Il a fallu « crapahuter » sur le toit à près de 10m de hauteur. On avait quand même la trouille.
On a commencé par mettre des planches en travers des chevrons pour nous mettre un peu plus en sécurité. Puis, on a déplié les bâches dans le champ d’à côté pour les replier de manière à pouvoir les dérouler sur le faîte, puis dérouler sur la surface du toit.
De plus, pour ne pas nous arranger, il y avait un bon vent...
A refaire, je prendrais peut-être des bâches plus petites, car elles étaient lourdes !
Une fois fini, le beau-fils du voisin, qui est charpentier, nous a dit qu’on aurait dû commencer par fixer la bâche en bas des chevrons, puis la remonter et la fixer sur le long des chevrons avec des lattes à tuile. On serait allé plus vite et on pourrait plus facilement débâcher une partie pour travailler.
Un grand merci à Lany et Caryl (j’espère que vous aurez bien dormis ;-) ), mes neveux, qui m’ont donné un sérieux coup de main !
Aujourd’hui, on a commencé à faire le toit. On a débuté par les larmiers.
Les larmiers que nous posons se trouvent au bout des chevrons et vont principalement servir à la pose du chéneau, de la dernière rangée de tuiles, mais aussi à faire une jolie finition du toit.
En même temps, on a aussi essayé de corriger les chevrons. C’est à dire qu’on a contrôlé l’écartement entre chaque chevrons et on a aussi essayé de redresser les chevrons qui ont déjà un peu travaillé.
Grille d’aération derrière les larmiers. On a mis une grille d’aération qui a pour but de laisser tomber les éventuelles gouttes d’eau qui seraient passées sous les tuiles, et au pire de sécher. Sinon, il y a un risque que l’eau stagne et fasse pourrir le bois. Merci José pour ces explications.
On fait l’autre larmier (côté est). Puis on a commencé à faire le lambris des avant-toits. On avait deux solutions :
– abouter les lambourdes. Dans ce cas, il faudra mettre un pare-pluie par dessus afin d’éviter que de l’eau coule.
– les mettre à clin (les faire se recouvrir), et donc pas de pare-pluie.
Après un petit essai, on a vite vu qu’à clin c’était bien plus beau !
On a donc opté pour les mettre à clin et mettre un pare-pluie ;-). En effet, on veut assurer un minimum d’eau sur nos murs...
On fait exprès de laisser dépasser les lambourdes sur les extérieurs du toit. On les coupera au cordeau à tracer et à la scie circulaire avant de mettre les planches de rives afin qu’elles soient belles droites.
Voilà, on a fini le lambris est et ouest, reste les bandes nord et sud.
Mon fournisseur de bois est passé pour discuter de la commande de la suite et a jeté un petit coup d’œil à mon lambris. Il m’a vite dit que j’avais tout faux et il faut que je vous partage ces infos pour les éventuels intéressés...
Mettre le cœur en haut pour que le bois travail contre en bas.
Planter le clou juste derrière le recouvrement afin qu’il pince la planche du dessous, et non qu’il traverse les deux planches. S’il traverse les deux planches, le bois risque de se fissurer en travaillant, et ce genre de bois travaille !
Le recouvrement doit être de minimum 10% de la largeur de la planche. Dans mon cas la planche fait 20 cm, donc je dois avoir au minimum 2 cm de recouvrement (ça va j’en ai mis 4 cm, mais je perd du bois...).
Bon je ne vais pas tout démonter, ça devrait quand même aller.
On a aussi fait nos premiers essais pour la paille dans le toit et je suis très content car la botte rentre « pile-poil » entre les chevrons comme prévu, sans forcer et sans trop de marge. On a des bottes à 46 cm de large et on a mis 48 cm de vide entre les chevrons.
Ce qu’on a constaté, c’est qu’en bas il y a un tout petit espace qui reste entre la panne sablière et la botte. Il faudra donc bourrer un peu de paille en vrac pour assurer l’unicité de l’isolation et éviter un petit pont de froid.
