de vieilles histoires (j’avais vu ça à la télé, mais je n’ai pas osé maltraiter mon bois pareillement ;-) ).
Une fois fait, je l’ai monté à sa place et j’ai mis les paillons autour.
Pour mettre le paillon qui se trouve au dessus des escaliers, j’ai essayé de le mettre depuis l’intérieur, mais c’était trop difficile et puis de toute façon il faudra mettre la terre. J’ai donc décidé de faire un pont. C’est quand même dingue de prendre une heure pour faire un pont pour faire un travail de 10 minutes. Mais bon qualité et sécurité obliges !
J’ai commencé par allumer un feu dans le poêle de masse. C’est de saison ! Bon c’était pas pour chauffer la maison (quoi que...) mais pour l’essayer et pour qu’il se mette en place. Selon mon poêlier-fumiste, c’est bien de le faire quand on a le temps.
C’était intéressant de voir qu’il prend son temps pour chauffer. Après une flambée, il était à peine tiède. J’en ai refais une en début d’après-midi et il était chaud (on va dire environ 35 à 40°).
Puis j’ai fais mon sport de la journée : je suis aller écorcer quelques billons en prévision de la journée de montage du mur de soutènement en rondins (pour laquelle je fais d’ailleurs un chantier participatif)... Pour peler l’écorce, j’utilise un « Biber » qui ressemble à un grand épluche-légume à moteur pour grande carottes.
Il faut faire des allés et retours depuis en haut du billon jusqu’en bas, puis faire tourner le billon d’un quart de tour et recommencer jusqu’à qu’il soit complètement pelé.
En 3 heures j’an ai fait 5, mais tout seul. Je pense qu’il est préférable d’être à 2 pour faire ça, pour pouvoir échanger de temps en temps et que quand on arrive en bas du billon, l’autre le fasse tourner. On y gagnerait du temps et de l’énergie !
En ce qui concerne la technique de montage, voici un prototype de découpe d’encoche aux croisements des billons. Je donnerai plus de détails quand on aura fait le mur.
Pour me reposer un peu, je suis allé faire du lambris. En effet, je pense qu’il est temps de poser ce lambris qui attend depuis octobre...
Donc le lambris, on va le poser de en haut à en bas. On mettra les agrafes dans la rainure afin qu’elle soit invisible. Ici un vidéo représentative de comment je vais faire : http://www.youtube.com/watch?v=j7jIc8HKMWA
Pour ma part j’ai des lames qui font environ 5,2 m. Pour la partie que je veux faire maintenant, c’est parfait puisque j’ai des longueurs de 5 m tout rond. Donc très peu de chutes.
Avant de poser les lames, j’ai décidé de mettre un papier entre la paille et les lames afin d’éviter que les poussières de la paille ne tombent plus bas.
Bon j’attaque la première lame. Elle n’a pas été facile à mettre car on a un petit problème de conception : la panne intermédiaire n’est pas assez basse, ce qui fait que la lame arrive à raz la panne et au niveau design, je trouve qu’on peut faire mieux. Mais bon on fera avec ! Cette première lame, on l’a fixée devant (du côté de la panne) avec des clous sans tête qu’on a enfoncé avec un chasse clou. Puis à l’arrière, dans la rainure, j’ai agrafé avec des agrafes de 35 mm sous chaque chevrons.
Bon j’attaque la deuxième lame. Mais celle-ci est déjà une toute spéciale car on arrive déjà sur la porte du box pour mon beamer ! Il faut donc découper précisément le haut de la porte, et garder la chute pour la coller sur la porte, afin de ne voir que le cadre de la découpe et que ce soit la même lame qui couvre la porte... Ben vous voulez que je vous dise ? Je l’ai ratée, j’ai fait la découpe du mauvais côté, pffffff ! Bon ben c’est l’heure, je garde ça pour demain...
Voilà, dans la journée on a réussis à (presque) finir la première partie des combles en lambris. Mais elle a pris le temps. Bon à notre décharge, c’est la première fois que je pose du lambris, on est directement arrivé sur un partie très technique (la porte du box à beamer) et j’ai eu un rendez-vous avec l’électricien pour les explications pour la suite.
Bon une fois que j’ai réussi à faire correctement la deuxième lame avec la découpe du haut de la porte du box à beamer, on l’a fixée, puis ça a été assez simple car la découpe de la porte traversait toute la lame.
