Ce samedi, nous avons commencé à faire les murs en paille.
Étant donné que la technique de construction des murs est un peu à ma sauce, en guise de test, j’ai choisi de commencer par le mur du rez inférieur est, qui sera le moins visible.
Tout d’abord on a fabriqué le cadre de porte qui sera posé et fixé sur le seuil. A ce propos, j’avais demandé à Paul de me couler les seuils vendredi pour que samedi je puisse fixer les cadre. Je me suis mis le doigt dans l’œil ! Il faut compter au moins deux jours pour que le béton soit suffisamment sec pour y percer et visser quelque chose dedans. Résultat des courses, on ne pourra pas fixer le cadre et donc pas faire le mur au complet.
Bon on va quand même faire le maximum et mettre quelques bottes pour le « proof of concept ».
Tout d’abord on a mis une feuille goudronnée sur la semelle pour éviter des remontées capillaires d’eau. Puis nous avons mis deux planches sur la feuille goudronnée (donc la semelle) afin de faciliter la pose des entretoises. Ensuite on a monté les entretoises avec un mètre d’écart [1].
En début d’après-midi, nous avons enfin mis les premières bottes de paille ! Ben je suis vachement content, ça correspond exactement à ce que j’avais prévu. J’ai souvent vu dans les différents sites que j’ai visités qu’un persuadeur [2] était utile. Je m’en suis alors fabriqué un, et c’est effectivement utile !
Un bout de la première rangée étant faite, on a mis une latte sur les bottes afin de les tenir et d’éviter du tassement. Là il faut encore que je trouve une combine pour creuser une rainure pour mettre la latte dedans sans perdre trop de temps.
Pour la petite histoire, quand nous avons mis la planche dessus les entretoises, nous avons mesuré la distance d’un bout à l’autre : 5.12 m. Puis pour le fun j’ai mesuré sur mes plans 3D : 5.12 m, ouah je me suis dis qu’on était pas mal. Puis on a mesuré la première planche qu’on a trouvé : 5.12 m, les dieux étaient avec nous sur ce coup là :-).
Merci à Didier, Jean-Louis, Raphaël et Flavio et Isabelle pour leur aide.
Notes
[1] On a mesuré quelques bottes et elle on plutôt tendance à avoir un mètre voir plus de long.
[2] Gros marteau pour « persuader » la paille à prendre sa place.
Avec ma femme nous avons pris une décision de poids !
En effet nous avons décidé de reporter la construction des murs au printemps de l’année prochaine. Le temps nous manque et divers imprévus font que j’ai moins de temps jusqu’à la fin de l’année. La priorité étant à la famille et à la santé, nous avons donc pris cette décision que je sens sage.
Mais ça ne veut pas dire que le chantier s’arrête ! On va continuer et on a à faire !
– Finir le toit (couverture, ferblanterie, panneaux solaires, etc...)
– Remblayer derrière la cave
– Monter mes échafaudages (on ne va pas garder les actuels qui nous coûtent)
– Faire les cloisons porteuses
– Et j’en passe...
On a commencé par finir les encadrements de fenêtre en vissant comme décidé la lisse basse qui dépasse...
Puis, on a un peu bricolé quelques outils pour la paille.
J’ai aussi enfin trouvé un moyen de poncer l’intérieur des hublots pour égaliser les imperfections. Reste à trouver un moyen pour l’arche, mais je crois qu’on va faire comme les hublots.
Voici donc ma solution de ponçage : j’ai une brosse à polir le fart des skis, qui date de l’époque où je faisais de la compétition. J’ai imaginé qu’avec un peu de scotch double face et du papier à poncer ça pourrait marcher (mais je n’y croyais pas trop). Je me suis alors décidé à essayer et ça a marché !!
Suite de quoi, mon neveu, qui est venu nous aider cet après-midi là (merci Caryl), a poncé les deux hublots. Il sont donc prêts !
Pendant ce temps, on a fixé et mis à plomb l’encadrement de la porte est. Et je suis content, depuis le temps qu’elle attend !
J’ai aussi mis des panneaux autour du chantier pour un peu plus de sécurité !
En prime le PDF des panneaux.
On a fini par commencer à mettre l’ossature pour la paille au sud.
Aujourd’hui, nous avons continué à faire l’ossature pour la paille. C’est que le chantier participatif est déjà ce samedi et nous devons être plus que prêts... Mais nous y arriverons !
Pour ma part, cet après-midi n’a pas été productif en terme de construction car j’avais plusieurs rendez-vous. Mais ceci n’a pas empêché le chantier d’avancer (merci à mes aides).
Nous avons fixé l’encadrement de la deuxième porte. Puis nous avons finalisé l’ossature autour de l’encadrement du côté est. J’avais pas pu le faire jusqu’à maintenant car il me manquait du bois...
Entre les encadrements et l’ossature, je mets de la compribande [1] pour assurer une bonne étanchéité à l’air.
Pendant l’après-midi, et donc pendant mes rendez-vous, mes aides ont déjà mis quelques bottes de paille et ça fonctionne plutôt bien !
Demain, on finit au minimum l’ossature du rez inférieur et si possible, on commence l’ossature du rez supérieur.
Notes
[1] C’est une bande qui s’épaissit lentement et épouse les formes, ce qui rend étanche les différents reccords.
Ce vendredi, nous avons un peu stressé. En effet, nous devions finir de faire l’ossature pour les murs en paille pour le chantier participatif du lendemain.
Je vous donne déjà la fin de l’épisode : on y est presque arrivé...
