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Construction Intérieur Enduits intérieurs
Cours privé pour les enduits terre crue

Etant néophyte dans à peu près tout ce qui est dans le futur, et comme dans le proche futur nous allons commencer à faire les enduits intérieurs, et comme il se trouve qu’un spécialiste se trouve justement en Suisse ces jours-ci, et comme il a accepter de jouer les prolongations le dimanche, ben voilà on suis un cours privé sur notre chantier.

Tout d’abord un petit explicatif de la technique d’application que nous avons choisi. Pour l’accroche de la terre aux murs ou aux cloisons, nous allons appliquer les enduits sur des paillons (ou canisses) [1].

Paillon
Canisse

Donc dans un premier temps il faut accrocher le paillon au mur. C’est là que je suis bien content d’avoir mis mes planche à fleur des murs intérieurs. Ceci permet d’agrafer le paillon sur du bois, ce qui est bien plus solide. Pour les parties qui sont sur la paille, on met des grosses agrafes maison (bous de gros fil de fer d’environ 20 cm plié en deux) que l’on plantes à travers le paillon dans la paille.
Evidemment il faut agrafer sur le petit fil de fer composant le paillon. Encore évidement, loi de Murphy oblige, le petit fil de fer n’est jamais aligné sur la planche... Bon pour ça il y a un petit truc : il suffit de mettre un fil de fer contre le paillon et d’agrafer. C’est tout bête, mais il faillait y penser.

Une fois le paillon posé, il faut mettre la première couche de terre, pas plus épaisse que le paillon et très brute.

Application du corps d’enduit

Une fois cette couche appliquée, on peut mettre la deuxième couche qui celle-ci doit être plane.

Puis on peut enfin faire la couche de finition ou alors peindre selon les souhaits.

Autrement, je suis plutôt content car pour préparer cette journée, j’ai analysé ma terre en faisant un échantillon. J’ai donc tamisé ma terre avec un tamis de 2.5, puis je l’ai un peu mouillé et je l’ai étalé en une couche de 1 cm sur une planche.
A propos de tamis, je sais pas si c’est moi, mais c’est la croix et la bannière pour en trouver en Suisse !! On en trouve chez Landi mais il faut les commander et il n’y a que du 5... Bon en cherchant sur internet, j’ai trouvé cette entreprise (HSB) qui est apparemment spécialisée. L’inconvénient est qu’il faut se déplacer à Berne...

Le résultat est que ma terre est bien assez argileuse !! Même trop, il faudra que je la coupe avec du sable. Bonne nouvelle !

Test de ma terre
Si la terre fissure c’est qu’elle est trop argileuse. Ce qui est largement mon cas !

Reste plus qu’à la tamiser. Là, il faut encore que je trouve une bonne technique, car la terre on la tamise soit très sèche (ce qui est râpé vu la saison) soit très mouillée, ce qui est plus fastidieux...

Un grand merci à Bruno Gouttry pour nous avoir transmis un peu de son savoir.

Notes

[1Ce qui différencie le paillon de la canisse est que le paillon est fait de roseaux (ou autres) complets, tandis que la cannisse est faite de demi roseaux.

On fini notre terre d’apprentissage

Tout d’abord on a fini notre bardage sous le toit.

Ensuite on a fini la terre qui nous restait de la fin du cours. J’en ai profité pour remplir de paille (donc isoler) une niche dans notre structure en briques terre cuites, ce qui a permis de mettre la terre sur le mur ouest du bureau.

Autrement j’ai eu pas mal de rendez-vous ce qui m’a bien freiné dans la construction pure...

Remplir, remplir !

Voilà, on continue à remplir les cloisons de terre. C’est quand même long... On a même par encore tout à fait fini, mais ce samedi, je suis sûr que ce sera fait !

Bon ben du coup, ça ma décidé de ne pas cribler ma terre pour faire les enduits et j’ai donc acheté 6 tonnes de terre qui est arrivée aujourd’hui.

La cargaison livrée
Je le redis, il faut être là à la réception de la marchandise !

Je le re-dis : il est impératif d’être présent et de bien se préparer pour recevoir le matériel ! Si je n’avais pas été là, je ne sais pas où j’aurais retrouvé la terre. Et allez déplacer des « big-bag » de plus d’une tonne !

Avec la terre, j’ai aussi reçu des panneaux isolants en chanvre. En effet, je vais faire une petite partie des cloisons en chanvre pour freiner
le son et surtout gagner du temps (d’ailleurs j’ai déjà fait une partie). Ce n’est pas le meilleure frein acoustique, mais il me suffira amplement...

Un caisson rempli de chanvre
Ça va nettement plus vite ;-)

Pour couper le chanvre, je n’ai pas encore la bonne technique. Je l’ai fait pour le moment avec un couteau à pain... Mais je ne suis pas convaincu. En cherchant un peu j’ai trouvé qu’un bon moyen serait de le faire avec une meuleuse et un disque diamant (voir ici la preuve par 9). Je vais essayer et je vous redirai.

Un grand merci à Nicole pour sa précieuse aide !

Cloisons et paillons

Pour ce qui est des cloisons, on a continué de faire celle des toilettes sèches au 1er. Celle-ci devient un peu plus compliquée à faire, car il y a la pente du toit. Pour la faire, on a d’abord fixé la lisse haute sous le chevron, puis on a monté la lisse basse avec les montants et on a assemblé le tout. C’est plutôt bien allé.

La cloison

Suite de quoi on a continué à fixer les paillons aux murs en prévision de l’enduit.

Un paillon en place

Pendant la pose de ceux-ci, j’ai constaté que mes cloisons n’étaient pas tout à fait finies : pour que je puisse mettre mes paillons partout, il manque le cadre de porte ainsi que les tablettes de fenêtres.
On a donc posé les paillons et on s’est attaqué aux cadres de portes (mais pas longtemps car c’était déjà la fin de journée) !

Un grand merci à Laurent pour son aide !

Pa-paillons-lé-lé

Voilà, on continue à poser les paillons. L’agrafeuse chauffe !

En posant le paillon qui se trouve dans les chambres et contre la paroi où il y a la porte, j’ai pris conscience que si je voulais rectifier mes boîtiers électriques, c’était maintenant ou jamais ! Bon ben alors c’est maintenant...

Zou, je creuse la terre à côté des boîtiers existants, puis je fais de bon gros trous sur les boîtiers, je mets les clips et la terre [1], et je visse un deuxième boitier à côté.
Ça c’est fait !!

Le boîtier décalé
La petite erreur est rattrapée...

Et je continue à mettre mes paillons. Après avoir mis tous les murs pleins, il me reste les murs qui ont les fenêtres. Mais avant de mettre les paillons, il faut finir quelques petits détails :
 Il faut isoler entre le cadre de fenêtre et les embrasures.
 Il faut mettre les tablettes de fenêtre.
 Et isoler sous la tablette de fenêtre.

Bon je ne vais pas faire ça maintenant, mais pour voir si l’idée que j’ai eu il y a quelque temps est valable, je vais essayer sur une fenêtre : « proof of concept » !
Donc l’idée est d’utiliser des bandes en laine de chanvre que j’avais acheté pour mettre entre les solives et le plancher, que j’ai reçu trop tard et que donc je n’ai jamais mis... Bref j’ai un carton plein de ces bandes qui font 5mm d’épais. L’espace entre l’embrasure et le cadre de fenêtre faisant en moyenne 1cm, si je la plie en deux, elle est juste parfaite. Donc je l’enfonce avec mon double-mètre. Là je constate que c’est quand même profond. Bah qu’à cela ne tienne, j’en met 2 couches, j’en ai assez de cette bande... Puis une fois mis, je tasse tout ça au fond.
Ensuite le paillon viendra se glisser entre l’embrasure et le cadre jusque contre la bande en chanvre, qui lui-même sera enduit.
Pour le reste, ce sera une autre fois.

