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Nettoyages de printemps, mais extérieurs

Vendredi, les échafaudages métalliques partent et on doit enlever tout ce qu’on a mis qui les touche, soit nos propres échafaudages. Du coup ça nous a donné l’élan de faire du nettoyage extérieur.
Je dis pas que c’est tout beau tout propre, mais c’est déjà drôlement plus agréable. La semaine prochaine, je commande une benne à déchets et je la remplis avec tout ce qui traîne et dont je ne peux rien faire.

Dans un autre registre, on a décidé d’huiler notre poutraison intérieurs avec de l’huile de lin mélangée à de l’essence d’eucalyptus [1] ou d’agrume (orange). On a fait un essai avec de l’essence de térébenthine, mais c’est passablement toxique et ça ne sent pas très bon...

On a aussi fait quelques retouches à l’isolation en béton de chanvre dans la cage d’escalier. Ça n’a pas été facile de trouver le bon mélange pour avoir la même couleur, surtout qu je n’avais plus le malaxeur. D’ailleurs je n’y suis pas arrivé... Mais c’est pas plus mal, je me suis trompé dans la dose des pigments et j’en ai mis 2 fois plus. Mais c’est pas grave car je dois le dire c’est plutôt joli !

Notes

[1Accessoirement l’eucalyptus est un répulsif naturel pour insectes de plus il dégage une bonne odeur. Ce qui est aussi le cas pour les agrumes...

Q

Spéciale dédicace pour F de St-Blaise... Voilà pour l’intro mais ceci ne vous regarde pas ;-)

Voilà, on a fini la parenthèse avec la première couche de terre au rez-inférieur, mais maintenant j’aimerais finir le lambris au 1er. Alors hop hop, on attaque sec !

A la mi-journée, on avait fini 30% de ce qu’on avait à faire dans la journée, mais pas contre c’était la partie la plus technique (avec des des découpes). Hem, J’espère qu’on va y arriver.

L’après-midi, on attaque donc les deux dernières parties, mais cette fois-ci c’est plus facile (sans découpes) et on est en bas (pas de ponts à faire). La dernière partie étant une partie un peu cachée et dont les bords vont être encore finis lors de la pose des enduits de finitions, on s’est permis de couper les lames par paquets de cinq !
Du coup, on a fini le lambris avant l’heure ! Ah bravo alors !

Dernière partie exécutée.

Ayant donc un peu de temps, je décide de faire une petite finition qui va faire du bien au moral : la fenêtre témoin [1] !
Pour faire celle-ci, on a acheté un hublot de bateau décoratif, mais qui s’ouvre et on va le planter dans le lambris. En fait on verra la paille du toit et en ouvrant le hublot on pourra même la toucher !
J’ai un peu dû me battre car les visses fournies avec le hublot étaient trop longues et les pas de visse pas aux normes de chez nous. J’ai donc dû les couper pour les adapter à ma situation.
Mais bon c’est fini et bien fini. On est rudement content du résultat !

Le hublot dans son contexte.
Et ouvert pour qu’on puisse toucher la paille.
Notes

[1On voit souvent dans les maisons en paille une fenêtre témoin qui « prouve » que derrière les murs on a bien de la paille. En fait c’est surtout pour le fun !

Chanvre à la sauce béton

Il nous reste quelques petits coins de chanvre à faire.

Tout d’abord, lorsque nous avions isolé le mur de la cave avec du béton de chanvre, il restait une petite partie à faire : le tour de la porte d’entrée de la cave.

Ensuite, il reste quelques endroits où l’on voit encore la paille et où il faut faire quelque chose. Ces endroits sont entre les solives en dessus des moises. De plus au rez-supérieur, c’est un endroit sensible car là l’isolation n’est pas excellente. C’est un de ces petits détails qui laisse à désirer. Je m’explique : les solives sont traversantes vers l’extérieur pour faire notre balcon. Et comme justement il y a le balcon, la paille ne monte pas plus haut que le haut des solives et donc il doit y avoir juste quelques centimètres d’isolation ! L’idée est donc venue que pour boucher ces espaces, autant prendre une matière isolante, et quoi de mieux que le béton de chanvre ?

