En effet l’entreprise Pittet Artisans est venu projeter l’enduit terre sur nos murs en paille. Ça change bien la maison ! Elle vient de passer du status de grange au statu de maison :-).
Pour ce faire, ils ont utilisé une guniteuse par voie sèche [1].
Pour commencer, ils préparent le mélange (terre argileuse, sable, chaux et plâtre) dans un malaxeur.
Puis le mélange est envoyé dans la guniteuse.
Et enfin le tout est projeté sur les façades !
Puis quelques réglages sont faits à l’aide d’une règle.
Voilà un un peu plus d’une semaine, la maison a reçu sa coque de protection. On est maintenant tranquille au niveau de l’eau et du feu !
Reste maintenant à faire l’enduit de finition. Et surtout, le plus dur, trouver la couleur, le matériaux et la finition qui nous convient !!
Notes
[1] Une guniteuse par voie sèche est une machine qui propulse la matière au traver d’un tube. Par voie sèche car le matériel arrive au bou du tuyau sec et seulement à la sortie l’eau est injectée.
Oauis on fête la Suisse aujourd’hui ! Et tout le monde a congé ou presque...
Après une semaine de vacances bien méritée, on a pris une décision : on va couler les chappes en béton de chanvre le samedi 11 août, mercredi 15 et jeudi 16 août. D’ailleurs si vous souhaitez apprendre à poser du béton de chanvre en chappe, c’est l’occasion de participer ! Ce qui nous a fait prendre cette décision est que nous allons louer le malaxeur de l’entreprise Pittet Artisans. Le même qu’il on utilisé pour faire l’enduit en terre sur nos façades. Donc ils le laissent simplement sur place un fois l’enduit fini.
Mais, mais ! Avant tout ça il faut poser tout ce qui sera noyé dans le béton de chanvre ! A savoir : l’évacuation des eaux usées (tout à l’égout), Les tuyaux d’eau sous pression et les tubes électriques. Un sacré bouleau à faire avant le samedi 11 août !
Bon pour ce qui est d’aujourd’hui, nous avons fini le plancher du rez supérieur.
Nous avons aussi commencé à faire les différents travaux pour pouvoir couler la chape en béton de chanvre :
– On a mis les plaques de liège (8 cm) pour isoler le point faible qui se trouve entre la fondation et la paille. En effet à cet endroit le froid passe facilement.
– On a fait une petite dalle pour porter un pilier qui lui-même portera une solive qu’on coupera prochainement (trémie d’escalier oblige...).
Un grand merci à Nicole qui est venu nous aider encore une fois aujourd’hui !
Pour faire la rime, je dirais que c’est pas aussi simple que ça en a l’aire...
Dans mon cas, il y a 3 domaines :
– L’évacuation ou tout à l’égoût : toilettes, douches, les différents éviers/labavos et une grille au sol dans la buanderie.
– L’eau sous pression : eau potable, eau chaude et eau de pluie.
– Le chauffage : panneaux solaires thermique et le poële de masse (qui chauffera aussi l’eau). Mais ce point là on s’en occupera en temps voulu.
Bon pour ce qui concerne l’évacuation, je vous conseille de vous documenter. J’ai personnellement acheté ce livre, mais il est basé sur les normes et matériaux français. Ça m’a tout de même permis de comprendre bien des choses. Mon beau-frère étant installateur sanitaire de métier, m’a fait un petit cours en accéléré pour avoir une idée de quoi comment et avec quoi faire les évacuations. Et j’en profite pour te remercier grandement car ça m’a bien aidé ! Merci José !!
Donc en Suisse on installe des tuyaux Geberit PE. Il en existe 2 type : normal ou « silent ». Le silent est en fait étudié pour isoler phoniquement les bruits de l’eau qui passe. Les différents éléments qui forment votre système d’évacuation doivent être soudés. Pour les souder, il y a 2 moyens : les manchons électrique ou la soudure au « miroir ».
– Les manchons électrique premettent d’automatiser la soudure. On place simplement les deux extremités qu’on veut souder dans le manchon, on branche l’appareil (ce qui me fait dire que vous devez vous trouver un appareil à souder) et on appuie sur le petit boutton et on attend que le petit « vu » s’allume. That’s it !
– La soudure manuelle est un peu plus délicate (je ne l’ai encore jamais faite). il faut un autre appareil qui s’appelle un « miroir ». Le miroir sert à faire fondre les deux extremités, puis une fois fondus, on les serts l’une contre l’autre à la main ou avec un appareil spécial.
