Aujourd’hui j’avais un équipe motivée à poser la terre. Ben qu’à cela ne tienne, on mettra de la terre ! On va donc attaquer l’enduit de corps.
Dans l’idéal, il faudrait préparer de la terre le soir avant pour qu’elle se dilue bien avec l’eau. Bon je n’ai pas eu le temps, mais pour faire bien on a directement malaxé 3 bacs. Pour le malaxage, il faut d’abord mettre l’eau afin d’éviter que la terre s’attache au fond du bac. Le temps de préparer les bacs a permis au premier bac de se reposer une peu. Pour la suite, on avait un bon roulement : il fallait environ une heure pour utiliser un bac, ce qui laissait le temps aux autres bac de se reposer. Chaque fois qu’un bac était vide, on le refaisait directement, même sur la fin de la journée, comme ça j’ai déjà de la terre toute prête pour la semaine prochaine (il suffira de la remalaxer et éventuellement y ajouter un peu d’eau).
Pour l’application, il n’y a pas vraiment de règles. Le bon usage dirait qu’il faut partir d’en bas puis remonter, mais lors de notre petit cours on a vu qu’en tout cas avec notre manière de faire ce n’était pas si important. Notre « coach » nous a même expliqué que lui il commençait au milieu du mur, puis en haut et pour finir il faisait le bas, car il pouvait ainsi récupérer la matière qui tombait pour faire le bas... Ce que nous avons essayé de faire, mais comme nous étions 3 - voire 4 en fin de journée - on avait plutôt tendance à répartir le travail selon la disposition des échelles :-)...
Un grand merci à Isabelle, Christophe et Stephan !
Tout d’abord, pour protéger mes fenêtres, j’ai scotcher une bande de papier sur le cadre de fenêtre en laissant mon estimation d’épaisseur d’enduit libre.
Pour enduire, un des coins spécifique, est autour des cadres de fenêtre. La je souhaite faire bien attention de bien remplir avec la terre afin d’étanchéifier un maximum. Et ça il faut prendre le temps de le faire.
Quant à « Pi » (le titre), la formule pour avoir le pourtour d’un cercle est bien utile, mais il faut calculer et mesurer juste... Donc autour du hublot de la salle de bain, j’ai mis de la toile de jute (car plus souple pour des forme non conventionnelles). Pour calculer la longueur de la toile à découper, j’ai donc pris Pi x Diamètre, mais j’ai un peu fait au pif : en gros j’ai 90 cm de diamètre x Pi (3.14, que j’ai arrondi à 3) = 2.7 m => 3 bon pas (env 1 m par pas) et j’y suis... Résultat...
... il manque 20 cm... A ma décharge c’était tard le soir...
Un grand merci à Nicolas pour son aide et sa bouteille ;-), il s’est justement collé aux détails de fenêtres...
Bon voilà, j’en ai marre de repousser cette dalle pour diverses raisons valables. Bref je prends les choses en main et je décide d’armer et de couler cette fichue dalle. Problème : je n’ai pas de béton. Pour le béton, il y a plusieurs possibilitée :
aller le chercher, mais il faut un petit camion.
se le faire livrer, mais c’est très cher (la livraison).
le faire soi-même, mais je n’ai pas de gravier à béton, ni de bétonière.
acheter des sac de béton sec à gâcher, mais c’est un peu plus cher et c’est lourd.
J’opte pour la dernière solution qui me parait la plus réaliste avec les moyens que j’ai.
Bon je peux donc maintenant armer tout ça. Le maçon du village m’a dégoté un bou de treillis (merci Christian !!) et j’ai tordu quelques barres en épingle pour renforcer l’angle obtu (au fond sur la photo). Quelques découpes dans le treillis avec une « pince-coupante » on le pose sur des paniers pour le maintenir à hauteur, on met en place les épingles et le tour est joué.
Maintenant je vais m’occuper de ce béton ! Je file chez mon fournisseur qui vend des sacs de 40 kg (!) et je lui en prend 20 (que je prends en 2 voyages car ma voiture n’aurait pas supporter 800 kg d’un coup, en tout cas c’est ce que croit la police...). Trimbaler tout ça j’usqu’au rez-supérieur et je crois que j’ai mon cottas de physique pour aujourd’hui... De plus on a plus assez de temps pour couler, on fera ça demain.
