Ça y est, on a choisi l’entreprise qui fera les travaux de « génie-civil » [1]. Elle n’est pas libre avant le 16 mai. Ça sera peut-être le 17 mai car il semble que ce n’est pas facile de trouver un moyen de transport de la machine un lundi...
La date est donc réservée.
Rendez-vous le 16 ou 17 mai !
Notes
[1] Terrassement, hérisson, fondations et équipements.
Bon alors pour diverses raisons que je n’expliquerai pas ici (ça prendrais trop de temps), le début des travaux est reporté au 23 mai (si tout se passe bien).
Le voilà, le tant attendu, l’improbable, l’angoissant, l’excitant, premier « coup de pelle » !
Donc fini les grandes théories, passons à la pratique...
Vendredi passé, l’entreprise de génie-civil est venu déposer sa machine pour faire le terrassement. Ils sont arrivés avec un immense camion. Je ne pensait même pas qu’un camion comme celui-ci pourrais arriver jusque là. En fait les roues arrière de la remorque sont indépendantes et « télécommandable ». Et donc pendant que le camion reculait, une personne guidait l’arrière. Merci Andreas pour les photos.
Lundi soir, on a fait le premier coup de pelle officiel. On a même pu essayer le machine ! Merci Paul.
Demain, décapage de la terre végétale, abattage d’un arbre du voisin et nettoyage des alentours.
Le terme technique pour ces jours est « fouille en pleine masse » ; je le comprends bien, car c’est impressionnant de voir comme la pelle se plante dans la terre pour en extraire la masse.
Le carré de base de la maison est terrassé et le fond de fouille [1] est vérifié. Il faudra encore passer une plaque vibrante au fond pour bien tasser avant de poser les fondations.
Sinon le matériaux est excellent comme attendu. On est dans du remblais datant d’une centaine d’années (voir article sur le terrain) et on a pas trouvé de frigo, cadavres ou autres. Il est en plus très drainant, on se demande même si des drainages sont nécessaires ;-). Au fond, ça devient même quasiment plus que de la caillasse, on pourrait dire qu’il forme un hérisson à lui tout seul...
De plus, la bonne nouvelle, on devrait même pouvoir utiliser la terre pour faire les enduits intérieurs, mais en trichant un peu. Il faudra la doper car elle manque singulièrement d’argile (ça reste du remblais).
Pour le gag, on a eu un peu chaud. On est tombé sur du rocher ! Mais bon pas de panique, le terrassier est tombé dessus quasiment sur le dernier coup de pelle à l’ouest au fond de la fouille. Il n’y a donc aucun impact.
Programme de ces prochains jours :
– Évacuer la terre. Pour le moment on a des gros tas de terre, la personne qui doit faire les voyages avec son camion est un peu surbooké. Je suis assez content car ce qu’on évacue va servir à faire des chemins de forêt.
– Poser les gabarits afin que le géomètre puisse implanter avec précision la maison [2]
[2] Eh oui encore une de ces restrictions de plus que nous avons en Suisse. En effet le géomètre doit maintenant survoler toute la part d’implantation de la maison, du projet à la réalisation. A savoir : plan d’implantation et implantation. Coût de l’opération CHF 2’000.-. Il doit y avoir un géomètre dans les décisionnaires haut placés...
Ouais, c’est bien celle dont j’avais parlé précédemment, mais le terrassier veut dégager un peu plus large pour pouvoir travailler derrière et consolider le talus qui a tendance à s’éfondrer. Il estime à 3 m3 à excaver, pas grave quoi.
Aujourd’hui, nous avons eu une séance de coordination avec les différents services qui seront connectés à notre maison, à savoir :
Swisscom
Video2000
Viteos (éléctricité)
Le concessionnaire pour l’eau potable
Le chef technique de la commune
Cet après-midi, les géomètres sont venus pour implanter la maison sur les banquetages [1]. L’entreprise finissait de les poser quand les géomètres arrivaient...
Il y a un banquetage comme celui-ci à chaque angle. Sur chaque latte horizontale, le géomètre a posé un clou qui se trouve sur la ligne extérieure du mur. En tirant des fils de fer de clous en clous, on a l’implantation exacte de la maison.