Il faut faire attention à plusieurs points :
– Toujours avoir au moins 2% (1.146°) de pente.
– Jamais de contre-pente !
– Jamais passer d’un gros à un petit tuyau, le contraire étant évidemment possible.
– Si vous avez des longues distances, attention à la dilatation !
L’évacuation doit absolument être liée à une ouverture de ventilation primaire. La ventilation primaire sert à éviter que par exemple lorsque vous allez aux toilettes, votre tirage d’eau ne fasse l’effet de vacum et tire tout les siphons de votre réseau. Le principe est un peu comme quand vous remplissez une paille d’eau et que vous posez le doigt sur le trou du haute, l’eau ne coule pas et reste dans la paille, si vous enlevez le doigt, alors l’eau coule. La prise d’air se fait soit sur le toit (une de ces petite cheminée qu’on voit sur les toits) ou alors par un clapet à membrane qu’on peut mettre à l’intérieur. La préférence va au toit pour éviter tout risque de mauvaises odeurs.
Pour ce qui est de l’eau sous pression, on va utiliser des tubes Sanipex prégainés. On va se la jouer « réseau en étoile », c’est à dire que chaque amenée d’eau ira de l’évier à la cave et tout les branchements se feront à la cave. Ce qui permet de faire des changements de branchement en cas de besoin (p ex : mettre de l’eau chaude aux machines à laver). Pour le moment je me contenterai de tirer les tubes. Donc je n’ai aucun détails quant aux techniques de branchement...
On fera tout en Sanipex diamètre 16, sauf pour la baignoire, car c’est mieux de prendre du Sanipex diamètre 20, comme ça on a un plus gros débit et la baignoire se remplis plus vite...
Voilà, on y est. Je fais ma petite liste d’achats des différents éléments à acheter pour faire ces évacuation et l’eau sous pression (tubes, coudes, embranchements, manchons, réducteurs, etc...) et je vais au magasin.
On attaque dans la cave où l’attente, qui se trouve un peu au milieu de la cave, doit être ramenée vers le mur. On dégage alors les galets, on creuse une place pour le coude dans le béton et je me rend compte qu’il me manque des coudes PVC pour pouvoir le faire. Et hope je refais un voyage au magasin...
Ensuite on commence à faire le tube de descente et là je prend concience que j’ai oublié la bouche de nettoyage [1], et rebelote je vais au magasin...
Bon avant de mettre le tuyau, on va préparer le collier qui va tenir le tube. Oh ben dis c’est des grosses visses ça, aaargh j’ai pas de tampons de fixation de cette grandeur moi !! Bon ben re-rebelote au magasin !
Fin de journée, on voit que je n’ai pas encore cette expérience et donc je cours beaucoup...
Notes
[1] En effet, on met une bouche de nettoyage juste avant l’égout pour pouvoir nettoyer les canalisations si besoin se fait...
Effectivement, j’ai eu un peu de temps qui s’est dégagé et j’ai donc pu travailler une demi journée. De plus ça se goupillait avec un rendez-vous avec mon fenestrier qui vient mesurer toutes les fenêtres.
Je commence par mettre en place le premier bout de tuyau fixé au collier.
Puis on fait une deuxième petite dalle pour un deuxième pilier. En effet je me suis rendu compte qu’à cet endroit, j’aurai un palier d’escalier et qu’il devra bien poser sur quelque chose...
Puis pour finir on a commencé à dégager l’attente d’égouts qui se trouve à la buanderie. Je constate à nouveau qu’il me manque une pièce pour pouvoir faire mettre la grille d’évacuation de la buanderie...
Ah ben on a bien avancé aujourd’hui ! Malgré encore quelques allés et retours pour des pièces manquantes...
On a fini l’évacuation de la buanderie. On a bien joué des coudes, « T », introductions en Y. Je suis plutôt content et voici le résultat.
Ensuite on a fait des ouvertures dans le mur intérieur de la cave pour faire passer les tuyaux d’eau sous pression.
On a aussi commencé à mettre les boîtiers et les gaines pour l’électricité.
Pour le rez inférieur, avant de pouvoir couler la chape, il reste à finir l’électricité et nettoyer les galets (en effet chaque fois que je soulève des galets, je constate à quel point il y a du chenis dessous !!).