On a commencé par finir de mettre quelques planches verticales, puis est venue l’heure de placer les encadrements de fenêtre.
Pour la première on a un peu ramé. L’encadrement étant assez lourd, le plus dur a été le règlage car il fallait que : le haut de l’encadrement soit à la même hauteur que celui de la porte, à la même profondeur, tout en s’assurant qu’elle soit à niveau et d’aplomb (on travaille en 4 dimensions quoi ! ;-) ). Bref, on a fini par y arriver.
Ensuite, on a attaqué le deuxième encadrement, mais cette fois-ci avec l’expérience du premier ! Donc on s’y est pris un peu autrement et on est très vite arrivé au règlage final, quand tout à coup une petite ampoule s’est allumée dans ma tête... « Merde la compribande !!!! » Argh, on a oublié de mettre de la compribande sur tous les encadrements sud. Là, mon esprit a balancé entre deux solutions : donner place à la flemardise et donc laisser comme ça ou redémonter pour poser la compribande.
Heureusement que c’était l’heure de la pause de midi car j’ai pu me poser pour la réflexion. Bon, on va la mettre cette satanée compribande ! Sinon, jusqu’à la fin de ma vie, je vais y penser et au moinde courant d’air dans la maison je m’en voudrai...
On l’a fait, mais en réféchissant bien, on a pas dû tout démonter. On a simplement fixé les encadrements avec des lattes pour que rien ne se dérègle, puis on a ouvert les planches, mis cette satanée compribande et finalement remis les planches.
Ouf ouf, c’est quand même mieux comme ça !
Bon ben du coup on a pris du retard et on a pas réussi à finir l’ossature du mur ouest. Ma fois on devra le faire pendant le chantier participatif.
Pour moi c’était une journée intensive. Je ne savais plus où donner de la tête.
J’ai eu un peu peur avant le début car, apparemment, deux personnes inscrites au chantier n’ont pas reçu mon email de confirmation que j’ai envoyé le jeudi soir ! Donc pour les prochains chantiers, si vous êtes inscrits, n’hésitez pas à me contacter si vous n’avez rien reçu le vendredi matin...
Une fois que tout le monde est arrivé, j’ai commencé par donner quelques explications puis on a démarré.
Botte par botte on a monté les murs et à la fin de la journée on avait fait les trois quarts des murs du rez inférieur.
J’ai trouvé qu’on n’allait pas autant vite que je l’avais pensé. Non pas que les bénévols étaient lents, mais je crois que je vais devoir paufiner l’organisation. Ce qui n’allait pas :
– En règle générale, les bottes étaient plus longues que prévu. Normalement la botteleuse devait les faire à 90 cm de longueur, mais elles les a faites entre 95 cm et 115 cm. Ayant fait les écarts des colonnes à un peu plus de 90 cm, on s’est vu devoir quasi toutes les découper à la bonne longueur.
– Dans ma technique, il faut rainer les bottes pour que la latte puisse entrer dans la botte afin de la tenir. Et ça ça prend du temps. Il est arrivé plus d’une fois où l’on attendait sur le rainage d’une botte.
– Je n’avais qu’une visseuse et les différents groupes de travail attendaient souvent sur elle.
– L’angle sud-est de la maison est un peu fragile. J’ai une colonne de petites bottes (36 cm x 36 cm) et les premières bottes ne sont pas assez serrées. On va sûrement devoir mettre un treilli avant de faire l’enduit de terre (bon on l’avait de toute façon prévu, mais là c’est sûr !).
– Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je n’avais pas fini toute l’ossature du rez inférieur, ce qui fait que j’ai dû la finir et que donc j’étais un peu moins disponible pour les bénévols.
Ce que je vais changer :
– On va pré-trier les bottes par grandeur (95, 100, 105, 110 et 115 cm).
– Pour la suite, je vais adapter l’ossature aux bottes et non pas l’inverse.
– Si possible, on va pré-rainer les bottes.
– Je vais aller acheter une bonne visseuse supplémentaire.
– Pour les angles, je vais construire l’ossature de manière à ce que ce soit toujours une botte entière qui fasse l’angle.
– Je ferai en sorte d’être prêt avec l’ossature avant le chantier participatif...
En tous les cas, un grand merci à Lilou, Isabelle, Geoffrey, François, Didier, Flavio, Colette et Bernard pour leur précieuse aide !
Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je dois me réorganiser pour le prochain chantier participatif. Un des points est de trier les bottes de paille. Ca tombe bien, car pour pouvoir faire l’ossature au rez supérieur, je dois dégager un couloir en bordure de maison [1].
On a trouvé des bottes de 90, 95, 100, 105, 110 et 115 cm. Mais la majorité sont de 100 cm. C’est bon à savoir pour adapter l’ossature.
Sinon, on a découpé tous les éléments pour construire les encadrements des fenêtre et des baies vitrées.
Pour finir la journée, nous avons commencé à monter un encadrement, et pour ce faire, nous nous sommes installés sur la « terrasse » du « cabanon », car il y a une surface plus ou moins plate et abritée.
Notes
[1] A l’heure actuelle, la paille remplit le rez supérieur jusqu’au fin bord de la maison
Voici le deuxième volet de la série « satanée compribande » ! Je crois que je n’arrive pas à l’imprimer cette compribande, à chaque fois j’oublie de la mettre avant de poser un cadre !!!
Bon pour ce qui est de la journée, on a monté des encadrements, monté des encadrements, monté des encadrements et fixé/réglé un encadrement (le plus gros) en oubliant de mettre la compribande (vous l’aurez compris...).
