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Construction |
 | Récupération d’eau de pluie |  |
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On a beaucoup retourné le problème, demandé des offres, évalué les besoins, réfléchi jusqu’où on allait dans le concept, etc...
Notre première réflexion était : jusqu’où va-t-on ? Et on a décidé, dans un premier temps, d’utiliser l’eau de pluie pour l’arrosage, les toilettes, et la machine à laver. Mais de tout prévoir pour en plus l’utiliser pour l’eau potable. On prévoit donc entre 10 et 15 m3.
Notre deuxième réflexion était : plastique ou béton ? Assez vite on a opté pour le béton, car il a l’avantage de supprimer l’acidité de l’eau ce qui sauvegarde la tuyauterie. Je sais, on veut un minimum de béton ;-), mais, comparé au plastique, pour nous, le choix est vite fait (le béton reste minéral).
La troisième réflexion : intégrer les différentes idées qu’on a pu trouver au travers de ce qu’on a lu et discuté à gauche à droite ! Et là, il n’y a qu’un moyen, c’est de faire une partie par nous-mêmes (une fois de plus).
La quatrième réflexion : trouver une solution tolérable financièrement ! Bon là clairement, on a pas trouvé...
Notre entreprise de génie-civil a aussi réfléchi pour nous et nous a proposé de faire une cuve avec des éléments ronds de 2.5 m de diamètre sur 2.5 m de haut, ce qui fait un volume de 12.27 m3, soit 12’000 litres. Si on met tout dans la balance, ben c’est l’option qu’on a choisie.
Pour la petite histoire, nous avons demandé des offres en France et si on avais construit en France, on aurait sûrement travaillé avec la société « Eau de France Rhône-Alpe » qui est très réactive et apparemment compétente (cf : d’autres forums qui en parlait).
Si on comptait les frais de transport, de levage (la pelle mécanique de notre terrassier ne pouvait pas lever la cuve) et de dédouanement, on y gagnait trop peu et en plus écologiquement parlant, c’était pas top (transport).
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On a reçu les annaux qui serviront à faire la citerne de récupération d’eau de pluie. Il sont en attente.


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Hier, Paul a fini le terrassement pour la citerne. Il a creusé jusqu’au niveau -3.90 m, soit à 3.60 m en dessous du niveau du futur sol fini afin que l’eau reste à température constante et à l’abri de la lumière pour éviter qu’elle ne tourne.

- Emplacement de la citerne
Aujourd’hui, il a fini de tout terrasser, mais il n’a pas pu poser la citerne à sa place définitive car il a des crochets pour soulever les anneaux qui étaient grippés. Ce sera donc pour mardi.
Donc, le programme de mardi est : pose de la citerne et ferraillage des socles.
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Alors voilà, suite des « aventure de la ch’no » (chéneau pour les moteurs de recherche...). Voici donc comment on met les ch’no et ce qu’il ne faut pas faire (profitez de mes erreurs petits veinards !).
Donc les explications que j’ai reçues sont :
Il y a deux types de coudes : à 70° ou 85° (je crois). J’ai pris l’option 70° (qui descend plus).
Les tubes se vendent en général en longueur de 3 m (ce qui est pile-poil ce qu’il me faut).
Il faut mettre un « dauphin » en bas qui chez moi est la partie qui sera liée au canal qui ira dans la cuve de récupération d’eau de pluie.
Je mettrai des rivets aveugle pour faire tenir les coudes et les tuyaux ensemble. Le « pros » brasent tout ça, mais je n’ai ni le matériel ni la compétence pour le faire et les rivets (3 par jointure suffisent) sont amplement suffisants.
Pour mettre les rivets, il faut des mèches spéciales de 3,3 mm et une pince à rivet.
Pour fixer les tube il faut évidement des colliers (chez moi un de 100 mm pour le tube et un de 110 mm pour le dauphin).
Pour faire joli, il faut mettre des colliers de dauphins 100/110.
De la théorie à la pratique, voici le résultat en photos.

- Le premier coude.
- On voit bien les rivets.

- Colier de 100.
Au fait, ma combine de mettre des bouts de bois en attente des colliers a marché « picobello » !! Je suis très content.

- Le dauphin
- On voit bien ici l’entrée du tuyau dans le dauphin, le collier pour faire joli et le collier qui tient tout ça.

