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Aujourd’hui, nous avons rencontré un spécialiste en électricité (enseignant) qui veut bien nous aider dans la conception de notre installation.
Ce fut très enrichissant et nous avons pu éclaircir plusieurs points :
Au début, j’avais envie de faire de la domotique, puis vu les prix on a fortement hésité, mais l’idée restait. Maintenant, nous sommes au clair et nous allons rester dans un système plus traditionnel. Les principales raisons sont donc le prix et que nous n’en aurons pas une réelle utilité (en effet nous n’aurons pas de chauffage, ni de stores, ni tout autres appareils à piloter, hormis les luminaires...).
Quel schéma faire ? Là, ce qui me parle le plus, et qui selon notre conseiller est une bonne solution, est de faire une colonne centrale d’apport énergétique, puis de faire un petit tableau électrique à chaque étage. Ce qui a l’avantage d’avoir un moins long câblage (jusqu’à la cave), de pouvoir organiser chaque étage indépendamment et tirer les tubes en un schéma en étoile [1] (ce qui va éviter d’avoir trop de câbles dans les murs en paille).
Il reste cependant quelques réflexions :
Quels types d’éclairages (LED, ampoules économiques ou alogène)
Faire un réseau 12V ?
Quoiqu’il en soit, ce que nous devons faire maintenant, est de faire le schéma définitif (emplacement des prises, interrupteurs et des luminaires) de notre électricité.
Notes
[1] Le principe est de partir d’un point central pour aller à chaque prise ou interrupteur. L’avantage est que nous aurons un minimum de câblage dans les murs en paille et que la maintenance est plus facile (on sait où sont les câbles).
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Après discussion avec mon électricien, je me suis enfin décidé du système que je vais installer.
En fait j’hésitait entre de la domotique et une électricité dite « traditionnelle » (va et viens, schémas 3, etc...).
Les avantages de la domotique sont qu’au niveau « sanitaire », tant que la lumière n’est pas allumée, le câble n’est pas sous tension et donc il n’y a pas de champs électromagnétiques. Accessoirement (pour moi), on peut tout programmer comme on veut. Ses inconvénients sont que souvent il doit y avoir un système (ordinateur) qui reste sous tension pour gérer le parc électrique. De plus vu la constante évolution de l’informatique et la fâcheuse tendance à la l’obsolescence programmée, vous risquez de vous retrouver avec un système qui ne peut plus être reprogrammé et/ou que vous devez donc changer... Aussi le prix n’est pas le même !!
Les avantages du système dit traditionnel n’est pour moi que le prix. Ses inconvénients sont la pollution électromagnétique, le manque de souplesse et la complication des schémas.
En fait il existe un entre deux ! Il s’agit de mettre en guise d’interrupteurs des télérupteur. Il permettent de réunir les avantages « sanitaire » de la domotique, en évitant se inconvénients et de garder un prix accessible. De plus on peut fait une « programmation mécanique » (en changeant les branchements des fils). Pour couronner le tout, le schéma des fils (tout va au tableau) permet une reconversion en domotique si besoin est ! C’est donc saint, souple et accessible. J’en fait mon choix !
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Ce matin, j’ai passablement couru après une commande que j’avais fait en France. En effet j’ai acheté de la bande résiliente en feutre de chanvre. Le transport pour la Suisse plus le dédouannement étant plus cher que le matériel, j’ai fait livré ça chez une connaissance en France. Problème, la dite connaissance n’était pas là ce jour-ci. Après des négociations téléphonique avec le transporteur, ils ont refusé de laisser le colis sur place ou de le remettre à un voisin ! Grrrr !
Nous avons aussi commencé à dégager les solives du rez-supérieur afin de pouvoir poser le plancher.
En fin de matinée, mon électricien m’a livré du matériel et m’a fait un petit cours pour poser les boitiers et les tubes à l’extérieur. Et voici la synthèse :
- Il faut fixer les boitiers pour qu’ils tiennent suffisement bien pour ne pas bouger pendant l’application de l’enduit. Suite de quoi l’enduit les tiendra.
- Les boitiers doivent être complètement dans l’enduit. C’est mieux qu’ils soient trop dedans que un petit peu dehors.
- Il faut bourrer les boitiers avec du papier afin d’éviter que l’enduit ne les remplissent...
- Pour les tubes, il faut boucher les bouts afin d’éviter que du chenis entre dedans.
- Il faut éviter de faire des coudes trop serrés, sinon on auras de la peine à pousser les câbles dans les tubes.
- Il faut bien enfoncer les tubes dans les boitiers, quitte à les couper plus tard.
Bon le petit cours étant fait, passons à la pratique. Pour fixer les boitiers on a trouvé une bonne combine : j’ai repensé à nos pieux qu’on a mis pour tenir l’enduit. Puis je me suis dit qu’avec un plus gros pieux ça devait faire l’affaire ! Proof of concept, je coupe un bou de 20 cm de latte à tuile que je taille en pointe et je l’enfonce. Parfait, ça tiens super bien et c’est facile à fixer le boitier !