Ça m’a tellement pris la tête que j’en ai oublié de prendre des photos. Désolé pour ceux qui ne regardent que les images ;-).
Somme toute, je suis très content d’avoir posé cet encadrement, ça donne tout de suite un aperçu de ce que seront les baies vitées à la cuisine/salle à manger et surtout la vue que l’on aura pendant nos repas...
Aujourd’hui, on continue l’ossature afin d’être prêts samedi pour le chantier participatif.
Pis surtout, on commence à mettre la compribande qu’on a oubliée sur l’encadrement de la baie vitrée au sud...! Etant donné qu’une partie de l’ossature était déjà montée, l’encadrement rentre tout juste. Donc, si on met la compribande comme ça, elle risque d’être arrachée au passage de l’ossature. Donc, décision, on fait une petite rainure et la compribande fera le reste... Vous comprendrez mieux par l’image :
Puis, on a fini toute l’ossature de la façade nord pour le rez supérieur.
Ensuite, on a posé l’encadrement de la fenêtre de la future chambre des enfants. Pour ce faire, on a pris beaucoup (trop) de temps. On l’a d’abord posé sur des bottes de paille (dont la hauteur est à peine plus basse que celle de l’encadrement) puis on a affiné la hauteur avec des taquets. Je ne crois pas que c’était la meilleure solution. Il faut que je réfléchisse à une solution plus simple pour l’autre côté. On a failli encore oublier la compribande, mais ce coup là on y a pensé juste juste à temps...
Pour la façade ouest, il nous reste à poser une porte-fenêtre et la porte d’entrée de la maison. On verra ça demain.
Bon, pour être prêt pour le chantier participatif, il nous reste à poser l’encadrement de la porte-fenêtre ouest, la porte d’entrée de la maison, l’encadrement de la chambre est et quelques éléments d’ossature. Le problème est que pour diverses raisons, on a une journée plus courte... Bon ben au boulot alors !
On pose l’encadrement de la porte fenêtre, pas de soucis (on a même pensé à la compribande, ça vient, ça vient...), puis la porte et enfin on s’attaque à l’encadrement de la fenêtre de la chambre est.
Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je dois revoir ma technique de pose pour cet encadrement ! Bon, après une nuit pleine de bons conseils, voici comment on a procédé : On a simplement monté l’ossature et l’encadrement au sol puis on l’a ammené à son emplacement final. Hormis une petite erreur de 10 cm sur la hauteur de la deuxième planche d’ossature (ah hemmm, ce qui fait que l’encadrement n’était pas très plat, mea culpa...) tout s’est passé comme prévu et du coup on a pu finir tout ce que je voulais faire pour le chantier participatif de demain ! Yesssss !
Nous étions 10 (11 avec le cuisto) et on a bien avancé.
L’objectif pour ce participatif était de monter un maximum le mur nord et refaire le mur sud-est qui ne me convenait pas. En effet, lorsque j’ai monté l’ossature pour la paille, j’ai fait en sorte qu’à l’angle il y ait une petite botte (36 cm x 36 cm). Le problème est que c’est difficile de faire tenir des petites bottes dans un angle. Pour le mur sud-ouest, nous avions prévu de mettre une botte entière à l’angle et ça marche comme ça. Ma foi, désolé pour le chantier participatif du 21 avril, mais on a refait une partie du boulot. Il faut aussi dire que c’était un peu la journée test...
Pour ce chantier participatif, comme je l’avais prévu, on s’est réorganisé :
– J’ai acheté une visseuse (même qu’une de plus c’est bien). La prochaine fois, je demanderai aux bénévoles qui en ont une de la prendre avec.
– On avait même une deuxième tronçonneuse et ça nous a bien aidé. Il y avait moins d’attente pour rainer la botte.
– On avait trié les bottes et ça, ça nous a bien aidé. Pas toujours car il y avait quelques erreurs, mais quand même.
– On avait fini l’ossature pour le chantier. Ce qui m’a permis de rester présent avec les bénévoles.
– On a adapté l’ossature aux bottes et non pas l’inverse.
– Il n’y a plus que des bottes entières qui font l’angle.
Petit problème, nous avons construit l’ossature en fonction des bottes que nous avons triées et que nous avons cru avoir dans les bottes non triées. Mais on s’est rendu compte assez vite que nous avions une pénurie de bottes de 110 et 115 cm. Pour le moment nous comblons la différence avec une galette [1].
Assez vite, les bénévoles ont ralé que ma tronçoneuse ne coupait pas bien. Je suis donc vite allé chez Jumbo pour acheter des chaînes pour la tronçoneuse. Quelle galère ! Il y avait au moins 30 modèles de chaînes, et les vendeurs (qui se faisaient rares) ont eu de la peine à me la trouver. D’ailleurs, je l’ai plus ou moins trouvée tout seul (merci Internet et mon smartphone...).
Ce que je peux encore améliorer :
– Donc demander aux bénévoles de prendre une visseuse s’ils en ont une bonne.
– Organiser une tronçoneuse de plus.
– Essayer d’être plus précis avec la taille des bottes. Et trouver des bottes de 110 et 115 cm !!
– Avoir des chaînes de tronçonneuse en réserve.
A midi on a eu droit à une excellente paella. Merci Laurent !
Dans les petites expériences, on a essayé de couper une botte dans sa longueur. Résultat, la tronçonneuse a grillé (aïe, c’était pas la mienne...) !
J’ai aussi eu la visite de mon conseiller en électricité et on reparlé du concept qui risque de revirer sur de la domotique. Mais ce sera sujet d’un autre article en temps voulu.