Assez vite on est arrivé en bas de la porte, et ô miracle, la base de la porte correspondait juste au bas de la lame ! Mais ô pas miracle, j’ai bêtement mis de simples charnières pour l’ouverture de la porte et forcément les lames se touchent à l’ouverture : on arrive plus à ouvrir la porte. Bon ben je suis allé acheter des charnières de portes de cuisines qui on un mécanisme un peu plus évolué. Aaaaah ma porte ouvre parfaitement.
Pour la suite ça a été beaucoup plus vite ! Il suffisait de couper la lame à la bonne distance et de la fixer. De plus je commence à avoir la main et ça va de plus en plus vite. Finalement il nous aura fallu que 2 heures pour mettre les huit lames derrière la porte. Ça promet pour le reste...
En ce qui concerne l’électricien qui est venu me donner des explications, je crois que je vous retransmettrai tout ça au fur et à mesure que je le ferai.
Ce matin Paul est à nouveau là pour (pré- [1])finaliser le remblayage derrière le mur de soutènement. Il a fait sont petit « business » et vers midi le niveau de la terre derrière le mur était à raz le dernier billon ! Ça fait plaisir de voir que la cuve de récupération d’eau a disparu. Il ne reste plus que le couvercle de la chambre de visite qui disparaîtra lui aussi sous la terre végétale.
Au sujet du mur de soutènement, mes deux derniers rondins au fond on un espace entre eux qui est assez conséquent. Afin d’enjoliver un peu tout ça, j’y ai mis un bout de perche (rondin plus petit, env 10 cm de diamètre) entre les deux rondins du côté remblayé (avant remblayage, forcément) et c’est vraiment plus joli. Je vous le conseille donc !
De mon côté, je suis allé changer ma pompe et j’en ai pris une de jardinage (plus puissante et non immergée). Ben c’était pas mieux. Je crois que je dois un peu étudier l’histoire, mais ce n’est pas le moment...
On a aussi profité de faire un petit raccourcis pour entrer et sortir au niveau du rez-supérieur.
Pour ce qui est du branchement final de la cuve (des descentes chéneaux au filtre), je laisse de côté un petit moment. Je veux d’abord tirer la conduite depuis la descente de chéneau ouest pour avoir le niveau d’arrivée exact. Aussi je veux faire un bac de rétention qui empêche l’eau d’être récupérée dans les 20 première minutes. En fait la pluie draine l’atmosphère de toutes ses impuretés que entre autre nous les hommes diluons gracieusement... Aussi c’est pendant ces 20 premières minutes que le toit est nettoyé (pollen, feuilles, petites bêtes, etc...). Le principe du bac de rétention est mécanique et assez simple. Je dois avoir un bac d’environ 200 litres qui se remplit quand il pleut. Quand le bac est plein, l’eau est alors redirigée dans la cuve. Puis le bac se vide tout gentiment grâce à un petit trou. Pour les détails, ce sera quand je le ferai... Au niveau des références, j’ai vu ça dans le livre de la maison des Guisan (la clé de sol) qui ont fait un système similaire. Bref le dit bac était là depuis le jour où on a acheté le terrain. Je l’avais mis de côté exprès pour ça. Son jour est donc presque arrivé...
Pour finir sa matinée, Paul nous a fait un petit chemin afin de pouvoir monter ou descendre des matériaux, il a nettoyé les alentours, nous a fait une petite fouille pour mon tuyau d’arrosage extérieur, un joli trou pour faire une fondation de pilier de terrasse et une fouille pour le drainage ouest (ben ouais, on a profité de sa pelle mécanique !). Merci Paul pour ta disponibilité ce samedi.
Ayant encore quelques heures, on a décidé d’aller continuer le lambris dans le combles. On en a mis quatre rangées, mais elles étaient assez compliquées et ça a donc pris du temps...
Notes
[1] « Pré » car après il faudra encore démonter notre cabanon, égaliser le remblayage et mettre la terre végétale...
On avance on avance, les combles se couvrent de leur manteau blanc. On a fini tout le pan est et on a attaqué le pan ouest. On commence à avoir la main et on évite pas mal de petites choses qui prennent du temps. De plus on commence à avoir l’oeil pour les découpes un peu spéciales...
La fin d’une partie était pas grande (environ 2 cm de lame). Pour la finir, nous avons découpé une lame dans la longueur en y mettant un angle de 45°. Ainsi on a pu la glisser la « mini-lame » dans la rainure de la précédente. Celle-ci on l’a collée et en attendant qu’elle sèche, on l’a fait tenir avec des « coins ».