- Boîtier en attente et son tube
On attaque donc les tubes. Dans ma conception de la maison, je n’ai aucune envie que quoi que ce soit traverse les murs de la maison. Et donc, lors du terrassement, j’avais fait poser des tubes Symalen qui partaient de la cave jusqu’au 4 angles de la maison (à peu près...). On commence par le tube sud-est et tout contents on commence à pousser le tube électrique. Et merde, il bloque ! Bon après plusieurs essais, on a finalement trouvé un autre tube plus rigide qui nous a permis de passer une motte de terre qui s’était logée dans le tube. Un petit truc : chaque fois que vous passez quelque chose dans un tube, faites passer une ficelle en même temps, comme ça la prochaine fois que vous souhaiterez passer quelque chose dedans il suffira de tirer la ficelle...

- Tube Symalen qui va à la cave
Bon une fois fait, on a tout bien raccordé les différents boitiers et on a attaqués le sud-ouest. Là à notre grande surprise il n’y avait apparemment pas de tube, pourtant à la cave, il y avait bien 4 tubes... On a alors remis notre tube plus rigide et on a taper au bou. Ceci nous a permis de repérer (aux sons et aux vibrations) l’endroit où il était enfouis. On l’a dégagé et yop la boum on a fini le sud-ouest. D’ailleurs bon conseil : si vous faites mettre des tubes comme moi, vérifiez bien qu’il soient assez longs, là où vous les voulez et qu’ils restent visibles !!
Voilà pour aujourd’hui. On a pas mal perdu de temps avec ces tubes Symalen.

- Boîtier pour une lampe

- A un angle
Demain on fini l’électricité extérieur, puis on attaque le plancher.
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Voilà, on a fini de poser les tubes et boitiers en attente avant les enduits. Ou presque car les avantages de l’auto-construction font qu l’on peut adapter le prévu à la pose, je m’explique : en posant une lampe, j’ai constaté qu’une deuxième serait plus judicieux. Je l’ai donc ajoutée. Du coup, il m’a manqué de boitiers pour lampes...

- Un boîtier de lampe
Pour l’expérience, on a posé plus de 100 m de tube juste pour ça !! Ca va rudement vite, alors prévoyez assez de matériel quand vous commandez.
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On a avancé dans l’électricité au rez inférieur. J’ai décidé de boucler le tubage. C’est à dire que par exemple pour le bureau, je pars du boîtier de dérivation puis je faire le tour des prises et interrupteurs, puis je reviens au boîtier de dérivation. J’ai aussi décidé de J’ai fait ça car j’ai un ressenti que je vais peut-être mettre plus de câbles que je ne le crois... On verra si mon intuition est fondée ?
Pour donner des détails sur mon schéma, je pars de la cave avec deux tube diamètre 25 jusqu’au boîtier de dérivation. Puis depuis là, je fais un circuit de tube diamètre 20 pour chaque pièce.

- Le boitier de dérivation du rez inférieur

On a aussi tubé la connectivité (réseau informatique et vidéo). La je pars de la cave avec un tube de diamètre 25 directement sur le boîtier dans la pièce. Je ferai passer un câble RJ45 catégorie 6 pour le réseau informatique et un câble coaxial pour la vidéo (même si je ne l’utiliserai pas de suite...). Pour les curieux, je câble mon réseau pour éviter la pollution électromagnétique du Wifi.