Bande de chanvre
Enfilage de la bande de chanvre
Je la pousse entre le cadre de fenêtre et l’embrasure avec un double-mètre.

Pour la pose des paillons, il faut les agrafer aux montants en bois avec du fil de fer. Pour notre bonheur, il y a déjà du fil de fer dans le paillon. Pour notre malheur, il n’est vraiment pas toujours sur le montant en bois... Pour palier à ça il suffit de mettre un fil de fer à l’extérieur qu’on agrafe.

Le paillon coincé derrière le cadre de porte
Un fil de fer pour tenir le paillon au montant
Notes

[1Les tubes blindés que j’utilise doivent être reliés à la terre pour évacuer les champs électro-magnétiques.

Une journée à « paillonner »

Voilà, ça « paillonne » ça « paillonne » !

Dans les spécialités, j’ai terminé le « paillonnage » du hublot de la salle de bain. Pour qu’il reste bien autour de l’embrasure, J’ai eu l’idée d’agrafer un fil de fer autour du hublot. Dans le béton de chanvre les agrafes tiennent très bien. Puis j’ai découpé le trou dans le paillon à la Dremel. Je ferai l’embrasure avec de la toile de jute.

Pour info aussi, j’ai planté des agrafes dans la terre tassée des cloisons et étonnement ça marche suffisamment bien pour tenir certains endroits de recouvrement qui rebiquent.

A la fin de la journée, j’avais fini les deux chambres et la salle de bain (sauf là où il y a les fenêtres).

Paillonnage technique

Bon voilà j’entre dans la pose de paillons dans des endroits plus techniques : là où il y a des fenêtres...

Bon avant de mettre les paillons, il faut isoler les cadres de fenêtres. Ben rien que ça, ça prend du temps. J’ai amélioré ma technique : j’ai fait un petit outil pour tasser le chanvre entre le cadre de fenêtre et l’embrasure (voir photo ci-après) et ça marche plutôt bien !

L’outil pour tasser...
Le côté qui a un angle est pour faire les coins.

Pour la première fenêtre, j’ai mis de la toile de jute dans les angles pour palier au défaut du paillon. Puis après avoir mis les paillons, j’ai constaté que si je faisais ça bien, il n’y en aurait pas besoin.

Paillons faisant l’angle

Aussi, dans ma conception, je fais en sorte que le paillon aille se coincer dans l’espace entre le cadre de fenêtre et l’embrasure (contre l’isolation), puis la terre viendra fermer cet espace.

Paillon coincé entre le cadre et l’embrasure

Pour faire tenir les paillons sur la paille, j’ai fabriqué des « agrafes » avec du fil de fer (diam. 2.8 mm) plié en deux. J’ai laissé la courbure naturelle de la bobine sur les branches de l’agrafe ce qui a pour effet que les branches se croisent quand on les plantes dans la paille et ça renforce la tenue.

Une agrafe
Presque une tonne de terre

Aujourd’hui j’avais un équipe motivée à poser la terre. Ben qu’à cela ne tienne, on mettra de la terre !
On va donc attaquer l’enduit de corps.

Dans l’idéal, il faudrait préparer de la terre le soir avant pour qu’elle se dilue bien avec l’eau. Bon je n’ai pas eu le temps, mais pour faire bien on a directement malaxé 3 bacs. Pour le malaxage, il faut d’abord mettre l’eau afin d’éviter que la terre s’attache au fond du bac.
Le temps de préparer les bacs a permis au premier bac de se reposer une peu. Pour la suite, on avait un bon roulement : il fallait environ une heure pour utiliser un bac, ce qui laissait le temps aux autres bac de se reposer. Chaque fois qu’un bac était vide, on le refaisait directement, même sur la fin de la journée, comme ça j’ai déjà de la terre toute prête pour la semaine prochaine (il suffira de la remalaxer et éventuellement y ajouter un peu d’eau).

Pour l’application, il n’y a pas vraiment de règles. Le bon usage dirait qu’il faut partir d’en bas puis remonter, mais lors de notre petit cours on a vu qu’en tout cas avec notre manière de faire ce n’était pas si important. Notre « coach » nous a même expliqué que lui il commençait au milieu du mur, puis en haut et pour finir il faisait le bas, car il pouvait ainsi récupérer la matière qui tombait pour faire le bas... Ce que nous avons essayé de faire, mais comme nous étions 3 - voire 4 en fin de journée - on avait plutôt tendance à répartir le travail selon la disposition des échelles :-)...

Une paroie qui a déjà bien avancé

Un grand merci à Isabelle, Christophe et Stephan !

« Pi » quoi encore

Poser les paillons sur les endroits plus techniques tel que les fenêtres prend plus te temps. Enduire ces dits paillons aux même endroits prend aussi plus de temps, et la différence est très nette...

Tout d’abord, pour protéger mes fenêtres, j’ai scotcher une bande de papier sur le cadre de fenêtre en laissant mon estimation d’épaisseur d’enduit libre.

Pour enduire, un des coins spécifique, est autour des cadres de fenêtre. La je souhaite faire bien attention de bien remplir avec la terre afin d’étanchéifier un maximum. Et ça il faut prendre le temps de le faire.

Quant à « Pi » (le titre), la formule pour avoir le pourtour d’un cercle est bien utile, mais il faut calculer et mesurer juste...
Donc autour du hublot de la salle de bain, j’ai mis de la toile de jute (car plus souple pour des forme non conventionnelles). Pour calculer la longueur de la toile à découper, j’ai donc pris Pi x Diamètre, mais j’ai un peu fait au pif : en gros j’ai 90 cm de diamètre x Pi (3.14, que j’ai arrondi à 3) = 2.7 m => 3 bon pas (env 1 m par pas) et j’y suis...
Résultat...

Mauvaise utilisation de Pi...
Elle est un peu floue, mais parlante...

... il manque 20 cm... A ma décharge c’était tard le soir...

Un grand merci à Nicolas pour son aide et sa bouteille ;-), il s’est justement collé aux détails de fenêtres...

Armé !

Bon voilà, j’en ai marre de repousser cette dalle pour diverses raisons valables. Bref je prends les choses en main et je décide d’armer et de couler cette fichue dalle. Problème : je n’ai pas de béton. Pour le béton, il y a plusieurs possibilitée :

  1. aller le chercher, mais il faut un petit camion.
  2. se le faire livrer, mais c’est très cher (la livraison).
  3. le faire soi-même, mais je n’ai pas de gravier à béton, ni de bétonière.
  4. acheter des sac de béton sec à gâcher, mais c’est un peu plus cher et c’est lourd.

J’opte pour la dernière solution qui me parait la plus réaliste avec les moyens que j’ai.

Bon je peux donc maintenant armer tout ça. Le maçon du village m’a dégoté un bou de treillis (merci Christian !!) et j’ai tordu quelques barres en épingle pour renforcer l’angle obtu (au fond sur la photo).
Quelques découpes dans le treillis avec une « pince-coupante » on le pose sur des paniers pour le maintenir à hauteur, on met en place les épingles et le tour est joué.

Voici ma dalle armée

Maintenant je vais m’occuper de ce béton ! Je file chez mon fournisseur qui vend des sacs de 40 kg (!) et je lui en prend 20 (que je prends en 2 voyages car ma voiture n’aurait pas supporter 800 kg d’un coup, en tout cas c’est ce que croit la police...). Trimbaler tout ça j’usqu’au rez-supérieur et je crois que j’ai mon cottas de physique pour aujourd’hui... De plus on a plus assez de temps pour couler, on fera ça demain.

Bon il me reste quant même du temps. Je vais donc finir de mettre mes tablettes de fenêtre et enfin mettre les paillons sur ces paroies.

Une tablette de fenêtre
Et voilà le dernier mur de la chambre empailloné

Demain matin on coule !