On s’est aussi amusé à dessiner la futur cuisine au sol afin d’avoir un aperçu 1:1 des dimensions. Ben ça nous a drôlement été utile. On a pu constater quelques points inattendus et du coup prendre des décisions utiles.
Toute la partie sud a été couverte par le lambris. C’est très lumineux ! Pour faire la partie sur les escaliers, il a fallu jouer de l’échafaudage et un peu faire l’équilibriste (mais en toute sécurité bien sûr).
Nous allons faire une fenêtre témoin (petite fenêtre où l’on voit la paille derrière). La dite fenêtre sera faite dans le lambris et sera ronde. Je n’ai pas oublié de mesurer et noter le centre afin de pouvoir découper le lambris par la suite.
Par contre, après coup, j’ai constaté que j’avais oublié de noter et découper un boitier de dérivation électrique derrière le lambris... Bah on va le retrouver car il est accroché à un chevron. De plus j’ai suffisamment de photos pour me rappeler son emplacement...
Pour finir la journée, on a attaqué la chambre à coucher (partie nord) qui est plus petite. On a posé 4 lames.
Depuis le temps qu’il attend celui là il doit être content que l’on s’occupe enfin un peu de lui. Les murs du rez-inférieur vont en effet être enduits samedi.
Mais pour ça, il faut tout préparer : isoler autour des fenêtres et des portes, mettre les tablettes de fenêtres, mettre les cadres de portes et poser les paillons ! Pfouiiii, ça en fait du boulot !
Ben justement, au boulot ! Je commence par ranger... Ouaip, vu que là en bas c’était en attente, on a un peu accumulé le cheni...
Une fois fait, on a alors commencé à faire l’isolation autour des fenêtres et des portes. A ce sujet, je crois que j’ai fait une bêtise. Autour du cadre d’une porte, j’ai peut-être un peu trop bourré de laine de chanvre et ça a dû pousser un peu le cadre (du genre 1 mm). Et vlan, la porte ne fait plus vlan (en claire dans le texte, elle ne ferme plus). Je pense que je suis bon pour enlever mon isolation...
Autour de la buanderie, quand on avait fait les cloisons, j’avais un peu trop écarté les montants de l’ossature (je n’avais pas pensé à l’enduit...). Maintenant, si je met les paillons comme ça, ça sera un peu branlant et difficile à appliquer la terre. Après un mure réflexion, j’ai décidé de faire une sorte de lattis qui va réduire l’écart entre deux appuis pour les paillons. Ben c’est pas mal du tout !
Comme je l’ai dit dans mon dernier article, j’ai du monde qui vient m’aider samedi. Mais je dois me préparer et mettre un maximum de paillons. De plus il faut rassembler les outils, préparer de la terre et protéger les portes et fenêtres.
Un peu de stress, mais on y est arrivé ! Heureusement que mes neveux sont venus m’aider ! D’ailleurs un grand merci à Lany et Caryl !!
Oui en effet, aujourd’hui j’ai eu l’honneur d’avoir le parti politique des Verts du village qui sont venus poser l’enduit de corps en terre sur mes murs du rez-inférieur.
Et ils ont bien bossé car tout ce qui pouvait être enduit a été enduit. Même que que pendant qu’ils enduisaient une partie, on a continué à mettre des paillons à la buanderie. Heureusement car pour finir leur journée ils ont enduits la dite buanderie !
J’ai aussi profité du fait que j’avais (du coup) un peu plus de temps pour faire avancer les fondations des piliers pour les terrasses. On a pu couler deux fondations de plus. Une devant la maison et l’autre le long de la façade est.
Celle qui est devant la maison est hors gel. Par contre celle qui se trouve (et qui se trouveront) le long de la façade, je ne l’ai pas mis hors gel car grâce à mes avant toits, je n’ai jamais eu d’eau là. De plus c’est un endroit drainé (d’ailleurs sur la photo on y voit même le tuyau de drainage...).
Une belle journée dans la bonne humeur. Donc un grand merci au Verts d’Hauterive, à savoir Martine, Soraya, Marlène, Willi et Pascal ! Un grand merci aussi à André et Spiridula pour cet excellent repas de midi ! Merci aussi à Caryl, et à Eduardo pour la bouteille de blanc !