- Connectivité
- Ici à gauche un double boîtier tubé avec un diamètre 25.
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Ben oui c’est bien beau de mettre tout ce qui est sanitaire, mais au niveau du tubage, l’électricité a aussi sa part et elle est pas moindre...
Avant d’aller plus loin, j’aimerais dire que j’ai changé de gaines. J’ai fait l’acquisition de gaines blindées qui empêchent les champs électro-magnétiques. Elles sont franchement plus chères, mais bon notre santé n’a pas de prix.
Pour ce qui est du réseau informatique et télévision je ne prends pas de la gaine blindée car les câbles le sont déjà.
Bon ben on a passé la journée à gainer, gainer et gainer. Ça en fait des gaines. C’est aussi un peu la prise de tête car il faut penser à tout (machines à laver, cuisinière, informatique, ce qui va au 1er, etc...).
D’ailleurs à la fin de la journée je me suis rendu compte qu’il me manquait quelques trucs :
Réseau & téléphonie à la salle à manger
Les lumières du rez-inférieur
L’eau sous pression pour le poêle de masse et une évacuation (normes de sécurité)
Des tubes pour pour le circuit d’échange
Pour la petite parenthèse, ces deux derniers points sont en fait pour chauffer l’eau sanitaire quand le poêle flambera. Je reviendrai plus en détails à la réalisation du PDM...

- Un peu tout est au centre...

- Le goulet
- C’est là que tout descend à la cave !
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Voilà, c’est le dernier moment pour être sûr que tout y est, car dès demain, on recouvre les voûtes de béton de chanvre !
Bon alors si je reprends ma liste, je dois :
Tirer une gaine pour le réseau et la téléphonie à la salle à manger => ça c’est fait !
Prévoir un boîtier de dérivation pour les luminaires au rez-inférieur => ça c’est fait !
Tirer un tube d’eau sous pression et une évacuation pour le poêle de masse => ça c’est fait !

- Ajout de l’évacuation pour le PDM
- AU milieu de l’image, le tube qui revient a été greffé...
Des tubes pour pour le circuit d’échange => ça c’est pas fait. Ça attendra et on passera par ailleurs que sur les voûtes.
Je me suis aussi assuré que tout ces tubes et gaines soient bien fixés. En effet, s’il bougent, dans le béton de chanvre, à la longue ça va se tasser autour du tuyau jusqu’à faire une bonne différence en surface... Donc pour le bon conseil, si béton de chanvre alors bien tout fixer !!
Vu qu’on est au rez-supérieur (1 étage plus haut), il faut que l’on puisse monter le béton de chanvre pour le couler ! Qu’à cela ne tienne, on a construit un pont !

- Pont pour monter les brouettes
Voilà, on est prêts, demain sera une grosse journée !!
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Tout est dans le titre... Ben oui partout où on va enduire il peut y avoir des gaines électriques, des boîtiers électriques, des conduites d’eau sous pression ou encore des attentes pour la robinetterie.
Je commence donc par continuer l’électricité. J’ai fini tout ce qui est du gainage et des boîtiers pour les prises et les interrupteurs du rez-supérieur. Je me suis ensuite attaqué au gainage des luminaires.
J’ai pas tout fini, mais je suis content de l’avancement. Il y a déjà certains pans de mur qui peuvent être enduits ! Cool. Je me réjouis d’attaquer ça.

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Voilà, l’installateur pour l’eau est passé samedi (!), merci Michel.

- L’arrivée d’eau et son compteur
- Ceci est la part communale.
Pour la petite parenthèse, je suis passé samedi voir le travail de l’installateur et j’ai été presque choqué de voir le dessous de mes voûtes criblées de petits points noir. Ma première réaction était que l’installateur les avait giclé en faisant son installation. Après renseignements auprès du constructeur des voûtes, il s’agit en fait d’humidité qui se concentre à la cave. En fait la cave est plus chaude que le reste de la maison et l’humidité a un tendance à se focaliser là. Et pour me rassurer, c’est normal et ça n’aura aucun impacts hormis que je devrais certainement brosser un coup les briques pour les nettoyer...
Dans un autre registre, j’ai fini de gaîner pour l’électricité du rez-supérieur. Dans les petites spécialités, j’ai mis les lampes des chambres dans une solive. Il a fallu percer en conséquence...

- Au milieu de la solive !
Toujours dans le but de faire les enduits intérieurs prochainement, j’ai commencé à mettre les attentes pour la robinetterie. Si le branchement du mitigeur est visible, il faut alors faire bien attention à garantir l’écartement entre ceux-ci. Pour ce faire, il existe des guides (voir photo ci-dessous).

- Les attentes pour la douche
Pour ce qui est du raccord entre le Sanipex (tuyau) et l’attente, il y a des outils spéciaux, mais là je vous en parle la prochaine fois car je n’ai pas encore de photos pour illustrer.
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Ouaip, j’ai monté mes premières toilettes, ou du moins la partie cachée... Donc pour les toilettes, j’ai acheté un système Duofix de Geberit et je l’ai monté. Bon j’ai dû un peu improviser car ce système est quand même fait pour des murs maçonnés ou des profilés métalliques, ce qui n’est pas mon cas ! Qu’à cela ne tienne, on s’est appuyé sur les montants de nos cloisons.