Aujourd’hui, nous avons fait des tests pour se préparer à la pose des bottes dans le toit.
Nous savons qu’il y a des angles entre les pannes et les chevrons et dans nos précédents tests nous avons constaté que sur la partie basse on peut mettre 2 bottes et sur la partie haute 3. Seulement, on n’arrive pas vraiment entrer la dernière botte, certainement à cause de la panne intermédiaire (voir la vue 3D ci-dessous).
– Nous avons construit des aiguilles pour planter dans les bottes avec des fers à béton de diamètre 8 d’une longueur de 75 cm environ.
– Nous avons fait un guide pour les aiguilles (comme dans la vidéo) que nous avons assez vite abandonné, car c’est plus une perte de temps qu’une aide.
– J’ai aussi fait l’acquisition d’une tronçonneuse électrique, pour « couper propre » la botte.
Voici le procédé de découpe de la botte :
– On plante les aiguilles pour faire traverser les nouvelles ficelles, avec ou sans angle (en tout cas à env. 25°, ça marche bien).
– On attache les nouvelles ficelles bien tendues.
– On coupe l’ancienne ficelle.
– On enlève un maximum du surplus à la main.
– Et finalement on fignole à la tronçonneuse. Attention, quand vous découpez à la tronçonneuse, coupez avec la partie haute de la lame et allez de bas en haut, sinon vous allez bourrer le pignon d’entraînement de la chaîne avec de la paille. Vous pouvez aussi tronçonner tout près de la ficelle, mais garder bien la lame parallèle à la ficelle...
Voici le résultat (je dois dire que je suis assez content...).
Du coup, ma dernière botte entre comme dans du beurre, sans jeu indésirable et donc sans perte thermique... Et voici comment :
– On prépare la botte découpée en l’enfilant en haut (contre la panne).
– On soulève la botte d’en dessous et on les met bout à bout en hauteur (donc sans pression).
– Puis on appuis dessus, ce qui les met en pression et donc aide à fermer le joint.
– On tasse le tout.
– Et pour finir, il faut bourrer au maximum les éventuels trous avec de la paille en vrac.
Et voilà le travail.
Pour finir la journée, nous avons rabâché en changeant de technique de bâchage et en suivant les conseils du beau-fils du voisin. Et vous voulez que je vous dise ? Ben il avait raison...
Pendant que Paul faisait ses canalisations, le charpentier lui, finissait le « chevron mal placé [1] » et faisait le chevêtre pour un Velux qui sera dans les toilettes du 1er.
De notre côté, nous avons commencé à remplir la paille dans le toit, mais dans les endroits un peu compliqués.
Ce qui m’a impressionné, c’est la vitesse à laquelle le gros du travail a été fait. EN presque 2 heures, tout les « entre-chevrons » « simples » étaient remplis !
Suite de quoi, nous avons « bourré » les vides pour éviter des déperditions thermiques. Par exemple à la jointure des bottes, il y a souvent des vides. C’était le plus long travail et le plus pénible vu le soleil qui tapait. D’ailleurs c’était impressionnant de sentir la différence de température entre être sur le toit et sous le toit isolé ! La paille fait déjà sont petit effet...
Ce n’est pas 100% fini, car il y aura quelques retouches à faire juste avant la pose de la sous-couverture. Certaines bottes on été un peu trop compressées et bombent. Du coup elles vont appuyer contre la sous-couverture, ce qui ne me plait pas car je souhaite qu’il y ait un peu d’air qui circule entre la paille et la sous couverture afin que la botte puisse respirer et éventuellement sécher si besoin est.
Attention, nous avons pris conscience que la paille glisse beaucoup, et donc il faut quand même être très attentif quand on se ballade sur un toit couvert de paille...
Un grand merci à Maggie, Didier, Roland, Lany, Caryl, Flavio, Vincent, Bernard, Colette et Isabelle.