Spéciale dédicace pour F de St-Blaise... Voilà pour l’intro mais ceci ne vous regarde pas ;-)
Voilà, on a fini la parenthèse avec la première couche de terre au rez-inférieur, mais maintenant j’aimerais finir le lambris au 1er. Alors hop hop, on attaque sec !
A la mi-journée, on avait fini 30% de ce qu’on avait à faire dans la journée, mais pas contre c’était la partie la plus technique (avec des des découpes). Hem, J’espère qu’on va y arriver.
L’après-midi, on attaque donc les deux dernières parties, mais cette fois-ci c’est plus facile (sans découpes) et on est en bas (pas de ponts à faire). La dernière partie étant une partie un peu cachée et dont les bords vont être encore finis lors de la pose des enduits de finitions, on s’est permis de couper les lames par paquets de cinq ! Du coup, on a fini le lambris avant l’heure ! Ah bravo alors !
Ayant donc un peu de temps, je décide de faire une petite finition qui va faire du bien au moral : la fenêtre témoin [1] ! Pour faire celle-ci, on a acheté un hublot de bateau décoratif, mais qui s’ouvre et on va le planter dans le lambris. En fait on verra la paille du toit et en ouvrant le hublot on pourra même la toucher ! J’ai un peu dû me battre car les visses fournies avec le hublot étaient trop longues et les pas de visse pas aux normes de chez nous. J’ai donc dû les couper pour les adapter à ma situation. Mais bon c’est fini et bien fini. On est rudement content du résultat !
Notes
[1] On voit souvent dans les maisons en paille une fenêtre témoin qui « prouve » que derrière les murs on a bien de la paille. En fait c’est surtout pour le fun !
Cette journée n’a pas été sous le signe des avances significatives.
On a commencé par faire un peu de rangement et de nettoyage.
Par contre cette journée est encourageante car on a décidé de monter des étagères dans la cave afin de pouvoir ranger certains éléments du chantier, mais surtout commencer à amener des cartons avec des affaires de notre habitation actuelle. C’est là que c’est encourageant car c’est un début de déménagement ! Mais on se calme tout de suite, ce ne sont que des prémisses, le déménagement réel n’est vraiment pas pour tout de suite...
Bon pour ces étagères, il a d’abord fallu vider la cave du chenis qui s’est accumulé tout au long du chantier. Entre autre toute ma réserve de tuiles que j’ai mises dehors (eh oui les tuiles ne craignent pas la pluie...). En enlevant les tuiles j’ai fait une petite découverte. Le coin tout au fond de la cave (où étaient rangé les tuiles était tout mouillé. Je pense qu’une partie de l’humidité de la cave est venue s’accumuler là et que les tuile on ralenti voire empêché le processus d’évaporation. Pas très grave, on a une cave parfaitement perspirante et ça sèchera.
Ensuite pour les monter, je vais utiliser la structure des murs de la cave, à savoir les nervures. Je vais mettre des bouts de lattes à tuiles de parts et d’autres des nervures, puis pour faire les plateaux, je vais utiliser les planches des barrières de mes échafaudages (récup, récup !). Ces planches font 15 cm de large, mes nervures font 30 cm, parfait ! J’en met juste 2 pour remplir la nervure. Mais comme je veux des étagères plus profondes, je vais encore en mettre une devant. Mes bouts de latte à tuile et donc mes étagères feront donc 45 cm de profondeur.
17 cm de haut, ça va, c’est un petit pas. Mais elle est jolie et elle amène une bonne touche de finition à la maison !
Oui aujourd’hui on a commencé à préparer l’extérieur en vue de finir le coin est de la maison. En effet, Paul va bientôt venir pour mettre la groise [1] devant le mur de soutènement. Il faut donc que l’on fasse quelques travaux qui doivent être faits avant. Dans ces travaux, il faut finir le seuil de la porte est. Pour ce faire on va prendre de la pierre d’Hauterive, laquelle on trouve à profusion sur mon terrain, et on va la coller avec un peu de ciment (une fois n’est pas coutume, la photo est en-dessus...).
Suite de quoi, j’ai décidé de bien séparer la groise des galets de drainage et donc nous allons faire une espèce de bordure (toujours en pierre d’Hauterive) qui séparera les galets de la groise.
Je suis très content de tout ça, c’est rudement joli et ça sent le fini à plein nez !
On a aussi fini les étagères à la cave. C’est cool et ça fait plein de place pour faire des rangements propres ! Mais ce n’est pas fini, quand certains matériaux qui sont encore entreposés là seront utilisés, je pourrai encore en mettre. En fait, les étagères feront le tour de la pièce.