- Duofix vue avant

- Duofix vue arrière
Les attentes pour le lavabo son montées.

- Les attentes du lavabo
Le siphon pour l’écoulement de la douche est centré-soudé !

- Un début d’écoulement de douche
Et l’écoulement va maintenant jusqu’au 1er étage.

- L’évacuation monte au 1er
Bref, avant de pouvoir enduire, il ne reste plus qu’à mettre les attentes d’arrivée d’eau pour la machine à laver la vaisselle et quelques gaines électriques qui doivent transiter jusqu’au au 1er.
J’ai aussi connecté les raccords des gaines blindées (manchons). Eh oui le blindage doit être raccordé à la terre et le manchon coupe le blindage. Il faut donc le raccorder avec des « clips ».

- Manchon de gaine
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Voilà, je continue mes cadres de portes pour les chambres du rez-supérieur. En analysant un peu plus la chose, je me suis dit que ce serait bien que le paillon aille se coincer un peu derrière celui-ci, histoire que ça ne bouge plus et que ce soit propre. J’ai donc défoncé les montant pour faire une rainure. J’ai fixé les cadres en mettant les visses par derrière, en traversant l’ossature. Pour ce faire, j’ai pré-percé le passage de la visse et j’ai mis un bout de scotch sur mon embout de visseuse pour faire un repère pour la profondeur de vissage. Tip top ! On ne voit pas une visse et ça tient du tonnerre.

- Au sol pour défoncer
Pour les petites erreurs, j’ai constaté que l’ossature n’était pas très épaisse autour de la porte, ce qui a pour effet d’avoir le cadre qui rentre de 2 cm dans la cloison (dans l’angle) et que mes boîtiers électriques sont tout collés au cadre de porte (aaargh !). Donc pour le bon conseil, pensez à vos cadres de porte dès la conception. Je dirais qu’il faut compter au moins 10 cm entre les murs (ou les boîtiers électrique) et le vide pour la porte...

- Bien fixé...

- ...mais un peu près du cadre !
Bon ben on va faire avec. Pour les boîtiers électriques, j’ai encore la possibilité de creuser la terre après et de remettre un boîtier à côté...

- On s’arrange et voilà quand même le travail...
Pour finir, j’ai fini l’ossature à la hauteur du cadre et j’ai mis de l’isolation en chanvre pour boucher le tout. C’est bon je suis paré à finir mes paillons dans les chambres !
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Voilà, on continue à poser les paillons. L’agrafeuse chauffe !
En posant le paillon qui se trouve dans les chambres et contre la paroi où il y a la porte, j’ai pris conscience que si je voulais rectifier mes boîtiers électriques, c’était maintenant ou jamais ! Bon ben alors c’est maintenant...
Zou, je creuse la terre à côté des boîtiers existants, puis je fais de bon gros trous sur les boîtiers, je mets les clips et la terre [1], et je visse un deuxième boitier à côté. Ça c’est fait !!

- Le boîtier décalé
- La petite erreur est rattrapée...
Et je continue à mettre mes paillons. Après avoir mis tous les murs pleins, il me reste les murs qui ont les fenêtres. Mais avant de mettre les paillons, il faut finir quelques petits détails :
Il faut isoler entre le cadre de fenêtre et les embrasures.
Il faut mettre les tablettes de fenêtre.
Et isoler sous la tablette de fenêtre.
Bon je ne vais pas faire ça maintenant, mais pour voir si l’idée que j’ai eu il y a quelque temps est valable, je vais essayer sur une fenêtre : « proof of concept » ! Donc l’idée est d’utiliser des bandes en laine de chanvre que j’avais acheté pour mettre entre les solives et le plancher, que j’ai reçu trop tard et que donc je n’ai jamais mis... Bref j’ai un carton plein de ces bandes qui font 5mm d’épais. L’espace entre l’embrasure et le cadre de fenêtre faisant en moyenne 1cm, si je la plie en deux, elle est juste parfaite. Donc je l’enfonce avec mon double-mètre. Là je constate que c’est quand même profond. Bah qu’à cela ne tienne, j’en met 2 couches, j’en ai assez de cette bande... Puis une fois mis, je tasse tout ça au fond. Ensuite le paillon viendra se glisser entre l’embrasure et le cadre jusque contre la bande en chanvre, qui lui-même sera enduit. Pour le reste, ce sera une autre fois.

