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Construction Intérieur Lambris des combles
Lame pour peler ou lame de plafond ?

J’ai commencé par allumer un feu dans le poêle de masse. C’est de saison ! Bon c’était pas pour chauffer la maison (quoi que...) mais pour l’essayer et pour qu’il se mette en place. Selon mon poêlier-fumiste, c’est bien de le faire quand on a le temps.

C’était intéressant de voir qu’il prend son temps pour chauffer. Après une flambée, il était à peine tiède. J’en ai refais une en début d’après-midi et il était chaud (on va dire environ 35 à 40°).

La flambée de mise en place.

Puis j’ai fais mon sport de la journée : je suis aller écorcer quelques billons en prévision de la journée de montage du mur de soutènement en rondins (pour laquelle je fais d’ailleurs un chantier participatif)...
Pour peler l’écorce, j’utilise un « Biber » qui ressemble à un grand épluche-légume à moteur pour grande carottes.

Le Biber.
Le voici en position.

Il faut faire des allés et retours depuis en haut du billon jusqu’en bas, puis faire tourner le billon d’un quart de tour et recommencer jusqu’à qu’il soit complètement pelé.

En 3 heures j’an ai fait 5, mais tout seul. Je pense qu’il est préférable d’être à 2 pour faire ça, pour pouvoir échanger de temps en temps et que quand on arrive en bas du billon, l’autre le fasse tourner. On y gagnerait du temps et de l’énergie !

En ce qui concerne la technique de montage, voici un prototype de découpe d’encoche aux croisements des billons. Je donnerai plus de détails quand on aura fait le mur.

Prototype de raccordement.
Découpe de raccordement.

Pour me reposer un peu, je suis allé faire du lambris. En effet, je pense qu’il est temps de poser ce lambris qui attend depuis octobre...

Donc le lambris, on va le poser de en haut à en bas. On mettra les agrafes dans la rainure afin qu’elle soit invisible. Ici un vidéo représentative de comment je vais faire : http://www.youtube.com/watch?v=j7jIc8HKMWA

Pour ma part j’ai des lames qui font environ 5,2 m. Pour la partie que je veux faire maintenant, c’est parfait puisque j’ai des longueurs de 5 m tout rond. Donc très peu de chutes.

Avant de poser les lames, j’ai décidé de mettre un papier entre la paille et les lames afin d’éviter que les poussières de la paille ne tombent plus bas.

Bon j’attaque la première lame. Elle n’a pas été facile à mettre car on a un petit problème de conception : la panne intermédiaire n’est pas assez basse, ce qui fait que la lame arrive à raz la panne et au niveau design, je trouve qu’on peut faire mieux. Mais bon on fera avec !
Cette première lame, on l’a fixée devant (du côté de la panne) avec des clous sans tête qu’on a enfoncé avec un chasse clou. Puis à l’arrière, dans la rainure, j’ai agrafé avec des agrafes de 35 mm sous chaque chevrons.

Bon j’attaque la deuxième lame. Mais celle-ci est déjà une toute spéciale car on arrive déjà sur la porte du box pour mon beamer ! Il faut donc découper précisément le haut de la porte, et garder la chute pour la coller sur la porte, afin de ne voir que le cadre de la découpe et que ce soit la même lame qui couvre la porte... Ben vous voulez que je vous dise ? Je l’ai ratée, j’ai fait la découpe du mauvais côté, pffffff ! Bon ben c’est l’heure, je garde ça pour demain...

La première lame.
On voit aussi le papier anti-poussières.
A raz la panne !
On voit en haut que ce n’est pas toujours bien collé à la panne...
« Lent »bris

Voilà, dans la journée on a réussis à (presque) finir la première partie des combles en lambris. Mais elle a pris le temps. Bon à notre décharge, c’est la première fois que je pose du lambris, on est directement arrivé sur un partie très technique (la porte du box à beamer) et j’ai eu un rendez-vous avec l’électricien pour les explications pour la suite.