Coulé !

Aaaahh voilà enfin le jour du coulage de cette dalle. Je dois dire que je l’ai attendu ! Mais me voilà content.

Bon, vu que je n’ai pas de bétonière, je vais gâcher le béton avec mon malaxeur dans une bassine près du coffrage afin de pouvoir verser tout ça dedans. C’est même pas trop mal, ça fonctionne bien. Pas plus que deux sacs à la fois (80 kg), sinon ça devient franchement pénible à malaxer... Il ne faut pas mettre trop d’eau non plus car nous allons vibrer le béton.

Le dispositif de coulage
Vivré à l’aiguille

Assez vite, la dalle a été coulée, ce qui me laisse pas mal de temps pour faire d’autres choses.

Je vais commencer à appliquer la deuxième couche de terre dans les chambres. Mais là attention, il faut en mettre assez, et dès que la matière est un peu plus dure [1] on doit mettre encore une couche et aplanir à la taloche (ce sera pour demain). Je ne vais donc pas faire trop de murs.

Quand on fait de la terre, il faut toujours s’assurer que la couche précédente est humide (voire mouillée). Je sors donc mes vaporisateurs que j’avais acheté dans ce but. Mais c’est lent : pschit ! pschit ! pschit ! pschit !... Soudain me vient une idée ! J’ai un kit d’outils pour l’air comprimé et dedans il y a un pistolet à peinture. Mais c’est biensûr !! Hop, ni une ni deux, je monte tout ça et c’est top ! Ça va vite et cerise sur le gâteau c’est amusant...

Vaporisation d’eau via pistolet à peinture

Une fois la couche précédente humidifiée, on peut appliquer la terre au platoire.

Application de la deuxième couche au platoire
Notes

[1Chez moi c’est le lendemain, mais ça dépend beaucoup de l’humidité ambiante et de la température. Ça peu aller de quelques heures à quelques jours...

A plat !

Voilà la deuxième couche que nous avons appliqué hiers est parfaite : un peu dure (mais pas trop) et encore humide à la fois.

Il est donc temps d’aplanir tout ça. Je dois dire que c’est la première fois que je fais ça et notre petit cours remonte déjà à quelques mois... Bon je fais appel aux souvenirs (après un petit tél avec notre enseignant ;-)) et j’attaque.

Je commence par bien humidifier tout ça, puis je met une fine couche de terre. Ensuite je prends la taloche et je fais des mouvements circulaires. C’est physique !
Très vite on voit que la taloche répartis la terre. Elle prend la terre sur les « bosses » et en met dans les creux, puis égalise. C’est très chouette à faire.

Mouvements circulaires avec la taloche
Eclectotravail

Oui, plein de petites choses aujourd’hui.

J’ai tout d’abord décoffré la dalle, puis j’ai coupé la solive et le plancher derrière la dalle afin de donner plus de hauteur pour la montée de l’escalier du rez-inférieur (en effet si je laissait la solive, c’étais un peu juste et on risquait de se cogner la tête...).

La dalle décofrée

J’ai coupé la première partie à la tronçonneuse, mais ma tronçonneuse est franchement pas la meilleure et la chaîne n’est plus très aiguisée. De plus l’huile gicle beaucoup et ça a tout dégeulassé autour...
Pour couper la solive de l’autre côté, j’ai tenté le coup avec la scie sauteuse, une fois d’un côté, puis de l’autre (en deux passes) et c’est vraiment pas trop mal ! En tout cas ça marche. Bon il faut un peu de place autour pour laisser passer la machine...

La solive coupée
A droite à la tronçonneuse et à gauche à la scie sauteuse.

Je vais bientôt recevoir mon accumulateur d’eau chaude (boiler) et il pèse tout de même 290 kg (!). Si tout va bien, il sera livré par le fabricant lui-même et il a un chariot pour l’ammener à sa place. Si tout va mal, ça va être livré par une société tierce qui va simplement me le déposer devant la maison, auquel cas il faudra que je trouve un moyen de le transporter dedans. J’ai évidemment insisté pour que ce soit la première solution...
Bref dans le but d’anticiper tout ça on a monté une « route » pour qu’un éventuel chariot puisse rouler jusqu’au fond de la cave.

J’ai ensuite continué à mettre les paillons autour de la fenêtre de la deuxième chambre. Mais comme je suis arrivé à cours d’agrafes, j’ai dû m’arrêter là (la suite sera pour samedi).

J’ai alors continué à mettre de la terre.

L’apprentissage de la terre

Aujourd’hui on était plusieurs. On a d’abord fait un peu de terre, mais on s’est assez vite retrouvé coincés car si on mettait une deuxième couche sur d’autres parts, il fallait venir le lendemain finir et le lendamain c’est dimanche et la règle ici dit « jamais le dimanche »...

Parallèlement, on a fini de mettre les paillons sur le mur de la deuxième chambre (là où il me manquais des agrafes).

Bon alors je me suis réorganisé et on a mis des paillons là où passera l’escalier, comme ça il se fera coincer derrière l’escalier et ce sera plus propre.

On a aussi continué à faire des chassis de cloisons au 1er.

Un chassis de cloison terminé.
Début de chassis au sol.

Au niveau de l’apprentissage de la terre, je voudrais faire une parenthaise à propos des enduits en terre. On a sur une paroie de fissures assez imposantes.

J’analyse ça de la manière suivante :
 Cette part de cloison est vide derrière (juste la laine de chanvre) et l’espace entre les montants du chassis en bois est assez large. Peut-être que l’enduit bouge un peu.
 La terre était trop mouillée quand elle a été posé, et ça on le sait, c’est égal à fissures...

Mais bon c’est de la terre, on va essayer de simplement fermer ces fissures. Je vous redonnerai des nouvelles...

Un gran merci à Nicole pour son aide.
Aussi un grand merci à mon Papa pour les agrafes.

Jour de réception

Eh oui, tout d’un coup, je reçoit un téléphone de l’entreprise Jeni qui veut me livrer l’accumulateur solaire (boiler) le matin même. Yop là boum, je dis oui...
Peu de temps après vlà que je reçois un téléphone de mon poêlier-fumiste qui veut venir déposer l’insert et sa chaudière le soir même. Alléééé soyons fous :-).

Voilà donc que l’accumulateur arrive sur un petit camion. J’ai voulu que ce soit le fabricant lui-même qui me le livre car ils sont équipés pour le déplacer. En effet, si ça aurait été un autre transporteur (ce qui était une proposition du fabriquant), il me l’auraient déposé devant la maison et « débrouille-toi mon grand » ! Il faut quand même dire que mon accumulateur (qui est un petit) fait 290 kg !
Bref simplement et bien équipé, le livreur l’a descendu de son camion et on l’a attaché au petit chariot. Ce chariot était parfait car il avait de grandes roues pneumatiques et ça, ça roule sur la terre et les cailloux.

La descente du camion.
On y attache le chariot.

Voilà, on a donc roulé l’accumulateur jusqu’à l’intérieur et là on a eu deux petits soucis.
Le premier est qu’on arrivait pas à tourner pour entrer dans la cave à cause d’un chassis de cloison. J’étais prêt à tailler dedans, mais l’esxpérience du livreur a montré que ce n’étais pas si difficile de soulever l’accumulateur (malgré ses 290 kg), le mettre à la verticale, le tourner et le remettre à plat sur le chariot.
Le deuxième problème était que la porte provisoire de la cave était trop petite. Qu’à cela ne tienne, on l’a enlevée !

Notre accumulateur est donc arrivé saint et sauf dans la cave. On l’a soulevé une dernière fois à sa place.
Pour le petit truc : pour le tourner ou le déplacer, il suffit de le faire balancer un peu et il bouge tout seul sans grand efforts.

Et yop il est à sa place.

Ensuite on a continuer les enduits en terre.