- Liaison du dauphin et d’une canalisation.
- Pour le moment juste pour écarter l’eau de la maison, mais à l’avenir ce sera pour aller dans la citerne.
Bon maintenant ce que j’ai fait de faux mais pas grave. Quand le ferblantier a vu mon travail, il a très vite vu quelques petits détails dont je vais vous faire part :
On met toujours la soudure du tuyau derrière, car visuellement elle devient vite moche avec le temps.
On ne met pas de rivets sur le coude du bas. Ils ne sont pas utiles (merci la gravité). Ainsi on peu facilement enlever le tube en cas de problème.
Bon ben du coup j’ai enlevé les rivets d’en bas (en reprenant la mèche 3,3 mm et en perçant le rivet) et j’ai tourné mon tuyau.
J’ai aussi profité que les échafaudages soient toujours là pour mettre une grille de protection contre l’abondance de feuilles mortes en automne. Je les ai achetées chez Hornbach, mais ce fut une belle connerie. Elle sont en plastique (donc elles ne vont pas durer très longtemps) et sont très chères. Je vous conseille de chercher un peu ou de bricoler quelque chose avec du grillage en métal.

- Grille de protection des chéneaux.
- Pour éviter que les feuilles abondantes ne bourrent le canal.
Pour finir, j’ai brasé et isolé mon passage de la ligne du circuit solaire dans le toit afin que je puisse boucler (mettre les tuiles) ce coin du toit.

- Voilà, c’est brasé.
- Reste à isoler...
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L’objectif aujourd’hui est de préparer la journée de samedi où nous ferons le mur de soutènement en rondins de bois.
Tout d’abord on a décoffré les fondations des piliers pour la terrasse. Elles sont pico-bello !

- Les fondations de piliers décoffrés.
Ensuite on a préparé la citerne de récupération d’eau vu qu’elle va enfin être ensevelie sous la terre de remblais. On commence par faire un trou en haut de la citerne pour y faire passer le trop plein et la gaine technique qui elle même fera passer le tuyau de pompage et la sonde [1]. Au dernier moment j’ai pensé qu’on devra mettre le filtre sur la cuve et que lui-même a un trop plein ! Il faut donc mettre une attente pour celui-ci, et donc il ne faut pas un coude qui va dans la cuve, mais un "T" pour ensuite mettre un coude pour le filtre...

- Le trop plein (orange) et la gaine (rouge).
- On y voit l’entrée du trop plein dans la cuve ainsi que l’attente pour le trop plein du filtre.
Une fois fait on a nettoyé la zone qui sera remblayée, en particulier contre le mur de la cave (extérieur vous l’aurez compris) où les divers travaux (échafaudages, enduits, feuilles mortes, etc...) on laissé une couche de matériaux indésirable.
En nettoyant, j’ai (re-)découvert une attente pour un éventuel futur drainage derrière le mur de soutènement. A l’époque ne sachant pas exactement de quoi serait fait ce mur, j’ai prévu que l’on ait un drainage qui en fasse le tour. Maintenant faisant un mur en rondins qui ne craint ni eau ni gel et ayant un terrain très drainant par lui-même, on va simplement boucher celui-ci. Peut-être qu’il servira quand même un jour ?!

- L’attende pour un éventuel drainage futur.
Voilà, on est prêts ! On se réjouit de samedi pour enfin voir monter ce mur en rondins !

- Nettoyé et branché.
Notes
[1] La sonde sert à connaitre le niveau d’eau dans la cuve. Quand la cuve sera vide, on passera automatiquement sur le réseau d’eau de ville.
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Jeudi après-midi Paul est de retour pour continuer à monter le mur de soutènement et remblayer. Cependant, il faut que les différents éléments pour la citerne de récupération d’eau soient mis en place car ils vont être ensevelis sous le remblais.
Il y a plusieurs travaux à exécuter :
Faire la chambre de visite pour aller dans la cuve.
Sceller la deuxième ouverture de la cuve (nous en avons besoin que d’une).
Faire l’entrée pour l’arrivée d’eau de pluie.
Réparer le « T » du trop plein en l’enrobant de béton.
Installer le filtre et ses connections.
Ces travaux se feront en deux temps car il y a de la maçonnerie et le béton doit avoir pris avant de faire la deuxième partie.
Pour la chambre de visite, je suis allé acheter des anneaux de chambre qui sont compatibles avec mon ouverture. Au final, on veut que le couvercle de la chambre soit ensevelit (et donc non visible) sous la terre végétale (environ 10 cm dessous le niveau fini). J’ai donc besoin de 90 cm de hauteur. Pour ce faire j’ai pris un anneau de 50 cm et deux de 20 cm. Ces anneaux sont assez lourds, heureusement que Paul s’était fait un chemin pour son engin, on a du coup pu les rouler jusque sur la cuve. Une fois les anneaux en haut, on les a maçonnés.
On a aussi scellé la deuxième ouverture qui ne nous servira à rien.