Une journée bien bien remplie et complètement satisfaisante !
Un grand merci à Nicole, Sabine, Isabelle, Didier, Flavio, Lukas, José, Laurent, Caryl et Robert [2] !
Notes
[1] Quand la botteleuse fabrique les bottes, elle tasse plusieurs paquets de paille tour à tour. Ensuite, elle met une ficelle autour de tout ces paquets pour former la botte. Ces paquets d’environ 10 cm d’épaisseur sont appelés "galettes".
Avant de commencer le chantier, quelqu’un que j’avais rencontré m’avait donné une idée : faire des « échafaudages à l’ancienne ». J’avais donc fait l’acquisition de perches, consoles et plateaux afin d’en construire.
Historiquement, je voulais les monter dès le début, mais la vie du chantier en a voulu autrement (pour les détails voir ici).
Le murs en paille étant de plus en plus haut, il est grand temps de les monter. Et donc, on a commencé à le faire. On a installé 5 perches et fini de monter le côté est de la maison.
Pour les installer, on pose les perches sur des planches et on s’assure qu’elles ne vont pas glisser. Puis, on a coupé les perches à la bonne grandeur et on les a vissées aux chevrons du toit. Pour la répartition des étages, on est parti d’en haut et on les a mis tous les 2 m.
A cette adresse il y a un document qui donne des normes : http://www.ge.ch/legislation/rsg/f/s/rsg_L5_05p03.html.
Mon feeling me dit qu’on va avoir un petit soucis : en effet je vais faire faire l’enduit extérieur à la guniteuse et je crois qu’il leur faudra plus d’espace pour pouvoir gicler l’enduit avec leur lance... Affaire à suivre, d’autant plus que je les vois bientôt.
Autrement, pour des raisons professionnelles, je ne peux travailler qu’un jour sur le chantier cette semaine. Le prochain chantier participatif se rapprochant déjà, on a fini l’ossature du rez supérieur.
En effet, étant donné que c’était un jour férié, on a commencé par faire un travail un peu silencieux pour ne pas déranger les voisins : déplacer des bottes de paille pour faire un couloir de travail au nord du 1er étage. On a eu vite chaud... Pendant ce travail, on est tombé sur un nid d’oiseau.
On a pas trop su quoi faire avec, alors on l’a remis à peu près au même endroit.
Un fois le déplacement fait, il était suffisemment tard pour faire plus de bruit. Alors on a continué les échafaudages au nord.
Ouaip, ces deux derniers jours (voir ici et là) étaient physiquement fatiguants, plus des accumulations diverses, j’étais vraiment très fatigué. Je n’écris pas ça pour vous raconter ma vie physique, mais vous verrez la suite...
On a commencé par faire un peu d’ossature autour de l’arche pour qu’on puisse avancer un peu la paille.
Puis j’avais un désire qui était de poser quelques bottes de paille, car effectivement, jusqu’ici je n’en ai quasi pas posé ! En effet, il y a eu des chantiers participatifs et pendant ceux-ci, je ne faisais rien d’autre que de coordonner... Bref j’ai posé une botte, puis j’ai eu un petit accident : j’ai posé le pied droit dans le vide, entre deux plateaux d’échafaudages (pas les miens, ceux en métal que j’ai fait poser). Heureusement, plus de peur que de mal (quoi que j’ai quand même un bon hématome et une contusion musculaire). Pour la leçon de sécurité, je dis ceci : il est impératif de s’écouter avant de travailler sur un projet comme celui-ci !!! Le matin en arrivant, au fond de moi, je sentais que j’étais fatigué, même vidé. Si je m’étais écouté, je me serais arrêté là. J’aurais même pu profiter pour faire un peu d’administratif...
Aujourd’hui on a eu un petit chantier participatif car nous étions 5. Et ça m’a parfaitement convenu vu mon état de fatigue et mes petits problèmes physique. On a fait 3 équipes : 2 qui font de la paille et une qui remplissait les espace sans paille dans les murs [1].
Il y avait une magnifique ambiance et ce fut une journée très cool.
Bon pour ce qui est du boulot, on a donc continué à monter la paille autour de l’arche et au coin nord-est. "Pailler" autour de l’arche n’est pas évident car il y a l’arrondi de l’arche, mais s’ajoute à ça la pente du toit ! M’enfin la paille est suffisement souple pour y arriver. Il faut quand-même abuser de la tronçonneuse...
Pour le coin nord-est, on a quand même dû faire un peu d’ossature car nous sommes assez vite arrivés là où l’ossature s’était arrêtée. De plus, j’ai dû trouver un solution pour tenir l’ossature au 1er sur les côtés est et ouest. En effet, il y a un espace entre la première solive
et le mur fini. On va donc mettre une poutre qui fait l’épaisseur des pilier pour qu’on puisse s’y accrocher avec l’ossature.
Pour ce qui est du bourrage des espaces vide, il y a eu un super boulot vu que tout ce qui pouvait être fait a été fait !
Pour la mauvaise nouvelle, nos oisillons sont morts :-(. Je crois que le déplacement du nid n’a pas plu aux parents ?!
Un grand merci à Sylvie, Isabelle, Raphaël, Flavio et Laurent (le cuisto qui nous a une fois de plus gâté).
Notes
[1] En effet les bottes - au vu de leur forme - ne font pas toujours parfaitement le joint entre elles et entre l’ossature, surtout dans les angles. Il faut alors remplir les espaces vide pour garantir un bonne isolation. Le gunitage de l’enduit terre devrait faire le reste.