- Bande de chanvre

- Enfilage de la bande de chanvre
- Je la pousse entre le cadre de fenêtre et l’embrasure avec un double-mètre.
Pour la pose des paillons, il faut les agrafer aux montants en bois avec du fil de fer. Pour notre bonheur, il y a déjà du fil de fer dans le paillon. Pour notre malheur, il n’est vraiment pas toujours sur le montant en bois... Pour palier à ça il suffit de mettre un fil de fer à l’extérieur qu’on agrafe.

- Le paillon coincé derrière le cadre de porte

- Un fil de fer pour tenir le paillon au montant
Notes
[1] Les tubes blindés que j’utilise doivent être reliés à la terre pour évacuer les champs électro-magnétiques.
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Voilà, cette semaine la construction de la paillasse voûtée en briques de l’escalier a commencée.

- Mardi.

Chaque jour un petit bout de plus. Pour gentillement arriver au point le plus technique : le virage...

- Mercredi.

- Ici on voit bien la forme voûtée.
Aussi, le poêlier-fumiste est venu installer les plaques d’accumulation autour de l’insert. Ces plaques sont faites en grande quantité de fer et sont très lourdes (d’où le nom poêle de masse...). Comme son nom l’indique, cette couche va accumuler la chaleur produite par l’insert, puis rendre ça gentillement à l’habillage (dernière couche) pour chauffer la maison.

- La couche d’accumulation.
- Les plaques rouges vont accumuler la chaleur lors de la flambée.
Pour ma part, j’ai commencé à poser les boîtiers et les tubes électriques au 1er étage. C’est pas toujours évident car je n’ai pas vraiment de plans. En fait j’en ai un, mais il y a beaucoup de changements dans le vif du sujet. Par exemple, il est plus facile de placer des lampes quand on est dans la réalité que sur des plans (même 3D...). Donc j’adapte au fur et à mesure (d’un coté, merci l’auto-construction).
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Non pas un toboggan , mais la paillasse est finie ! Le maçon a réussi (tout juste) à finir le virage, puis d’une volée a fini jusqu’en haut ! C’était très impressionnant et instructif de l voir à l’oeuvre. D’ailleurs si vous voulez voir le bâtissage d’une voûte et escalier je vous invite à aller voir ce petit film.

- Le haut de la paillasse (arrivée au 1er).

- Le tournant vue de dessous.

- Le haut vue de dessous.
J’ai quant à moi continué de poser des tubes électriques, mais comme à un moment donné il me manquait des informations sur l’emplacement de certains éléments, je me suis rabattu sur le chassis des toilettes du 1er.

- Quelque tubes électrique.
Pour ce chassis, il me reste en fait plus que la partie qui abritera l’évier. Avec ma femme on a décidé de mettre une petite fenêtre intérieur (d’ailleurs je cherche une petite et vieille fenêtre pour ça...) et de faire un petit toit avec des tuiles (que je cherche aussi...).

- Le châssis et son toit intérieur.
De leur côté les enduits avancent. Ils sont bientôt finis, mais les embrasures arrondies prennent vraiment beaucoup de temps ! Je pense que la semaine prochaine ce sera fini.
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Aujourd’hui j’ai une fois de plus eu la participation de Nicole et j’ai décidé de faire une chose que je souhaitais faire depuis longtemps. Isoler et étanchéifier le velux.
Pour ce faire il a fallu bourrer de laine de chanvre l’ouverture entre la ferblanterie du velux et l’étanchéité du toit pour isoler. Puis on a fait une bande étanche autour des chevêtres pour que l’air ne passe pas (merci Nicole, j’aurais oublié ;-) ). Ensuite on a fais des cales pour y agrafer le lambris et on a isolé autour des cales. Puis pour finir on a posé une partie du lambris.