En fin de journée et comme convenu, le poêlier-fumiste est venu déposer l’insert et sa chaudière. Il repassera demain pour l’installer.

Le poêle est à sa place

Ce matin, le poêlier-fumiste (Colin Porret à Gorgier que je ne peux que vous conseiller) est venu installer et connecter l’insert et la chaudière à la cheminée.

Il les a soulevés à l’aide d’un palan manuel accroché à deux serre-joints qui eux-même étaient accrchés aux solives.

La chaudière suspendue au dessus de l’insert.

Puis il a ouvert le canal de cheminée sur la partie de gauche pour la prise d’air frais.

Le trou pour la prise d’air frais.

Après quelques réglages, le tout était à la bonne hauteur et il a alors fini le branchement à la cheminée. Pour garantir l’étanchéité, il a mis de la bande céramique autour du tuyau de raccordement.

Le branchement à la cheminée.
On voit la bande de céramique qui fait le joint.

Et pour finir, il a posé le tube d’amenée d’air frais.

L’air frais est branché !

Reste maintenant à mettre les raccordements pour l’eau de chauffage (raccordement à l’accumulateur) qui sera fait par un chauffagiste, puis on pourra faire l’habillage du poêle pour obtenir sa forme finale.

Parallèlement j’ai continué à enduire les murs en terre. A ce sujet, j’ai pas mal de fissures et assez grosses. Je vous tiendrai au courant de comment je vais y remédier...

Rond le coffrage

Pour faire propre les embrasures des hoblots, j’ai eu une idée : découper dans un passeau la forme finie du bord intérieur de l’embrasure, l’appliquer contre la paroie et remplir de terre jusquà ce bord.

J’ai donc attaqué la découpe du panneau et je l’ai accroché au mur. Le plus dur dans l’histoire a été de le centrer par rapport à la fenêtre. Pour m’aider, j’ai utiliser le niveau laser qui donne non seulement l’horizontalité, mais aussi la verticalité. J’ai donc accroché le laser au milieu de la pièce et je l’ai réglé sur le centre de la fenêtre. Une fois fait, j’ai positionné le panneau en mesurant les distances par rapport au faisseau laser. Et voilà mon panneau réglé !

La vue d’ensemble du coffrage.
Presque plus guide que coffrage.

Bon mon embrasure brute actuelles (en béton de chanvre) est de temps en temps déjà à fleur du coffrage. Je ferai avec. Je metterai un minimum de terre, puis le tadelakt fera le reste.

Pour le moment, j’ai juste mis une couche d’accroche pour pouvoir ensuite charger jusqu’à la limite du coffrage.

Sinon, je me suis mis à mettre un paillon sur le pan de mur qui se trouve en dessus de la porte d’entrée. Il n’est pas facile à mettre car ce pan de mur est dans la trémie de l’escalier et fait plus de 5 m de haut.
Comme les paillons que j’achète font 2 m x 5 m, j’ai décidé d’en mettre un d’une pièce.
Vu la hauteur, j’ai dû construire un pont pour la partie haute.

Parallèlement à ça, ma femme a continué à faire des enduits de corp dans la salle de bain.

Femmes en renfort

Ce soir, j’ai eu l’honneur d’avoir des femmes en renfort pour faire les enduits de corp dans les chambres. Elles ont fait ça comme de pros.

Une chambre commencée.
Mais elles n’ont pas fait que ça !

Merci beaucoup à Valérie et Isabelle.

Réorganisation d’atelier

La place s’amenuise. Au fure et à mesure que les éléments se construisent, on a de moins en moins de place pour nos divers ateliers.
Justement, je m’attaque aux cloisons du 1er et mon atelier actuel est en plein sur la trajectoire des cloisons. De plus, tout mon lambris pour faire le dessous du toit se trouve en attente dans la chambre au nord et si il reste là, je devrai le couper pour pouvoir le sortir (les lames font quand même 5 m) pour faire le lambris au salon (au sud)...

J’ai donc commencé la journée par une réorganisation de l’atelier et du stockage des matériaux. J’ai démonté l’atelier « fixe » pour en faire un atelier « mobile », puis on a déplacé les trois quarts du lambris dans la partie sud de l’étage. On a dû le mettre en bied pour qu’il ne passe pas dans la trajectoire des cloisons...

Stock de lambris pour le plafond.
Déplacé du bon côté...

Une fois la place libre, j’ai commencé à faire les chassis des cloisons. Après mure réflexion, j’ai décidé de l’aligner à l’axe des poteaux et non pas de la traverse [1] (vous verrez par l’image demain).

J’ai commencé par faire le petit chassis à l’est.

Petit chassis à l’est.

Puis j’ai attaqué la grande partie qui est relativement compliquée car elle s’encastre dans la traverse (à cause de la différence des axes).

Notes

[1En effet les poteaux et la traverse ne sont pas tout à fait dans le même axe pour des raisons de constructions de la part du charpentier dont je ne me souviens plus.

Ça cloisonne au 1er

Voilà j’ai fini la cloison un peu compliquée du 1er. J’ai dû faire des découpes pour l’encastrer dans la traverse, mais c’était amusant à faire.

Tout le chassis
L’encastrement.
Vue depuis la chambre.

De son côté, le premiers endroits techniques des enduits on reçus l’avant dernière couche (avant la finition qui se fera elle juste avant de déménager...). Là c’est juste sur les arrondis et c’est rudement beau. Je suis content !

Une embrasure arrondie.
Je trouve ça très beau.
Tuyaux d’évacuation presque terminés

Aaaahhhh enfin j’ai avancé avec mes tuyaux d’évacuation. J’ai presque tout soudé. Il reste juste la montée sur le toit (qui attendra que la météo soit meilleure) pour la ventilation primaire et les détails des éviers (toilettes et chambre), soit moins de dix soudures !
Je dois dire que j’ai pas mal dû jouer du coude pour les installer car je les ai mis un maximum à l’extérieur des toilettes (cachés) puis à un certain moment, il a bien fallu rentrer dans les toilettes car sinon ils auraient été apparents dans la cage d’escalier...

Vue d’ensemble
On voit le zig-zag pour éviter de se retrouver dans la cage d’escalier.
On voit aussi l’introduction en attente pour une éventuelle toilette à eau.

J’ai aussi directement mis un « Y » qui est prêt à recevoir une toilette « humide » au cas où [1]...

Le bout, juste avant de monter sur le toit.
Il y a aussi l’entrée pour l’évier qui sera dans la chambre.

Pour l’attente de l’évier qui sera dans la chambre, j’ai dû faire une soudure manuelle (au miroir) car la soudure se trouve dans la poutre du chassis et le manchon prenais trop de place.

Le passage pour l’évier de la chambre à travers la cloison.

Suite de quoi j’ai finis la cloison de la chambre y compris la porte.

La porte de la chambre !
Et voilà le tout fini.

J’ai aussi eu la visite de Pittet Artisans qui viennent la semaine prochaine commencer à faire l’escalier en voûtes sarasines (comme les voûtes de la cave). Du coup je dois finir la pose du paillon de la porte d’entrée car l’escalier viendra s’appuyer contre.
Et voilà qui est fait.

Le paillon de la porte d’entrée fini.

En parallèle à tout ça, ma femme et une de ses copines on fait des enduits en terre. Ma fois ça avance ces enduits.

La salle de bain est enduite.
Ou presque car le pan du hublot reste à faire...

L’embrasure du hublot est maintenant prêt !

Ca y est, l’embrasure du hublot est maintenant enduit.

Un grand merci à Sylvie pour son aide.

Notes

[1Pour ceux qui ne le savent pas encore, on va mettre une toilette sèche à cet endroit.

La chaudière s’équipe

Aujourd’hui le chauffagiste est venu pour commencer à équiper la chaudière pour faire le circuit de chauffage de l’eau.