- La chambre de visite.
- On y voit aussi la deuxième ouverture scellée.
L’entrée pour l’arrivée d’eau de pluie (filtrée) va traverser la dalle de la cuve, puis aller jusqu’au fond de la cuve. Ensuite il y aura un dispositif anti-remous au fond. Alors percer du béton comme ça c’est pas une mince affaire ! Mais c’est que c’est dur le béton !! Bon on y est tout de même arrivé... Le trou fait, on a scellé un manchon dans du ciment afin de pouvoir glisser le tuyau dans la cuve une fois que le ciment aura pris.

- L’ouverture pour la descente de l’eau de pluie.
Pour finir aujourd’hui, on a fait un petit socle pour poser le filtre à la bonne hauteur, soit 10 cm plus haut que le dessus de la cuve (ben oui, il faut bien que l’eau coule du filtre à la cuve...).

- Le socle pour le filtre.
- En noir le dit filtre.
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Ce jeudi, Paul vient en début d’après-midi pour avancer la construction du mur de soutènement et remblayer derrière le dit mur. Mais avant cela, on doit finir la « connectique » des différents éléments pour la récupération d’eau. Soit :
L’arrivée dans le filtre.
Le tuyau qui descend du filtre à la cuve.
Le trop plein du filtre.
Aussi on va vider la cuve qui au cours des deux dernières années s’est gentiment remplie par infiltration sous les couvercles. J’estime qu’il y a 3000 litres...
Bon je commence par aller acheter du matériel (tuyau, coudes, manchons et une pompe).
On commence par installer la pompe. Problème, j’ai acheté une pompe immergée. Elle n’est pas très puissante et le tuyau que j’ai acheté est trop mou. Il se plie (et donc se ferme) et empêche l’eau de monter. De plus, l’eau a quand même plus de 3 mètres à monter avant de redescendre dans les égouts. Bref, heureusement que j’avais un peu de matériel, car j’ai réussi à bricoler un raccord sur un tuyau d’arrosage (moins souple) qui a permis à la pompe de faire son travail. Il a fallu au moins trois heures pour (presque) tout pomper. Je pense qu’une pompe extérieure (non immergée) aurait été mieux et plus efficace.

- La pompe au fond de la cuve.
- On voit le tuyau d’arrosage qui sort.
Ensuite on a posé le tuyau qui descend au fond de la cuve. Ça a été facile. On l’a glissé dans le manchon qu’on a bétonné le jour avant et on l’a coupé juste au-dessus de la sortie.

- Le tuyau d’arrivée d’eau qui va au fond de la cuve.
Bon ben on continue l’arrivée d’eau, soit du filtre au dit tuyau.

- Le tuyau du filtre à la cuve est en place !
Et puis l’autre, du filtre au trop plein.

- Les deux sont branchés.
Et voilà qu’il est déjà midi. Le temps de manger et Paul arrive. C’est parti pour le remblayage et le montage du mur de soutènement ! On commence par remblayer une peu et surtout contre la maison et autour des tuyaux afin de les fixer et les protéger. Sur les tuyaux, on a mis une couche de sable afin de les protéger d’éventuels cailloux qui pourraient les percer.

- Un tuyau enrobé de sable.
Et puis de bon train on s’est mis à continuer le mur. Vers 16h on a regardé où on en était et on s’est dit qu’il devrait y avoir encore deux ou trois rangées à faire. Je suis alors aller sélectionné un billon, mais il ne restait plus que des billons de 5 m. Le problème est que pour faire ancrage il faudrait au moins 6 m. Bon, je demande à Paul de quand même venir le prendre et on verra sur place. Une fois sur place, on constate qu’il est trop court pour faire de l’encrage et que donc il faudra en écorcer un autre. On gardera celui là comme dernier billon. Vu l’heure, je décide d’arrêter là et on pose ce billon dans les encoches en attendant samedi (pour finir). Et là, oh miracle (enfin pas vraiment), on constate qu’il est pas si mal, que le niveau fini est à peine 10 cm en dessus ! Donc donc !!! Le mur de soutènement est FINI ! Ah quelle bonne surprise. On viendra quand même samedi pour finir de remblayer.