Bon une fois que j’ai réussi à faire correctement la deuxième lame avec la découpe du haut de la porte du box à beamer, on l’a fixée, puis ça a été assez simple car la découpe de la porte traversait toute la lame.

Assez vite on est arrivé en bas de la porte, et ô miracle, la base de la porte correspondait juste au bas de la lame ! Mais ô pas miracle, j’ai bêtement mis de simples charnières pour l’ouverture de la porte et forcément les lames se touchent à l’ouverture : on arrive plus à ouvrir la porte. Bon ben je suis allé acheter des charnières de portes de cuisines qui on un mécanisme un peu plus évolué. Aaaaah ma porte ouvre parfaitement.

Pour la suite ça a été beaucoup plus vite ! Il suffisait de couper la lame à la bonne distance et de la fixer. De plus je commence à avoir la main et ça va de plus en plus vite. Finalement il nous aura fallu que 2 heures pour mettre les huit lames derrière la porte. Ça promet pour le reste...

La première partie finie.
On y voit la porte, qui pour le moment est tenue par une lambourde.

En ce qui concerne l’électricien qui est venu me donner des explications, je crois que je vous retransmettrai tout ça au fur et à mesure que je le ferai.

C’est plein !

Ce matin Paul est à nouveau là pour (pré- [1])finaliser le remblayage derrière le mur de soutènement. Il a fait sont petit « business » et vers midi le niveau de la terre derrière le mur était à raz le dernier billon !
Ça fait plaisir de voir que la cuve de récupération d’eau a disparu. Il ne reste plus que le couvercle de la chambre de visite qui disparaîtra lui aussi sous la terre végétale.

Au sujet du mur de soutènement, mes deux derniers rondins au fond on un espace entre eux qui est assez conséquent. Afin d’enjoliver un peu tout ça, j’y ai mis un bout de perche (rondin plus petit, env 10 cm de diamètre) entre les deux rondins du côté remblayé (avant remblayage, forcément) et c’est vraiment plus joli. Je vous le conseille donc !

Le niveau de terre au top.
Reste encore la terre végétale.

De mon côté, je suis allé changer ma pompe et j’en ai pris une de jardinage (plus puissante et non immergée). Ben c’était pas mieux. Je crois que je dois un peu étudier l’histoire, mais ce n’est pas le moment...

On a aussi profité de faire un petit raccourcis pour entrer et sortir au niveau du rez-supérieur.

Pour ce qui est du branchement final de la cuve (des descentes chéneaux au filtre), je laisse de côté un petit moment. Je veux d’abord tirer la conduite depuis la descente de chéneau ouest pour avoir le niveau d’arrivée exact.
Aussi je veux faire un bac de rétention qui empêche l’eau d’être récupérée dans les 20 première minutes. En fait la pluie draine l’atmosphère de toutes ses impuretés que entre autre nous les hommes diluons gracieusement... Aussi c’est pendant ces 20 premières minutes que le toit est nettoyé (pollen, feuilles, petites bêtes, etc...).
Le principe du bac de rétention est mécanique et assez simple. Je dois avoir un bac d’environ 200 litres qui se remplit quand il pleut. Quand le bac est plein, l’eau est alors redirigée dans la cuve. Puis le bac se vide tout gentiment grâce à un petit trou. Pour les détails, ce sera quand je le ferai... Au niveau des références, j’ai vu ça dans le livre de la maison des Guisan (la clé de sol) qui ont fait un système similaire.
Bref le dit bac était là depuis le jour où on a acheté le terrain. Je l’avais mis de côté exprès pour ça. Son jour est donc presque arrivé...

Le bac de rétention.
Derrière on voit notre passage au rez-supérieur.

Pour finir sa matinée, Paul nous a fait un petit chemin afin de pouvoir monter ou descendre des matériaux, il a nettoyé les alentours, nous a fait une petite fouille pour mon tuyau d’arrosage extérieur, un joli trou pour faire une fondation de pilier de terrasse et une fouille pour le drainage ouest (ben ouais, on a profité de sa pelle mécanique !).
Merci Paul pour ta disponibilité ce samedi.