Notes
[1] Le charpentier n’a pas pu faire le chevêtre pour la cheminée, nous avons donc dû le laisser libre pour qu’il puisse le construire.
Je connais déjà mon prochain article et je sais déjà que le titre du présent article est une belle connerie...
Bon ben après cette petite intro tonitruante, voici ce qu’on a fait aujourd’hui.
Le charpentier est venu faire le chevêtre pour la cheminée. Une fois fait, nous avons mis la paille là où elle manquait. Pendant ce temps là, le charpentier a commencé à mettre la sous-toiture (étanchéité). Sous-toiture = plus besoin de bâcher ! Ce qui est plutôt cool...
Arrivés en fin de journée, le charpentier m’annonce qu’il manque 2 panneaux de sous-toiture et qu’il finira le lendemain. Vu la merveilleuse météo annoncée, on décide de laisser le toit en l’état.
La leçon de Murphy est : quand on a de la paille et que celle-ci n’aime pas trop l’eau, on la protège, même si « 3w.meilleuremeteodumonde.ch » vous dit qu’il n’y aura pas de problème, que le temps va être radieux jusqu’au lendemain et qu’aucun petit nuage n’est dessiné !
Vous me voyez venir ? Ouaip, à 2h15 dans mon profond someil, j’entends « badaboum », un gros coup de tonnerre accompagné du joli clapotis des (grosses) gouttes qui tombent. Légère panique. Heureusement ça n’a pas duré longtemps.
Bon ben je me décide à enfiler mes habits et me voilà à 3h du matin sur le faite de mon toit, sous un magnifique claire de lune, à tâtonner la paille. Heureusement, elle avait l’air mouillée qu’en surface, en grattant un peu elle était sèche dessous.
En relativisant un tout petit peu, il n’y avait que 4 m2 qui étaient exposés...
Ça y est ! Les charpentiers sont allés finir la mise hors d’eau.
A ma demande ils sont allés en début d’après-midi pour que la paille puisse profiter du soleil pour sécher. Mais ce fut un peu juste car justement en début d’après-midi la pluie s’est pointée...
M’enfin c’est bon, on est hors d’eau et ça c’est une sacrée étape.
Prochaine grosse étape, être hors d’air !
Mais quand même je dois en parallèle finir de couvrir le toit. Les fabricants d’étanchéité nous donnent une garantie de 2 mois avant quoi il faut couvrir le toit.
Aujourd’hui nous avons commencé à poser les contre-lattes sur le pan est du toit.
Je pensais que ça prendrais moins te temps... Bon c’est que c’est aussi un « chouilla » compliqué. En effet, comme on a mis le lambris du toit à clin, on a sur le chevauchement des planches une double épaisseur de 36 mm (2 x 18 mm). Les panneaux d’étanchéité eux font 16 mm. On a donc une différence de 20 mm à compenser sous les contre-lattes qui se trouverons sur l’étanchéité, si on ne veux pas avoir un mauvais effet visuel qui rendrait notre toit moche.
Nos contre-lattes ont une section de 45 mm x 50 mm. Sous les conseils de mon charpentier, on a mis les contre-lattes qui se trouvent sur les lambris à plat (épaisseur de 45 mm) et celles qui sont sur l’étanchéité sur champ (50 mm) avec ça on gagne déjà 5 mm. Puis sous les contre-lattes se trouvant sur l’étanchéité, on a mis des cales de 15 mm, qui font la différence. Accessoirement, on a mis un petit caoutchouc qui assure l’étanchéité là où passe la vis.
Aujourd’hui on a fait le pan ouest. Et on a tout fini ! Je pensais que ça prendrais plus de temps, vu le temps qu’il nous a fallu pour le pan est, mais je crois qu’on a bien optimisé notre travail.
Grand merci à Didier mon plus fidèle « participatif ».
Aujourd’hui, petite journée participative semi-privée (elle était pas annoncée).
