A ce sujet, quelques explications. Le mur sera fait de rondins de bois. Pour que celui-ci tienne la poussée de la terre qui se trouvera derrière, on fera des ancrages (avec les rondins) qui seront pris dans la terre. Une image est bien plus parlante...
Selon mon fournisseur de bois, un mur comme ça devrait avoir une espérence de vie - dans un terrain comme le mien qui est très drainant - d’une quarantaine d’année. Bien assez pour moi ;-).
En ce qui concerne la terrasse, j’ai décidé de la désolidariser du mur de soutènement. Mon instinct me dit qu’il va un peu bouger et se mettre en place. De plus il ne sera pas hors gel.
Bon dans le concret, on a commencé par faire un peu d’implantation pour la construction des fondations de la terrasse est qui seront proches du mur de soutènement (ce sera plus difficile de les faire une fois que le mur sera construit). Pour ça on a mis un cordeau positionné dans l’axe des piliers et au niveau 0.00 (sol fini).
Ensuite on a nettoyé les trous et mis à niveau hors gel. Puis on a fait les armatures avec des fers diamètre 8 et on a coulé la semelle de la fondation.
Pour l’après-midi je me suis réservé une petite séance de sport. Mon neveu est venu me donner un coup de main pour écorcer les billons qui attendent et qui doivent être faits d’ici au 13 juillet... Bon au bouleau. Après une petite explication à mon neveu, on s’y est mis. Très vite il a bien capté le truc. Génial. Le temps qu’on se synchronise et on y est allé. J’en faisait un, puis il en faisait un, etc... On en a quand même fait une douzaine !
L’objectif aujourd’hui est de préparer la journée de samedi où nous ferons le mur de soutènement en rondins de bois.
Tout d’abord on a décoffré les fondations des piliers pour la terrasse. Elles sont pico-bello !
Ensuite on a préparé la citerne de récupération d’eau vu qu’elle va enfin être ensevelie sous la terre de remblais. On commence par faire un trou en haut de la citerne pour y faire passer le trop plein et la gaine technique qui elle même fera passer le tuyau de pompage et la sonde [1]. Au dernier moment j’ai pensé qu’on devra mettre le filtre sur la cuve et que lui-même a un trop plein ! Il faut donc mettre une attente pour celui-ci, et donc il ne faut pas un coude qui va dans la cuve, mais un "T" pour ensuite mettre un coude pour le filtre...
Une fois fait on a nettoyé la zone qui sera remblayée, en particulier contre le mur de la cave (extérieur vous l’aurez compris) où les divers travaux (échafaudages, enduits, feuilles mortes, etc...) on laissé une couche de matériaux indésirable.
En nettoyant, j’ai (re-)découvert une attente pour un éventuel futur drainage derrière le mur de soutènement. A l’époque ne sachant pas exactement de quoi serait fait ce mur, j’ai prévu que l’on ait un drainage qui en fasse le tour. Maintenant faisant un mur en rondins qui ne craint ni eau ni gel et ayant un terrain très drainant par lui-même, on va simplement boucher celui-ci. Peut-être qu’il servira quand même un jour ?!
Voilà, on est prêts ! On se réjouit de samedi pour enfin voir monter ce mur en rondins !
Notes
[1] La sonde sert à connaitre le niveau d’eau dans la cuve. Quand la cuve sera vide, on passera automatiquement sur le réseau d’eau de ville.
Une grosse journée qui démarre sur les chapeaux de roue car Paul est là avec sa pelle mécanique et on commence directement par terrasser un peu. En effet, il faut monter un peu le niveau pour le premier billon afin qu’il soit quelques centimètres en dessous du niveau extérieur du rez-inférieur fini. Je préfère que ce premier billon soit en partie dans la terre afin qu’il soit tenu.
Voilà, Paul amène le premier billon à grand coups de bras de pelle. Oh là là, quelle bonne idée j’ai eu de vouloir une pelle mécanique pendant le montage du mur !!
Un foi en place, on commence à faire les encoches pour poser les ancrages et le prochain billon perpendiculaire.
Petit à petit le mur monte et je trouve ça cool à faire, cool à voir et très cool comme concept !