J’ai voulu que ça se fasse en cuivre car suite au cours pour les panneaux solaires avec Sebasol, je suis convaincu que c’est un moyen d’excellente qualité.

Donc une fois que le chauffagiste et le poêlier-fumiste se sont mis d’accord avec la manière de brancher tout ça et par où passer, il a pu commencer.

Et voici un début de résultat :

Les branchements sur la chaudière du poêle.
La descente vers la cave.

Pour vous donner quelques explications de tout ces tuyaux :
 En Suisse on doit sécuriser une chaudière pour éviter qu’elle explose. Il doit donc y avoir un système de refroidissement. C’est pour ça que j’ai dû amener de l’eau sous pression (petit tuyau gris entortillé) et un écoulement jusque là (gros tuyau noir qui fait le syphon).
 Ensuite on a les tuyaux qui transportent l’eau froide et l’eau chauffée (dans mon cas en cuivre) jusqu’à l’accumulateur (boiler).
 Il y aura aussi les sondes qui serviront à informer le circulateur (pompe) des diverses températures (accumulateur et chaudière) afin qu’il se mette en marche au moment voulu.

En parallèle, les enduits continuent et une fois de plus ça prend du temps...
Pour le truc et astuce (d’ailleurs je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé avant, c’est tellement évident) au lieu de tirer comme un boeuf les bacs méga lourds pleins de terre, il existe sur le marché des chariots à roulettes (si si c’est vrai !) sur le quel on peut poser le dit bac. Rest alors plus qu’à ballader notre bac...

Le chariot et son bac
C’était pourtant tellement évident...
La construction des escaliers commence

Nous avons décidé de faire des escaliers maçonnés car ils correspondent à notre désire. De plus, après quelques demandes d’offre, il s’avère que c’est quasi le même prix.
Aujourd’hui un des artisans de l’entreprise Pittet Artisans a commencé à faire les escaliers. Son premier travail a été de dessiner les repères contre les murs.

Le traçage des répères de l’escalier.

Mais avant ça on a longuement discuté plusieurs détails que je ne développerai pas ici.

En même temps, le chauffagiste (Di Marzo Eco-Energies) est venu finir la première partie de l’installation (du poêle à la cave). Il a tout soudé puis a testé l’installation en mettant de l’eau sous pression dedans. Enfin il a isolé tout ça.

Tout est connecté maintenant.
La descente sous la dalle.
Le long du mur avant de passer dans la cave.

De mon côté, il y a encore des pans de murs qui ont été enduits.

J’ai aussi isolé les fenêtres du 1er, ainsi que posé les tablettes de fenêtre.

Le tablettes de fenêtre du 1er.

J’ai construit le chassis pour la porte des toilettes du 1er. En ce qui concerne les cloisons du 1er, il me reste maintenant à faire le « box » où se trouvera l’évier. Cependant je recherche une petite fenêtre (pas plus que 50 cm x 70 cm) autour de laquelle je construirai le chassis... L’appel est lancé !

Le chassis pour la porte des toilettes.
La terre monte au 1er

On entame les enduits en terre au 1er étage et aussi la troisième tonne de terre. Je me suis dépêché ce matin de poser les paillons sur un pan sous le toit afin que ma femme et une de ses copine puissent venir cet après-midi appliquer l’enduit de corps.

Pendant qu’elles faisaient la première partie, j’ai posé les paillons sur un autre pan de mur pour qu’elles puissent continuer une fois le premier pan fini. C’est qu’elles avancent vite !

On a eu aussi la visite d’une partie de la famille qui a aussi fait un bout du mur.

Au 1er, pour mes cloisons intérieurs, je vais laisser l’intérieur vide. Je me suis posé la question de comment allait se passer l’application des enduits dans ce cas. Voici la réponse en image...

Je trouve ça parfait. Ça « dégueule » derrière et ça reste comme ça. Du coup ça fait de l’épaisseur à l’enduit et ça fait une bonne accroche au paillon.

L’envers de l’enduit.

Un grand merci à Silvia, Isabelle, Saskia et Sven pour votre aide !

Ça avance !

C’est agréable, pour une fois on a une impression que les travaux avancent bien !

Tout d’abord nos enduits en terre au rez-supérieur sont finis ! Il reste tout de même la couche de finition (couleur, texture, etc...) mais ce sera pour la fin des travaux. Pourquoi à la fin des travaux ? Ben parceque la loi de Murphy dit que « si tu fais tout beau, c’est sûr qu’à un moment ou à un autre, tout le matériel que tu vas rentrer et manipuler dans la maison touchera tes belles finitions et tu pourras en refaire un bout... ». Un homme avertit en vaut deux !

La paillasse de l’escalier est en train de se faire doubler (elle devient donc solide). Pour ce faire, l’artisan met quand même une armature en plastique entre les deux couches afin de la renforcer.

Au 1er, on a déjà 3 pans d’enduit de corps qui sont finis. Merci Isa !

A la salle de bain du rez-supérieur, notre mur de la douche est fait. Pour celui-ci on voulait de la sensualité. On a donc décidé l’arrondir le haut du mur.
Pour le mortier pour faire les joints, on a utilisé une mélange de terre (celle que j’utilise pour mes enduits) et de chaux hydraulique (1 volume de chaux pour 2 volumes de terre).
Et voici le résultat.

Le mur de la salle de bain.

Une fois ce mur fait, on a attaqué un mur en semi-parement [1] qui sera fait en moellons. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile à faire car je souhaite qu’il soit non linéaire. C’est à dire que l’arrangement des moellons ne soit pas en ligne, mais plutôt aléatoire. Je constate que notre tendance (peut-être dû à notre société ?!) est d’aligner les choses (voir la première rangée de notre mur). Mais bon en se faisant un peu violance ;-) on y arrive.

Le début du parement en moellons.
Notes

[1Semi-parement car on prend de vraies pierres de notre vrai terrain qui se trouve vraiment devant la maison. De plus notre terrain se trouve dans une ancienne carrière de pierre jaune d’Hauterive, qui pour moi est une magnifique pierre.

De l’acoustique en plaques

Aujourd’hui j’ai reçu mes panneaux « Pan-Terre Acoustix » qui serviront à faire une isolation phonique (pour le bruits d’impacts et aérien) au niveau du plancher (entre étages).
J’ai trouvé ces panneaux dans le livre L’isolation phonique écologique (ISBN : 978-2-36098-047-5) que je vous conseille.

Nous allons donc mettre ces panneaux sur notre plancher « primaire » puis nous mettrons le plancher (flottant) définitif dessus. Ceci a pour but de minimiser les bruits d’impact (quand on marche ou on laisse tomber quelque chose) entre les étages (surtout le rez-supérieur et rez-inférieur). En même temps, on ne fait pas une « fixette » là-dessus car en cas de bruit, les seuls personnes « embêtés » seront nous-même...

Autrement, le mur en pierre avance, mais on a des doutes quant au fait qu’il nous plaise vraiment. On va donc y réfléchir et on verra ce qu’il adviendra. Je vous tiendrai au courrant ;-).

Au niveau électrique, j’ai aussi installé quelques boitiers de dérivation au 1er. J’ai donc presque fini de mettre les tubes au 1er, il me reste que quelques endroits qui sont pour le moment inaccessibles.

Un chantier partipatif improvisé

Ce n’était pas vraiment prévu, mais on s’est retrouvé à six sur le chantier pour mettre de la terre.

Heureusement qu’en début de matinée on était deux homme pour déjà préparer une bonne quantité de terre, car une fois que ces dames sont arrivées, ça a commencé à sérieusement débiter. On s’est même retrouvé à cours de surface à enduire...
On a bien essayé de mettre quelques paillons pour refaire de la surface à enduire, mais je me suis retrouvé à cours d’agrafes pour la paille.

Une des surfaces enduites.