- L’habillage et sa ceinture de bande comprimée.
Ainsi donc un grand merci à Nicole pour son aide !
En fin de journée, j’ai aussi posé quelques tubes électriques avec mon fils. Un grand merci à toi Antonin !!
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Aujourd’hui j’ai reçu mes panneaux « Pan-Terre Acoustix » qui serviront à faire une isolation phonique (pour le bruits d’impacts et aérien) au niveau du plancher (entre étages). J’ai trouvé ces panneaux dans le livre L’isolation phonique écologique (ISBN : 978-2-36098-047-5) que je vous conseille.
Nous allons donc mettre ces panneaux sur notre plancher « primaire » puis nous mettrons le plancher (flottant) définitif dessus. Ceci a pour but de minimiser les bruits d’impact (quand on marche ou on laisse tomber quelque chose) entre les étages (surtout le rez-supérieur et rez-inférieur). En même temps, on ne fait pas une « fixette » là-dessus car en cas de bruit, les seuls personnes « embêtés » seront nous-même...
Autrement, le mur en pierre avance, mais on a des doutes quant au fait qu’il nous plaise vraiment. On va donc y réfléchir et on verra ce qu’il adviendra. Je vous tiendrai au courrant ;-).
Au niveau électrique, j’ai aussi installé quelques boitiers de dérivation au 1er. J’ai donc presque fini de mettre les tubes au 1er, il me reste que quelques endroits qui sont pour le moment inaccessibles.
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Voilà, dans la journée on a réussis à (presque) finir la première partie des combles en lambris. Mais elle a pris le temps. Bon à notre décharge, c’est la première fois que je pose du lambris, on est directement arrivé sur un partie très technique (la porte du box à beamer) et j’ai eu un rendez-vous avec l’électricien pour les explications pour la suite.
Bon une fois que j’ai réussi à faire correctement la deuxième lame avec la découpe du haut de la porte du box à beamer, on l’a fixée, puis ça a été assez simple car la découpe de la porte traversait toute la lame.
Assez vite on est arrivé en bas de la porte, et ô miracle, la base de la porte correspondait juste au bas de la lame ! Mais ô pas miracle, j’ai bêtement mis de simples charnières pour l’ouverture de la porte et forcément les lames se touchent à l’ouverture : on arrive plus à ouvrir la porte. Bon ben je suis allé acheter des charnières de portes de cuisines qui on un mécanisme un peu plus évolué. Aaaaah ma porte ouvre parfaitement.
Pour la suite ça a été beaucoup plus vite ! Il suffisait de couper la lame à la bonne distance et de la fixer. De plus je commence à avoir la main et ça va de plus en plus vite. Finalement il nous aura fallu que 2 heures pour mettre les huit lames derrière la porte. Ça promet pour le reste...

- La première partie finie.
- On y voit la porte, qui pour le moment est tenue par une lambourde.
En ce qui concerne l’électricien qui est venu me donner des explications, je crois que je vous retransmettrai tout ça au fur et à mesure que je le ferai.
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... ben nous on a mis du béton... Ouaip, j’ai trouvé tellement joli la bordure en pierre d’Hauterive que j’ai décidé de faire une autre séparation, mais plus orientée pavés. C’est à dire que pour faire cette séparation, on va plutôt prendre des pierres qui sont carrées. Bon il faut avouer qu’on les a souvent aider à devenir carrées à grand coup de massette...

- Toutes les bordures.
- On attend plus que la groise !
Cette nuit j’ai pris conscience que j’avais oublié deux éléments pour l’électricité : un interrupteur pour la cave et une lampe pour la buanderie ! En ce qui concerne l’interrupteur, j’ai eu une idée. J’explique : quand on arrive les mains chargées à la cave pour y ranger quelque chose, on est bien embarrassé pour presser le bouton de la lumière. Alors bon combien de fois il m’est arrivé chez moi d’essayer d’allumer la lumière avec le pied en faisant un exercice de style, jambe en l’air et un tat d’affaires dans les bras ?! Haaaa, c’est là que surgit l’idée : Je vais mettre un interrupteur en bas, au niveau des pieds :-). Si si, je vous assure ! Bon les détracteurs me diront mas pourquoi tu ne met pas un détecteur ? Ben comme dit la pub Orangina, « PARCE QUEEEEEE » !

- Un interrupteur à pied !
Je dois aussi essayer de finir de mettre le reste des paillons au rez-inférieur (les tout derniers !) pour le chantier participatif de samedi. Mais avant ça je dois finir d’installer l’eau sous pression et l’évacuation qui sont dans la cloison de la buanderie. Petit problèmes : je n’ai pas/plus les outils pour sertir les sanipex (tuyaux d’eau sous pression) et pour souder les tuyaux d’évacuation... Un petit téléphone à mon installateur sanitaire et par chance il est dans la région. Ça a été un peu la course car il en avait besoin l’après-midi, mais on y est arrivé !