A midi, nous n’avions que deux rangées, mais il fallait bien se mettre en place et se régler.
Au niveau statique, nous avons mis un peu de fruit, environ 1/3 de billon par étage.
En règle général, nous faisons les ancrages d’environ 2 m. Aussi les transversales (les rondins qu’on voit dans leur longueur) nous les faisons dépasser dans la terre d’environ 2 m.
Pour les encoches, c’est mieux de faire trop petit puis agrandir. Donc on prépare l’encoche (première découpe) puis nous amenons le billon et nous faisons les ultime réglages.
Au fur et à mesure que le mur monte, nous remblayons et nous tassons la terre à la « tape tape » (dameuse). Le côté plus pénible est le remblayage contre le mur de la cave, eh oui on doit mettre nos galets pour aérer les briques en terre cuites !
A la fin de la journée, on a comptabilisé 6 niveaux de billons (moins que je pensais, mais ça c’est comme d’habitude...).
Ce fut une belle journée intense !
Un grand merci à Pierre-André, Yvan et Paul pour leur précieuse aide, ainsi qu’à Laurent pour cette délicieuse Paella de midi !
Une fois n’est pas coutume, on a travaillé un lundi soir au grand dam des voisins qui ont dû supporter les bruits des machines (pelle mécanique, tronçonneuse et surtout « tape tape ») jusqu’à 21h15 ! Merci à eux pour leur compréhension.
En fait j’ai le matériel jusqu’à lundi prochain et il faut que je finisse ce mur d’ici là. Donc priorité une sur le mur !
Afin que Paul puisse se frayer un chemin jusqu’en haut du mur, on a dû faire un grand nettoyage des alentours, car il y avait une myriade de palettes, fenêtres, portes, etc. qui traînaient justement dans ce coin.
Une fois fait, Paul a donc terrassé son chemin pour pouvoir monter jusqu’au dessus du mur. En effet, pour remblayer, ça commence à devenir inaccessible depuis le bas.
Suite de quoi on a mis une rangée, et très vite il a fallu remblayer le coin entre la citerne et le mure de la cave (qui justement était inaccessible). Pendant le dit remblayage, un malencontreux coup de pelle mécanique a cassé notre « T » pour le trop plein de la citerne ! Heureusement il n’est pas en miette. Solution : on va le bétonner autour pour étanchéifier tout ça.
Après un bon petit repas bien mérité, on a continué à empiler les billons et en fin de soirée, nous étions en dessus de la citerne.
Reste encore environ 70 cm et nous y seront !
Par contre avant de pouvoir continuer, il faut maintenant finaliser les installations sur la citerne, à savoir la chambre de visite et le filtre pour l’eau.
Jeudi après-midi Paul est de retour pour continuer à monter le mur de soutènement et remblayer. Cependant, il faut que les différents éléments pour la citerne de récupération d’eau soient mis en place car ils vont être ensevelis sous le remblais.
Il y a plusieurs travaux à exécuter :
– Faire la chambre de visite pour aller dans la cuve.
– Sceller la deuxième ouverture de la cuve (nous en avons besoin que d’une).
– Faire l’entrée pour l’arrivée d’eau de pluie.
–Réparer le « T » du trop plein en l’enrobant de béton.
– Installer le filtre et ses connections.
Ces travaux se feront en deux temps car il y a de la maçonnerie et le béton doit avoir pris avant de faire la deuxième partie.
Pour la chambre de visite, je suis allé acheter des anneaux de chambre qui sont compatibles avec mon ouverture. Au final, on veut que le couvercle de la chambre soit ensevelit (et donc non visible) sous la terre végétale (environ 10 cm dessous le niveau fini). J’ai donc besoin de 90 cm de hauteur. Pour ce faire j’ai pris un anneau de 50 cm et deux de 20 cm. Ces anneaux sont assez lourds, heureusement que Paul s’était fait un chemin pour son engin, on a du coup pu les rouler jusque sur la cuve. Une fois les anneaux en haut, on les a maçonnés.
On a aussi scellé la deuxième ouverture qui ne nous servira à rien.