Demain, pose des diverses canalisations, qui se trouvent sous la maison. Sous les conseils de l’entrepreneur, on va mettre quelques Symalen (tuyaux en PVC) en réserve pour pouvoir faire passer des services (eau sous pression, électricité) en cas de besoin. Dans le Symalen, on laissera un fil de fer afin de pouvoir tirer les éventuels nouveaux tubes.
Notes
[1] Le banquetage sert à positionner avec exactitude la maison avant le début du gros œuvre, mais après le terrassement.
Hier et aujourd’hui, pose des tuyaux pour les égouts ainsi que les attentes. Je suis heureusement passé sur le chantier car il y avait deux attentes qui étaient mal placées (elles auraient fini dans la semelle en béton armé) et une oubliée...
Vendredi, on devrait commencer à faire les fouilles et le coffrage pour les socles (fondations) des piliers de l’ossature bois.
Ce week-end, j’ai fait les plans de coffrage et d’armature des fondations, ainsi que la liste de commande du ferraillage. Je les ai déposés sur le chantier dimanche soir pour que Paul [1] puisse aller commander les fers lundi matin.
Ci-après, et pour exemple, mon plan de coffrage et d’armature des socles ainsi que la liste des fers.
Seulement, nous avons eu un petit problème, tous les ferrailleurs de la région ont actuellement une semaine de délais. Paul a essayé d’aller voir à la Chaux-de-Fonds s’il peut obtenir un meilleur délais et le mieux qu’il a obtenu est vendredi matin.
Ma première conclusion est qu’il faut tout commander au moins une semaine à l’avance pour être sûr d’avoir le matériel à temps. J’essaierai donc de m’organiser en conséquence à l’avenir.
Sinon, les coffrages des socles [2] avancent bien.
En parallèle, on a enfin des camions pour évacuer la terre. Du coup, Paul pourra terrasser la citerne de récupération d’eau de pluie et l’installer. Dans la lancée, il va finir tout le terrassement. On gardera quand même environ 150 m3 de terre afin de pouvoir remblayer dans la partie haute. Puis à la fin du chantier, il évacuera le surplus.
Notes
[1] PMB - Paul Messerli, notre entreprise de génie-civil, que je vous recommande vivement pour un chantier tel que celui-ci.
[2] Les socles seront les fondations de la structure poteaux-poutre.
Aujourd’hui, je me suis bougé car je suis allé donner un coup de main pour le coulage des socles et c’était bien agréable et instructif.
Donc, tous les socles sont coulés et n’attendent plus que l’ossature bois. C’est du béton, mais mine de rien c’était du travail de précision ! Il fallait que les piliers soient pile poil dans la cible et à la bonne hauteur (si je ne veux pas que ma maison penche ;-) ).
Pour ce faire, une fois le fond coulé, nous avons découpé dans des tuyaux PVC de diamètre 20 afin de faire un coffrage rond. Ensuite, nous les avons placés sur les fers en attente, nous avons coulé le béton à l’intérieur du tuyau et pour finir, nous avons fait les réglages fins.
Prochaine étape : les semelles filantes, mais ce sera lundi car Paul a une urgence vendredi.
Ah ça fait du bien de revoir un terrain un peu plus « clean ». Mardi Paul a re-re-égalisé le fond de fouille sous la maison. La grosse pelle mécanique est aussi partie. On la regrettera, surtout notre fils...
C’est assez marrant comme technique de coffrage. La semelle va faire 25 cm de hauteur. Paul a décidé de le faire avec des plateaux, tenus par des pieux (voir la photo ci-dessous). Ce qui est bien, c’est que je vais récupérer les plateaux pour mes échafaudages.
Demain, Paul devrait finir le coffrage puis mettre les armatures et couler vendredi. On verra...
Tout d’abord, dû à une « heureux événement », il y aura ici un net ralentissement au niveau de la maintenance du site ces prochains temps. Désolé pour mes fidèles lecteurs, mais c’est une histoire de priorité...
Pour ce qui est du sujet du présent site, à savoir la maison, le coffrage des semelles est enfin fini. Il va maintenant falloir armer tout ça puis couler le béton.
Il a fait chaud, très chaud ces jours. De plus notre terrain jouit d’une sorte de « micro-climat » car il est comme dans un écrin. Du coup, pas un pet d’air et on a l’impression que les talus de terre rayonnent la chaleur accumulée...
