Aujourd’hui, on continue l’ossature afin d’être prêts samedi pour le chantier participatif.
Pis surtout, on commence à mettre la compribande qu’on a oubliée sur l’encadrement de la baie vitrée au sud...! Etant donné qu’une partie de l’ossature était déjà montée, l’encadrement rentre tout juste. Donc, si on met la compribande comme ça, elle risque d’être arrachée au passage de l’ossature. Donc, décision, on fait une petite rainure et la compribande fera le reste... Vous comprendrez mieux par l’image :
Puis, on a fini toute l’ossature de la façade nord pour le rez supérieur.
Ensuite, on a posé l’encadrement de la fenêtre de la future chambre des enfants. Pour ce faire, on a pris beaucoup (trop) de temps. On l’a d’abord posé sur des bottes de paille (dont la hauteur est à peine plus basse que celle de l’encadrement) puis on a affiné la hauteur avec des taquets. Je ne crois pas que c’était la meilleure solution. Il faut que je réfléchisse à une solution plus simple pour l’autre côté. On a failli encore oublier la compribande, mais ce coup là on y a pensé juste juste à temps...
Pour la façade ouest, il nous reste à poser une porte-fenêtre et la porte d’entrée de la maison. On verra ça demain.
Bon, pour être prêt pour le chantier participatif, il nous reste à poser l’encadrement de la porte-fenêtre ouest, la porte d’entrée de la maison, l’encadrement de la chambre est et quelques éléments d’ossature. Le problème est que pour diverses raisons, on a une journée plus courte... Bon ben au boulot alors !
On pose l’encadrement de la porte fenêtre, pas de soucis (on a même pensé à la compribande, ça vient, ça vient...), puis la porte et enfin on s’attaque à l’encadrement de la fenêtre de la chambre est.
Comme je l’ai dit dans mon précédent article, je dois revoir ma technique de pose pour cet encadrement ! Bon, après une nuit pleine de bons conseils, voici comment on a procédé : On a simplement monté l’ossature et l’encadrement au sol puis on l’a ammené à son emplacement final. Hormis une petite erreur de 10 cm sur la hauteur de la deuxième planche d’ossature (ah hemmm, ce qui fait que l’encadrement n’était pas très plat, mea culpa...) tout s’est passé comme prévu et du coup on a pu finir tout ce que je voulais faire pour le chantier participatif de demain ! Yesssss !
Nous étions 10 (11 avec le cuisto) et on a bien avancé.
L’objectif pour ce participatif était de monter un maximum le mur nord et refaire le mur sud-est qui ne me convenait pas. En effet, lorsque j’ai monté l’ossature pour la paille, j’ai fait en sorte qu’à l’angle il y ait une petite botte (36 cm x 36 cm). Le problème est que c’est difficile de faire tenir des petites bottes dans un angle. Pour le mur sud-ouest, nous avions prévu de mettre une botte entière à l’angle et ça marche comme ça. Ma foi, désolé pour le chantier participatif du 21 avril, mais on a refait une partie du boulot. Il faut aussi dire que c’était un peu la journée test...
Pour ce chantier participatif, comme je l’avais prévu, on s’est réorganisé :
– J’ai acheté une visseuse (même qu’une de plus c’est bien). La prochaine fois, je demanderai aux bénévoles qui en ont une de la prendre avec.
– On avait même une deuxième tronçonneuse et ça nous a bien aidé. Il y avait moins d’attente pour rainer la botte.
– On avait trié les bottes et ça, ça nous a bien aidé. Pas toujours car il y avait quelques erreurs, mais quand même.
– On avait fini l’ossature pour le chantier. Ce qui m’a permis de rester présent avec les bénévoles.
– On a adapté l’ossature aux bottes et non pas l’inverse.
– Il n’y a plus que des bottes entières qui font l’angle.
Petit problème, nous avons construit l’ossature en fonction des bottes que nous avons triées et que nous avons cru avoir dans les bottes non triées. Mais on s’est rendu compte assez vite que nous avions une pénurie de bottes de 110 et 115 cm. Pour le moment nous comblons la différence avec une galette [1].