On a d’abord fini la chanlatte. Les contre-lattes étant plus épaisses que ce que j’avais prévu, on a dû la rehausser un peu pour que ça corresponde au plan des tuiles.
Puis on placé la latte haute (dernière latte avant le faîte du toit) et la première latte (depuis en bas). On a mesuré la distance entre les deux et on a divisé par la distance minimum entre les tuiles, ce qui nous a donné le nombre de rangées de tuiles. Puis on a divisé la distance par le nombre de rangées pour avoir la distance exacte. Le chiffres : L = 608 cm ; E (selon plans) = 40 cm Nb tuiles = 608 / 40 = 15.2 => 15 rangées Distance exacte = 608 / 15 => 15.2 cm
Ensuite on a planté un clou tous les 15.2 cm pour pouvoir tendre un cordeau et tracer la position exacte des lattes. Et donc pendant qu’une équipe traçait la position des lattes, une autre commençait à les clouer.
On a ainsi presque fini de poser le pan est, et le pan ouest est bien entamé.
Merci à Kick, Jumpy, Jess, Flavio et Coco le haricot (pour les photos et l’apéro).
On a fini le lattage. Il restait une bonne partie du pan ouest et quelques lattes sur le pan est.
J’avais bien calculé la quantité : il reste une latte !
Entre temps, le représentant pour les tuiles m’a livré un échantillon pour faire quelques tests. Tout a l’aire OK. On aura peut-être un peu à batailler avec les tuiles sous faîtières car la planche qui longe le faîte est un peu mal posée au sud...
On pose les chéneaux (ou gouttières) et leurs bavettes [1]. En fait je le fait faire car il faut une ribanbelle d’outils et une certaine expérience. Je pensais le faire avec mon beau-frère, mais il y a quelques impératifs, manque de temps et autres qui font que je laisse tomber cette partie. De toute façon à la base, je pensais déléguer la ferblanterie.
De côté de l’auto-construction, nous avons fait les virevents et commencé à mettre les tuiles de rives afin que le ferblantier puisse poser les chéneaux correctement. L’expérience rentre... A la première tuile de rive, la première vis, j’ai à peine trop vissé et « crac » la tuile cassée. Il faut aller tout doux avec ces tuiles !!
Notes
[1] Bavette : Bande métallique disposée devant une menuiserie pour assurer l’étanchéité.
Dans l’idéal, Bardonnex (le fournisseur de mes tuiles) aurait dû venir avec un camion équipé d’une grue avec un bras de 25m. De mon côté, j’aurais dû avoir 9 consoles [1] sur lesquels on aurait pu directement poser les palettes. Vous aurez remarqué que j’utilise le conditionnel...
Dans les faits, le transporteur me téléphone au début de la semaine me disant qu’il n’a plus de camion avec grue disponible cette semaine. Le problème est que j’ai déjà organisé le week-end participatif et que la météo est avec nous ! Bon, le transporteur essaie d’arranger ses pots en me proposant des adresses d’autres transporteurs dans la région. Après quelques téléphones, j’en ai trouvé un qui est disponible le jeudi matin. Pour ce qui est des consoles, je pensais négocier ça avec le ferblantier qui est venu faire mes chéneaux, mais il n’en avait plus de disponible. Après une ribambelle de téléphones, je constate qu’il n’y a pas beaucoup de consoles disponibles à cette période ou que les couvreurs ne sont pas disposés à en louer (j’ai quand même trouvé une boite qui les louent - Alclic - mais ils n’en avaient plus...). Bref, il m’est venu l’idée d’appeler mon charpentier, tout à coup qu’il ait un « bon tuyau ». Ben ouais, il en avait lui-même 3 paires et a réussi en m’en trouver 3 autres paires. Merci Greg ! Tout ça pour dire que j’ai de quoi poser 6 palettes sur mon toit et que j’en ai 9 à monter...