Pour pouvoir finir la paille à l’ouest, on doit d’abord finir les échafaudages. Effectivement, il nous manquait quelques perches et des plateaux pour pouvoir les finir. Mais pour finir la paille à l’ouest, on doit aussi refaire le plancher provisoire à l’ouest (qui n’est pas assez sécure) et refaire un « pont » plus solide sur les espaces vides (trémie de l’escalier et notre vide sur salle à manger).
On commence par refaire le plancher provisoire. Il faut pour ça déplacer les chutes de la découpe des éléments de l’arche qu’on avais stockés là. Puis on démonte l’existant pour refaire le tout comme il faut.
Pour les perches, à l’époque ou je croyais pouvoir faire l’échafaudage avant l’ossature bois, j’avais acheté une dizaine de longues perches (10m à 12 m) à la commune d’Enges. 5 avaient été livrées et il en restait 5 dans la forêt. J’ai demandé à Paul [1] s’il pouvait venir avec son petit camion pour aller les chercher. Ce qu’on a fait. Comme elles étaient un peu trop longues pour le transport et pour mon utilisation, on les a directement raccourcis dans la forêt.
Puis on a monté nos perches et nos consoles. Reste à mettre les barrières et les plateaux (que je dois encore trouver !).
Pour la petite histoire, lors du transport de la paille, il y a des graine de « Triticale » qui sont tombés de notre paille. Et voici le fruit de ce transport :-).
Notes
[1] PMB - Paul Messerli, l’entreprise qui a fait le terrassement et le béton pour la maison.
Et là je me réjouis de vous faire un tire du genre "On a fini l’ossature". Je sais pas si c’est parcequ’on arrive au bout de l’ossature, mais j’en ai un peu marre de la faire.
La nuit porte conseil dit-on... Ben j’ai trouvé une solution pour les plateaux d’échafaudage qui me manquent : vu qu’il me reste encore pas mal de planches que j’avais prévu pour l’ossature, je vais pouvoir les utiliser comme plateaux. La petite bémole est que ces planches ne font que 3 cm d’épais, ce qui est un peu faible au niveau sécurité. Bah qu’à celà ne tienne, on va simplement en mettre 2... Et ça va très bien !
Voilà notre échafaudage étant fini, on peu continuer l’ossature afin de pouvoir continuer la paille !
En fin de journée, on s’est attaquer aux deux dernier encadrement de fenêtre qui se trouvent sur la façade nord. On va les poser un tout petit peu différement : on va mettre la paille directement jusque sous la fenêtre et mettre une planche qui tiendra la paille et qui accessoirement fera une base pour la pose de l’encadrement.
Voilà pour cette semaine. La semaine prochaine, j’ai l’espoir qu’on finira les murs en paille ! Mais bon il y a encore du boulot, surtout que sous le toit on arrive dans des détails un peu compliqués à faire (eh oui, il y a plein de chevrons !).
Ca y est on a enfin fini les travaux d’ossature pour la paille. Il nous restait à mettre les encadrements de fenêtre au nord ainsi que le hublot à l’ouest, ce qui est maintenant chose faite !
Pour les fenêtres au nord, pas de soucis. C’est plutôt bien allé, et on a pas du tout oubliés la compribande !
Pour le hublot, c’était un peu compliqué car il se trouve sur la cage d’escalier et à cet endroit il n’y a pas grand chose pour l’y accrocher. On avait qu’une planche d’ossature qui passe au milieu du hublot et qui doit forcément disparaitre... Bon, décision : on va l’accrocher provisoirement à cette planche, le régler, puis à travers la paille on va le fixer définitivement.
Ce qu’on a fait.
Maintenant paille, paille, paille, jusqu’à ce que le moidre trou soit fermé par un brin de paille ;-).
Non, je ne suis pas taxidermiste, mais mes hublots sont bel et bien empaillés !
Il y avait tout d’abord le hublot du rez supérieur (pour la salle de bain) qui était resté en suspens, parce que je ne savais pas trop comment le faire. Bon ben il faut bien se décider un jour ! Alors je vais faire comme ça : je vais caler la paille dessous et dessus, puis pour ce qui est des côtés (qui sont trop fins pour les faire en paille), je vais faire l’isolation avec un autre matériau plus maléable (mon idée est le béton de chanvre).
Pour le deuxième hublot, là on a pu mettre de la paille tout autour. De plus, comme expliqué dans l’article précédent, on a mis les fixations définitives du hublot dans la paille. Pour la planche qui traverse le hublot, on va la découper au dernier moment, quand on aura mis l’escalier ou quelque chose qui la tienne à l’ossature porteuse.
Demain, petit chantier participatif. J’espère qu’on finira tout le gros de la paille.
On approche de plus en plus du toit et donc des détails les plus hardus ! Evidemment sous le toit il y a une pente, il y a aussi des chevrons et les chevrons font qu’on doit faire comme des crénaux dans la paille, et donc c’est beaucoup de découpes, et donc c’est beaucoup de temps et de patience...
Pour la combine du jour, et à la demande de l’artisan qui va faire l’enduit extérieur, on a commencé à mettre des petit « pieux » dans la paille qui sortent de 3 à 4 centimètres. Ces pieux ont pour but de porter un peu l’enduit extérieur pour diminuer le risque de l’éventuel fissurage (mine de rien l’enduit fait son poids !).
On a fini de poser tout ce qui est bottes pleines ! Il ne reste plus que les bottes compliquées : sous le toit et sous le balcon.
Je pense que la semaine prochaine, on aura fini définitivement ce qui est de la pose de la paille.