Assez vite, les bénévoles ont ralé que ma tronçoneuse ne coupait pas bien. Je suis donc vite allé chez Jumbo pour acheter des chaînes pour la tronçoneuse. Quelle galère ! Il y avait au moins 30 modèles de chaînes, et les vendeurs (qui se faisaient rares) ont eu de la peine à me la trouver. D’ailleurs, je l’ai plus ou moins trouvée tout seul (merci Internet et mon smartphone...).
Ce que je peux encore améliorer :
– Donc demander aux bénévoles de prendre une visseuse s’ils en ont une bonne.
– Organiser une tronçoneuse de plus.
– Essayer d’être plus précis avec la taille des bottes. Et trouver des bottes de 110 et 115 cm !!
– Avoir des chaînes de tronçonneuse en réserve.
A midi on a eu droit à une excellente paella. Merci Laurent !
Dans les petites expériences, on a essayé de couper une botte dans sa longueur. Résultat, la tronçonneuse a grillé (aïe, c’était pas la mienne...) !
J’ai aussi eu la visite de mon conseiller en électricité et on reparlé du concept qui risque de revirer sur de la domotique. Mais ce sera sujet d’un autre article en temps voulu.
Une journée bien bien remplie et complètement satisfaisante !
Un grand merci à Nicole, Sabine, Isabelle, Didier, Flavio, Lukas, José, Laurent, Caryl et Robert [2] !
Notes
[1] Quand la botteleuse fabrique les bottes, elle tasse plusieurs paquets de paille tour à tour. Ensuite, elle met une ficelle autour de tout ces paquets pour former la botte. Ces paquets d’environ 10 cm d’épaisseur sont appelés "galettes".
Avant de commencer le chantier, quelqu’un que j’avais rencontré m’avait donné une idée : faire des « échafaudages à l’ancienne ». J’avais donc fait l’acquisition de perches, consoles et plateaux afin d’en construire.
Historiquement, je voulais les monter dès le début, mais la vie du chantier en a voulu autrement (pour les détails voir ici).
Le murs en paille étant de plus en plus haut, il est grand temps de les monter. Et donc, on a commencé à le faire. On a installé 5 perches et fini de monter le côté est de la maison.
Pour les installer, on pose les perches sur des planches et on s’assure qu’elles ne vont pas glisser. Puis, on a coupé les perches à la bonne grandeur et on les a vissées aux chevrons du toit. Pour la répartition des étages, on est parti d’en haut et on les a mis tous les 2 m.
A cette adresse il y a un document qui donne des normes : http://www.ge.ch/legislation/rsg/f/s/rsg_L5_05p03.html.
Mon feeling me dit qu’on va avoir un petit soucis : en effet je vais faire faire l’enduit extérieur à la guniteuse et je crois qu’il leur faudra plus d’espace pour pouvoir gicler l’enduit avec leur lance... Affaire à suivre, d’autant plus que je les vois bientôt.
Autrement, pour des raisons professionnelles, je ne peux travailler qu’un jour sur le chantier cette semaine. Le prochain chantier participatif se rapprochant déjà, on a fini l’ossature du rez supérieur.
Aujourd’hui, on a pas fait grand chose dans le volume de travail, mais on a fait de grandes choses...
Vous l’aurez compris, on a fixé la lisse basse de l’arche (1), levé l’arche (2) (à deux, vous noterez la performance...) et fixé les « pilliers » (3).
Pour le petit truc : pour fixer la lisse basse, on a utilisé des grosses visses (8 x 200), et là, ma super visseuse a commencé à patiner. On a alors pris la perceuse à percussion à laquelle on a fixé notre embout Torx et la vis est rentré comme dans du beurre !
Quand on a levé l’arche, après de grands efforts, on a eu un petit problème : elle ne passait plus sous la poutre, c’est peut-être dû à la compribande qu’on a pas oublié... On a donc décidé de mortaiser la lisse basse pour la descendre un peu.
Puis on a enfin fixé définitivement l’arche, encore avec de bonnes grosses visses.