Donc mercredi en fin de matinée, v’là mes tuiles qui arrivent avec le premier transporteur : 11 palettes (2 palettes étaient pour les tuiles spéciales). Je voulais les poser devant la maison, mais 2 problèmes se présentaient : Ma « paillemobile » [2] était au chemin et je n’avais pas les clés sur moi et l’entreprise qui fait les voûtes avait installé une espèce de projeteuse devant la maison. Bon ben on fait avec et on a posé les tuiles le plus près possible.
Jeudi, voilà mon grutier pour me monter ces satanées palettes sur le toit. Il a bien ramé car ce n’était pas l’idéal pour installer son camion au plus proche car les palettes prenaient la place. La première palette qui est montée sur le toit, on l’a déchargée directement pour économiser les consoles. Ce fut pénible pour moi et j’ai donc décidé que ce qui ne pouvait pas être mis sur le toit resterait en bas. On les montera samedi vu qu’on a du monde.
Un début de matinée un peu stressant, et le stress dans la construction est vraiment pas bon (et partout d’ailleurs...).
Une fois les tuiles montées, on a préparé le chantier participatif de samedi. On a commencé par mettre les tuiles de rives qui se vissent sur le virevent.
Puis on a vissé les peignes « stop-oiseaux » qui servent à ce que les oiseaux ne viennent pas nicher sous nos tuiles.
Notes
[1] Ce sont des supports en métal faits pour être posés sur les pans de toits.
[2] Vieille voiture que j’utilise pour le chantier
Voici une belle journée participative qui il faut le dire, a été la plus gratifiante jusque là. Voici donc comment une fine équipe s’est improvisée couvreur...
Comme je l’ai dit dans mon précédent article, il restait 3 palettes (540 tuiles) qui n’ont pas été montées. Nous nous sommes donc organisés en deux équipes : une qui monte les tuiles (à la poulie !) et l’autre qui commence à poser les tuiles.
Les tuiles sont livrées en paquets de 5 tuiles, et ceci pèse plus de 20 kg. Je pense que les tâches les plus physiquement difficiles ont été pour l’équipe qui montait les tuiles (à part Jess, la machine à monter ;-) ) et décharger les palettes qui se trouvaient sur le toit pour répartir les paquets là où ils vont être utilisés (tout ça en marchant sur les lattes sans vraiment les voir).
Avant de poser les tuiles, nous avons pu constater que l’automne a commencé. En effet, les arbres de la forêt alentour - qui m’ont bien épargné jusqu’ici - ont commencé à laisser tomber quelques feuilles et leurs semis. Donc, avant de poser les tuiles, il a fallu nettoyer la sous-couverture à grand coups d’air comprimé et d’aspirateur.
Pour ce qui est de la pose, il a fallu prendre le coup. Le plus difficile était de garder la ligne pour chaque colonne. On avait quand même prévu le coup en répartissant des clous à chaque colonne afin de pouvoir tendre un cordeau et avoir un repère de pose. Nous avons constaté que nous avions besoin de tendre la ficelle toutes les 2 colonnes, autrement nous avions tendance à dévier.
A l’heure du repas, 2 palettes avaient été montées et les 2/3 d’un pan couverts. Ce qui était bon signe car l’équipe qui montait les tuiles s’est mise à couvrir le deuxième pan et donc la pose s’est accélérée.
Pour finir le toit, nous avons encore dû monter une demi-palette.
Normalement dans la région, on met les tuiles de faîte dans le sens nord-sud car les pluies on plutôt tendance à tomber dans ce sens. Je les ai intentionnellement misent dans l’autre sens (sud-nord) car à l’arrière de la maison je suis bien protéger par la forêt. Je ne suis pas encore sûr que c’est une bonne idée car à la dernière pluie, ça tombait nord-sud... Je vais rester attentif à la météo et au pire c’est relativement vite changé !
Nous avons commencé vers 9h et fini vers 17h. Il aura donc fallu environ 7 heures (sans la pause de midi) pour monter et poser les tuiles.