Ayant encore un petit peu de temps je me met à préparer le mur « technique » (celui où se trouvent toutes les sorties d’eau, l’évacuation et l’évier) de la buanderie pour pouvoir mettre les paillons dessus. En effet samedi je remet ça et on refait une journée d’application des enduits en terre.
A l’époque, j’avais fait sortir l’évacuation des machines dans la pièce. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour voir que c’était une bêtise et que l’évacuation sera bien mieux dans le mur ! Bon, qu’à cela ne tienne, j’ouvre autour du tuyau et c’est l’heure, je finirai demain...
Notes
[1] Espèce de terre, qui sert à finir le sol. On en voit beaucoup sur les chemins de campagne.
... ben nous on a mis du béton... Ouaip, j’ai trouvé tellement joli la bordure en pierre d’Hauterive que j’ai décidé de faire une autre séparation, mais plus orientée pavés. C’est à dire que pour faire cette séparation, on va plutôt prendre des pierres qui sont carrées. Bon il faut avouer qu’on les a souvent aider à devenir carrées à grand coup de massette...
Cette nuit j’ai pris conscience que j’avais oublié deux éléments pour l’électricité : un interrupteur pour la cave et une lampe pour la buanderie ! En ce qui concerne l’interrupteur, j’ai eu une idée. J’explique : quand on arrive les mains chargées à la cave pour y ranger quelque chose, on est bien embarrassé pour presser le bouton de la lumière. Alors bon combien de fois il m’est arrivé chez moi d’essayer d’allumer la lumière avec le pied en faisant un exercice de style, jambe en l’air et un tat d’affaires dans les bras ?! Haaaa, c’est là que surgit l’idée : Je vais mettre un interrupteur en bas, au niveau des pieds :-). Si si, je vous assure ! Bon les détracteurs me diront mas pourquoi tu ne met pas un détecteur ? Ben comme dit la pub Orangina, « PARCE QUEEEEEE » !
Je dois aussi essayer de finir de mettre le reste des paillons au rez-inférieur (les tout derniers !) pour le chantier participatif de samedi. Mais avant ça je dois finir d’installer l’eau sous pression et l’évacuation qui sont dans la cloison de la buanderie. Petit problèmes : je n’ai pas/plus les outils pour sertir les sanipex (tuyaux d’eau sous pression) et pour souder les tuyaux d’évacuation... Un petit téléphone à mon installateur sanitaire et par chance il est dans la région. Ça a été un peu la course car il en avait besoin l’après-midi, mais on y est arrivé !
Bref j’ai réussi à mettre les paillons dans le corridor, mais reste encore la buanderie. Je les mettrai samedi pendant que mes GP (gentils participatifs) mettrons de la terre.
Ce samedi, terre et saucisses au menu ! On pourrait presque dire saucisses du terroir ?!
Je reçois du monde qui ont la gentillesse de venir m’aider à essayer de finir la terre au rez-inférieur.
On commence la journée par une petite explication, puis l’équipe attaque sec. Ils commencent par mettre la première couche dans le corridor pour se faire la main, puis très vite un détachement se fait et une partie de l’équipe attaque la deuxième couche dans le bureau.
Au sujet de la deuxième couche, on a décidé de faire simple et donc plus rapide. En effet cet étage ne sera pas un étage de vie (bureau, buanderie et atelier), donc il n’est absolument pas prioritaire pour déménager. Cependant, on ne voulait quand même pas le laisser en chantier avec des cloisons ouvertes (quoi que on a hésité...), surtout que finalement la buanderie on va l’utiliser ! Donc pour faire vite et bien on a décider de mettre la deuxième couche et de la peaufiner un peu directement au platoir.
Pour ma part j’ai mis les paillons restant, les derniers de toute la maison (!) dans la buanderie et j’ai fait les mélanges de terre pour que cette équipe puisse avancer à fond !
Un grand merci à Sabine, Didier, Kader, Lany, Christophe, Valérie, et Laurent pour le repas !
Ensuite, il reste quelques endroits où l’on voit encore la paille et où il faut faire quelque chose. Ces endroits sont entre les solives en dessus des moises. De plus au rez-supérieur, c’est un endroit sensible car là l’isolation n’est pas excellente. C’est un de ces petits détails qui laisse à désirer. Je m’explique : les solives sont traversantes vers l’extérieur pour faire notre balcon. Et comme justement il y a le balcon, la paille ne monte pas plus haut que le haut des solives et donc il doit y avoir juste quelques centimètres d’isolation ! L’idée est donc venue que pour boucher ces espaces, autant prendre une matière isolante, et quoi de mieux que le béton de chanvre ?