Il y a une paroie qui a été enduite sans paillons. Pour la raison que sur cette paroi, on va mettre du lambris, mais j’ai quand même tenus à mettre l’enduit de corps pour deux raisons : c’est ce qui était déclaré sur les plans et j’aimerai boucher tout les possibles passage pour les éventuelles souris.
Il semble que ce n’était pas si facile que ça à mettre. J’en ai entendu plus d’une râler ! ;-)

Enduit à même la paille.
Pas si facile que ça...

On a aussi cassé tous les angles optus des cloisons afin qu’on puisse arrondir un peu l’enduit à ces endroits.

Angle cassé.
On ne voit pas très bien, mais en cherchant un peu vous verrez...

Un grand merci à Estelle, Françoise, Christelle, Isabelle, René-Pierre et Mathieu pour leur précieuse aide !

Newbie...

En me projetant dans le fait de faire toutes mes marches avec des lames de plancher et en constatant que je n’aurai surement pas assez de bois pour le faire, j’ai craqué et je suis allé acheter un panneau contreplaqué 3 plis de 27 mm (ma fois tant pis pour la colle...).

Hé ben, c’est vachement plus simple à dessiner puis à découper... Bref, une fois mes marches découpées je vais les mettre en place et là je constate que j’ai fait l’erreur du débutant : Le bois - même contreplaqué - a un sens et il est plus résistant dans le sens des veines (celles de dessus et dessous) que dans l’autre sens. Comme je ne me suis pas posé la question, j’ai simplement dessiné et découpé dans le panneau comme ça m’arrangeait. Ben c’est pas bien ! Une fois mes marches en place (qui soit dit en passant entraient pico-bello à leur place), quand je marchait dessus, elles étaient drôlement souples, elles ne donnaient pas confiance. Rââââââââhhhhh.
Solution : je vais leur mettre un renfort dessous avec mes restes de planches 30 mm (et les veines dans le bon sens ;-) ).
Résultat : c’est cool, mes marches d’escaliers son solides.

L’escalier fini.
On voit sous les marches les renforts...

Voilà, l’escalier est fini et opérationnel, en tout cas pour sa première partie. Reste les finitions (marches, contre-marches et nez de marches en chêne massif).

Conclusion de cet escalier : je confirme que c’est pas facile à faire, il faut penser à beaucoup de choses. Mais maintenant j’ai une expérience et ça c’est du tout bon !

On a aussi fais un bout du mur en briques de la cloison de la cuisine, Ce mur a deux nervures qui serviront à poser l’évier en pierre. Le mur lui-même sera le sous-bassement de la cloison avec la fenêtre intérieur.

Une vue 3D de la cloison et sa fenêtre intérieur.
Le mur côté poêle.
Le mur côté cuisine.
Et les murets qui soutiendront l’évier.

Nicole est venue une fois de plus nous donner un coup de main, mais ce coup-ci je pense que ce sera la dernière fois car elle va imminemment commencer sa propre construction de maison en paille ! Bonne construction Nicole et encore merci pour tes multiples coups de main !!
Elle a passer sa journée à mettre des paillons pour que l’équipe qui arrivais l’après-midi pour travailler.

En parlant de l’équipe de l’après-midi, on a donc eu l’aide de tout une famille, qui sont venus nous mettre un bout de l’enduit de coprs au 1er étage.
Un grand merci à Manon, Valérie et Robin pour votre aide !

Nettoyages de printemps, mais extérieurs

Vendredi, les échafaudages métalliques partent et on doit enlever tout ce qu’on a mis qui les touche, soit nos propres échafaudages. Du coup ça nous a donné l’élan de faire du nettoyage extérieur.
Je dis pas que c’est tout beau tout propre, mais c’est déjà drôlement plus agréable. La semaine prochaine, je commande une benne à déchets et je la remplis avec tout ce qui traîne et dont je ne peux rien faire.

Dans un autre registre, on a décidé d’huiler notre poutraison intérieurs avec de l’huile de lin mélangée à de l’essence d’eucalyptus [1] ou d’agrume (orange). On a fait un essai avec de l’essence de térébenthine, mais c’est passablement toxique et ça ne sent pas très bon...

On a aussi fait quelques retouches à l’isolation en béton de chanvre dans la cage d’escalier. Ça n’a pas été facile de trouver le bon mélange pour avoir la même couleur, surtout qu je n’avais plus le malaxeur. D’ailleurs je n’y suis pas arrivé... Mais c’est pas plus mal, je me suis trompé dans la dose des pigments et j’en ai mis 2 fois plus. Mais c’est pas grave car je dois le dire c’est plutôt joli !

Notes

[1Accessoirement l’eucalyptus est un répulsif naturel pour insectes de plus il dégage une bonne odeur. Ce qui est aussi le cas pour les agrumes...

Fini de chez fini ce toit.

Voilà, le ferblantier est venu mettre la touche finale. On a donc remis les dernières tuiles en place. J’ai quand même dû en meuler quelques unes pour qu’elles soient bien à leur place.
Pour la petite histoire, pour la prise d’air primaire (sortie du tuyau des égouts sur le toit), j’ai utilisé du Geberit Silent qui a un diamètre 110 extérieur et un peu moins de 100 intérieur. Normalement le Geberit Silent s’utilise dans des bâtiments comme des écoles où le silence est d’or. Bref par habitude, il a fait une garniture de 100 et il ne pouvait pas l’enfiler. Il a donc juste dû en refaire une adaptée et est revenu la poser dans l’après-midi. Rien de grave, c’était un peu de la faute à tout le monde...

Et voilà le pan ouest fini.

Bon ben du coup, on a plus rien à faire sur le toit. On demonte les reste des échafaudages !
Ben c’était cool à faire, mais quand même un rien risqué. Je peux vous dire que je prenais le temps de faire des mouvements lents et précis, en réfléchissant plutôt deux fois qu’une à la procédure de démontage. M’enfin c’est bel et bien fait et je suis très content ! Elle est bêêêêllle cette façade ouest. Reste encore les échafaudages métalliques et ce sera pour demain.

Démontage de l’échafaudage presque fini.
On voit en haut à gauche le dernier plateau qui a été le moins évident à enlever...

Pour finir la journée, je me suis remis à mettre des paillons car samedi nous avons des amis qui viennent nous aider et il faut préparer le terrain afin qu’ils aient du travail.

Y’a plus d’échafaudages

Voilà, le problème des échafaudages est réglé. Ils sont venus lundi en fin d’après-midi pour tout enlever.
Ça fait vraiment bizarre de voir la maison comme ça. Pour moi elle change de forme et j’ai l’impression qu’elle est toute nue ! Ma première réflexion a été « bon, maintenant il faut l’habiller ! ». Ce qui sera fait prochainement avec les terrasses. De plus ça fait de la place et ça c’est agréable.

Du coup aujourd’hui on a encore un peu rangé les extérieurs.

On a démonté tous les ponts qui traînaient encore autour de la maison.

Il restait aussi près de une tonne et demi de terre qui se trouvaient au chemin (maintenant qu’on a de la place, ça dérange). Bah, on va monter cette terre une fois pour tout. De toute façon on en aura besoin ces prochains temps au 1er. N’ayant plus d’échafaudages, on a fixé une perche avec une console pour pouvoir y accrocher la poulie. Un fois fait, sceau par sceau, on a monté toute cette terre ! Ça nous a bien pris trois heures, mais ça valais la peine.
Bien sûr on a fait attention à répartir les charges. c’est quand même une tonne et demi !

Pour finir cette journée, on a commencé à mettre de la terre autour du hublot de l’escalier.
J’ai aussi commencé à mettre des paillons dans tous les endroits un peu compliqués.

Le rez-inférieur est un peu moins seul

Aujourd’hui on s’est attaqué au rez-inférieur. On a contreventé en définitif les châssis de cloisons.