Pour ce qui est des peignes stop oiseaux, finalement c’est pas si top. J’avais pas checké que le plat de la tuile précédente rentre à moitié dans la tuile. Ce qui laisse une demi tuile ouverte et donc, à mon avis, les petits oiseaux pourront quand même passer... Je réfléchis à une solution, mais je n’ai pas encore trouvé. Si un jour vous choisissez ces tuiles (ou des du même type), prenez l’option « closoir d’égout ». C’est un peu plus compliqué à poser, mais à mon avis tout à fait faisable.
Voilà qui conclu le toit car il est bel et bien fini (mise à part les éléments qui s’intègrent au toit : panneaux solaires, cheminée, velux et prise d’air sanitaire).
Un grand merci à Isabelle, André, Jean-Christophe, Christian, Flavio et Vincent pour leur précieuse aide.
Je n’ai pas trouvé le toit très difficile à faire. Il faut aussi dire que mon toit a une forme très basique (2 pans isométriques). Toutefois, il faut bien étudier avant tous les petits détails et faire des plans précis. Pour ça (et pour le reste aussi) je vous conseille vraiment le dessin 3D, il m’a sauvé la mise plus d’une fois et je n’ai jusque là aucune erreur significative !!
Je suis bien content d’avoir fait faire l’ossature bois car elle était précise et m’a donné une base solide sur laquelle je pouvais me fier.
En faisant ce toit je me suis fait bien plaisir, je me suis écouté, même que les tuiles qu’on a mis nous ont été déconseillées (trop compliquées à latter et à poser). Alors que pour moi ça a été plutôt facile ! Mais je redis, mon toit a une forme simple. Je ne sais pas si je me serais lancé avec cette couverture sur un toit en « L » comprenant des décrochements ?!
Pour la ferblanterie, ça ne me paraît pas si compliqué, mais il faut des outils spécifiques et quand même un savoir faire (entre autre pour les soudures, pliage des tôles, connaissance des matériaux, etc...). Si vous voulez le faire en auto-construction, je vous conseille d’avoir une connaissance ferblantier qui le fasse avec vous.
Pour la couverture, si vous avez du bon sens et de la logique, ce n’est pas si compliqué. Il faut faire attention à bien latter en respectant scrupuleusement les recommandations de votre fournisseur de tuiles. Pour moi elles étaient là, page 3.
Pour commander vos tuiles (d’ailleurs pour tout autre matériaux aussi), passer directement par le représentant, c’est moins cher !
Si c’était à refaire, je referais la même chose, hormis que je poserais l’étanchéité moi-même.
Voilà, le ferblantier est venu mettre la touche finale. On a donc remis les dernières tuiles en place. J’ai quand même dû en meuler quelques unes pour qu’elles soient bien à leur place. Pour la petite histoire, pour la prise d’air primaire (sortie du tuyau des égouts sur le toit), j’ai utilisé du Geberit Silent qui a un diamètre 110 extérieur et un peu moins de 100 intérieur. Normalement le Geberit Silent s’utilise dans des bâtiments comme des écoles où le silence est d’or. Bref par habitude, il a fait une garniture de 100 et il ne pouvait pas l’enfiler. Il a donc juste dû en refaire une adaptée et est revenu la poser dans l’après-midi. Rien de grave, c’était un peu de la faute à tout le monde...
Bon ben du coup, on a plus rien à faire sur le toit. On demonte les reste des échafaudages ! Ben c’était cool à faire, mais quand même un rien risqué. Je peux vous dire que je prenais le temps de faire des mouvements lents et précis, en réfléchissant plutôt deux fois qu’une à la procédure de démontage. M’enfin c’est bel et bien fait et je suis très content ! Elle est bêêêêllle cette façade ouest. Reste encore les échafaudages métalliques et ce sera pour demain.
Pour finir la journée, je me suis remis à mettre des paillons car samedi nous avons des amis qui viennent nous aider et il faut préparer le terrain afin qu’ils aient du travail.