- Voilà tout est installé !
Bref j’ai réussi à mettre les paillons dans le corridor, mais reste encore la buanderie. Je les mettrai samedi pendant que mes GP (gentils participatifs) mettrons de la terre.
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Paul continue à entasser les pierres afin de monter notre chemin d’accès à l’entrée principale ainsi que le raccourcis entre le couvert à voiture et la dite entrée principale, à savoir : des escaliers.
Viteos (fournisseur en électricité) demande maintenant que les coffrets d’introduction soient à l’extérieur afin qu’ils puisse y accéder en tout temps. De ce que j’ai compris c’est aussi parce qu’ils prévoient de mettre de compteurs qui puissent être relevés depuis l’extérieur, voire automatiquement à distance...
Initialement on voulait mettre le coffret d’introduction sur le mur nord (au plus près de la cave). Paul m’a suggérer de le mettre plutôt sur le mur ouest, pour qu’il soit moins voyant. Et on est d’accord. On a donc dû tirer un tube vers le mur ouest pour y brancher le coffret.

- La partie ouest.
- On distingue le boitier électrique pour l’introduction de Viteos.

Voilà, reste plus qu’à tirer les câbles jusque là, et enfin seulement Viteos pourra venir faire le raccordement définitif au réseau.
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Les fils arrivant à la cave, l’électricien peut maintenant commencer à faire les branchements.
Et il y en a beaucoup ! Vu qu’on fait de la domotique, chaque lampe a son fil qui va jusqu’au tableau.
On peut déjà distinguer les modules domotique qui sont fixés au tableau.

- Le tableau électrique.
- On voit aussi les fils qui arrivent au tableau.
Mais il reste encore plusieurs fils à tirer, surtout pour les extérieurs. Comme c’est carrément pas urgent, ils prennent la priorité 3623...
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Comme je l’ai dit dans un précédent article, le tadelakt tire fanchement la gueule ! Il a maintenant de grosses fissures, des parties se décollent.
Ce tadelakt est donc disqualifié ! Il faut maintenant le remplacer. Je téléphone donc à Yves et on s’arrange. Je téléphone aussi à Pascal Pittet pour voir s’il a une idée pour le renforcer. Pascal me dit qu’il a un treillis en fibre de verre qui devrait faire l’affaire. Ni une, ni deux, je vais chercher de ce treillis [1].
On a donc commencé par enlever le tadelakt qui se décollait d’ailleurs très facilement. Je dois dire que ça fait quand même mal, mais bon quand y faut, y faut !

- La partie qui se décollait.
- On voit bien ici que le tadelakt ne tenait pas à la terre. Certainement dû aux mouvements de la maison.

- Comme toujours, plus facile à enlever qu’à mettre...

- Comme toujours, plus facile à enlever qu’à mettre...
Puis Yves est venu refaire le tadelakt mais cette fois-ci armé. Il a posé le treillis dans le gobetis (couche d’accroche), puis il a refait le tadelakt. Merci à Yves d’avoir joué le jeux. S’il vous intéresse, je ne peux que vous le conseiller. Voici son site http://www.yvesbilat.ch/.
On est très content et franchement on se sent mieux de savoir ce tadelakt en sécurité (et donc la paille qui est derrière avec...).
Au niveau du vestibule, on a fini de poser le lambris de récupération. On a quand même redéfait un bout pour le refaire car les planches qu’on a utilisée étaient restées un certain temps dehors sous la pluie et malgré qu’on avait sélectionné des planches sèches, elle on eu un sacré retrait (on a vu des espaces de plus d’un centimètre). Je le savais dans la théorie, mais ma fois on apprend par l’expérience...
Du coup on a pu isoler le sol du vestibule. Pour ce faire, j’avais un reste de liège qui traînait, ainsi que les restes de mes panneaux Pan-terre qui ne sont pas fait directement pour isoler thermiquement, mais bon c’est de toute façon un plus.

Notes
[1] Comme à l’accoutumée, ce genre de matériaux sort du paradigme de la construction en Suisse et est donc très difficile à trouver. Heureusement que Pascal en avait en stock...
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Une journée dont la productivité a été exemplaire !
Nous approchons de la date du déménagement. Il est temps de semer l’herbe afin d’avoir un endroit pour faire du foot avec mon fils ;-).
Une fois de plus j’ai pu compter sur des participatifs ! Et une ribambelle !
Bon maintenant occupons nous de notre gazon. Je me suis renseigné comment faire et là je constate qu’il y a plein de théories. Je dois donc en choisir une.
Après mûre réflexion Je vais faire comme suit :
- Retourner la terre au motoculteur.
- Enlever les cailloux (en tout cas un maximum).
- Semer.
- Ratisser légèrement pour enfouir les graines.
- Attendre que l’herbe pousse.
- Puis passer le rouleau pour tasser.
Vous aurez remarqué que je passe le rouleau après que l’herbe pousse ! En effet c’est une théorie (comme une autre...) qui dit que si l’on passe le rouleau une fois qu’on a semé, la terre fait comme un croûte que les graine on plus de peine à passer, et ça augment le temps de pousse. Bah c’est un choix à faire, mais l’un dans l’autre, je ne suis pas sûr que ça change grand chose.