Donc on a mis en route la bétonnière et on a fait des mélanges. A ce propos, n’ayant plus la bétonnière à axe vertical, je me suis rabattu sur ma bétonnière classique. J’ai fait quelques tests pour trouver comment faire le mélange plus ou moins correctement.
 De prime abord, j’ai fait comme les mélanges avec la bétonnière à axe vertical, soit le chanvre, mouiller, ajouter la chaux, mouiller puis le plâtre et mouiller. Mauvais plan, le mélange se fait mal et j’ai en sortie un ribambelle de boulettes qui se sont formées en roulant (vu que l’axe est là horizontal et que c’est le récipient qui tourne).
 J’ai fait pas mal de petits tests avec plus ou moins de quantités de tout, mais rien y fait...
 Finalement après avoir lu quelques articles sur internet, j’ai compris que je devais d’abord faire une « barbotine » avec le liant (chaux et plâtre), puis mettre le chanvre jusqu’à obtention de la matière telle que je la veux. Attention à ne pas laisser tourner trop longtemps, dès que c’est mélangé, arrêter la machine. C’est nettement mieux, mais j’ai encore quelques boulettes.
Par contre ce que j’ai constaté est que c’est le plâtre qui aide à la formation des boulettes. Si je ne met que de la chaux, il n’y a pas (ou très peu) de boulettes !

Bon maintenant il faut remplir ces espaces entre les solives. Ceux là je les fait avec le mélange sans plâtre (pour éviter le gris du plâtre).

Avant.
Après.
Un vide de plus en moins à faire !

Une fois fait, j’attaque l’isolation autour de la porte de ma cave (avec le plâtre ce coup-ci) mais je n’ai plus beaucoup de temps... Je continuerai demain.

La porte a reçu son manteau

Pas grand chose à dire, mais il faut aussi dire que c’était une petite journée...

J’ai simplement fini de mettre le béton de chanvre autour de la porte. Elle est parée pour l’hivers. Quoi que, il faut encore mettre la porte elle-même !

J’ai aussi reçu le plancher en chêne massif. Deux tonnes à vite rentrer dans la maison à l’abris. Mine de rien ça prend du temps et c’est physique.

Environ un quart du plancher...

Pour le plancher, je l’ai commandé en France car les prix sont imbattables (comme d’habitude). Mais expérience faite, je vous déconseillerais de faire de même, pour plusieurs raisons :
 Il a fallu près de 4 mois pour être livré (ce qui entre nous m’a pas dérangé vu l’avancement des travaux). Ça m’a même un peu fait flipper à un moment donné, car j’ai eu un peu peur que le fournisseur soit en faillite (impossible de communiquer avec lui...) et j’avais payé d’avance.
 Le bois est de bonne qualité, mais la finition laisse à désirer. En effet à certaines places, il y a des nœuds qui sont mal poncés et qui arrachent un peu (pas très agréable pour les pieds).
 Au niveau de la garantie, c’est quand même plus compliqué !

Bref je ne commanderai plus de « gros » matériel sensible en à l’étranger à mois d’être sûr de mon coup.

Recyclage du lambris

J’ai quelques restes du lambris qu’on a posé sous les combles et je vais donc le recycler. Du coup j’attaque un coin qui me chagrine depuis longtemps : Le passage à la croisée des chambres et de la salle de bain.

En effet on a décidé de faire la finition avec le dit lambris et pour ce faire, j’ai commencé par faire une petite ossature afin de pouvoir le fixer après. J’ai un peu dû me battre avec les divers tuyaux qui passaient par là, mais c’est allé.

J’ai aussi remplis la moindre avec un peu de laine de chanvre pour isoler phoniquement (ben ouais y’a certains bruits qui doivent rester dans la salle de bains...).

Fin de journée, j’ai pas tout à fait fini, mais c’est bien avancé.

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