- Le voilà tout fini !

- On voit qu’il reste à remblayer...
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Ce matin Paul est à nouveau là pour (pré- [1])finaliser le remblayage derrière le mur de soutènement. Il a fait sont petit « business » et vers midi le niveau de la terre derrière le mur était à raz le dernier billon ! Ça fait plaisir de voir que la cuve de récupération d’eau a disparu. Il ne reste plus que le couvercle de la chambre de visite qui disparaîtra lui aussi sous la terre végétale.
Au sujet du mur de soutènement, mes deux derniers rondins au fond on un espace entre eux qui est assez conséquent. Afin d’enjoliver un peu tout ça, j’y ai mis un bout de perche (rondin plus petit, env 10 cm de diamètre) entre les deux rondins du côté remblayé (avant remblayage, forcément) et c’est vraiment plus joli. Je vous le conseille donc !

- Le niveau de terre au top.
- Reste encore la terre végétale.
De mon côté, je suis allé changer ma pompe et j’en ai pris une de jardinage (plus puissante et non immergée). Ben c’était pas mieux. Je crois que je dois un peu étudier l’histoire, mais ce n’est pas le moment...
On a aussi profité de faire un petit raccourcis pour entrer et sortir au niveau du rez-supérieur.
Pour ce qui est du branchement final de la cuve (des descentes chéneaux au filtre), je laisse de côté un petit moment. Je veux d’abord tirer la conduite depuis la descente de chéneau ouest pour avoir le niveau d’arrivée exact. Aussi je veux faire un bac de rétention qui empêche l’eau d’être récupérée dans les 20 première minutes. En fait la pluie draine l’atmosphère de toutes ses impuretés que entre autre nous les hommes diluons gracieusement... Aussi c’est pendant ces 20 premières minutes que le toit est nettoyé (pollen, feuilles, petites bêtes, etc...). Le principe du bac de rétention est mécanique et assez simple. Je dois avoir un bac d’environ 200 litres qui se remplit quand il pleut. Quand le bac est plein, l’eau est alors redirigée dans la cuve. Puis le bac se vide tout gentiment grâce à un petit trou. Pour les détails, ce sera quand je le ferai... Au niveau des références, j’ai vu ça dans le livre de la maison des Guisan (la clé de sol) qui ont fait un système similaire. Bref le dit bac était là depuis le jour où on a acheté le terrain. Je l’avais mis de côté exprès pour ça. Son jour est donc presque arrivé...

- Le bac de rétention.
- Derrière on voit notre passage au rez-supérieur.
Pour finir sa matinée, Paul nous a fait un petit chemin afin de pouvoir monter ou descendre des matériaux, il a nettoyé les alentours, nous a fait une petite fouille pour mon tuyau d’arrosage extérieur, un joli trou pour faire une fondation de pilier de terrasse et une fouille pour le drainage ouest (ben ouais, on a profité de sa pelle mécanique !). Merci Paul pour ta disponibilité ce samedi.

- Vue d’en bas.
- Paul nous a fait un petit chemin pour pouvoir monter avec du matériel.
Ayant encore quelques heures, on a décidé d’aller continuer le lambris dans le combles. On en a mis quatre rangées, mais elles étaient assez compliquées et ça a donc pris du temps...
Notes
[1] « Pré » car après il faudra encore démonter notre cabanon, égaliser le remblayage et mettre la terre végétale...
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Bon aujourd’hui on va tenter de finir avec la récupération d’eau de pluie.
En fait Paul a connecté notre filtre avec les chéneaux et on a des petits soucis :
Les chéneaux débordent ?!
Et donc l’eau ne descend pas jusque dans la citerne ! Bon on met une échelle et on constate rapidement que j’ai mis dans le trou de la descente de chéneau une crapaudine. Elle fait très bien son boulot, même trop bien et du coup tout est bouché ! Ce que je ne comprend pas est que j’ai mis des grillages « stop-feuilles » qui sont sensé éviter les feuilles dans la chéneau, et là je n’ai pas d’explications...