Pauvre Paul et son équipe, ils ont transpiré pour couler la semelle, mais c’est fait.
Voilà que les choses se matérialisent !
Ci-dessous, on voit les attentes pour poser les tuyaux de drainage pour la ventilation du hérisson.
Maintenant, Paul et son équipe vont pouvoir commencer les murs de la cave ainsi que mettre en place le hérisson ventilé.
Paul a commencé de mettre en place le hérisson ventilé. Sur la photo ci-dessous, on voit bien les tuyaux de drainage qui ventilent ainsi que les galets qui feront de la masse ainsi que de la ventilation aussi.
Ça y est, le mur enterré de la cave est commencé. Et jours après jours, il monte, il monte !
En dehors du mur, je suis en pleine négociation avec les « échafaudagistes » (ça doit pas se dire comme ça, mais vous comprendrez quand même). En effet, l’entreprise qui monte l’ossature bois a besoin qu’un pont de couvreur soit mis avant leur venue pour des raisons de sécurité. On voulait directement le faire avec des perches et consoles, mais c’était trop compliqué sans l’ossature et on avait plus le temps. Mon « budget échafaudages » va en prendre un coup, mais j’ai réussi à avoir un bon prix. Samedi, toute une équipe va donc venir monter cet échafaudage que je garderai tout de même 2 mois. J’en profiterai pour faire ma toiture.
Ce vendredi Paul et son équipe ont bien avancé. On peut maintenant voir la porte de la cave ainsi que la fenêtre qui sera derrière un saut de loup.
La maçonnerie du mur intérieur - qui portera une partie de l’ossature bois - est finie. Il reste à faire les renforts pour les poteaux, ainsi que l’arasée au bon niveau.
Pour la petite histoire, jeudi j’étais sur place pour aider un peu et me dégourdir, et dans ce cadre, j’ai aidé à poser le linteau de la porte de la cave. C’est là que j’ai eu une lumière : le linteau est trop bas ! Du côté cave, ça aurait joué, mais du côté habitation, on aura une chape de 20 cm, ce qui m’aurait mis le linteau à 1.90 m. « Cognages » de tête assurés... On l’a donc remonté de 20 cm. Ouf ouf !!
Les murs enterrés sont eux presque finis. Il reste juste une partie à l’est qui devrait être finie lundi.
Pour lundi, il faudra donc finir l’arasée du mur intérieur car l’ossature bois arrive mercredi !! Puis il faudra finir le mur enterré et son arasée.
En ce qui concerne les échafaudages, j’ai fait mon choix et samedi matin, il y aura une équipe qui viendra les monter. Paul a préparé une tranchée tassée pour l’assise des échafaudages.
Ça y est, c’est une bonne étape de faite, le mur est fini. Il reste tout de même l’arasée sur la partie enterrée à faire, mais comme jeudi 14, l’ossature bois va être posée, on met ça en attente pour quelques jours.
L’arasée sur le mur intérieur, avec des renforts sous les piliers (car c’est un mur porteur) est faite.
Le charpentier a été sur place pour vérifier si les positions et les niveaux sont corrects. Je dois dire que j’angoisse un peu... Mais je n’ai reçu aucun appel, et donc comme dit l’adage « pas de nouvelles, bonne nouvelles » !
Paul continue la partie génie-civil. Il est en train de faire les raccordements, car enfin les travaux pour les différents services pour équiper notre terrain ont commencé [1]
Paul a donc fait une fouille en rigole et a posé hors gel le tuyau pour les égouts. Suite de quoi on a appeler l’entreprise pour l’eau potable qui devait pousser dans notre Symalen en attente le tube d’eau sous pression.
Il sont très vite arrivés (merci), et après quelques essais, 2-3 énervements, quelques découpes du Symalen, ce sacré Symalen a enfin décidé de laisser passer notre tuyau...
Sinon avant tout ça, Paul a fini les différentes arasées.
Au niveau du gros œuvre, il reste maintenant à finir les différents raccordements, poser les drainages et remblayer autour de la maison (mais ça c’est pour plus tard).