L’entrée pour l’arrivée d’eau de pluie (filtrée) va traverser la dalle de la cuve, puis aller jusqu’au fond de la cuve. Ensuite il y aura un dispositif anti-remous au fond. Alors percer du béton comme ça c’est pas une mince affaire ! Mais c’est que c’est dur le béton !! Bon on y est tout de même arrivé... Le trou fait, on a scellé un manchon dans du ciment afin de pouvoir glisser le tuyau dans la cuve une fois que le ciment aura pris.
Pour finir aujourd’hui, on a fait un petit socle pour poser le filtre à la bonne hauteur, soit 10 cm plus haut que le dessus de la cuve (ben oui, il faut bien que l’eau coule du filtre à la cuve...).
Ce jeudi, Paul vient en début d’après-midi pour avancer la construction du mur de soutènement et remblayer derrière le dit mur. Mais avant cela, on doit finir la « connectique » des différents éléments pour la récupération d’eau. Soit :
– L’arrivée dans le filtre.
– Le tuyau qui descend du filtre à la cuve.
– Le trop plein du filtre.
– Aussi on va vider la cuve qui au cours des deux dernières années s’est gentiment remplie par infiltration sous les couvercles. J’estime qu’il y a 3000 litres...
Bon je commence par aller acheter du matériel (tuyau, coudes, manchons et une pompe).
On commence par installer la pompe. Problème, j’ai acheté une pompe immergée. Elle n’est pas très puissante et le tuyau que j’ai acheté est trop mou. Il se plie (et donc se ferme) et empêche l’eau de monter. De plus, l’eau a quand même plus de 3 mètres à monter avant de redescendre dans les égouts. Bref, heureusement que j’avais un peu de matériel, car j’ai réussi à bricoler un raccord sur un tuyau d’arrosage (moins souple) qui a permis à la pompe de faire son travail. Il a fallu au moins trois heures pour (presque) tout pomper. Je pense qu’une pompe extérieure (non immergée) aurait été mieux et plus efficace.
Ensuite on a posé le tuyau qui descend au fond de la cuve. Ça a été facile. On l’a glissé dans le manchon qu’on a bétonné le jour avant et on l’a coupé juste au-dessus de la sortie.
Bon ben on continue l’arrivée d’eau, soit du filtre au dit tuyau.
Et puis l’autre, du filtre au trop plein.
Et voilà qu’il est déjà midi. Le temps de manger et Paul arrive. C’est parti pour le remblayage et le montage du mur de soutènement ! On commence par remblayer une peu et surtout contre la maison et autour des tuyaux afin de les fixer et les protéger. Sur les tuyaux, on a mis une couche de sable afin de les protéger d’éventuels cailloux qui pourraient les percer.
Et puis de bon train on s’est mis à continuer le mur. Vers 16h on a regardé où on en était et on s’est dit qu’il devrait y avoir encore deux ou trois rangées à faire. Je suis alors aller sélectionné un billon, mais il ne restait plus que des billons de 5 m. Le problème est que pour faire ancrage il faudrait au moins 6 m. Bon, je demande à Paul de quand même venir le prendre et on verra sur place. Une fois sur place, on constate qu’il est trop court pour faire de l’encrage et que donc il faudra en écorcer un autre. On gardera celui là comme dernier billon. Vu l’heure, je décide d’arrêter là et on pose ce billon dans les encoches en attendant samedi (pour finir). Et là, oh miracle (enfin pas vraiment), on constate qu’il est pas si mal, que le niveau fini est à peine 10 cm en dessus ! Donc donc !!! Le mur de soutènement est FINI ! Ah quelle bonne surprise. On viendra quand même samedi pour finir de remblayer.
Ce matin Paul est à nouveau là pour (pré- [1])finaliser le remblayage derrière le mur de soutènement. Il a fait sont petit « business » et vers midi le niveau de la terre derrière le mur était à raz le dernier billon ! Ça fait plaisir de voir que la cuve de récupération d’eau a disparu. Il ne reste plus que le couvercle de la chambre de visite qui disparaîtra lui aussi sous la terre végétale.