Une fois n’est pas coutume, les photos vont montrer ce qu’il reste à faire :
Grand merci à Sylvia, Isabelle, Didier, Nico et Flavio !
On est presque au bout ! Mais va-t-on arriver à finir la pose de la paille ce soir ?!
Bon on attaque. On commence par faire les dessous du balcon, mais c’est long car il faut découper l’emplacement de chaque solive dans les bottes, et les faire suffisamment juste pour ne par créer de passage d’air ! Ben moi je trouve que l’on peut se féliciter ! C’est pas mal du tout !
Une fois fini on a nettoyé le 1er étage de la paille restante (vu qu’on en aura plus besoin ici). C’est très agréable et réjouissant de retrouver ce grand espace !
Bon avant de faire ces allèges, on doit nettoyer la montagne (non non je ne plaisante pas !) de paille en vrac qui vient de nos travaux du 1er. Bon ben au boulot et ce n’était pas rien ; on doit tout descendre au rez inférieur. On a bien transpiré !
Une fois nettoyé, on attaque. Bon ben on a réussi à en faire 2. Les deux dernières seront pour demain...
Une petite journée car on a commencé en fin de matinée et on a fini en milieu d’après-midi.
Mais, mais, mais, on a fini de poser la paille !! Ça y est l’enveloppe de paille est finie !
Il nous restait les deux allèges du rez inférieur sud. Chose qu’on a faite avant midi, puis pour fêter ça, on s’est bu une bonne bouteille !
Au final, on a un excédent d’environ 250 bottes de paille que je veux évacuer au plus vite afin de pouvoir attaquer la prochaine et grosse étape : l’intérieur !
J’ai fait un seul téléphone à la première ferme aux alentours (env. 500m à vol d’oiseau) et ils ont tout de suite été intéressés. Ils sont venus voir et c’est vendu ! Ils viennent chercher la paille (et le tas de vrac) ce week-end.
Donc la semaine prochaine on va prendre au moins une journée pour nettoyer la maison et faire un petit entretien des outils.
Il reste quand même quelques menus travaux avant de faire l’enduit extérieur : bourrer un maximum les espaces vides et planter les micro-pieux qui soutiendront l’enduit.
Pour conclure la pose de la paille, je dirais que ça a pris plus de temps que je croyais car j’ai sous-estimé plusieurs points :
– La mise en place : en effet avant chaque partie de mur, et plus on était en hauteur, on construisait un « pont [1] » afin de se mettre en sécurité, et ça, ça prend du temps !
– On a aussi dû construire les échafaudages pour pouvoir faire une pose optimale de la paille et en toute sécurité.
– La technique que j’ai choisie est assez gourmande en temps (chose que j’ai sous-estimée). Il faut rainurer chaque botte puis visser la latte qui tiendra la/les bottes de la rangée.
– Les découpes (longueurs et formes spéciales) dans les bottes prennent plus de temps que ce que j’avais imaginé.
Bref, je crois que j’ai tendance à sous-estimer le temps de construction et je crois aussi que j’ai été influencé par l’isolation du toit qui elle n’a pris qu’une journée. Ce qui me parait logique vu que je n’ai pas d’expérience dans ce domaine et que je me réjouis d’y habiter...
Mais somme toute, je suis très content (maintenant que c’est fini) d’avoir fait ce choix car mes murs sont robustes, il n’y aura pas de problèmes de tassement de la paille et les jointures entre les bottes sont bonnes !
Le choix de la technique a aussi été influencé par notre choix de style de fenêtres. En effet, nous souhaitions les avoir un maximum à l’extérieur pour avoir de grandes tablettes de fenêtre à l’intérieur.
En gros si c’était à refaire, je crois que je ne changerais rien à part quelques petites adaptations de construction de l’ossature et peut-être qu’il faudrait prendre un peu plus le temps d’adapter la structure (architecture) aux dimensions des bottes. Au niveau du temps, ma foi on a fait le choix de prendre le temps de construire et c’est très bien ainsi.
Pour conclure la conclusion, je suis très content !
Les murs vont bientôt être enduits et l’entreprise Pittet Artisans qui fera le travail est venu voir sur place les prérequis pour enduire. Je dois donc encore :
– Peigner la paille pour enlever les brindilles qui ne tiennent pas afin que l’enduit ait une bonne accroche.
– Améliorer et finir le bourrage des vides dans la paille.
– Finir de planter les pieux qui aideront à porter les enduits.
– Finir l’habillage du hublot du rez-supérieur.
– Rectifier la position de quelques bottes afin que les murs soient droits et que l’appuis pour l’enduit sur les semelles en béton soit dégagé.
– Rectifier quelques échafaudages pour que toutes les parties de murs soient accessible.
– Couper (raccourcir) la languette autour de l’arche à 3 cm.
– Trouver un moyen de faire un languette autour des hublots pour éviter des courants d’air.
– Mettre des supports en attente pour les descentes de chénaux.
– Poser les boîtiers et tubes électrique pour les prises extérieur.
Alors aujourd’hui on va « peigner la paille », faire le « bourrage des vides » ainsi que l’« habillage du hublot ».
Par chance j’ai deux personnes motivées qui sont venus m’aider. Ils vont prendre ce qui concerne la paille. Pour peigner il va falloir en fait gratter toute la surface avec les doigts (habillées de gants bien sûr).
Une fois fini ils ont attaqué le bourrage des vides.
Pour ma part je vais faire l’habillage du hublot. Pour le faire, j’ai décidé d’utiliser du béton de chanvre.