Bon il me reste quant même du temps. Je vais donc finir de mettre mes tablettes de fenêtre et enfin mettre les paillons sur ces paroies.
Aaaahh voilà enfin le jour du coulage de cette dalle. Je dois dire que je l’ai attendu ! Mais me voilà content.
Bon, vu que je n’ai pas de bétonière, je vais gâcher le béton avec mon malaxeur dans une bassine près du coffrage afin de pouvoir verser tout ça dedans. C’est même pas trop mal, ça fonctionne bien. Pas plus que deux sacs à la fois (80 kg), sinon ça devient franchement pénible à malaxer... Il ne faut pas mettre trop d’eau non plus car nous allons vibrer le béton.
Assez vite, la dalle a été coulée, ce qui me laisse pas mal de temps pour faire d’autres choses.
Je vais commencer à appliquer la deuxième couche de terre dans les chambres. Mais là attention, il faut en mettre assez, et dès que la matière est un peu plus dure [1] on doit mettre encore une couche et aplanir à la taloche (ce sera pour demain). Je ne vais donc pas faire trop de murs.
Quand on fait de la terre, il faut toujours s’assurer que la couche précédente est humide (voire mouillée). Je sors donc mes vaporisateurs que j’avais acheté dans ce but. Mais c’est lent : pschit ! pschit ! pschit ! pschit !... Soudain me vient une idée ! J’ai un kit d’outils pour l’air comprimé et dedans il y a un pistolet à peinture. Mais c’est biensûr !! Hop, ni une ni deux, je monte tout ça et c’est top ! Ça va vite et cerise sur le gâteau c’est amusant...
Une fois la couche précédente humidifiée, on peut appliquer la terre au platoire.
Notes
[1] Chez moi c’est le lendemain, mais ça dépend beaucoup de l’humidité ambiante et de la température. Ça peu aller de quelques heures à quelques jours...
Voilà la deuxième couche que nous avons appliqué hiers est parfaite : un peu dure (mais pas trop) et encore humide à la fois.
Il est donc temps d’aplanir tout ça. Je dois dire que c’est la première fois que je fais ça et notre petit cours remonte déjà à quelques mois... Bon je fais appel aux souvenirs (après un petit tél avec notre enseignant ;-)) et j’attaque.
Je commence par bien humidifier tout ça, puis je met une fine couche de terre. Ensuite je prends la taloche et je fais des mouvements circulaires. C’est physique ! Très vite on voit que la taloche répartis la terre. Elle prend la terre sur les « bosses » et en met dans les creux, puis égalise. C’est très chouette à faire.
J’ai tout d’abord décoffré la dalle, puis j’ai coupé la solive et le plancher derrière la dalle afin de donner plus de hauteur pour la montée de l’escalier du rez-inférieur (en effet si je laissait la solive, c’étais un peu juste et on risquait de se cogner la tête...).
J’ai coupé la première partie à la tronçonneuse, mais ma tronçonneuse est franchement pas la meilleure et la chaîne n’est plus très aiguisée. De plus l’huile gicle beaucoup et ça a tout dégeulassé autour... Pour couper la solive de l’autre côté, j’ai tenté le coup avec la scie sauteuse, une fois d’un côté, puis de l’autre (en deux passes) et c’est vraiment pas trop mal ! En tout cas ça marche. Bon il faut un peu de place autour pour laisser passer la machine...
Je vais bientôt recevoir mon accumulateur d’eau chaude (boiler) et il pèse tout de même 290 kg (!). Si tout va bien, il sera livré par le fabricant lui-même et il a un chariot pour l’ammener à sa place. Si tout va mal, ça va être livré par une société tierce qui va simplement me le déposer devant la maison, auquel cas il faudra que je trouve un moyen de le transporter dedans. J’ai évidemment insisté pour que ce soit la première solution... Bref dans le but d’anticiper tout ça on a monté une « route » pour qu’un éventuel chariot puisse rouler jusqu’au fond de la cave.
J’ai ensuite continué à mettre les paillons autour de la fenêtre de la deuxième chambre. Mais comme je suis arrivé à cours d’agrafes, j’ai dû m’arrêter là (la suite sera pour samedi).