Vue d’en bas.
Paul nous a fait un petit chemin pour pouvoir monter avec du matériel.

Ayant encore quelques heures, on a décidé d’aller continuer le lambris dans le combles. On en a mis quatre rangées, mais elles étaient assez compliquées et ça a donc pris du temps...

Notes

[1« Pré » car après il faudra encore démonter notre cabanon, égaliser le remblayage et mettre la terre végétale...

Blanc comme neige

On avance on avance, les combles se couvrent de leur manteau blanc. On a fini tout le pan est et on a attaqué le pan ouest. On commence à avoir la main et on évite pas mal de petites choses qui prennent du temps. De plus on commence à avoir l’oeil pour les découpes un peu spéciales...

Un pan (est) complet.

La fin d’une partie était pas grande (environ 2 cm de lame). Pour la finir, nous avons découpé une lame dans la longueur en y mettant un angle de 45°. Ainsi on a pu la glisser la « mini-lame » dans la rainure de la précédente. Celle-ci on l’a collée et en attendant qu’elle sèche, on l’a fait tenir avec des « coins ».

Final collé.

On s’est aussi amusé à dessiner la futur cuisine au sol afin d’avoir un aperçu 1:1 des dimensions. Ben ça nous a drôlement été utile. On a pu constater quelques points inattendus et du coup prendre des décisions utiles.

Lambris sud c’est fini.

Toute la partie sud a été couverte par le lambris. C’est très lumineux !
Pour faire la partie sur les escaliers, il a fallu jouer de l’échafaudage et un peu faire l’équilibriste (mais en toute sécurité bien sûr).

Lumière ô lumière.

Nous allons faire une fenêtre témoin (petite fenêtre où l’on voit la paille derrière). La dite fenêtre sera faite dans le lambris et sera ronde. Je n’ai pas oublié de mesurer et noter le centre afin de pouvoir découper le lambris par la suite.

Par contre, après coup, j’ai constaté que j’avais oublié de noter et découper un boitier de dérivation électrique derrière le lambris... Bah on va le retrouver car il est accroché à un chevron. De plus j’ai suffisamment de photos pour me rappeler son emplacement...

Pour finir la journée, on a attaqué la chambre à coucher (partie nord) qui est plus petite. On a posé 4 lames.

Q

Spéciale dédicace pour F de St-Blaise... Voilà pour l’intro mais ceci ne vous regarde pas ;-)

Voilà, on a fini la parenthèse avec la première couche de terre au rez-inférieur, mais maintenant j’aimerais finir le lambris au 1er. Alors hop hop, on attaque sec !

A la mi-journée, on avait fini 30% de ce qu’on avait à faire dans la journée, mais pas contre c’était la partie la plus technique (avec des des découpes). Hem, J’espère qu’on va y arriver.

L’après-midi, on attaque donc les deux dernières parties, mais cette fois-ci c’est plus facile (sans découpes) et on est en bas (pas de ponts à faire). La dernière partie étant une partie un peu cachée et dont les bords vont être encore finis lors de la pose des enduits de finitions, on s’est permis de couper les lames par paquets de cinq !
Du coup, on a fini le lambris avant l’heure ! Ah bravo alors !

Dernière partie exécutée.

Ayant donc un peu de temps, je décide de faire une petite finition qui va faire du bien au moral : la fenêtre témoin [1] !
Pour faire celle-ci, on a acheté un hublot de bateau décoratif, mais qui s’ouvre et on va le planter dans le lambris. En fait on verra la paille du toit et en ouvrant le hublot on pourra même la toucher !
J’ai un peu dû me battre car les visses fournies avec le hublot étaient trop longues et les pas de visse pas aux normes de chez nous. J’ai donc dû les couper pour les adapter à ma situation.
Mais bon c’est fini et bien fini. On est rudement content du résultat !

Le hublot dans son contexte.
Et ouvert pour qu’on puisse toucher la paille.
Notes

[1On voit souvent dans les maisons en paille une fenêtre témoin qui « prouve » que derrière les murs on a bien de la paille. En fait c’est surtout pour le fun !

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