Notes
[1] On doit aller chercher les différents services depuis la piscine qui se trouve en dessous car l’existant dans le quartier est sous dimensionné. Le travaux pour cette partie sont au mandat d’une autre entreprise et on ne s’en occupons pas. Ça faisait partie de l’achat du terrain.
Avant l’hiver nous allons remblayer au nord de la maison pour protéger le mur de la cave.
Pour ce faire il faut commencer par retirer les échafaudages, ce qui a été fait mardi.
Ça fait tout drôle de voir la maison dans son volume quasi final.
Ce printemps, pour construire les murs en paille, je vais construire des échafaudages faits de perches et de consoles [1]. J’ai demandé de ne pas démonter la façade sud car elle est haute et je préfère ne pas faire cette façade moi-même.
Notes
[1] Ce sont des éléments en métal de forme triangulaire qui se fixent sur les perches afin de porter les plateaux sur lesquels on va marcher.
La composition de notre remblayage sera comme suit (du mur de la cave à la terre) :
– Mur en terre cuite de la cave.
– Briques filtra. Elle ont pour but de drainer l’eau et de ventiler le mur en terre cuite (pour rappel, pas d’eau pas de gel et s’il y a eau, ça doit sécher...).
– Environ 40 cm de galets. Il ont aussi pour but de drainer et de ventiler.
– Tuyaux de drainages (troués) verticaux. Leur rôle est d’amener de l’air en masse (donc ventiler).
– Un géotextile. Il a pour but d’empêcher les particules fines de terres de contaminer les galets.
– La terre de remblais.
Ces deux jours j’aurai fait mon sport...
Tout d’abord on a dû « nettoyer » et faire une petite fouille en rigole afin de poser les tuyaux de drainage.
Ensuite on a posé les tuyaux en faisant bien attention à appliquer une pente de minimum 2% [1] pour que l’eau coule bien. En plusieurs endroits, nous avons mis du béton afin d’éviter que le tuyau ne bouge lors du remblayage.
Ensuite nous avons mis une couche d’assise de galets entre le mur et le tuyau pour poser la première rangée de briques filtra.
Puis nous avons posé les tuyaux verticaux d’aération (que nous allons fixer pour qu’ils gardent leur position lors du remblayage.
Et voilà le tour des briques filtra. Pour poser ces briques, il y a une technique :
– La première rangée en bas doit être à plat.
– Les briques suivantes doivent être posées en quinconce.
– La dernière rangée en haut doit être posée à l’envers.
Une fois les briques posées, nous sommes allés découper une bande de géotextile que nous avons mis sous le tuyau. Puis nous l’avons coincée en mettant une couche de galets dessus.
Pour finir, nous avons continué avec l’angle et le début de la façade est. Là nous avons mis à l’angle un tuyau de purge [2] et un peu plus loin une attente pour le trop plein de la citerne de récupération d’eau de pluie.
Voilà on est prêt pour samedi !
Notes
[1] J’ai un niveau qui fait 2 mètres. Il faut donc que quand le niveau est à niveau, il y ait 4 cm entre le tuyau et le niveau.
[2] Le tuyau de purge sert à injecter de l’eau sous pression pour nettoyer le drainage en cas de besoin.
Pour s’encourager, le tas de galets qui a été livré hier avait l’air de me dire « tu vas avoir du boulot aujourd’hui »... Ben il avait raison.
Avant l’arrivée de Paul et sa « cacahuète » [1], nous avons fait un petit réglage sur nos tuyaux de drainages : nous les avons tournés d’un quart de tour sur l’extérieur. Le but est de descendre un peu les trous afin de baisser le niveau de collecte de l’eau. En effet, si un jour j’ai de l’eau qui s’accumule là au fond, elle s’accumulera jusqu’à hauteur des trous avant d’être collectée... Merci Marcel pour tes bons conseils.
Puis nous avons continué à faire le drainage du côté ouest afin que le talus du remblais qui déborde sur le côté puisse s’y mettre.
Ensuite Paul est arrivé. Il a commencé par aménager un passage pour les machines.
Et on a enfin attaqué ce satané remblayage ! On a fait ça par couches : une couche de galets, une couche de terre, une couche de galets, une couche de terre, etc... La première rangée a été la plus difficile. Il fallait mettre ces galets, les installer à la pelle et relever le géotextile par dessus.