José est passé (merci !) pour valider notre travail et c’est OK. Il a tout de même fait quelques remarques :
– Avant de souder les tubes, c’est bien de marquer au crayon jaune [1] le tour du manchon. Comme ça juste avant de procéder au soudage, on peut bien vérifier que le tube est au fond. Après c’est trop tard...
– Dans la cave, la bouche de nettoyage est trop haute. Ça n’a pas d’incidence, mais c’est moche. De plus c’est mieux de la tourner vers la porte, on gagnera un petit peu de place.
Donc au programme de demain : nettoyage des galets et finalisation de l’électricité.
Merci à Caryl pour sa participation.
Notes
[1] Haaa voilà un outil indispensable pour marques sur des tubes noir ! Le crayon de papier noir c’est pas très efficace... Donc il existe un crayon spécial pour ces fameux tubes Geberit.
C’est un peu un méli-mélo tout ça. On a mis la majorité des tuyaux d’eau sous pression au rez-supérieur (sur les voûtes).
Ah tout est fait en Sanipex diamètre 16. Mon beau-frère m’a dit que pour la baignoire, c’était mieux de prendre du Sanipex diamètre 20 car comme ça on a un plus gros débit et la baignoire se remplis plus vite...
J’ai aussi commandé la chaux et le plâtre pour ce week-end. Ben j’ai eu chaud ! Apparemment, la chaux n’est pas ce qui est le plus utilisé... Quand j’ai annoncé que je voulais 60 sacs de chaux pour vendredi, on m’a dit que je ne les aurait surement pas. Bon ils ont quand-même réussis à rassembler la moitié des stocks de Suisse et je les aurai vendredi. Donc en guise de conseil, prévoyez le coup au moins une semaine à l’avance !
On a avancé dans l’électricité au rez inférieur. J’ai décidé de boucler le tubage. C’est à dire que par exemple pour le bureau, je pars du boîtier de dérivation puis je faire le tour des prises et interrupteurs, puis je reviens au boîtier de dérivation. J’ai aussi décidé de J’ai fait ça car j’ai un ressenti que je vais peut-être mettre plus de câbles que je ne le crois... On verra si mon intuition est fondée ?
Pour donner des détails sur mon schéma, je pars de la cave avec deux tube diamètre 25 jusqu’au boîtier de dérivation. Puis depuis là, je fais un circuit de tube diamètre 20 pour chaque pièce.
On a aussi tubé la connectivité (réseau informatique et vidéo). La je pars de la cave avec un tube de diamètre 25 directement sur le boîtier dans la pièce. Je ferai passer un câble RJ45catégorie 6 pour le réseau informatique et un câble coaxial pour la vidéo (même si je ne l’utiliserai pas de suite...). Pour les curieux, je câble mon réseau pour éviter la pollution électromagnétique du Wifi.
Petite journée. Nous avons marqué le mètre fini [1] Pour ce faire, j’ai fait l’acquisition d’un petit niveau laser et c’est vraiment bien utile.
On a reçu la livraison du chanvre. Avant que le camion arrive, ayant maintenant un peu d’expérience et sachant que c’est un camion à hayon, on a préparé une « voie » pour déposer les palettes et surtout pour que le livreur puisse rouler avec son trans-palette dessus.
Suite de quoi j’ai peaufiné mon électricité et nous avons fait un peu de nettoyage.
Notes
[1] Le mètre fini est une ligne représentant le niveau 1 mètre en dessus du sol fini (ex : 1 mètre en dessus de votre carrelage).
Une de ces bonne journée bien déprimante ! En gros, on a passé la journée à essayer de nettoyer en profondeur les galets du hérisson ventilé.
Pour le faire on a finalement utilisé un aspirateur de chantier « normal », car la souffleuse/aspirateur n’est pas assez puissante...
Après 6 heures à croupis, on a réussi à nettoyer qu’une pièce. Dos cassé, crevé, déprimé, j’ai abandonné. Bou hou houuuu ! Bon il n’y aura que moi qui sait qu’il y a de la paille dans mes galets ;-).
Donc pour le bon conseil (je crois que je l’ai déjà dis, mais je le redis), soit mettez vos galets juste avant de faire la chape (ça ne m’aurais pas pris plus de temps, même à la brouette et ça aurait été bien plus gratifiant !) ou protégez les efficacement dès que possible !