Aujourd’hui on était plusieurs. On a d’abord fait un peu de terre, mais on s’est assez vite retrouvé coincés car si on mettait une deuxième couche sur d’autres parts, il fallait venir le lendemain finir et le lendamain c’est dimanche et la règle ici dit « jamais le dimanche »...
Parallèlement, on a fini de mettre les paillons sur le mur de la deuxième chambre (là où il me manquais des agrafes).
Bon alors je me suis réorganisé et on a mis des paillons là où passera l’escalier, comme ça il se fera coincer derrière l’escalier et ce sera plus propre.
On a aussi continué à faire des chassis de cloisons au 1er.
Au niveau de l’apprentissage de la terre, je voudrais faire une parenthaise à propos des enduits en terre. On a sur une paroie de fissures assez imposantes.
J’analyse ça de la manière suivante :
– Cette part de cloison est vide derrière (juste la laine de chanvre) et l’espace entre les montants du chassis en bois est assez large. Peut-être que l’enduit bouge un peu.
– La terre était trop mouillée quand elle a été posé, et ça on le sait, c’est égal à fissures...
Mais bon c’est de la terre, on va essayer de simplement fermer ces fissures. Je vous redonnerai des nouvelles...
Un gran merci à Nicole pour son aide.
Aussi un grand merci à mon Papa pour les agrafes.
Eh oui, tout d’un coup, je reçoit un téléphone de l’entreprise Jeni qui veut me livrer l’accumulateur solaire (boiler) le matin même. Yop là boum, je dis oui... Peu de temps après vlà que je reçois un téléphone de mon poêlier-fumiste qui veut venir déposer l’insert et sa chaudière le soir même. Alléééé soyons fous :-).
Voilà donc que l’accumulateur arrive sur un petit camion. J’ai voulu que ce soit le fabricant lui-même qui me le livre car ils sont équipés pour le déplacer. En effet, si ça aurait été un autre transporteur (ce qui était une proposition du fabriquant), il me l’auraient déposé devant la maison et « débrouille-toi mon grand » ! Il faut quand même dire que mon accumulateur (qui est un petit) fait 290 kg ! Bref simplement et bien équipé, le livreur l’a descendu de son camion et on l’a attaché au petit chariot. Ce chariot était parfait car il avait de grandes roues pneumatiques et ça, ça roule sur la terre et les cailloux.
Voilà, on a donc roulé l’accumulateur jusqu’à l’intérieur et là on a eu deux petits soucis. Le premier est qu’on arrivait pas à tourner pour entrer dans la cave à cause d’un chassis de cloison. J’étais prêt à tailler dedans, mais l’esxpérience du livreur a montré que ce n’étais pas si difficile de soulever l’accumulateur (malgré ses 290 kg), le mettre à la verticale, le tourner et le remettre à plat sur le chariot. Le deuxième problème était que la porte provisoire de la cave était trop petite. Qu’à cela ne tienne, on l’a enlevée !
Notre accumulateur est donc arrivé saint et sauf dans la cave. On l’a soulevé une dernière fois à sa place.
Pour le petit truc : pour le tourner ou le déplacer, il suffit de le faire balancer un peu et il bouge tout seul sans grand efforts.
Ensuite on a continuer les enduits en terre.
En fin de journée et comme convenu, le poêlier-fumiste est venu déposer l’insert et sa chaudière. Il repassera demain pour l’installer.
Ce matin, le poêlier-fumiste (Colin Porret à Gorgier que je ne peux que vous conseiller) est venu installer et connecter l’insert et la chaudière à la cheminée.
Il les a soulevés à l’aide d’un palan manuel accroché à deux serre-joints qui eux-même étaient accrchés aux solives.
Puis il a ouvert le canal de cheminée sur la partie de gauche pour la prise d’air frais.
Après quelques réglages, le tout était à la bonne hauteur et il a alors fini le branchement à la cheminée. Pour garantir l’étanchéité, il a mis de la bande céramique autour du tuyau de raccordement.
Et pour finir, il a posé le tube d’amenée d’air frais.
Reste maintenant à mettre les raccordements pour l’eau de chauffage (raccordement à l’accumulateur) qui sera fait par un chauffagiste, puis on pourra faire l’habillage du poêle pour obtenir sa forme finale.
Parallèlement j’ai continué à enduire les murs en terre. A ce sujet, j’ai pas mal de fissures et assez grosses. Je vous tiendrai au courant de comment je vais y remédier...