Après coup, on a constaté que le meilleurs moyen de faire est de monter d’abord la terre en faisant attention de respecter l’espace pour les galets (min 30 cm) puis de tasser un coup et enfin de remplir le vide de galets.
Pour faire la raponse (rallonge) du géotextile, on a simplement dérouler une bande sur le géotextile précédent avec un recouvrement minimum de 30 cm (on a plutôt mis 50 cm). Ensuite on a mis les galets, ce qui a directement coincé le géotextile entre la terre et les galets. Par contre je pense qu’on a fait une petite erreur (qui a mon avis n’a pas beaucoup d’impact) : on a mis la raponse à l’intérieur (du côté du mur) ce qui fait que le recouvrement est à l’intérieur et donc les particules de terre pourraient s’infiltrer par là... On va changer ça pour la prochaine bande.
Ce fut une journée fatigante pour moi (physiquement), mais je l’ai bien appréciée.
Samedi prochain on remet ça et on devrait finir de remblayer le mur nord.
Notes
[1] Sa pelle mécanique, c’est comme ça qu’il l’appelle :-).
Après la finalisation du bâchage, nous avons continué de faire le drainage autour de la maison.
Pour commencer, j’ai fais le trop plein de la citerne de récupération d’eau de pluie qui se déverse dans le drainage qui lui-même ira dans un puits perdu.
Puis on a fini de poser les briques filtra afin d’être prêts pour continuer à remblayer samedi.
Ensuite on a continué le drainage côté est.
Ah, petite rectification par rapport à la pente du drainage : 1% est suffisant ! Comme ça on économise de la profondeur de creuse et on évite que le drainage se trouve sous les fondations.
Ce samedi, Paul et moi avons continué de remblayer le nord de la maison. On était au point ! On a donc continué à mettre la terre avant de mettre les galets (donc une couche de terre plus haute que le niveau courant des galets).
Pour commencer, nous avons égalisé le niveau du remblais, car la dernière fois, nous avons laissé une pente.
Comme petit truc que quelqu’un m’a donné. Je mets régulièrement une ligne de chaux vive pour repousser les différentes bêtes qui auraient envie de venir s’installer chez nous... Je ne sais pas si ça marche vraiment, mais au pire, ça ne m’aura coûté qu’un sac de chaux...
Un autre petit truc, si un jour vous faites un hérisson ventilé vertical, attachez vos tuyaux tout en haut et ne les détachez qu’au dernier moment. Pour ma part, on les a détachés mercredi passé pour mettre les briques Filtra et j’ai constaté qu’à force de mettre des galets, le tuyau est poussé contre le mur (ce qui est logique, mais bon on peut pas penser à tout). Par contre, en tirant un peu dessus, les galets se glissent derrière et le garde à l’écart du mur. Il faut juste y penser en mettant les galets...
Arrivé au niveau de la fenêtre de la cave, j’ai demandé à Paul de mettre de côté les grosses pierres qu’il trouvait dans le remblais. En effet, je vais faire mon saut-de-loup en pierre. Ce qui, de l’intérieur de la cave (surtout si on fait un carnotzet), sera bien plus beau qu’un saut-de-loup en béton.
Une fois toutes les réserves de remblais, qui se trouvaient en dessus, épuisées et nettoyées, on a commencé à attaquer la réserve de remblais se trouvant à l’est de la maison. Mais pour ce faire, il faut transporter ce remblais à coups de brouettes à moteur. On en a fait 4 puis c’était la fin de la journée. La prochaine fois, Paul louera une plus grosse brouette...
Encore une fois, avec Paul, nous avons continué à remblayer.
Cette fois-ci, Paul a loué un dumper un peu plus gros car nous devions prendre la terre sur les tas à l’est de la maison pour les amener au nord.
Après une série d’aller-retours, les tas ont disparu. On a même commencé à attaquer les tas au sud.
Voilà, on est presque tout en haut. On va maintenant en rester là pour l’hiver. On va laisser le temps faire son travail, car la terre va naturellement se tasser et normalement descendre de 30 à 40 cm. On mettra au niveau final l’année prochaine.
Pour ce qui est du raccord du géotextile, comme je l’avais dit dans un précédent article, il est mieux de faire la rapponce par l’extérieur. Ci-après une photo pour la clarté.