Pour faire propre les embrasures des hoblots, j’ai eu une idée : découper dans un passeau la forme finie du bord intérieur de l’embrasure, l’appliquer contre la paroie et remplir de terre jusquà ce bord.
J’ai donc attaqué la découpe du panneau et je l’ai accroché au mur. Le plus dur dans l’histoire a été de le centrer par rapport à la fenêtre. Pour m’aider, j’ai utiliser le niveau laser qui donne non seulement l’horizontalité, mais aussi la verticalité. J’ai donc accroché le laser au milieu de la pièce et je l’ai réglé sur le centre de la fenêtre. Une fois fait, j’ai positionné le panneau en mesurant les distances par rapport au faisseau laser. Et voilà mon panneau réglé !
Bon mon embrasure brute actuelles (en béton de chanvre) est de temps en temps déjà à fleur du coffrage. Je ferai avec. Je metterai un minimum de terre, puis le tadelakt fera le reste.
Pour le moment, j’ai juste mis une couche d’accroche pour pouvoir ensuite charger jusqu’à la limite du coffrage.
Sinon, je me suis mis à mettre un paillon sur le pan de mur qui se trouve en dessus de la porte d’entrée. Il n’est pas facile à mettre car ce pan de mur est dans la trémie de l’escalier et fait plus de 5 m de haut. Comme les paillons que j’achète font 2 m x 5 m, j’ai décidé d’en mettre un d’une pièce. Vu la hauteur, j’ai dû construire un pont pour la partie haute.
Parallèlement à ça, ma femme a continué à faire des enduits de corp dans la salle de bain.
La place s’amenuise. Au fure et à mesure que les éléments se construisent, on a de moins en moins de place pour nos divers ateliers. Justement, je m’attaque aux cloisons du 1er et mon atelier actuel est en plein sur la trajectoire des cloisons. De plus, tout mon lambris pour faire le dessous du toit se trouve en attente dans la chambre au nord et si il reste là, je devrai le couper pour pouvoir le sortir (les lames font quand même 5 m) pour faire le lambris au salon (au sud)...
J’ai donc commencé la journée par une réorganisation de l’atelier et du stockage des matériaux. J’ai démonté l’atelier « fixe » pour en faire un atelier « mobile », puis on a déplacé les trois quarts du lambris dans la partie sud de l’étage. On a dû le mettre en bied pour qu’il ne passe pas dans la trajectoire des cloisons...
Une fois la place libre, j’ai commencé à faire les chassis des cloisons. Après mure réflexion, j’ai décidé de l’aligner à l’axe des poteaux et non pas de la traverse [1] (vous verrez par l’image demain).
J’ai commencé par faire le petit chassis à l’est.
Puis j’ai attaqué la grande partie qui est relativement compliquée car elle s’encastre dans la traverse (à cause de la différence des axes).
Notes
[1] En effet les poteaux et la traverse ne sont pas tout à fait dans le même axe pour des raisons de constructions de la part du charpentier dont je ne me souviens plus.
Voilà j’ai fini la cloison un peu compliquée du 1er. J’ai dû faire des découpes pour l’encastrer dans la traverse, mais c’était amusant à faire.
De son côté, le premiers endroits techniques des enduits on reçus l’avant dernière couche (avant la finition qui se fera elle juste avant de déménager...). Là c’est juste sur les arrondis et c’est rudement beau. Je suis content !
Aaaahhhh enfin j’ai avancé avec mes tuyaux d’évacuation. J’ai presque tout soudé. Il reste juste la montée sur le toit (qui attendra que la météo soit meilleure) pour la ventilation primaire et les détails des éviers (toilettes et chambre), soit moins de dix soudures ! Je dois dire que j’ai pas mal dû jouer du coude pour les installer car je les ai mis un maximum à l’extérieur des toilettes (cachés) puis à un certain moment, il a bien fallu rentrer dans les toilettes car sinon ils auraient été apparents dans la cage d’escalier...
J’ai aussi directement mis un « Y » qui est prêt à recevoir une toilette « humide » au cas où [1]...
Pour l’attente de l’évier qui sera dans la chambre, j’ai dû faire une soudure manuelle (au miroir) car la soudure se trouve dans la poutre du chassis et le manchon prenais trop de place.