- Motoculteur
- Tourner la terre pour faire monter les cailloux.

- Ratisser
- Pour enlever le gros.

- De cailloux, des cailloux et des cailloux...
Pendant qu’une fine équipe de jardiniers me faisaient la pelouse, une autre fine équipe posait les tatamis dans les chambres des enfants. A ce propos, il ont mis les tatamis bien serrés les uns aux autres et après expérience, je pense que ce n’est pas la meilleure idée. En effet dans les chambres la surface n’est pas très plane, il y a des « bosses » au niveau des jointures.

Dans une chambre, il y a le canal technique [1] qui passe.
Ne pouvant rien visser dans le murs, et n’ayant qu’une poutre qui passe par là, j’ai trouvé une seule solution pour cacher ces tuyaux disgracieux : j’ai fait usiner des cadres en métal que je peux visser sur la poutre et sur lesquels je pourrai visser mes planches.
Eh bien l’équipe des tatamis - ayant fini sont travail - s’est occupé de me les mettre en place.

- Cadre à visser

Mais aussi (et encore) une autre fine équipe a commencé à tirer les câbles de communication dans les tubes prévus à cet effet.
Mon électricien m’a laissé une grosse bobine de câble ethernet de catégorie 6. Il m’a conseillé de tirer deux câbles [2] ethernet et un câble coaxial pour la vidéo. Ce qui fait un gros paquet à tirer... Effectivement, mes tireurs de câbles ont souffert.
Un grand merci à René-Pierre, Didier, Flavio, Laurent, Pio, Sabine, Yves, Lyvia, Morghi et Florian !
Notes
[1] C’est là que passe les tuyaux pour le circuit solaire (de l’accumulateur aux absorbeurs), un futur écoulement d’eau et des conduites d’eau sous pression pour le 1er
[2] Deux câbles ethernet car sur ces câbles on peut faire passer d’autres données que l’informatique. Par exemple, je fais passer mon téléphone fixe.
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Ne cherchez pas, il fallait un titre... Mais le rapport est quand même que nous avons mis les premières portes intérieures !
Mais avant ça, nous avons fini de semer le gazon. En effet malgré l’efficacité foudroyante du jour précédent, il nous restait quelques mètres carrés à semer. Chose que voilà faite !
Puis nous restant du temps, on a décidé de commencer à mettre les portes intérieur. Mais alors là ça commence vraiment à sentir le déménagement ! A ce sujet, nos portes viennent de chez Hornbach, elles sont en bois massif à un prix imbattable. Le rapport qualité prix est très bon. Mais rapport qualité prix ne veux pas dire excellente qualité... En effet les gonds sont en plastique, tenus par deux petites visses. Ma fois ça a l’air de suffire, mais je reste un peu dubitatif. La première porte qu’on a mis nous a directement révélé les défauts de la pose du cadre. Eh oui la porte ferme mal. Il faut forcer pour la fermer. On a quand même réussi à coup de rabots à la rendre plus ou moins « fermable ».

- La première porte.
- Ça le fait non ?
On a aussi commencé à tirer les câbles pour la connectique (réseau informatique et câble vidéo coaxial). Mon électricien m’a conseillé de tirer 2 câbles informatique (RJ45) et un vidéo (coaxial) là où je le souhaitais. Pourquoi 2 câbles RJ45 ? Alors au début je me suis posé la question, mais en fait ce n’est pas bien cher et sur ces câbles on ne fait pas passer que de l’informatique. On peut aussi faire passer le téléphone par exemple. Allé, je met tout ça ! Enfin je demande à deux amis venus m’aider de les tirer. Et ils en ont bien bavé... En effet tirer 3 gros câbles pas trop souple dans un tube de diamètre 25, avec de bon gros coudes bien serrés, c’est pas évident. Mais bon avec une bonne sonde, une bonbonne de silicone (pour lubrifier) et de la patience on y arrive. Bien qu’on ait dû à deux reprises couper le tube et passer les câbles en deux étapes.

- Les câbles de connectique.
Merci à Sabine pour son précieux coup de main et à Yves et Didier pour leurs efforts à tirer ces câbles !
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