Restait donc à faire et fixer les piliers. Pas facile car je voulais mortaiser la lisse basse et l’arche pour la fixer. Le problème est que pour mortaiser dans l’arche on est à l’envers et l’arche est ronde. Je n’avais pas trop le choix car pour trouver l’emplacement du pilier dans la rondeur de l’arche, il fallait aller à fil à plomb. Mais qu’à ce là ne tienne, on a mis des guides et on a défoncer tout ça ! Pour ce qui est des ajustements fins j’ai utilisé ma « Dremel » qui m’a déjà bien rendu des services. Après la découpe à la bonne longueur des piliers, on les a entrés à la masse et vissés pour le point final.
En effet, étant donné que c’était un jour férié, on a commencé par faire un travail un peu silencieux pour ne pas déranger les voisins : déplacer des bottes de paille pour faire un couloir de travail au nord du 1er étage. On a eu vite chaud... Pendant ce travail, on est tombé sur un nid d’oiseau.
On a pas trop su quoi faire avec, alors on l’a remis à peu près au même endroit.
Un fois le déplacement fait, il était suffisemment tard pour faire plus de bruit. Alors on a continué les échafaudages au nord.
Ouaip, ces deux derniers jours (voir ici et là) étaient physiquement fatiguants, plus des accumulations diverses, j’étais vraiment très fatigué. Je n’écris pas ça pour vous raconter ma vie physique, mais vous verrez la suite...
On a commencé par faire un peu d’ossature autour de l’arche pour qu’on puisse avancer un peu la paille.
Puis j’avais un désire qui était de poser quelques bottes de paille, car effectivement, jusqu’ici je n’en ai quasi pas posé ! En effet, il y a eu des chantiers participatifs et pendant ceux-ci, je ne faisais rien d’autre que de coordonner... Bref j’ai posé une botte, puis j’ai eu un petit accident : j’ai posé le pied droit dans le vide, entre deux plateaux d’échafaudages (pas les miens, ceux en métal que j’ai fait poser). Heureusement, plus de peur que de mal (quoi que j’ai quand même un bon hématome et une contusion musculaire). Pour la leçon de sécurité, je dis ceci : il est impératif de s’écouter avant de travailler sur un projet comme celui-ci !!! Le matin en arrivant, au fond de moi, je sentais que j’étais fatigué, même vidé. Si je m’étais écouté, je me serais arrêté là. J’aurais même pu profiter pour faire un peu d’administratif...
Aujourd’hui on a eu un petit chantier participatif car nous étions 5. Et ça m’a parfaitement convenu vu mon état de fatigue et mes petits problèmes physique. On a fait 3 équipes : 2 qui font de la paille et une qui remplissait les espace sans paille dans les murs [1].
Il y avait une magnifique ambiance et ce fut une journée très cool.
Bon pour ce qui est du boulot, on a donc continué à monter la paille autour de l’arche et au coin nord-est. "Pailler" autour de l’arche n’est pas évident car il y a l’arrondi de l’arche, mais s’ajoute à ça la pente du toit ! M’enfin la paille est suffisement souple pour y arriver. Il faut quand-même abuser de la tronçonneuse...
Pour le coin nord-est, on a quand même dû faire un peu d’ossature car nous sommes assez vite arrivés là où l’ossature s’était arrêtée. De plus, j’ai dû trouver un solution pour tenir l’ossature au 1er sur les côtés est et ouest. En effet, il y a un espace entre la première solive
et le mur fini. On va donc mettre une poutre qui fait l’épaisseur des pilier pour qu’on puisse s’y accrocher avec l’ossature.
Pour ce qui est du bourrage des espaces vide, il y a eu un super boulot vu que tout ce qui pouvait être fait a été fait !
Pour la mauvaise nouvelle, nos oisillons sont morts :-(. Je crois que le déplacement du nid n’a pas plu aux parents ?!
Un grand merci à Sylvie, Isabelle, Raphaël, Flavio et Laurent (le cuisto qui nous a une fois de plus gâté).