Au sujet du mur de soutènement, mes deux derniers rondins au fond on un espace entre eux qui est assez conséquent. Afin d’enjoliver un peu tout ça, j’y ai mis un bout de perche (rondin plus petit, env 10 cm de diamètre) entre les deux rondins du côté remblayé (avant remblayage, forcément) et c’est vraiment plus joli. Je vous le conseille donc !
De mon côté, je suis allé changer ma pompe et j’en ai pris une de jardinage (plus puissante et non immergée). Ben c’était pas mieux. Je crois que je dois un peu étudier l’histoire, mais ce n’est pas le moment...
On a aussi profité de faire un petit raccourcis pour entrer et sortir au niveau du rez-supérieur.
Pour ce qui est du branchement final de la cuve (des descentes chéneaux au filtre), je laisse de côté un petit moment. Je veux d’abord tirer la conduite depuis la descente de chéneau ouest pour avoir le niveau d’arrivée exact. Aussi je veux faire un bac de rétention qui empêche l’eau d’être récupérée dans les 20 première minutes. En fait la pluie draine l’atmosphère de toutes ses impuretés que entre autre nous les hommes diluons gracieusement... Aussi c’est pendant ces 20 premières minutes que le toit est nettoyé (pollen, feuilles, petites bêtes, etc...). Le principe du bac de rétention est mécanique et assez simple. Je dois avoir un bac d’environ 200 litres qui se remplit quand il pleut. Quand le bac est plein, l’eau est alors redirigée dans la cuve. Puis le bac se vide tout gentiment grâce à un petit trou. Pour les détails, ce sera quand je le ferai... Au niveau des références, j’ai vu ça dans le livre de la maison des Guisan (la clé de sol) qui ont fait un système similaire. Bref le dit bac était là depuis le jour où on a acheté le terrain. Je l’avais mis de côté exprès pour ça. Son jour est donc presque arrivé...
Pour finir sa matinée, Paul nous a fait un petit chemin afin de pouvoir monter ou descendre des matériaux, il a nettoyé les alentours, nous a fait une petite fouille pour mon tuyau d’arrosage extérieur, un joli trou pour faire une fondation de pilier de terrasse et une fouille pour le drainage ouest (ben ouais, on a profité de sa pelle mécanique !). Merci Paul pour ta disponibilité ce samedi.
Ayant encore quelques heures, on a décidé d’aller continuer le lambris dans le combles. On en a mis quatre rangées, mais elles étaient assez compliquées et ça a donc pris du temps...
Notes
[1] « Pré » car après il faudra encore démonter notre cabanon, égaliser le remblayage et mettre la terre végétale...
On avance on avance, les combles se couvrent de leur manteau blanc. On a fini tout le pan est et on a attaqué le pan ouest. On commence à avoir la main et on évite pas mal de petites choses qui prennent du temps. De plus on commence à avoir l’oeil pour les découpes un peu spéciales...
La fin d’une partie était pas grande (environ 2 cm de lame). Pour la finir, nous avons découpé une lame dans la longueur en y mettant un angle de 45°. Ainsi on a pu la glisser la « mini-lame » dans la rainure de la précédente. Celle-ci on l’a collée et en attendant qu’elle sèche, on l’a fait tenir avec des « coins ».
On s’est aussi amusé à dessiner la futur cuisine au sol afin d’avoir un aperçu 1:1 des dimensions. Ben ça nous a drôlement été utile. On a pu constater quelques points inattendus et du coup prendre des décisions utiles.
Toute la partie sud a été couverte par le lambris. C’est très lumineux ! Pour faire la partie sur les escaliers, il a fallu jouer de l’échafaudage et un peu faire l’équilibriste (mais en toute sécurité bien sûr).
Nous allons faire une fenêtre témoin (petite fenêtre où l’on voit la paille derrière). La dite fenêtre sera faite dans le lambris et sera ronde. Je n’ai pas oublié de mesurer et noter le centre afin de pouvoir découper le lambris par la suite.
Par contre, après coup, j’ai constaté que j’avais oublié de noter et découper un boitier de dérivation électrique derrière le lambris... Bah on va le retrouver car il est accroché à un chevron. De plus j’ai suffisamment de photos pour me rappeler son emplacement...
Pour finir la journée, on a attaqué la chambre à coucher (partie nord) qui est plus petite. On a posé 4 lames.