Durant mes travaux d’électricité, j’ai constaté que le dernier boîtier que je devais mettre n’avait point de support. En effet il manquait un bout de cloison ! Ni une ni deux j’ai commandé le bois pour la faire et je l’ai reçu ce matin.
Donc on a commencé par monter la dite cloison puis finir l’électricité.
Ensuite on a peaufiné les préparatifs pour le chantier participatif du lendemain.
Donc aujourd’hui le but est de faire la chape en béton de chanvre de 20 cm d’épais. Pour ce faire, nous allons commencer par faire le remplissage sur 16 cm, puis nous allons changer de mélange pour faire la finition de 4 cm à niveau.
Pour commencer la journée, nous avons débarqué le malaxeur et nous l’avons installée à l’endroit qui nous paraissait le plus sensé.
Puis Pascal nous a expliqué comment faire le mélange :
Mettre un ballot de 200l dans le malaxeur
Mouiller jusqu’à ce que la chanvre soit ait une apparence « doré »
Ajouter un sac de chaux hydratée (aérienne)
Mouiller
Ajouter un sac de plâtre d’électricien (FixIt 101)
Ensuite à grand coup de brouettes, on amène le mélange à l’intérieur. La il faut le tasser, et pour ça il suffit de marcher dessus.
Il faut alors régler le niveau de cette première couche. Pour ce faire, j’ai utilisé mon nouveau niveau à faisceau laser que j’ai réglé sur le mètre fini. Puis j’ai préparé des « bâtons à niveler » en prenant un bout de latte de 1 m 20 et en faisant une marque à 1.07 m [1] et à 1.03 m [2]. Ces marques servent voir le niveau avec le laser. Quand le laser est sur le trait, on est à niveau ! Pour mettre la matière à niveau, on utilise des râteaux.
Une fois fait, on fait les « réglées ». Pour ce faire on change le mélange. On ajoute au mélange initial un sac de chaux, 120l de sable à chape (sable avec 20% de gravier de 8) et on mouille plus. Ensuite, avec ce mélange, on fait deux lignes d’environ 4 cm d’épais. On y pose deux planchettes (env, 20 x 15) à chaque bout, qu’on tape avec notre bâton pour l’enfoncer jusqu’au niveau final (trait à 1.03) précis. Puis on prend une « règle à tirer » et on met la réglée à niveau en s’appuyant délicatement sur les deux bouts de bois.
Une fois les réglée faites (2 ou 3 selon la surface), on remplis autour des réglées et on met la surface à niveau avec une règle en s’appuyant sur les réglées.
Et voilà, on a pu faire une pièce et les couloir. Mercredi on continue.
Un grand merci à Nicole, Isabelle, Pascal, Flavio, Stephan, Stephan (c’est pas une erreur, il y en avait 2...), Christophe, Didier, Caryl, Michel et notre cuistot Laurent !!
Notes
[1] Niveau de la première couche = mètre fini + 3 cm de finition (plancher, catelles ou autres) + 4 cm de la dernière couche de la chape.
[2] Niveau de la première couche = mètre fini + 3 cm de finition (plancher, catelles ou autres). Soit sur la chape finie.
Aujourd’hui on a continué à faire la chape du rez inférieur. On a fini la première couche (16 cm), mais tout juste. En effet on a pu faire une dernière machine avec le dernier sac de plâtre qu’il nous restait et on a eu un misérable petit sceau de matière de trop... Ouf ouf ! Du coup, j’ai directement réservé de la chaux et du plâtre pour demain.
A la buanderie on a une spécialité. En effet on aura une grille d’évacuation au milieu de la pièce (le gros tube noir) et pour que l’eau arrive jusqu’à la grille, il va falloir mettre de la pente (je veux min. 3%). Pour le faire, j’ai rajouté des marques à mes « bâtons à niveler ». Après un bref calcul, on a définis qu’il devait y avoir 5 cm entre le haut et le bas. Donc j’ai mis les marques à 2.5 cm et 5 cm afin de pouvoir vérifier le niveau en bas, au milieu et en haut de ma pente. Et ça a bien marché.
La chaux ne sèche pas vite, ça on le savait déjà, mais vraiment pas vite. L’un d’entre nous en a fait l’expérience en marchant dessus. On réparera ça demain...
Donc demain, on commence par aller chercher le plâtre et la chaux, puis on fait la couche de finition.