Notes
[1] En effet les bottes - au vu de leur forme - ne font pas toujours parfaitement le joint entre elles et entre l’ossature, surtout dans les angles. Il faut alors remplir les espaces vide pour garantir un bonne isolation. Le gunitage de l’enduit terre devrait faire le reste.
Pour pouvoir finir la paille à l’ouest, on doit d’abord finir les échafaudages. Effectivement, il nous manquait quelques perches et des plateaux pour pouvoir les finir. Mais pour finir la paille à l’ouest, on doit aussi refaire le plancher provisoire à l’ouest (qui n’est pas assez sécure) et refaire un « pont » plus solide sur les espaces vides (trémie de l’escalier et notre vide sur salle à manger).
On commence par refaire le plancher provisoire. Il faut pour ça déplacer les chutes de la découpe des éléments de l’arche qu’on avais stockés là. Puis on démonte l’existant pour refaire le tout comme il faut.
Pour les perches, à l’époque ou je croyais pouvoir faire l’échafaudage avant l’ossature bois, j’avais acheté une dizaine de longues perches (10m à 12 m) à la commune d’Enges. 5 avaient été livrées et il en restait 5 dans la forêt. J’ai demandé à Paul [1] s’il pouvait venir avec son petit camion pour aller les chercher. Ce qu’on a fait. Comme elles étaient un peu trop longues pour le transport et pour mon utilisation, on les a directement raccourcis dans la forêt.
Puis on a monté nos perches et nos consoles. Reste à mettre les barrières et les plateaux (que je dois encore trouver !).
Pour la petite histoire, lors du transport de la paille, il y a des graine de « Triticale » qui sont tombés de notre paille. Et voici le fruit de ce transport :-).
Notes
[1] PMB - Paul Messerli, l’entreprise qui a fait le terrassement et le béton pour la maison.
Et là je me réjouis de vous faire un tire du genre "On a fini l’ossature". Je sais pas si c’est parcequ’on arrive au bout de l’ossature, mais j’en ai un peu marre de la faire.
La nuit porte conseil dit-on... Ben j’ai trouvé une solution pour les plateaux d’échafaudage qui me manquent : vu qu’il me reste encore pas mal de planches que j’avais prévu pour l’ossature, je vais pouvoir les utiliser comme plateaux. La petite bémole est que ces planches ne font que 3 cm d’épais, ce qui est un peu faible au niveau sécurité. Bah qu’à celà ne tienne, on va simplement en mettre 2... Et ça va très bien !
Voilà notre échafaudage étant fini, on peu continuer l’ossature afin de pouvoir continuer la paille !
En fin de journée, on s’est attaquer aux deux dernier encadrement de fenêtre qui se trouvent sur la façade nord. On va les poser un tout petit peu différement : on va mettre la paille directement jusque sous la fenêtre et mettre une planche qui tiendra la paille et qui accessoirement fera une base pour la pose de l’encadrement.
Voilà pour cette semaine. La semaine prochaine, j’ai l’espoir qu’on finira les murs en paille ! Mais bon il y a encore du boulot, surtout que sous le toit on arrive dans des détails un peu compliqués à faire (eh oui, il y a plein de chevrons !).
Ca y est on a enfin fini les travaux d’ossature pour la paille. Il nous restait à mettre les encadrements de fenêtre au nord ainsi que le hublot à l’ouest, ce qui est maintenant chose faite !
Pour les fenêtres au nord, pas de soucis. C’est plutôt bien allé, et on a pas du tout oubliés la compribande !
Pour le hublot, c’était un peu compliqué car il se trouve sur la cage d’escalier et à cet endroit il n’y a pas grand chose pour l’y accrocher. On avait qu’une planche d’ossature qui passe au milieu du hublot et qui doit forcément disparaitre... Bon, décision : on va l’accrocher provisoirement à cette planche, le régler, puis à travers la paille on va le fixer définitivement.
Ce qu’on a fait.
Maintenant paille, paille, paille, jusqu’à ce que le moidre trou soit fermé par un brin de paille ;-).