On commence par mettre des clous pour que le béton de chanvre soit lié au bois.
Puis on fait le dit béton. C’est la première fois que je fais du béton de chanvre, mais j’en ai déjà posé sur un autre chantier, ce qui fait que je sais à peu près la consistance que je dois avoir. Bon pour la recette, j’ai un à peu près d’explications et je ferai avec. On mettra de l’eau, dans laquelle on mettra environ trois doses de chaux aérienne (nekapur) et environ une dose de plâtre d’électricien (fixit 101). On mélange tout ça afin d’obtenir une bonne crème pas trop liquide, puis on ajoute le chanvre afin d’obtenir un mélange un peu pâteux. Attention la prise est relativement rapide (dû au plâtre). La recette risque de changer avec le temps, mais je vous tiendrai au courant.
J’avais déjà eu beaucoup de plaisir la première fois que j’en avais posé. Je confirme c’est un matériel extraordinaire, ça sent bon et, comment dire, c’est carrément apaisant (et je vous jure que j’en ai pas fumé ;-) ).
Pour la pose, il faut mettre la « pâte » et bien la tasser avec un bâton.
Pour faire l’arrondi à l’intérieur, j’ai utilisé des chutes de découpe des éléments des hublots que j’ai vissées ensemble, et c’est extra !
Attention, ne pas oublier de se protéger avec des gants plastiques (type gants de ménage) car la chaux brûle ! Attention aussi aux yeux !!
Ce qu’il y a aussi de magique, est qu’on peut décoffrer tout de suite, sans attendre que le béton ait pris.
Un grand merci à Frédéric et Jeremy pour leur participation et surtout par cette chaleur !
Aujourd’hui on a fait plein de petit trucs et un plus gros.
En effet, ce matin j’ai reçu le plancher, soit 110 m2 de planches en sapin rainé-crêté d’une section de 27 mm par 135 mm et d’une longueur de 5 m. Ce qui représente environ 160 planches a rapidement mettre à l’abri (surtout vu la météo annoncée...). Donc un petit échauffement matinal. A part ça je confirme ce que j’ai dit dans cet article, il faut être présent lors de la livraison de matériel. Le chauffeur voulait à nouveau poser le tout chez mon voisin... Après une petite négociation, il a bougé son camion et l’a posé où je le souhaitait !
Un fois fait, on a attaqué les pieux. Je me suis occupé des pieux en bou de botte, aux angles de la maison. Je peux vous dire que d’enfiler un pieu en bois dans le sens de la longueur de la botte n’est pas chose aisée !!! Je suppose que l’élasticité de la botte fait que le coups sont amortis et le pieu ne rentre que milimètre par milimètre. Je me suis bien usé un moment jusqu’à ce que je décide de trouver un autre moyen. J’ai alors recyclé une aiguille pour la découpe des bottes en burrin pour faire passage du pieu. Beaucoup mieux !!
Voilà, les pieux étant mis, on attaque le point suivant : la découpe de la languette de l’arche. Pour ce faire, on a cassé une lame de scie sauteuse juste à la bonne longueur pour que ça ne coupe que le bois et non pas les ficelles des bottes qui sont derrière !!! Et ça a très bien marché.
Pour finir la journée, on a commencé à résoudre le problème des descentes de chéneaux. En effet, dans le futur, il y aura les descentes qui doivent s’accrocher aux murs à l’aide de colliers. Le problème est que dans la paille ou les enduits de terre, on ne peux pas fixer quelque chose solidement... Par chance, les descentes de chénaux sont juste alignées à un pilier d’angle. Il y aurait bien la possibilité de mettre une longue tige filetée, mais ça risque de me faire un pont thermique et donc d’y avoir de la condensation et donc de mouiller la paille et donc que la paille pourisse !!! Conclusion ce n’est pas la solution. Bon alors on va faire ça en bois. Je décide d’utiliser une chute de perche pour faire des blocs qu’on fixera dans la paille sur une des planches de l’ossature, car par chance, il y en a juste une qui passe là derrière ! Pour la fixer, on va faire une rainure de la largeur le la dite planche, on mettra une bonne dose de colle (naturelle...) et on essaiera de visser tout ça tant bien que mal. On prend donc cette chute, on enlève l’écorce au couteau à deux manche (important d’enlever l’écorce, sinon les petites bêtes vont se régaler...) puis on la coupe en 6 morceaux (3 de chaque côtés). Ensuite pour faire les rainures, on a pris la scie circulaire, on a mis la profondeur maximum (75 mm) et on a fait 4 coupes. On fera le reste au ciseau à bois la semaine prochaine car c’est déjà l’heure... A part ça, ça aurait été clairement mieux de mettre ces attentes avant de poser la paille !
Journée bien remplie.
Bilan de la préparation des mur ; il reste à faire :
– Rectifier la position de quelques bottes afin que les murs soient droits et que l’appuis pour l’enduit sur les semelles en béton soit dégagé.
– Rectifier quelques échafaudages pour que toutes les parties de murs soient accessible.
– Trouver un moyen de faire un languette autour des hublots pour éviter des courants d’air.
– Mettre des supports en attente pour les descentes de chénaux.
– Poser les boîtiers et tubes électrique pour les prises extérieur.
Pour commencer, on a fini les descentes de chénaux. Et notre combine a bien marché. Afin de retrouver l’endroit des attentes après enduit, nous avons mis une longue visse qui ressortira.