Un grand merci à Adriano et Caryl qui nous ont bien rendu service.
Le rez inférieur est quasi à niveau ! Il manque juste la couche de finition (plancher, dallage, etc...). Bon, il faut maintenant laisser le temps à la chaux de bien sécher. Et elle prend le temps ! Je ne vais pas la blâmer car prendre le temps de faire les choses fait partie intégrante du projet...
La couche finale de la buanderie a été assez pénible à faire à cause des pentes qui mènent à la future grille d’évacuation. Mais bon, une fois de plus, il suffit de prendre le temps...
Pour la petite combine. Pour grandement aider à tirer le béton à la règle sur le réglées, on a mis un feuillard métallique fin et souple (moins de 1 mm) sur la réglée. Ceci empêche la règle de s’enfoncer dans la réglée et améliore la glisse.
Ensuite on a barricadé les entrées pour ne pas avoir la bonne surprise qu’un passant qui passe nous laisse un souvenir non désiré...
Un grand merci à Eric, Caryl et Laurent notre cuistot qui avait envie de nous refaire une p’tite bouffe.
Aujourd’hui un coup de gueule à celui qui croit être plus léger que l’air ! En effet je suis allé sur le chantier et j’ai constaté des traces de pas dans ma chape toute fraîche !
Il y en a un/une qui manque pas d’air. Cette personne a réussi à outrepasser le panneau « chantier non autorisé », que la porte était clairement barrée, qu’on a construit un pont pour ne pas marcher sur la chape et que, quand on marche sur quelque chose de mou, on peut quand même se poser la question et ne pas faire le tour de l’étage en laissant ses petites traces...
Enfin pas très maligne cette personne ! Runtudju !!
Ce que je prends pour moi, c’est que je n’ai pas mis de panneau « béton frais ». Et donc pour le conseil du jour, quand vous faites ce type de travaux, barricadez l’accès et affichez clairement qu’il y a du « béton frais » !
On attaque le plancher du 1er étage. C’est le deuxième plancher, mais aussi le dernier...
J’ai décidé de mettre en « stand by » la chape sur les voûtes pour plusieurs raisons : nous n’avons pour le moment pas de malaxeur et nous ne sommes pas au clair sur certains détails (en particulier dans la salle de bains).
Une des choses qui nous a pris beaucoup de temps est d’enlever le plancher provisoire et déplacer nos affaires qui se trouvaient dessus...
J’ai évalué qu’en une journée, on a fait environ 15 m2 (y.c. l’enlèvement du plancher provisoire).
On continue le plancher. Du coup on a maintenant suffisamment de place pour déplacer notre établi et les affaires qu’on veut garder en haut sur le plancher. On y est aussi plus en sécurité !
Mais il y a encore beaucoup de chenis (chutes de découpe, palettes et diverses planches) qui reste sur le plancher provisoire. Je passe donc une partie de la journée à déblayer tout ça.
Bon je suis content, tout est déblayé, et maintenant on voit l’ouverture donnant sur notre futur salle à manger (du 1er au rez-inférieur) !
Plus je pose le plancher, plus je vois mon stock qui diminue, et ça m’inquiète car j’ai le sentiment que je ne vais pas en avoir assez... On verra demain.
Bon ben j’ai pu avancer et paf, il me manque du bois : 4m2 !!! Aaaargh ! Un petit téléphone à la scierie et par bonheur, il en ont en stock (catégorie B, un peu plus cher, mais bon pour la quantité...). Ni une ni deux, un petit voyage à la scierie et me voilà de retour avec mes 10 planches (j’en ai pris plus pour être sûr ;-) ).
Mais avec tout ça j’ai compris mon erreur : en effet lors de la commande du plancher, j’ai calculé (enfin sketchup) la surface à recouvrir et j’y ai ajouté 10% pour les chutes. Cependant, comme je pose mon plancher à 30°, il y a beaucoup plus de chutes...
Donc pour le petit conseil du jours, si vous posez du plancher de travers, je dirais qu’il faut compter 15%, voire 20% de plus que la surface à recouvrir dans votre commande.
De temps en temps, il y a des planches qui on travaillé et qui font un peu la banane et qui donc ne veules pas s’emboîter dans leurs copines. On peut assez simplement leur suggérer de se mettre à leur place avec un bras de levier. Le plus simple c’est par l’image...
Sinon, il est fini mon plancher ! Et je suis content.