Suite de quoi j’ai finis la cloison de la chambre y compris la porte.
J’ai aussi eu la visite de Pittet Artisans qui viennent la semaine prochaine commencer à faire l’escalier en voûtes sarasines (comme les voûtes de la cave). Du coup je dois finir la pose du paillon de la porte d’entrée car l’escalier viendra s’appuyer contre. Et voilà qui est fait.
En parallèle à tout ça, ma femme et une de ses copines on fait des enduits en terre. Ma fois ça avance ces enduits.
L’embrasure du hublot est maintenant prêt !
Un grand merci à Sylvie pour son aide.
Notes
[1] Pour ceux qui ne le savent pas encore, on va mettre une toilette sèche à cet endroit.
Aujourd’hui le chauffagiste est venu pour commencer à équiper la chaudière pour faire le circuit de chauffage de l’eau.
J’ai voulu que ça se fasse en cuivre car suite au cours pour les panneaux solaires avec Sebasol, je suis convaincu que c’est un moyen d’excellente qualité.
Donc une fois que le chauffagiste et le poêlier-fumiste se sont mis d’accord avec la manière de brancher tout ça et par où passer, il a pu commencer.
Et voici un début de résultat :
Pour vous donner quelques explications de tout ces tuyaux :
– En Suisse on doit sécuriser une chaudière pour éviter qu’elle explose. Il doit donc y avoir un système de refroidissement. C’est pour ça que j’ai dû amener de l’eau sous pression (petit tuyau gris entortillé) et un écoulement jusque là (gros tuyau noir qui fait le syphon).
– Ensuite on a les tuyaux qui transportent l’eau froide et l’eau chauffée (dans mon cas en cuivre) jusqu’à l’accumulateur (boiler).
– Il y aura aussi les sondes qui serviront à informer le circulateur (pompe) des diverses températures (accumulateur et chaudière) afin qu’il se mette en marche au moment voulu.
En parallèle, les enduits continuent et une fois de plus ça prend du temps... Pour le truc et astuce (d’ailleurs je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé avant, c’est tellement évident) au lieu de tirer comme un boeuf les bacs méga lourds pleins de terre, il existe sur le marché des chariots à roulettes (si si c’est vrai !) sur le quel on peut poser le dit bac. Rest alors plus qu’à ballader notre bac...
Nous avons décidé de faire des escaliers maçonnés car ils correspondent à notre désire. De plus, après quelques demandes d’offre, il s’avère que c’est quasi le même prix. Aujourd’hui un des artisans de l’entreprise Pittet Artisans a commencé à faire les escaliers. Son premier travail a été de dessiner les repères contre les murs.
Mais avant ça on a longuement discuté plusieurs détails que je ne développerai pas ici.
En même temps, le chauffagiste (Di Marzo Eco-Energies) est venu finir la première partie de l’installation (du poêle à la cave). Il a tout soudé puis a testé l’installation en mettant de l’eau sous pression dedans. Enfin il a isolé tout ça.
De mon côté, il y a encore des pans de murs qui ont été enduits.
J’ai aussi isolé les fenêtres du 1er, ainsi que posé les tablettes de fenêtre.
J’ai construit le chassis pour la porte des toilettes du 1er. En ce qui concerne les cloisons du 1er, il me reste maintenant à faire le « box » où se trouvera l’évier. Cependant je recherche une petite fenêtre (pas plus que 50 cm x 70 cm) autour de laquelle je construirai le chassis... L’appel est lancé !
Voilà, cette semaine la construction de la paillasse voûtée en briques de l’escalier a commencée.
Chaque jour un petit bout de plus. Pour gentillement arriver au point le plus technique : le virage...
Aussi, le poêlier-fumiste est venu installer les plaques d’accumulation autour de l’insert. Ces plaques sont faites en grande quantité de fer et sont très lourdes (d’où le nom poêle de masse...). Comme son nom l’indique, cette couche va accumuler la chaleur produite par l’insert, puis rendre ça gentillement à l’habillage (dernière couche) pour chauffer la maison.