Ensuite nous avons fait une languette autour des hublots pour éviter une ligne directe d’air. J’y avait pensé pour l’arche pendant sa construction, mais pas pour les hublots. Merci encore à ma Dremel, car pour faire ça, j’ai utiliser un petit disque à bois pour creuser une rainure autour du hublot. Suite de quoi j’ai découpé les languettes dans du bois croisé fin. Et pour finir, un peu de colle et j’ai planté mes languettes dans la rainure. C’est pas allé tout seul, mais c’est allé.
Suite de quoi, nous avons fait le tour de la maison pour rectifier les bottes de paille afin que les murs soient le plus droits possible et que les bottes soient alignées aux fenêtres.
Pour finir la journée, nous avons enlevé quelques planches de plancher provisoire pour nous préparer à la pose du plancher définitif.
En effet l’entreprise Pittet Artisans est venu projeter l’enduit terre sur nos murs en paille. Ça change bien la maison ! Elle vient de passer du status de grange au statu de maison :-).
Pour ce faire, ils ont utilisé une guniteuse par voie sèche [1].
Pour commencer, ils préparent le mélange (terre argileuse, sable, chaux et plâtre) dans un malaxeur.
Puis le mélange est envoyé dans la guniteuse.
Et enfin le tout est projeté sur les façades !
Puis quelques réglages sont faits à l’aide d’une règle.
Voilà un un peu plus d’une semaine, la maison a reçu sa coque de protection. On est maintenant tranquille au niveau de l’eau et du feu !
Reste maintenant à faire l’enduit de finition. Et surtout, le plus dur, trouver la couleur, le matériaux et la finition qui nous convient !!
Notes
[1] Une guniteuse par voie sèche est une machine qui propulse la matière au traver d’un tube. Par voie sèche car le matériel arrive au bou du tuyau sec et seulement à la sortie l’eau est injectée.
On est toujours dans la préparation de l’arrivée des fenêtres, et donc on a plein de petites choses à faire.
– On a fait une saignée devant la porte de la buanderie, à la demande du fenestrier, pour des raisons techniques que je n’exposerai pas ici.
– On a continuer à poncer les encadrements de fenêtre.
– On a fait une pente pour l’écoulement sur les seuils des porte-fenêtres. Là c’est moi qui me suis planté et je rattrape le coup. En effet je pensais qu’on pouvait faire un renvoi d’eau plus large qui irait jusque devant mon seuil. J’aurais dû me renseigner mieux. Pour le faire, j’ai utilisé la scie circulaire et j’ai fait un myriades d’entailles en pente. Pour guider la pente j’ai fait un socle plus haut que le seuil pour poser la règle dessus (voir photo ci-après). Une fois les entailles faites, j’ai enlevé au ciseau à bois les gros morceaux, puis j’ai utiliser la ponceuse à ruban pour finir le tout. C’est pas mal, mais j’ai quand même quelques ratées que j’essaierai de rattraper.
– Avant la pose de l’enduit de finition, on doit mettre une finition sous le toit. J’ai enfin trouvée (parce que ça fait un moment que j’y pense...) comment j’allais le faire : je vais faire un bardage à clin. Pour ça on a préparé des supports pour clouer le dit bardage. Comme il y a une bonne épaisseur (12 cm environ) entre le chevron et la façade extérieur, on a découpé des pièces dans des poutrelles de section de 5 cm * 10 cm. Puis on les a vissés sur le chevron (voir photo ci-après, c’est plus simple). Restera plus qu’à clouer les planches à clin !
Sinon bonne nouvelle, la chape du rez inférieur (en chaux aérienne) commence enfin à sécher (mais elle n’est pas encore sèche). Ça fait quand même 2 mois et ce n’est pas encore fini... Je vous tiendrai au courant quand elle sera enfin sèche (en tout cas en surface ;-) ).
Un grand merci à Nicole qui une fois de plus est venu nous aider !!
Oui, enfin, on a mis un petit bardage sous le toit pour faire une finition. En fait l’enduit de finition arrive tantôt et je dois faire ça avant pour que l’équipe qui va faire l’enduit puisse l’appuyer proprement dessus (ou plutôt dessous).
On a pris pas mal de temps pour faire la première partie car on a fait beaucoup de découpes autour des contre-fiches. Pour les autres parties, on a grandement simplifié tout ça et on a quasiment fait les trois autres parties dans le même temps que la première...
Autrement on a fait une petite arasée car j’ai acheté une fenêtre bon marché pour fermer la cave et il faut adapter le vide de maçonnerie à la fenêtre.
L’entreprise Pittet Artisans sont là cette semaine pour habiller définitivement la maison. En effet l’enduit de finition est en train d’être posé, et donc l’apparence extérieure finale de la maison est quasiment finie. Reste plus qu’à enlever les échafaudages (ce qui devrait se faire tout prochainement) et voilà !
Notre enduit est fait à base de chaux, plâtre, poudre de marbre et pigments (en effet, il est teint dans la masse). Pour l’appliquer, il projettent le mélange (qui ressemble à une espèce de crème) contre la façade, puis la lissent. Le lendemain, quand l’enduit a pris, ils grattent le tout pour enlever tous les défauts.
De plus, la première couche s’étant mise en place, elle a révélé - par des fissures - les emplacements à risque de fissures. Pour palier à celles-ci, ils on mis une espèce d’armature à ces endroits stratégiques, et donc devrait éviter d’éventuelles fissures.
De notre côté, on continue à remplir nos cloisons de terre ! C’est quand même un sacrément rude bouleau. D’ailleurs, un grand merci à Geoffrey pour ses gros efforts !
Pour les enduits de terre, j’ai finalement décidé d’acheter la terre. C’est plus simple...