Le contrevent.
Incrusté dans le chassis.

Puis une fois fait, on a commencé à poser des panneaux de coffrage autour du châssis ouest, car on va le remplir de terre afin d’amener de l’inertie thermique à cet étage. Il en a bien besoin...

On a aussi continué de mettre des paillons au 1er étage. C’est de plus en plus technique. Ma fois on garde le meilleurs pour la fin.

Aux deux extrêmes

On travaille au 1er (extrême du haut) :
 On met des paillons là où ce n’est pas encore fini.
 Et pour ce faire, je dois avancer sur la construction des toilettes sèches du 1er. On va faire un petit toit intérieur, mais les détails de celui-ci seront peut-être pour une autre fois.
 J’ai aussi ajouté un tube électrique pour une éventuelle lampe dans l’escalier (d’ailleurs c’est ce tube qui m’a empêcher de finir la pose d’un paillon pendant des semaines...).

Autrement au rez-inférieur (extrême du bas) les châssis se remplissent de terre. Et c’est bien.

Une charpente de p’tit toit

Effectivement pour finir ce paillon qui est quand même assez complexe à faire, j’ai dû finir la charpente de notre petit toit sous le vrai toit. Ben c’est pô mal du tout. Ça me plait bien, même que c’est pas vraiment fini...

Pis j’ai directement mis la terre. C’était assez casse-gueule car la partie de gauche est dans le vide. J’ai bien fait un petit pont pour aider, mais la partie en haut à gauche, il fallait avoir le bras long !

Le p’tit toit.
Vue de face.
Le p’tit toit.
Mais ce coup-ci, vue de l’escalier.

Quant aux châssis de cloisons au rez-inférieur, elles sont maintenant bel et bien remplies ! C’est coool. Ça change les espaces !
On a aussi finalisé les linteaux des portes. Ils attendent maintenant leur cadres de porte respectifs.

Entre amis, le retour

Ouaip, mais pas avec les mêmes amis.

On a essayé de couvrir tous les paillons apparents (mais on en a oublié un qui se cachait).
On a aussi déjà mis la deuxième couche sur quelques pans de murs.

Un grand merci à Charlotte, Vincent, Antoine (pour son concluant test du hamac ;-) ) et Isabelle.

Autour de l’arche

Tout d’abord, cette semaine, ce ne sera pas une semaine très productive. Je ne travaille que cet après-midi...
Et qu’ais-je fait cet aprèm’s ? Ben je vous le demande !? Nooon je vais vous le dire.

J’ai commencé à mettre des paillons autour de l’arche (ce qui est les dernier coin de mur en paille visible au 1er). Mais c’est pas un coin des plus facile à faire. Evidemment avec l’arrondi de l’arche et qu’il y a une sur-épaisseur jusqu’au cadre de fenêtre.

Alors pour la sur-épaisseur, je vais la remplir avec de la laine de chanvre. Puis devant je mettrai de la latte à tuile qui tiendra la laine et qui me fera la structure porteuse et de montage des paillons et donc de la terre.

Super ! Je prépare tout mon petit bazar et je monte toute la partie de gauche. Je m’apprête à monter le paillon et tout à coup la lumière (ou plutôt ce qui devrait l’alimenter...) : « mais j’ai oublié de mettre les tubes pour les lampes autour de l’arche » ! Argh ! Après quelques gros efforts (oui car je n’avais pas envie de démonter ce qui était déjà fait), j’ai réussi à glisser mon tube.
Bon bon, continuons. Je commence à mettre mon paillon et j’ai presque fini. Mais voilà, c’est déjà la fin de la journée et je dois y aller.

La partie gauche.
On voit la laine de chanvre ainsi que le fameux tube électrique !
Roucoule, roucoule !

Voilà, le tour de l’arche est fini. On peut mettre de la terre partout autour de l’arche et pour ce mur ce sera fini pour la terre.

La partie de droite.

Pour la partie à gauche de l’arche, on veut faire une paroi en « semi-pierre » (en tout cas c’est comme ça que je l’ai appelé ;-) ). C’est à dire qu’on va voir apparaître sporadiquement quelques pierre jaune d’Hauterive par-ci par-là.
Pour le réaliser, on va utiliser le reste de nos briques. Problème elles font 12 cm de profondeur et il faut pas plus que 10 cm pour cette paroi. Qu’à cela ne tienne, on va casser les briques dans leur longueur. Après un bref essai, ça marche très bien. En une petite heure, les 50 briques ont été réduites à 10 cm environ !
Voilà, reste pus qu’à maçonner avec de la chaux « of course » !

Pour la finition, on mettra un enduit sur les briques et on laissera apparaître uniquement les pierres (vous l’aurez compris...).

On est aussi arrivé au bout des 6 tonnes de terre. Après un calcul savant, j’en suis arrivé au fait que je consommait environ 1 tonne pour 33 m2 d’enduit. Vu ce qu’il me reste à faire, j’en ai recommandé 3 tonnes. Et justement elle est arrivée aujourd’hui.

On en arrive à l’explication du titre : comprenez « recule, recule » avec un léger accent portugais ;-).
Je ne le répéterai pas, mais il faut être présent lors de la réception de la marchandise (ah ben si, je l’ai répété) !!!! Cette fois-ci, c’est une chauffeuse qui est venue me livrer, malheureusement je crois qu’elle n’était pas très douée pour les exercices de style. Effectivement pour venir chez moi, il faut reculer une centaine de mètres sur un petit chemin dans la forêt avec un virage sur un dos d’âne... Elle a commencé par me dire qu’elle n’arrivait pas à entrer dans le chemin. Je lui ai gentillement expliqué (en allemand s’il vous plait !) qu’elle devait être la 7 ou 8ème à devoir le faire. Bon je l’ai guidée à grand coups de « links », « rechts », « geradeaus » et par de grands gestes, mais quand je lui disait tout droit, elle tournait. J’aurais dû lui fournir mon décodeur ;-). Mais bon, on y est arrivé sans casse et sans soucis. Elle m’a dit que ce fut un bon exercice.

Suite de quoi on a directement monté de la terre pour continuer.

J’ai continué la journée en mettant les paillons autour de la cheminée en rond pour faire notre futur déco.

L’ossature.
Et les paillons.

C’est pas top top ce que j’ai fait. En effet, comme vous pouvez le voir sur la photo, j’ai vissé des lattes sur des plateaux arrondis, puis j’ai agrafé le paillon sur les lattes. Résultat, il y a comme un vide entre les lattes et le paillon bouge un peu à cet endroit. Ça aurait été bien mieux de mettre le paillon directement sur les plateaux arrondis, ou le combler les vides ou encore de mettre plus de lattes.

Du vrai faux vieux

Aujourd’hui j’ai comme objectif de finir tout ce qui est paillons au 1er étage. Il me reste en fait la « maisonnette » qui abritera le lavabo des toilettes du 1er. Vue de l’extérieur, on verra comme une maisonnette avec une fenêtre. Celle-ci aura pour but d’amener de la lumière dans les toilettes ainsi que de donner une belle vue sur le lac et les Alpes à celui qui se lave les mains.

Comme je n’ai pas trouvé de vieille petite fenêtre de récup., j’ai décidé de la faire moi-même et de vieillir le bois.

Pour vieillir le bois j’ai fait comme suit :
 j’ai brûler au chalumeau la surface,
 puis j’ai brossé le bois à la brosse métallique (sur perceuse) afin de creuser les veines,
 pour finir je vais le peindre (mais là je ne sais pas encore comment)
 on peut aussi taper le bois avec des chaines pour donner une impression de vieilles histoires (j’avais vu ça à la télé, mais je n’ai pas osé maltraiter mon bois pareillement ;-) ).

L’encadrement de fenêtre vieilli.

Une fois fait, je l’ai monté à sa place et j’ai mis les paillons autour.