- Charogne de crapaudine !
Bah qu’à cela ne tienne, je les enlève purement et simplement. Bon maintenant les feuilles vont descendre la chéneau et vont aller jusque dans le filtre puis dans le puits perdu. Mais c’est pas génial. Paul me propose de mettre des « sacs coupe-vent » et je crois que c’est la solution. Feu départ !
Bon maintenant, on vérifie que l’eau aille bien jusqu’à la citerne. Je descend donc dedans et Paul envoi une bonne dose d’eau. C’est un peu bizzare ?! L’eau arrive par le trop plein... Là je m’inquiète un peu. On vérifie et sur-vérifie et le couperet tombe : le filtre est monté à l’envers ! Mais comment j’ai pu faire ça ?? J’ai vérifié au moins 10 fois.
Heureusement que Paul était là avec sa machine car on a purement et simplement ré-ouvert et on a tout remis correctement.

- Rebranchement du filtre...
Pour finir, j’ai vidé la citerne et je l’ai nettoyée, puis j’ai finalisé le tuyau d’arrivée d’eau avec le dispositif anti-remous [1].
Il me reste à tirer le tuyau de pompage, mettre le siphon de trop plein, la crépine et bétonner tout ça pour que ça ne bouge plus.

- Comme un sou neuf !
- On voit en bas le dispositif anti-remous.
On voit en bas le dispositif anti-remous.
Autrement j’ai eu le plaisir d’avoir Damien qui a fini de poncer les poutres et qui m’a bien aidé à nettoyer la cuve. Merci Damien !
Notes
[1] J’ai simplement mis 2 coudes à 90° qui font que l’eau monte et ne brasse pas les dépôts au fond de la citerne.
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Oh la la j’ai râlé (et bien plus que ça) ce jour là ! Je crois que tout le vocabulaire que les enfants ne doivent pas dire y a passé !
Je me suis décidé à finaliser la cuve de récupération d’eau afin de pouvoir une fois la brancher aux chéneaux et qu’elle se remplisse enfin.
Pour ce faire il fallait :
Nettoyer la cuve.
Mettre un retour en bas de l’arrivée de l’eau afin d’éviter les remous qui brasserais le dépôts des impuretés.
Titrer le tuyau de pompage depuis la cave à la citerne (environ 15m).
Mettre la sonde pour le balancement automatique sur l’eau de ville quand la cuve est vide.
Mettre le siphon du trop plein.
Selon mes évaluations en une matinée ça devrait être bon (mais bon mes évaluations sont souvent fausses...).
Je commence par nettoyer la cuve : un bon coup d’aspirateur et c’est bon. Cool.
Puis je me dis que je vais passer mon tuyau de pompage. J’ai demandé à mon installateur sanitaire de me fournir un tuyau souple car j’avais déjà fait un essai avec un tuyau dur, mais je n’y suis pas arrivé. Ça coince quelque part. Donc on essaie de pousser ce tuyau, mais rien n’y fait. Ni par un côté ni par l’autre. Mmmmm ! Je réfléchit et je passe au plan "B". je prend un plus petit tuyau (électrique) pour essayer. Rien y fait. Je prend encore un plus petit tuyau et heureka je traverse ! Je décide de passer le plus gros tuyau avec le plus petit, puis d’utiliser le plus gros pour passer le définitif... Quel cirque ! Bref après plusieurs essais, plein détats d’âme différents (et pas les meilleurs) on y est arrivé !!! Plus la difficulté est grande plus le bonheur est grand quand on y arrive.
Mais, mais, mais, une fois tout bien en place, je constate que j’ai oublié de mettre avec la sonde !#* !?#* !!! Aaaaaarghhh ! Bon pour éviter de m’énerver à nouveau, j’ai demandé encore une fois le même tuyau à mon installateur pour pouvoir tirer le second (et le câble de la sonde) avec celui qui est en place (je profite du chemin qui est déjà fait).
Ce fut pénible, mais c’est fait !

- L’anti reflux
- Ceci évite de brasser les impuretés accumulées dans le fond de la cuve.

- Le siphon
- Le siphon du trop plein. Je l’ai mis trop haut. Dan l’idéal il aurait fallu le mettre 10 cm plus bas. Mais ça ira.

- La sonde.
- Quand elle pendouille (comme ici) le circuit d’eau doit prendre l’eau du réseau. Si l’eau monte alors la sonde flotte et on utilise l’eau de la cuve.

- Arrivée du tuyau de pompage et du câble de la sonde.

- Vue d’ensemble.
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La pompe arrive tout bientôt. Et il lui faut un socle pour la poser dessus. Qu’à cela ne tienne, 2 planches, de la patience, une bétonnière et du béton, et hop c’est fait !

- Le coffrage du socle.
J’ai quand même réussi à pester un peu car il y avait plein de tuyaux à cet endroit et il a fallu faire plein de découpes au coffrage...
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