Pour ma part, j’ai commencé à poser les boîtiers et les tubes électriques au 1er étage. C’est pas toujours évident car je n’ai pas vraiment de plans. En fait j’en ai un, mais il y a beaucoup de changements dans le vif du sujet. Par exemple, il est plus facile de placer des lampes quand on est dans la réalité que sur des plans (même 3D...). Donc j’adapte au fur et à mesure (d’un coté, merci l’auto-construction).
Non pas un toboggan , mais la paillasse est finie ! Le maçon a réussi (tout juste) à finir le virage, puis d’une volée a fini jusqu’en haut ! C’était très impressionnant et instructif de l voir à l’oeuvre. D’ailleurs si vous voulez voir le bâtissage d’une voûte et escalier je vous invite à aller voir ce petit film.
J’ai quant à moi continué de poser des tubes électriques, mais comme à un moment donné il me manquait des informations sur l’emplacement de certains éléments, je me suis rabattu sur le chassis des toilettes du 1er.
De leur côté les enduits avancent. Ils sont bientôt finis, mais les embrasures arrondies prennent vraiment beaucoup de temps ! Je pense que la semaine prochaine ce sera fini.
Aujourd’hui j’ai une fois de plus eu la participation de Nicole et j’ai décidé de faire une chose que je souhaitais faire depuis longtemps. Isoler et étanchéifier le velux.
Pour ce faire il a fallu bourrer de laine de chanvre l’ouverture entre la ferblanterie du velux et l’étanchéité du toit pour isoler. Puis on a fait une bande étanche autour des chevêtres pour que l’air ne passe pas (merci Nicole, j’aurais oublié ;-) ). Ensuite on a fais des cales pour y agrafer le lambris et on a isolé autour des cales. Puis pour finir on a posé une partie du lambris.
Ainsi donc un grand merci à Nicole pour son aide !
En fin de journée, j’ai aussi posé quelques tubes électriques avec mon fils. Un grand merci à toi Antonin !!
On entame les enduits en terre au 1er étage et aussi la troisième tonne de terre. Je me suis dépêché ce matin de poser les paillons sur un pan sous le toit afin que ma femme et une de ses copine puissent venir cet après-midi appliquer l’enduit de corps.
Pendant qu’elles faisaient la première partie, j’ai posé les paillons sur un autre pan de mur pour qu’elles puissent continuer une fois le premier pan fini. C’est qu’elles avancent vite !
On a eu aussi la visite d’une partie de la famille qui a aussi fait un bout du mur.
Au 1er, pour mes cloisons intérieurs, je vais laisser l’intérieur vide. Je me suis posé la question de comment allait se passer l’application des enduits dans ce cas. Voici la réponse en image...
Je trouve ça parfait. Ça « dégueule » derrière et ça reste comme ça. Du coup ça fait de l’épaisseur à l’enduit et ça fait une bonne accroche au paillon.
Un grand merci à Silvia, Isabelle, Saskia et Sven pour votre aide !
Voilà, je me suis enfin déciidé à débuter la fabrication de l’installation solaire thermique (panneaux solaire pour chauffer l’eau quoi).
Avec mon Papa, on est allé à Lausane pour d’abord embarquer le matériel que Sebasol fourni, puis on est allé à l’atelier pour commencer la fabrication des absorbeurs [1].
Après un bref rappel de ce qu’il faut faire et ne pas faire, on attaque le premier absorbeur (je dois en faire 6).
On prend la torche de cuivre [2] et on commence à plier sur la table à plier. Et bing, voilà au premier essai on a réussi à écraser un tube... Bon on va pas se laisser abattre, on l’as mis de côté et on essaiera de le réparer plus tard.
On reprend la torche et on replie. Nickel, cette fois-ci on est bon. Ensuite on prépare nos plaque et on brase.
Bon et voilà, on en a fait trois et ne voulant pas stresser, on décide d’en rester là pour aujourd’hui. On y retournera pour faire les trois autres. Je dois encore aller sur le chantier pour décharger tout ce matériel.
Mine de rien une grosse journée.
Un grand merci donc à mon Papa !
Notes
[1] Partie noire des panneaux en cuivre qui vont chauffer l’eau du circuit d’échange.
[2] Rouleau de tube de cuivre qui servira à façonner les serpentins qui se trouve sous les plaques de cuivre.