L’encadrement monté.

Pour mettre le paillon qui se trouve au dessus des escaliers, j’ai essayé de le mettre depuis l’intérieur, mais c’était trop difficile et puis de toute façon il faudra mettre la terre. J’ai donc décidé de faire un pont. C’est quand même dingue de prendre une heure pour faire un pont pour faire un travail de 10 minutes. Mais bon qualité et sécurité obliges !

On se réjouit de la voir finie.
Au tour du rez-inférieur

Depuis le temps qu’il attend celui là il doit être content que l’on s’occupe enfin un peu de lui. Les murs du rez-inférieur vont en effet être enduits samedi.

Mais pour ça, il faut tout préparer : isoler autour des fenêtres et des portes, mettre les tablettes de fenêtres, mettre les cadres de portes et poser les paillons ! Pfouiiii, ça en fait du boulot !

Ben justement, au boulot ! Je commence par ranger... Ouaip, vu que là en bas c’était en attente, on a un peu accumulé le cheni...

Une fois fait, on a alors commencé à faire l’isolation autour des fenêtres et des portes. A ce sujet, je crois que j’ai fait une bêtise. Autour du cadre d’une porte, j’ai peut-être un peu trop bourré de laine de chanvre et ça a dû pousser un peu le cadre (du genre 1 mm). Et vlan, la porte ne fait plus vlan (en claire dans le texte, elle ne ferme plus). Je pense que je suis bon pour enlever mon isolation...

Autour de la buanderie, quand on avait fait les cloisons, j’avais un peu trop écarté les montants de l’ossature (je n’avais pas pensé à l’enduit...). Maintenant, si je met les paillons comme ça, ça sera un peu branlant et difficile à appliquer la terre.
Après un mure réflexion, j’ai décidé de faire une sorte de lattis qui va réduire l’écart entre deux appuis pour les paillons.
Ben c’est pas mal du tout !

Le lattis.
On est prêts pour samedi

Comme je l’ai dit dans mon dernier article, j’ai du monde qui vient m’aider samedi. Mais je dois me préparer et mettre un maximum de paillons. De plus il faut rassembler les outils, préparer de la terre et protéger les portes et fenêtres.

Un peu de stress, mais on y est arrivé ! Heureusement que mes neveux sont venus m’aider ! D’ailleurs un grand merci à Lany et Caryl !!

Les Verts en action !

Oui en effet, aujourd’hui j’ai eu l’honneur d’avoir le parti politique des Verts du village qui sont venus poser l’enduit de corps en terre sur mes murs du rez-inférieur.

Et ils ont bien bossé car tout ce qui pouvait être enduit a été enduit. Même que que pendant qu’ils enduisaient une partie, on a continué à mettre des paillons à la buanderie. Heureusement car pour finir leur journée ils ont enduits la dite buanderie !

Enduit !
Une pièce de plus.
On ne pourra plus traverser les murs pour amener du matériel...

J’ai aussi profité du fait que j’avais (du coup) un peu plus de temps pour faire avancer les fondations des piliers pour les terrasses. On a pu couler deux fondations de plus. Une devant la maison et l’autre le long de la façade est.

Celle qui est devant la maison est hors gel. Par contre celle qui se trouve (et qui se trouveront) le long de la façade, je ne l’ai pas mis hors gel car grâce à mes avant toits, je n’ai jamais eu d’eau là. De plus c’est un endroit drainé (d’ailleurs sur la photo on y voit même le tuyau de drainage...).

Encore un pilier hors gel.
Une fondation de pilier contre la maison.

Une belle journée dans la bonne humeur. Donc un grand merci au Verts d’Hauterive, à savoir Martine, Soraya, Marlène, Willi et Pascal !
Un grand merci aussi à André et Spiridula pour cet excellent repas de midi !
Merci aussi à Caryl, et à Eduardo pour la bouteille de blanc !

Sous les pavés...

... ben nous on a mis du béton... Ouaip, j’ai trouvé tellement joli la bordure en pierre d’Hauterive que j’ai décidé de faire une autre séparation, mais plus orientée pavés. C’est à dire que pour faire cette séparation, on va plutôt prendre des pierres qui sont carrées. Bon il faut avouer qu’on les a souvent aider à devenir carrées à grand coup de massette...

Toutes les bordures.
On attend plus que la groise !

Cette nuit j’ai pris conscience que j’avais oublié deux éléments pour l’électricité : un interrupteur pour la cave et une lampe pour la buanderie !
En ce qui concerne l’interrupteur, j’ai eu une idée. J’explique : quand on arrive les mains chargées à la cave pour y ranger quelque chose, on est bien embarrassé pour presser le bouton de la lumière. Alors bon combien de fois il m’est arrivé chez moi d’essayer d’allumer la lumière avec le pied en faisant un exercice de style, jambe en l’air et un tat d’affaires dans les bras ?! Haaaa, c’est là que surgit l’idée : Je vais mettre un interrupteur en bas, au niveau des pieds :-). Si si, je vous assure !
Bon les détracteurs me diront mas pourquoi tu ne met pas un détecteur ? Ben comme dit la pub Orangina, « PARCE QUEEEEEE » !

Un interrupteur à pied !

Je dois aussi essayer de finir de mettre le reste des paillons au rez-inférieur (les tout derniers !) pour le chantier participatif de samedi. Mais avant ça je dois finir d’installer l’eau sous pression et l’évacuation qui sont dans la cloison de la buanderie. Petit problèmes : je n’ai pas/plus les outils pour sertir les sanipex (tuyaux d’eau sous pression) et pour souder les tuyaux d’évacuation... Un petit téléphone à mon installateur sanitaire et par chance il est dans la région. Ça a été un peu la course car il en avait besoin l’après-midi, mais on y est arrivé !

Voilà tout est installé !

Bref j’ai réussi à mettre les paillons dans le corridor, mais reste encore la buanderie. Je les mettrai samedi pendant que mes GP (gentils participatifs) mettrons de la terre.

Saucisses du terre-oir

Ce samedi, terre et saucisses au menu ! On pourrait presque dire saucisses du terroir ?!

Je reçois du monde qui ont la gentillesse de venir m’aider à essayer de finir la terre au rez-inférieur.

On commence la journée par une petite explication, puis l’équipe attaque sec. Ils commencent par mettre la première couche dans le corridor pour se faire la main, puis très vite un détachement se fait et une partie de l’équipe attaque la deuxième couche dans le bureau.

Au sujet de la deuxième couche, on a décidé de faire simple et donc plus rapide. En effet cet étage ne sera pas un étage de vie (bureau, buanderie et atelier), donc il n’est absolument pas prioritaire pour déménager. Cependant, on ne voulait quand même pas le laisser en chantier avec des cloisons ouvertes (quoi que on a hésité...), surtout que finalement la buanderie on va l’utiliser !
Donc pour faire vite et bien on a décider de mettre la deuxième couche et de la peaufiner un peu directement au platoir.

Pour ma part j’ai mis les paillons restant, les derniers de toute la maison (!) dans la buanderie et j’ai fait les mélanges de terre pour que cette équipe puisse avancer à fond !

Le mur de la buanderie.
Que ça fait du bien de ne voir que ces quelques petits éléments qui ressortent...

Un grand merci à Sabine, Didier, Kader, Lany, Christophe, Valérie, et Laurent pour le repas !

Terre à bout touchant

On essaie de finir cette satané terre, à savoir la deuxième couche au rez-inférieur.

Comme là en bas on est dans une partie de l’habitation qui est moins importante (atelier, buanderie et bureau), je me permet de faire quelques essais. Un de mes essais est de passer une brosse sur la deuxième couche toute fraîche et c’est pas mal... Mais attention, en séchant, c’est très friable. Il faudrait donc bien fixer la terre avec quelque chose.

A la brosse !
On voit bien la différence entre le brut et le brossé.
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