Donc on a mis en route la bétonnière et on a fait des mélanges. A ce propos, n’ayant plus la bétonnière à axe vertical, je me suis rabattu sur ma bétonnière classique. J’ai fait quelques tests pour trouver comment faire le mélange plus ou moins correctement.
– De prime abord, j’ai fait comme les mélanges avec la bétonnière à axe vertical, soit le chanvre, mouiller, ajouter la chaux, mouiller puis le plâtre et mouiller. Mauvais plan, le mélange se fait mal et j’ai en sortie un ribambelle de boulettes qui se sont formées en roulant (vu que l’axe est là horizontal et que c’est le récipient qui tourne).
– J’ai fait pas mal de petits tests avec plus ou moins de quantités de tout, mais rien y fait...
– Finalement après avoir lu quelques articles sur internet, j’ai compris que je devais d’abord faire une « barbotine » avec le liant (chaux et plâtre), puis mettre le chanvre jusqu’à obtention de la matière telle que je la veux. Attention à ne pas laisser tourner trop longtemps, dès que c’est mélangé, arrêter la machine. C’est nettement mieux, mais j’ai encore quelques boulettes. Par contre ce que j’ai constaté est que c’est le plâtre qui aide à la formation des boulettes. Si je ne met que de la chaux, il n’y a pas (ou très peu) de boulettes !
Bon maintenant il faut remplir ces espaces entre les solives. Ceux là je les fait avec le mélange sans plâtre (pour éviter le gris du plâtre).
Une fois fait, j’attaque l’isolation autour de la porte de ma cave (avec le plâtre ce coup-ci) mais je n’ai plus beaucoup de temps... Je continuerai demain.
Pas grand chose à dire, mais il faut aussi dire que c’était une petite journée...
J’ai simplement fini de mettre le béton de chanvre autour de la porte. Elle est parée pour l’hivers. Quoi que, il faut encore mettre la porte elle-même !
J’ai aussi reçu le plancher en chêne massif. Deux tonnes à vite rentrer dans la maison à l’abris. Mine de rien ça prend du temps et c’est physique.
Pour le plancher, je l’ai commandé en France car les prix sont imbattables (comme d’habitude). Mais expérience faite, je vous déconseillerais de faire de même, pour plusieurs raisons :
– Il a fallu près de 4 mois pour être livré (ce qui entre nous m’a pas dérangé vu l’avancement des travaux). Ça m’a même un peu fait flipper à un moment donné, car j’ai eu un peu peur que le fournisseur soit en faillite (impossible de communiquer avec lui...) et j’avais payé d’avance.
– Le bois est de bonne qualité, mais la finition laisse à désirer. En effet à certaines places, il y a des nœuds qui sont mal poncés et qui arrachent un peu (pas très agréable pour les pieds).
– Au niveau de la garantie, c’est quand même plus compliqué !
Bref je ne commanderai plus de « gros » matériel sensible en à l’étranger à mois d’être sûr de mon coup.
On essaie de finir cette satané terre, à savoir la deuxième couche au rez-inférieur.
Comme là en bas on est dans une partie de l’habitation qui est moins importante (atelier, buanderie et bureau), je me permet de faire quelques essais. Un de mes essais est de passer une brosse sur la deuxième couche toute fraîche et c’est pas mal... Mais attention, en séchant, c’est très friable. Il faudrait donc bien fixer la terre avec quelque chose.
J’ai quelques restes du lambris qu’on a posé sous les combles et je vais donc le recycler. Du coup j’attaque un coin qui me chagrine depuis longtemps : Le passage à la croisée des chambres et de la salle de bain.
En effet on a décidé de faire la finition avec le dit lambris et pour ce faire, j’ai commencé par faire une petite ossature afin de pouvoir le fixer après. J’ai un peu dû me battre avec les divers tuyaux qui passaient par là, mais c’est allé.
J’ai aussi remplis la moindre avec un peu de laine de chanvre pour isoler phoniquement (ben ouais y’a certains bruits qui doivent rester dans la salle de bains...).
Fin de journée, j’ai pas tout à fait fini, mais c’est bien avancé.